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Lozère : le PCF en "soutien fort" d’ un sénateur frêchiste

par Antoine (Montpellier)

Publie le lundi 26 décembre 2011 par Antoine (Montpellier) - Open-Publishing
7 commentaires

Le titre original de ce billet est : Lozère : faut-il soutenir un sénateur socialiste, par ailleurs frêchiste notoire, recalé par le Conseil Constitutionnel ?

Le lozérien Alain Bertrand n’aura pas tenu trois mois au Sénat. Sur recours de Jacques Blanc, le sénateur UMP battu (d’une voix !) et connu surtout pour avoir gouverné la région Languedoc-Roussillon avec l’appui du Front National (1998-2004), le Conseil Constitutionnel a invalidé l’élection du socialiste, enfin, du frêchiste exclu du PS comme tous ceux qui avaient soutenu Georges Frêche contre la candidate officielle de son parti, mais récemment réintégré par un de ces retournements éthico-politiques dont les socialistes ont le secret (1).

Alors nous voilà confrontés, au détour d’une situation locale, à une donnée politique de fond qui, en ces temps de présidentielle, doit nous interroger sur la cohérence des positions des uns et des autre. Le microscope posé sur cette bien reculée Lozère devrait pouvoir nous aider à sortir de ces jeux d’hypnose politique qui fonctionnent, y compris à la gauche du PS, à la césure et au hiatus et décrochent la campagne des présidentielles de tout ce qui, localement, la sous-tend. Voyons de plus près ce qui concerne cette invalidation de la sénatoriale lozérienne.

Alain Bertrand a été/est un socialiste frêchiste des plus trempés : il a été un homme du clan du Conducatore approuvant et même devançant les coups tordus de son maître à penser. La politique, chez lui, a été avant tout un alignement permanent sur l’autoritarisme frêchien transformant les instances élues en chambres d’enregistrement des lubies les plus imbéciles du chef (cf le projet mégalomaniaque de la Septimanie : Une statue pour Septiman Ier et 1,8 M d’euros pour les plaisirs statuaires de Frêche), du soutien au patronat local, de la défense inconditionnelle d’Israël (“Ici (à Montpellier) nous sommes une zone libérée d’Eretz Israël depuis trente ans”) se traduisant par un appui financier à l’installation de la firme israélienne Agrexco à Sète (Conférence de presse de partis de gauche contre l’installation d’Agrexco à Sète) (2), etc.

Pour donner une idée de ce qu’a pu être le sénateur socialiste invalidé dans sa servilité envers Georges Frêche, nous pouvons nous reporter à l’échange qui a eu lieu lors d’une séance du Conseil régional le 25 juin 2009 où l’élu écologiste Sylvain Pastor est intervenu pour dénoncer la décision d’appuyer l’installation portuaire d’Agrexco (propos rapportés par Montpellier Journal) :

Dès le début du conseil régional du 25 juin, Sylvain Pastor (Verts) demande la parole pour un rappel au règlement. Georges Frêche la lui refuse. Sylvain Pastor : Vous n’avez pas le droit de refuser la parole sur un rappel au règlement, vous le savez, c’est le règlement intérieur.
Georges Frêche : Écoutez, c’est pas vous qui présidez, c’est moi.
 Ben oui, mais vous devez respecter les règles.
 Vous allez au tribunal administratif.
 Vous devez respecter les règles.
Peine perdue : Georges Frêche donne la parole à Pierre Becque sur le budget supplémentaire.

Puis revient le tour de Sylvain Pastor de prendre la parole sur le budget.
 Si j’ai demandé un rappel au règlement…
 Écoutez, vous avez deux minutes, M. Pastor, alors utilisez les intelligemment parce que, dans deux minutes, je vous coupe.
 Mais vous savez M. Frêche qu’une séance est régie par le règlement intérieur et il demande que toute délibération donne lieu à un débat suffisant…
- Écoutez, M. Pastor, ne dites pas « M. Frêche » mais dites « M. le président ». Il faut que vous appreniez à être poli alors quand vous serez poli, vous aurez la parole. Vous ne l’avez plus. La parole est à Madame Meunier-Polge.

[La parole revient à Sylvain Pastor] - [...] L’arrivée annoncée en 2011 dans le port de Sète de la société israélienne Agrexco, ne faisait pas du tout l’objet de la délibération du 23 février et comme un magicien, à votre habitude, vous essayez de faire croire dans un amalgame que l’ensemble des élus de cette assemblée auraient voté, auraient approuvé l’installation de cette société. Vous savez pertinemment que rien ne laissait apparaître que cette délibération concernait cette société Agrexco qui est le bras armé du gouvernement israélien, celui qui colonise une partie du territoire palestinien. Vous savez très bien que nous ne pouvions pas le savoir et vous faite comme si, aujourd’hui, nous le savions. C’est évidemment une manière de faire qui n’est pas acceptable. [...] Il nous paraît tout à fait légitime que ce choix que vous faites, en dehors de la délibération, de favoriser l’implantation de cette société, soulève des protestations. Le mépris que vous affichez à l’égard de gens qui manifestent sur cette question là et qui voulaient simplement assister ce matin à la séance du conseil régional et que vous interdisez d’accès en dehors du respect de toute règle de publicité des délibérations d’une collectivité publique et de son assemblée délibérante, fait que vous vous montrez encore une fois sur votre vrai visage, celui d’un anti-démocrate. Vous savez d’ailleurs techniquement – et c’est là-dessus que vous m’avez empêché d’intervenir en début de séance que vous devez garantir, notamment par le biais d’écrans si la salle ici est insuffisante, la publicité de nos délibérations. Et c’est de ce point de vue là que je souhaitais vous rappeler au règlement. La question de fond soulève des problèmes politiques, économiques et écologiques.

Georges Frêche l’interrompt : Je vous rappelle que vous avez 5 minutes…

SP : [...] Pour quelques emplois créés sur le port de Sète, combien d’exploitations [agricoles] condamnées en région ?

GF alors que Sylvain Pastor parle depuis 3’45″ : M. Pastor, votre temps de parole est écoulé, je vous retire la parole.

SP : Vous ne m’avez pas laissé parler cinq minutes, c’est inexact.

Sylvain Pastor continue sans micro : « Vous ne laissez même pas venir assister aux délibérations d’une assemblée démocratique. Vous êtes un anti-démocrate, vous êtes un danger pour la démocratie et c’est pour cela qu’il faut que nous vous délogions de ce perchoir que vous occupez abusivement depuis trop d’années. [...] Vous êtes un dictateur, vous devez laisser la parole M. Frêche ! »

Voilà pour les pratiques de feu Frêche. Alain Bertrand dans cette affaire ? Cela tient en quelques mots retranscrits par Montpellier Journal :

La parole est ensuite donnée à Marie Meunier-Polge (Les écologistes, majorité) puis à Anne-Yvonne Le Dain (PS) qui soutiennent toutes deux l’implantation d’Agrexco. Elles ne seront pas interrompues. Commentaire de Sylvain Pastor à la fin de l’intervention de cette dernière :

 C’est un lieu de propagande !

Alain Bertrand (PS, maire de Mende)  : Eh ! Pastor, calme toi ! Oh !

 C’est un lieu de propagande !

- Calme toi ! Tu nous emmerdes !

 Propagandistes ! C’est un scandale !

 Calme toi !

"Tu nous emmerdes", trois mots à rapporter à la situation de déni de démocratie (une parmi tant et tant !) créée par Georges Frêche au détriment d’un élu !

Trois mots qui disent le personnage et qui nous amènent à nous interroger sur la réaction de l’élu lozérien Guy Galvier lequel, à l’annonce de l’invalidation de l’élection du sénateur socialiste, a déclaré : "Je reste encore plus, un soutien fort d’Alain Bertrand. Il a déjà su montrer qu’il était actif et bien implanté dans la majorité au Sénat." (Midi Libre).

Voilà donc ce que peut adopter comme position un responsable du PC et, par là, si l’on veut bien rester dans la cohérence politique et en l’absence de toute réserve de sa part, le Front de Gauche lozérien face à ce qui, certes, est une décision à l’avantage de l’UMP mais ne devrait pas amener à appuyer, par ailleurs de manière totalement acritique, un personnage qui n’a strictement rien à voir avec ce que le Front de Gauche, localement et nationalement à travers la candidature de Jean-Luc Mélenchon, défend : une démarche de gauche démarquée d’"un capitaine de pédalo comme Hollande". Reconnaissons que le sénateur lozérien invalidé est d’une autre carrure que le dérisoire candidat socialiste à la présidentielle croqué méchamment par cette saillie mélenchonienne . Mais avoir été le porte-flingue de Frêche légitime-t-il le front unique avec lui pratiqué par une voix lozérienne du Front de Gauche ? (3)

Les zélateurs du Front de Gauche auront vite fait de renvoyer à l’insignifiance anecdotique cette glissade politique lozérienne marquant par là leur hauteur de vue très "logique institutionnelle" du national primant sur le local. Le problème étant quand même que, mises bout à bout, les pratiques locales des composantes du Front de Gauche constituant des majorités de gestion ouvertement assumées ou de fait avec le PS, parfois le Modem, dessinent un tissu politique national, certes contrasté et parfois contradictoire, mais justement, par cette hétérogénéité relative, en contradiction avec les péremptoires démarcations qui fondent, chez Jean-Luc Mélenchon, un refus des dérives du social-libéralisme.

En Lozère nous vérifions que le parti clé du Front de Gauche se pose en "soutien fort" d’un personnage dont le passé récent, qu’au demeurant il ne désavoue pas, désigne comme une caricature grossièrement autoritaire de social-libéralisme ayant pu même se gagner les sympathies de l’extrême droite ! (Frêche, le retour, ou la mémoire mystifiée !). Alors faut-il vraiment soutenir un frêchiste assumé contre un UMP ayant fricoté avec le FN ? L’autre politique d’alternative à la gauche du PS peut-elle jouer si lamentablement petit bras ? La Lozère, comme nous le soulignions à l’occasion pour Montpellier, n’est-elle pas, au bout du compte et de façon inquiétante, un microcosme et un microscope de la gauche antilibérale (Montpellier, microcosme et microscope de la gauche antilibérale) ?

(1) La gauche au Sénat : "je te tiens, tu me tiens par la barbichette... frêchiste"..., La gauche au Sénat, et les trois élus frêchistes Comment parvenir à la majorité absolue sans renoncer aux valeurs proclamées ? et Bisbilles au PS sur la réintégration des frêchistes

(2) La gauche néofrêchiste qui "tient" le Conseil régional Languedoc-Roussillon (avec l’appui du PCF !) a reçu un véritable camouflet avec la mise en liquidation judiciaire d’Agrexco : Bye, bye Agrexco...Vive le peuple palestinien !et Agrexco. C’est la fête à BDS ! Mais la bataille gagnée ne fait pas oublier la guerre à poursuivre !

(3) Nous nous permettrons aussi de relever dans les propos du communiste de la Lozère ces bien étranges paroles : "il [Alain Bertrand] est bien implanté dans la majorité au Sénat." Aveu que le PCF fait majorité avec le PS au Sénat ? Mais faut-il s’en étonner (Le Front de Gauche fait l’unité avec le PS) ? Ce qui, on en conviendra, ajoute au questionnement que nous sommes amenés à faire dans ce billet !

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Lozère : faut-il soutenir un sénateur socialiste, par ailleurs frêchiste notoire, recalé par le Conseil Constitutionnel ?

Clarté à gauche pour (com)battre la droite

Messages

  • Antoine, je ne vais pas soutenir les propos de Guy Galvier, gayssotiste convaincu. Au passage, je fais remarquer que JC. Gayssot n’est plus membre du PCF, ni à Béziers, ni dans l’hérault puisqu’une conférence fédérale (congrès départemental) a décidé majoritairement que conformément aux statuts (placé sur une liste régionale dirigée par G. Frêche face à une autre liste adoptée par le PCF régional), il a abandonné son appartenance à cette organisation. Ensuite, utiliser une position personnelle, peut-être celle aussi d’autres communistes pour vouloir tout expliquer manque de sérieux. Ensuite concernant l’appellation "communiste", je crois qu’elle n’appartient à personne. Qui peut déterminer si un tel est communiste ou non ? Pour ma part, par exemple, je suis membre du PCF et je me sens communiste et j’essaie de l’être tous les jours. Mon voisin peut toujours estimer que je ne suis pas un bon communiste et que je n’ai pas droit à cette appellation. Alors ?

    • Salut Besièrs,

      Je sais bien que, comme les communistes de Béziers, tu ne soutiens pas un Gayssot. Là où, cependant, je ne te suis plus bien c’est quand tu mets en avant le repoussoir Gayssot entant que non membre du PC en escamotant qu’il y a bien au Conseil régional du Languedoc-Roussillon, une alliance de fait entre ledit repoussoir et les autres communistes pour soutenir l’"héritier" frêchiste qui occupe la présidence, Christian Bourquin ! L’article suivant atteste la chose sans qu’on puisse avoir recours à une quelconque déformation opérée par la presse bourgeoise : Élus communistes : Garino et Gayssot satisfaits. Je lis bien que Garino, un PC bien encarté (sauf démenti de ta part), fait conférence commune avec Gayssot pour faire l’éloge du frêchiste en question !

      Sur mon utilisation d’une position personnelle "peut-être celle d’autres communistes pour tout expliquer" qui, selon toi, manquerait de sérieux, je crains, au contraire, qu’elle ne mette le doigt sur plus que des positions personnelles : peux-tu me dire quelle note discordante le PC de Lozère, comme les autres PC de la région, donnent-ils sur le problème Alain Bertrand ? Procèderaient-ils par omission et silence ? Toujours est-il qu’en politique, si on veut éviter, qu’une position personnelle ne devienne une position de parti, il ne tient qu’à celui-ci de clarifier publiquement les choses. Elémentaire, non, mon cher Besièrs ?

      Et puisque nous en sommes à ce point de la discussion, me permettras-tu de t’interroger sur la cohérence d’une position du PC de Béziers qui, d’une part, fait l’unité avec le NPA (et Citoyens) à la municipalité de Béziers et, d’autre part, fait campagne sous le label Front de Gauche et en soutien à la candidature de Jean-Luc Mélenchon, alors que des situations comme celles de la Lozère sont légion et contredisent votre orientation de refus de compromis avec la social-démocratie ?

    • Antoine, je suis d’accord sur la nécessaire unité d’un parti. Quand cela exixte, il est décrié comme monolithique, idolâtre voire stalinien. Quand d’autres voix s’élèvent, en donnant d’autres positions, il est dénoncé comme bordélique. En ce qui concerne les communistes biterrois, c’est vrai ce n’est pas facile mais nous ne nous arrêtons pas qu’aux problèmles électoraux tant décriés par certains mais qui ne parlent (ou agissent) presque que pour ça ! Je rappelle simplement que nous avons mené une longue lutte en interne (presque 10 ans) pour que l’ensemble du PCF héraultais reconnaisse démocratiquement qu’il n’y avait qu’une seule section à Béziers, dissolvant ainsi de fait une section illégale formée de gayssotistes. Il serait très génant qu’en se cachant derrière une volonté "unitaire", le NPA biterrois leur ouvre à nouveau la porte par l’intermédiaire du seul membre du PG qui a toujours magouillé avec la bande des gayssotistes ! Nous sommes très vigilants et pas nés de la dernière pluie.

    • Besièrs,

      Sur l’unité interne d’un parti, ton dilemme entre monolithisme et "bordelisme" pourrait tout de même trouver une solution du côté de la...démocratie, non ? Mais ce n’est pas ce qui, à mon avis, est en jeu sur le problème posé par le soutien d’un responsable communiste de la Lozère au frêchiste Bertrand : tout plaide dans le sens d’une position de parti, elle-même significative de ce qu’est le mariage de la carpe et du lapin dans le Front de Gauche, à savoir un art du double discours ou, mieux, d’une duplicité qui clive les discours (radicalité antilibérale) par rapport aux pratiques réelles (alliance avec le PS). Sur ce point tu ne me réponds pas.

      Par ailleurs concernant le PC de Béziers, tu fais bien de rappeler votre lutte contre le "gayssotisme" pour en informer les lecteurs de BC. Mais là aussi tu laisses sans réponse mon interrogation sur la, à mes yeux, problématique articulation que ce PC biterrois fait entre sa démarcation vis-à-vis du social-libéralisme et votre intégration dans la campagne du Front de Gauche qui repose sur un non-dit quant aux pratiques unitaires de ses composantes essentielles avec le PS et sur le grand écart ainsi induit avec les proclamations, de ce fait rhétoriques, de refus du social-libéralisme ! Pour être plus clair : vous proposez au NPA de Béziers de faire campagne commune avec le Front de gauche que vous incarnez sur la ville alors que cela amènerait le NPA à faire ce que vous allez immanquablement faire par solidarité obligée avec vos camarades de campagne : taire les critiques envers les majorités de gestion communes avec le PS auxquelles ceux-ci participent dans les municipalités, les conseils généraux et les régions ! Voilà pourquoi le NPA de Béziers décline votre proposition unitaire : elle croise l’unité anticapitaliste construite entre lui et vous sur Béziers sur la mairie avec une unité pour la présidentielle couvrant une compromission avec le social-libéralisme !

      Sur ce que tu dis concernant le camarade du PG compromis avec le gayssotisme et les rapports du NPA local avec lui, ce que je peux te dire c’est que, pour les législatives, ledit NPA ne fera aucune alliance ayant la moindre complaisance avec ce que Gayssot incarne, sa mise au service du PS ! J’aurais aimé pouvoir en dire autant du PC de Béziers dont je retiens qu’il présentera certes des candidatures communistes aux législatives (au fait pourquoi ne pas avoir discuté d’ une candidature commune avec le NPA ?) mais avec assimilation paradoxale au Front de Gauche !

    • Antoine, ce que tu ne sais peut-être pas, c’est que nous leur avons proposé d’être suppléant de la candidature communiste dans le cadre du front de gauche. La réponse a été négative. Nous n’avons pas varié de position. Nous sommes pour le rassemblement anti capitaliste et nous n’avons pas d’exclusive. Nous considérons, nous aussi que le front de gauche est une formule électoraliste et étriquée. Nous travaillons, avec nos petits moyens, au rassemblement de tous ceux qui ont intérêt à changer la société capitaliste. Mais, nous pensons aussi que cela ne peut pas se faire sans un parti communiste révolutionnaire. Pour l’instant le notre n’est pas à la hauteur des besoins. Il s’est appauvri idéologiquement et en hommes mais il reste encore une force qui peut se redresser et compter pour l’avenir. Sinon nous ne ferions pas l’objet de beaucoup de convoitises et de haine. Pour l’instant nous respectons la démocratie interne et les statuts que les communistes se sont donnés. Les votes internes, nous ont imposés une premièrer fois, JL. Mélenchon, aux européennes pour le grand sud-ouest, une deuxième fois Revol pour les régionales, une troisième fois, JM. Mélenchon pour les présidentielles. Cette fois ci, les communistes du biterrois, à la suite d’un vote, ont décidé très majoritairement que pour les législatives, 6ème circonscription, Paul Barbazange, membre du PCF, sera le candidat communiste dans le cadre du front de gauche. Cette désignation a été confirmée par le conseil départemental du PCF, organe dirigeant de la fédération de l’Hérault.