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Intervention d’Annie Lacroix-Riz sur Radio Libertaire (89.4 FM) à 11 Heures 30

par 89.4

Publie le samedi 31 décembre 2011 par 89.4 - Open-Publishing
14 commentaires

Les tentatives de réhabilitation de la collaboration avec les Nazis de Louis Renault ont débouché sur une procédure judiciaire intentée par ses héritiers.

L’Humanité, par l’intermédiaire de Claude Mazauric, rendait compte dans son édition du 23 décembre 2011 de la manière dont la télévision publique (F3) rendait compte de cette question en invitant les héritiers à s’exprimer, mais pas une des principales spécialistes de la collaboration, A. Lacroix-Riz.

Elle le fera ce 31 décembre 2011 à 11 heures 30 sur radio Libertaire.

http://rl.federation-anarchiste.org/

Messages

  • Oulàlà, c’est dangereux d’inciter l’écoute de Radio Libertaire sur Bellaciao, non ?
    Gare à la censure !

    Petite pique à part, il s’agit au demeurant d’une très intéressante émission qui invite une nouvelle fois Annie Lacroix-Riz, historienne au travail salutaire.

  • Je ne sais pas si je suis un "véritable anarchiste" mais j’ai quand même une opinion sur Madame Lacroix-Riz qui m’a refusé comme thèsard en Histoire, alors qu’elle était ponte à l’Université du Mirail à Toulouse, sous prétexte qu’étant salarié, je ne pourrais rendre "un travail sérieux". Pour être accepté par Madame Riz Lacroix il valait donc mieux être un fils à papa ayant de la disponibilité... Heureusement j’avais pu trouver un autre prof, un brave libéral, qui m’avait permis d’obtenir ma maîtrise tout en travaillant.
    En outre cette dame, déjà nostalgique du "bloc soviétique" qui venait de s’effondrer, semblait avoir une objectivité contestable en refusant, par exemple, d’écouter ou de prendre en compte un témoin encore vivant d’un évènement ou d’une période passée. "Ce n’est plus de l’Histoire mais de l’Actualité" soulignait cette honnête historienne qui niait à cette occasion les persécutions des Russes en France par les staliniens français à la fin de la seconde guerre mondiale. Tous les arguments sont-ils bons ?

    • Tu lis mal. C’est sans doute pourquoi tu dois porter des jugements sans fondements comme ta maîtresse.
      J’ai obtenu ma maîtrise d’Histoire avec la mention bien...sans cette dame, descendante d’un fabricant de papier cigarette...

    • Avec ce commentaire prétentieux (tu as fait une thèse ou une maîtrise ...), voici bien le temps des calomnies que certains continuent de distiller contre Annie Lacroix-Riz, calomnies et agressions des réactionnaires de tous poils contre une enseignante compétente, - qui assumait et assume ses convictions marxistes - et une excellente directrice de recherches (étant salarié, j’ai été un de ses étudiants en maîtrise et en DEA à L’Université du Mirail, à Toulouse, où elle enseignait ... loin d’être le "ponte" décrit par "Nemo3637"). Mme lacroix-Riz a toujours été disponible et à l’écoute pour ses étudiants, que ce soit à Toulouse comme à Paris. L’argument de Nemo est absurde, de mauvaise foi et totalement erronné.

      Comme d’autres, je peux fournir de multiples exemples d’étudiants salariés qui ont travaillé avec ALR, en particulier à Toulouse. C’est probablement le sujet de "Nemo" qui ne devait pas être sérieux.
      On ne saurait conseiller au lecteur de Bellaciao la lecture des deux livres "Industriels et banquiers sous l’Occupation" et "De Munich à Vichy", parus tous deux chez Armand Colin, en complément de l’émission salutaire sur Radio Libertaire, à propos de l’histoire scandaleuse de la tentative de réhabilitation de Renault.

    • Pourquoi se croit on obligé de défendre TOUS les actes d’une personne parcequ’elle est de notre camp ?
      Nous connaissons tous des militants lutte de classe et anticapitaliste ,qui dans leur vie privée ou professionelle font des petites saloperies trés souvent liées à leur désir de pouvoir .
      le piston entre copains,famille ça existe pas chez "nous" ?
      c’est désespérant ce fanatisme ,ces à priori .
      on est fait de plusieurs facettes et parfois l’une est pas jolie jolie sur quelques actes dans une vie
      Ou bien sommes nous des saints ?

  •  :))
    j’ADORE ces échanges qui enrichissent beaucoup le sujet !

     :))

    putain, pourriez pas changer le titre
    je propose


    Annie L.R,vrai salope ou fausse historienne ?

    La parole aux amabilités entre supposés totos et aux vrais communistes de toujours pour toujours, sous l’oeil vigilant de BELLACIAO, le site stalinien des uns et gauchisse-marcelin des autres.

     pour revenir au sérieux, lire ici lalattre ouverte d’ALR

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/affaire-renault-lettre-ouverte-d-106876

     Claude Mazauric (un coucou en souvenir d’une rencontre dans le Gard..,C.M "feuillette certainement..B.C..)

     :))
    ............................écrivait donc dansl’huma citée dans l’article

    http://www.humanite.fr/tribunes/face-la-famille-renault-france-3-ecarte-annie-lacroix-riz-486481

    23 Décembre 2011

    Y a-t-il des personnalités, dérangeantes, que la télévision préfère tenir loin des plateaux  ?

    Face à la famille Renault, France 3 écarte Annie Lacroix-Riz

    Par Claude Mazauric, historien.

    Nous avons bien reçu votre courriel dans lequel vous exprimez votre mécontentement (…) Nous l’avons transmis à Olivier Guiton, conseiller des programmes à l’unité documentaires de France 3, et il a souhaité vous répondre  : «  Vous avez bien voulu attirer mon attention sur le respect du pluralisme de France Télévisions à l’occasion de la diffusion de l’émission Histoire immédiate d’un débat animé par Samuel Étienne. Avant même la diffusion de ce débat qui a été enregistré le mois dernier, je peux vous assurer que c’est bien l’esprit d’équité qui a présidé à la composition de ce débat.

    Ainsi, face à Hélène Renault et à son mari Laurent Dingli, deux historiens compétents et indépendants ont participé à ce plateau. D’une part, Patrick Fridenson, cofondateur du groupe d’études et de recherches permanent sur l’industrie et les salariés de l’automobile, historien des usines Renault, et également auteur de The Automobile Revolution, The Impact of an Industry  ; d’autre part, François Rouquet, historien de l’épuration et auteur de l’Épuration ordinaire, petits et grands collabos.

    Le débat a porté sur la part prise par Renault dans la collaboration et plus largement sur la collaboration économique pendant les années noires. Et vous avez pu constater, lors de la diffusion du débat, que ces historiens, et notamment Patrick Fridenson, ont insisté sur le fait que parmi les entrepreneurs d’autres choix que celui fait par Renault de collaborer étaient possibles. Enfin, Samuel Étienne a lui aussi interpellé le couple Dingli dans ses retranchements en insistant sur la somme que les descendants de Renault pourraient empocher s’ils gagnaient le procès, montrant par là même que leur intention n’était peut-être pas seulement de réhabiliter un homme.

    Nous vous remercions d’avoir pris la peine de nous faire part de votre sentiment et espérons que ces éléments de réponse vous permettront de comprendre comment cette soirée a été construite.  »


    Votre réponse n’en est pas une.

    Mon excellent collègue Fridenson est un spécialiste éminent de l’histoire de la firme Renault, mais avant la guerre, non pendant. La seule spécialiste en ce domaine est Annie Lacroix-Riz, auteure qui publie chez Armand Colin et figure dans le panel des professeurs contemporanéistes des universités, notamment parmi ceux qui sont reconnus pour être des spécialistes de la Seconde Guerre mondiale  : on est conduit à croire que c’est précisément en raison de cela que vous l’avez éliminée de votre plateau.

    Énoncer que d’autres choix que ceux de Louis Renault étaient possibles avant 1944 n’exigeait évidemment pas de compétence particulière. Au vrai, il ne s’agissait que d’une lapalissade  ! Vous oubliez ensuite de dire que Laurent Dingli, mari de l’héritière, est historien professionnel, auteur d’une «  biographie  » littéralement paranoïde de Maximilien de Robespierre comparé à Hitler (je dis bien  !). En quoi fallait-il deux «  héritiers  » pour un débat à cinq si ce n’est pour introduire un nouvel historien chargé d’occuper subrepticement le banc de la défense, évidemment sans se désigner ainsi  ?

    Mon confrère Rouquet, tout spécialiste qu’il soit, s’est abstenu d’évoquer le fond du dossier et de produire les pièces dont disposaient assurément alors de Gaulle et les résistants parvenus aux affaires après la Libération… Et il n’a pas été incité à s’y référer par le meneur de jeu, ni même à s’interroger sur les sources désormais disponibles du dossier qui sont devenues des «  archives  ». Vous entendez bien  : des «  archives  », publiques de surcroît, qu’Annie Lacroix-Riz explore officiellement  : en quoi dès lors sa présence avait-elle un intérêt  ?

    Quant à la prétendue «  indemnisation  » que seraient en droit de réclamer les descendants, je vous avoue que tel n’est pas le problème qui me préoccupe, sinon comme contribuable qui a déjà été appelé à renflouer le Crédit lyonnais, Bernard Tapie, etc., donc usé et abusé, mais devenu fataliste. Comme le disait fort bien et de façon lapidaire le président Chirac  : «  Cela m’en touche une sans faire bouger l’autre  !  »

    C’est de trahison, et d’honneur, dont il devait être question dans ce débat, c’est à cela et à la simple recherche de la vérité historique qu’on aurait dû se consacrer  : à quoi vous avez manqué.

    Avec feu ma considération.

    Chapeau, Claude !

    je "tacle" assez souvent le journal devenu propriété partielle de Lagardère pour saluer ce billet qui honore lecanard fondé par Jaurès.
    J’eusse apprécié que R. libertaire qui aposté l’article donne , à ma place, ces compléments d’infos..

    Cordialement

    A.C

  • Quand je mets en cause Madame Lacroix-Riz, la brigade de ses favoris post-staliniens accourent à son secours !
    Mais que disent-ils ?
    Leur argumentation consistent à nier ce que j’ai avancé et à prétendre qu’une multitude d’étudiants l’adorent, la vénèrent. C’EST VRAI que de nombreux étudiants lui sont reconnaissants. Tous ceux qui ont accepté sans broncher sa bouillie pro-soviétique que servaient à grande louche ses assistants cubains de l’époque. Il faudrait retrouver les textes de ces cours des années 1980-1990. Les omissions sur les acteurs de la révolution russe (SR, anarchistes, syndicalistes...) sont flagrantes et participent à une volonté de tordre l’Histoire.
    Ces attitudes face à celle-ci, son engagement dans un groupuscule "marxiste"-nostalgique, font que l’on ne peut que relativiser ce qu’elle peut dire, même si par ailleurs elle prête le flanc aux attaques d’opposants bourgeois.