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Quand une loi est inhumaine, nous nous devons de la combattre

par luis lera

Publie le lundi 6 février 2012 par luis lera - Open-Publishing

CollectifAntiExpulsion  :

Quand une loi est inhumaine, nous nous devons de la contester
la cas échéant la combattre.

A Pau sur le lieu même de l’ancienne usine Bidegain des familles des enfants des parents des grand parents attendent dans une précarité de ressources qui les enfoncent toujours un peu plus dans l’indigence.

L’angoisse et la peur du jour ou la police viendra avec un mandat de perquisition Leur signifier l’expulsion.( La police passe régulièrement pour les harceler) Est imminent Bien sur ils sont sur un terrain privé ou ils ont bâti un home, un toit, des Cabanons construits de leurs propre mains , en langage sociaux économique on nome ces constructions « architectures spontanées » les intérieurs sont soignés. L’hiver est rigoureux.

A ‘l’orée de Pau à Bizanos une famille enfants, parents, grands parents, sont réduit a une pauvreté pas encore dégradé avec sur la tête le poids d’une expulsion qui sera décidé le 7 février au tribunal d’instance de Pau nous vous demandons de venir nombreux.
.Cette dernière famille Roumaine occupent avenue Léon Heid à Pau/Bizanos. Un logement inoccupé, qui précédemment était un squat insalubre. Aujourd’hui les occupants l’ont réhabilité, avec quelques travaux de réfection sacrifiant du même coup leurs petites économies. Alors quelles représentaient leurs seuls moyens de subsistance.
URGENT il s’agit ici d’un appel citoyen contre la détresse de familles qui :
Pour le seul fait d’être né Bulgare ou Roumains les lois de l’Union européenne ont fait une exception sélective au point d’écarter de ce droit les Bulgares et les Roumains.

Ce paradoxe nous renvoie à la Controverse de Valladolid : les indiens ont-ils
une âme ? ou plus direct « sont ils des animaux ou des humains ?
les Roms sont-ils des extra terrestres. La France est elle un état de droit ? car il ne suffit pas de le dire, il faut encore en apporter les preuves. Dans un état de droit comme la France , peut-on donner la priorité à la réprimande sans faire usage d’équité - et cela, indépendamment du droit en vigueur. Cette situation nous paraît, toute raison gardée, extrême. Car, au lieu d’apporter l’apaisement, elle provoque un climat délétère. Ce à quoi aspire l’extrême- droite qui fait de l’exclusion son fond de commerce pitoyable de vulgarité ;
Rien n’est plus insupportable que d’entendre ici ou là, dire encore et toujours « on ne peut pas s’occuper de tous les malheurs du monde » mais il ne s’agit pas pour nous de sauver le monde ni d’en partager tous ses malheurs.

Nous vous appelons à la solidarité contre ceux qui alimentes les malheurs : Il n’ est pas question pour nous de faire, dans une surenchère de sentiments,et allégeance à des principes qui n’ont pas leurs places dans les sociétés qui se respectent. Les « justes » aujourd’hui sont à l’honneur. C’est ce que nous devons mettre en évidence Sommes-nous en capacité de rendre à l’espoir une humanité plus universelle. Unissons-nous, refusons l’inacceptable retrouvons ensemble les réflexes qui font notre dignités.

Collectif signatures : les voisins de Bizanos

luis lera