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Tiraillements au NPA

par RDB

Publie le samedi 11 février 2012 par RDB - Open-Publishing
47 commentaires

Le débat sur le Front de gauche relancé au NPA

En pleine campagne présidentielle, c’est une drôle d’affiche que celle de ce "débat public", organisée samedi à l’université Paris 8, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). On trouve le Parti de gauche (PG), le Parti communiste (PCF), la Gauche unitaire (GU) ou encore la Fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase). Jusque là, rien d’exceptionnel : toutes ces forces sont rassemblées au sein du Front de gauche.

Plus surprenante est la présence de la Gauche anticapitaliste (GA), un courant minoritaire du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), à l’origine de cette rencontre. Il se trouve que la GA, un courant né en novembre, est très critique vis-à-vis de la candidature de Philippe Poutou. Et ils ne s’en cachent pas. Fin janvier, ils ont publié une tribune au vitriol dans l’hebdomadaire du NPA, Tout est à nous !. " La campagne n’a pas de fonctionnalité politique, donc pas d’audience, ce qui nous affaiblit du point de vue même de nos capacités à diffuser nos idées", écrivent-ils.

Un après-midi de débats

Au programme, donc, de cette rencontre : des débats sur l’Europe, sur "la crise du système", "l’indispensable transition énergétique" ou encore le mouvement des indignés. "Pour nous, il s’agit de mettre en œuvre la politique dont on estime qu’elle devrait être celle du NPA, explique Ingrid Hayes, porte-parole de la GA. L’idée est de se mettre dans la perspective de la construction d’un bloc anti-crise qui rassemble différentes forces politiques et réfléchisse à l’après-présidentielle, que ce soit la droite ou la gauche qui passe."

Etant donné l’ambiance au NPA et le contexte politique, on s’attendait encore moins à voir la direction du NPA s’inviter à ces débats. Pourtant, Sandra Demarcq et Christine Poupin seront présentes. "C’est un cadre de débats. On y participe par principe", répond Mme Poupin, une des deux portes-paroles du parti. Pas question pour autant d’esquisser un pas en direction du Front de gauche. "Ce qui a bloqué sur la présidentielle, à savoir la question de la clarification des rapports avec le PS n’est toujours pas tranché mais cela ne nous empêche pas de débattre", ajoute-t-elle.

De son côté, le Front de gauche se frotte les mains. "J’ai été surpris que le NPA [la direction] accepte de venir, glisse Eric Coquerel, secrétaire nationale du PG. Ca montre qu’ils auraient pu soutenir une candidature commune." Ce dernier surveille attentivement ce qui se passe au NPA. Pour l’instant, la GA n’a pas (encore) claqué la porte. Si c’était le cas, celle du Front de gauche, qui déjà accueilli d’anciens militants du NPA au sein de la Gauche unitaire et de Convergences et alternatives, leur serait grande ouverte.

Et si Philippe Poutou venait à ne pas avoir ses 500 parrainages, les cartes seraient par ailleurs redistribuées. Et la question de la consigne de vote posée. Pour Christine Poupin, "on n’en est pas encore là". Pour Ingrid Hayes, "c’est une question qui se posera". Appeler à voter pour Mélenchon ? "C’est une option que l’on considérera", reconnaît la jeune femme.

RBD

Messages

  • Puisque l’on parle de chute ...............de neige, peut etre,,, mais de NPA point.........Il y a simplement une marée basse due au déficit de structure et de formation qui n’a pas été possible dans un NPA tout neuf qui a grandi trop vite...........Par la suite les "jeunes mariés" qui voulaient tout, tout de suite, ont subi un trouble fortement inoculé par une drole de méluche faussement unitaire.............Moi je pense que les espoirs de la GA-GU vont rapidement faire.... pchitt.................le KO technique du NPA n’est pas encore à l’ordre du jour...........il faudra surement attendre encore un peu.......par exemple lorsque les trahisons réformistes des sos-dem,et la collaboration de classe des frontiste seront évidentes........tout sera plus simple et tout rentreras dans l’ordre. La raison et les fondamentaux prendront le dessus sur les égocentrismes..........Il va y avoir forcément un désaveu énorme.............probablement dans la rue. Un peu de patience et on en reparleras.........il faut tenir le coup jusqu’au lendemain des élections.............Après ça va etre féroce ........

    • Le NPA a grandi trop vite ? Passer d’environ 9 000/10 000 à 3 500 (au mieux) a réduit cette vitesse et laissé en place les camarades convaincus que, même les anticapitalistes ne sont pas utiles à la "VRAIE REVOLUTION". J’éviterai donc de parler des anti-libéraux et même du "Non au TCE".

      Il n’y aura pas de KO technique, simplement un groupuscule fier de sa détermination avec le seul souci qu’elle sera inaudible. Le repli sur soi sans perspectives sauf propagandistes m’ont fait quitter récemment le NPA après 25 ans de LCR et NPA. Ce type de réponse "révolutionnariste", traitant les autres de "traîtres" en tous temps et tous lieux sans intervenir dans une recomposition à la gauche du PS et indépendante dudit PS me laissera toujours pantois.

      J’ai quelques réticences envers de FDG mais bien moindres pour essayer d’avoir une réponse politique que celles envers le NPA. Au moins, dans ce cadre, il est possible de discuter et d’avancer des idées. Chose très peu possible à ce jour au NPA !

    • Moi, ce qui me laisse pantois, c’est l’autisme des partisans de l’unité pour l’unité.

      Le NPA n’a pas de compte à rendre sur les privatisations de 1997/2002, auxquelles Mélenchon participa avec gourmandise. Il poussa même l’élégance jusqu’à rentrer au gouvernement après la privatisation de France Télécom (une pensée pour les suicidés de cette privatisation).

      Mais tout ça, comme le Rafale, la France pacifiste, le vote des budgets socio-libéraux en région, ce sont des détails.

      Je te laisse mettre tes mains dans la merde, et dans le sang des futures victimes du Rafale cher au coeur de dassault et de Mélenchon.

      Et rendez-vous au prochain gouvernement d’union de la gauche. Ce sera Jospin puissance 5.

    • Quand tu t’apercevras que le FdG roule pour Hollande, et qu’il n’y aura à terme aucune perspective politique favorable à la classe ouvrière (ou salariale si tu préfères), alors peut-être comprendras tu que ce que tu nommes le "sectarisme" du NPA (qui en fait n’est autre que la manifestation de l’anticapitalisme, un des fondementaux politiques du NPA) n’a absolument rien de négatif, car ce sectarisme-là n’est rien d’autre que la survie de la classe ouvrière.

      En effet, celle-ci n’a rien à attendre d’une nouvelle variation de la "gauche plurielle". Par contre le patronat si !! Hollande va poursuivre les mesures antisociales de sarkozy, que tu le veuilles ou non. Voici le programme politique de hollande :

       le remboursement de la dette,

       la mise en oeuvre de la règle d’or, que les parlementaires eurocrates viennent d’adopter par l’intermédiaire d’un nouveau traité, ce qui signifie encore moins de services publics, la poursuite de la baisse du nombre de fonctionnaires, moins de protection sociale etc... tout cela au nom du sauvetage de l’euro et de l’union européenne,

       conséquence de ce qui a précédé : la fin de l’autonomie budgétaire nationale au profit d’une gestion par la commission de Bruxelles.

      Elles sont enthousiasmantes les perspectives du front de gauche, n’est-ce-pas ? (ironie)

    • Quel repli sur soi ?
      Ancien militant du pcf,que j’ai quitté le 10 mais 1981 quand il s’avérait évident vu la rapport de force entre ps et pc que c’est une politique de droite qui serait menée ,c’est bien l’ouverture et parfois un souci d’unité un peu sans contenu (voire épisode Juquin) qui m’a convaincu que la lcr n’était pas seulement un des parti qui avaient bien analysé la politque réformiste du pcf mais aussi éssayait de rassembler dans une optique communiste la classe exploitée.

      Cette leçon m’a profondément écoeuré et vacciné contre les tentatives d’union sans contenu et vision totalement communiste telle que la conçoit la GA et aussi le FDG .

      J’ai rejoint le NPA apres des décénnies de "compagnonage" avec la LCR.

      lés débats au NPA sur cette alliance avec la gauche réformiste ,car soyons un peu sincére ,c’est bien cela qu’est le FDG ,me laisse parfois un merveilleux sentiment de déja vu et cela me rajeunit un max,c’est exactement le type de débat qu’un copain pcf en 1976 voulait relancer car il était persuadé que l’union de la gauche avec le ps ,c’était la descente aux enfers de la collaboration avec nos exploiteurs ;
      Il avait raison
      faut il donc qu’encore une fois la même voie avec en plus un apparatchik ayant voté maastricht ayant participé à un gouvernement qui a privatisé plus que la droite qui a soutenu une guerre impérilaiste soit reprise ?

      Quant à cette réunion cela ne me choque pas que la direction y participe ,beaucoup moins que ces réunions communes,ces mmetings avec le PS lors de labataille pour le retaites en 2010 .
      Dans la GU se trouve Ernis,pourquoi donc ce sont encore des élus qui penchent du coté du réformisme et de l’allaince avec des forces plutôt infréquentables ?
      Un poste ? ou garder le sien ?
      oui même parmi les" nôtres" l’ambition et l’arrivisme ,et legout du pouvoir corrompent .
      Ceci dit si Poutou (j’ai apprécié qu’Olivier ne se représente pas,question de morale) n’a pas ses signatures,je voterai Lo certainement pas Mélenchon ,je suis salarié de FT je ne voterai pas pour qui porte une énorme responsabilité dans la mort de collégues .

      Et comme dit copas de toute façon ce n’est pas dans les elections que ça se passe ,c’est dans l’action quotidienne pour construire une orga qui soit une arme de destruction totale du capitalisme et je doute fort que les elections en soit une.

  • Typique Le Monde... avoir l’air d’y comprendre quelque chose et étaler son "ignaritude". C’est pourtant simple : la GA est un courant à la recherche de la meilleure façon de scissionner et qui va bientôt se retrouver aussi représentative que la GU (ex-NPA, disait-on avec gourmandise) car la politique du poignard dans le dos ne paye qu’à condition de n’être pas trop voyante. Chaque jour qui passe voit ses rangs se clairsemer. Mais il est clair que les médias et nos "camarades" antilibéraux ont tendance à faire beaucoup de bruit autour de cette petite "crise d’appareil". Au cas où certains l’ignoreraient, les comités de base ont effectivement le pouvoir mais pour s’en rendre compte il faut évidemment en faire partie ! Et aussi comprendre pourquoi les militants du PG, par exemple, ne risquent pas d’avoir froid par les temps qui courent.

  • Peut être le temps des partis politiques "style ou genre " bourgeoisie touchait à sa fin historique avant que tous ce beau-bo monde prenne chacun un claque ou deux, comme les leader UMPSFN qui sont blasés tous et doivent prendre les pieds au ....

    Abram comité pour N.I.C. , T.P.P.P. et Open Social University !

    censuré dans quelques secondes un, deux ....

  • Salut
    Il ne faut pas oublier LO qui je pense avec Nathalie Artaud à trouvé un porte parole qui peut rassembler si malheureusement le NPA n’avait pas ses signatures car n’ayons pas la mémoire courte sur Mélenchon. Il attend que ça pour rejoindre le poulailler alors tant pis si LO ou le NPA ne se font pas entendre aux élections, RDV dans la rue, la seul solution pour changer la donne.

    • Melenchon et le FDG ont "viré" a gauche simplement par calcul electoral , pour ne pas laisser d’espace au NPA. Mais je vous pari que si demain le NPA explosait, le FDG serait beaucoup moins a gauche.....je suis pret a prendre les paris !

    • L’élection Présidentielle ne sera qu’un événement sondagique sur le rapport de forces entre les classes sociales qui se disputent le pouvoir : la grande bourgeoisie avec l’ump,la moyenne bourgeoisie avec le PS ,les couches moyennes et une partie de la classe ouvrière avec le Front de Gauche, une partie de la bourgeoisie catholique avec Bayrou,la petite bourgeoisie et une partie des couches populaires avec le FN, une partie de la petite bourgeoisie avec les verts , quelques miettes pour les autres candidats de droite ou de gauche pour des électeurs qui rejettent les partis installés . Cette élection de temps de crise du capitalisme divise fortement le peuple français qui ne sait plus à quel saint se vouer ...Je pense que cette expérience dramatique va engendrer des conflits très graves car chacun tient à son niveau de vie. Le clan Sarko aura contribué à accélérer la division des français pour essayer de conserver le pouvoir , ce qui ne sera pas possible pour ce clan qui va être balayé du pouvoir par écoeurement du peuple.

      La division des français est un fait que nous constatons tous les jours, les alliances électorales ne sont qu’un jeu de dupes où les élites en place cherchent à se replacer en fonction du rapport de forces du moment . La crise du capitalisme ne peut qu’aboutir au chaos malgré les efforts des réformistes pour calmer le jeu . La concurrence libre et non faussée a gagné et les mafias de tous ordres ont investi le terrain économique avec succès , ce qui provoque une économie de marché anarchique tant sur le plan du coût du travail ou de la distribution . La fin des fontières permet toutes les arnaques,tous les trafics, toutes les corruptions. Le "bordel" actuel partout engendre des violences,des guerres civiles sur un chômage massif de plusieurs dizaines de millions de jeunes laissés en friche et prêt à toutes les délinquances ...

      Les révolutionnaires avec les syndicats essayent de contrer cette déliquessence , y parviendront-ils ? Là est la question face à la bourgeoisie qui laisse s’installer le chaos en complicité active avec les mafieux qui savent très bien utiliser le capitalisme pour s’enrichir ...Les travailleurs et la jeunesse doivent réagir et prendre le pouvoir sans restriction , là est l’enjeu des semaines et des mois qui viennent . La France est encore à imaginer un nouveau destin avec les nouvelles générations , en est-elle capable ????

      bernard SARTON ,section d’Aubagne

    • Melenchon et le FDG ont "viré" a gauche simplement par calcul electoral , pour ne pas laisser d’espace au NPA. Mais je vous pari que si demain le NPA explosait, le FDG serait beaucoup moins a gauche.....je suis pret a prendre les paris !

      C’est déjà fait, avec l’ode aux ventes de Rafales à l’Inde (normal, c’est la contribution de la France à la paix dans le monde’.... : on vend des sous-marins à Karachi et ont vend des avions de Chasse à l’Inde), c’est déjà fait avec les discours franchouillards et les contorsions sur les retraites...

      Maintenant le PG pleurniche que le PC a été plus rapide à négocier des postes de députés avec le PS...

      Bon, mais ça ce n’est pas le plus important.
      Ce qui est important ce sont les combats maintenant et ceux à préparer pour repousser le capitalisme, le faire reculer.

      Et ça c’est dans les entreprises et les secteurs, dans la rue.

      Pour ceux qui croient aux urnes, et pour ceux qui ne croient pas aux urnes.

    • Dis-moi, camarade, crois-tu pouvoir écrire une phrase contenant au moins une fois le sigle NPA ? Je te lis toujours intégralement sans partager forcément tes analyses (ainsi, pour moi, la mafia ne se sert pas du capitalisme, le capitalisme est une mafia). J’ai vu défiler tous les sigles possibles (PS, FdG, FN...) mais, sauf erreur, jamais NPA. Vous avez dit bizarre mon cher cousin...

    • ce sont des lettres qui lui brulent les doigts, je crois qu’il n’arrive pas non plus a le prononcer lorsqu’il parle....

  • Je n’ai jamais bien compris pourquoi ceux qui revendiquent haut et fort l’unité (PF3 à la LCR, Picquet hier, aujourd’hui GA) ont toujours comme premier fait d’arme concret la division de leur propre organisation (et la création d’un machin de plus)...

    Chico

    • peut-etre que pour les leaders de ces dissidents, c’est ensuite plus facile pour negocier une place, comme Piquet qui a maintenent une place d’elus gracement rétribué....

    • Le principe d’un parti c’est que l’on en partage les idées.

      Ensuite il y a les méthodes, les stratégies, les divergences.

      Les fractions diverses du NPA : C&A, la GA sur sa droite mais aussi tout à fait à gauche dans le NPA proche de LO : Démocratie Révolutionnaires (DR) ou l’Etincelle ou la tendance Claire ( ex CRI) sont aussi diverses qu’éloignées.

      La GA et C&A sont certainement plus proches et ont plus d’affinités avec le FG qu’elles sont éloignées idéologiquement de DR ou de l’Etincelle.
      Actuellement la majorité des militants et donc la direction ( CE)est sur une base révolutionnaire proche de ce que la LCR a toujours été( plus ou moins ).
      Lorsque l’on est minoritaire et partisan d’une unité avec le FG par exemple on se bat pour devenir majoritaire, soit, mais en attendant on se plie à ce que la majorité de l’organisation décide sans quoi c’est un foutoir sans nom mais pas une organisation politique sérieuse.
      Tout cela constitue un parti ou comme on dit plus clairement une orga(nisation).

      Le NPA a été un grand fourre-tout à sa constitution où on a fait semblant de croire que l’on pouvait rassembler tous ceux qui soufrent des politiques ultra capitalistes MAIS l’essentiel a été oublié il convient de se rassembler sur un programme politique et une stratégie adéquate, organisée avec des références politiques, idéologiques et des stratégies de lutte.
      La lutte de classe est plus vrai que jamais et le moteur de la résistance politique à mettre en place.

      La révolution par les urnes est illusoire , elle ne peut etre comme le disait nos ainés qu’une période de transition , un passage pour faire prendre conscience à la classe ouvrière de la puissance de sa masse, de sa voix.
      Si comme je le pense le FG se plante et renie ses discours actuels anti libéraux en rejoignant le PS demain( c’est de l’ordre de l’évident) alors le NPA aura enfin les cartes en mains pour reprendre espoir et rassembler toute la classe ouvrière.

    • Oui, Oui, c’est bien... les méchants unitaire vendus à Mélenchon vous salut bien. Vous passez de 10000 à 3500, avec un taux d’écoute de l’ordre de 0% dans la société Française et c’est forcément les autres qui ont tord...

      Allez il faut arrêter de se faire plaisir les gars...

    • Un très mauvais point :

      Si ils ne réussissent pas à buter la candidature de Poutou, Merluchon va les envoyer vendre des Rafales de Dassaut au Bhoutan !

    • Si c’est une question opportuniste de chiffres et de pourcentages, les zunitaires devraient directement s’accrocher aux basques de Hollande sans passe par la case Melenchon.....
      Triste évolution ...!

    • Alors les zunitaires, on distribue des tracts pour dire "non" à la ligne LGV en Midi-Pyrénées.

      Arrive le vote global du budget, et on vote avec Malvy, comme un seul homme/femme, un budget validant la LGV….

      Oh, faut pas déconner, y’a des postes à la clef quand même.

      C’est exactement la politique qui a prévalu sous Mitterrand et Jospin, hein mon bon Guitou. Ces deux zigotos ont installé le capitalisme patrimonial à l’insue du plein gré de Buffet/ Voynet/ Mélenchon…

      Et puis tu sais, je vais te livrer une réflexion qui va te plonger dans un abîme de réflexions. Y avait pas beaucoup de Lénine, Monatte, Rosmer au début de la boucherie 14/18.

      De ton fin point de vue, c’est bien la preuve qu’ils avaient tort, non ?

      Allez bon , c’est pas le tout. Faut que j’aille vérifier que ces salauds d’Eurofighter ne vont pas nous niquer la vente des Rafales à l’Inde. JLM ne s’en remettrait pas.

      Et il faut que m’assure que ces enfoirés d’indépendantistes kanaks vont y réfléchir à deux fois avant de fracturer le beau cadre républicain que la pacifique métropole française leur offre depuis des décennies.

      Sacré Guitou, t’es un drôle.

    • Euh, je comprends ta haine, mais on débat là d’idées.

      Pour ce qui est des faits : on peut te rappeler simplement que la baisse des effectifs du NPA ce n’est pas la faute à Poutou , ni de la gauche du NPA, mais bien tout le court que vous avez imposé à ce parti qui l’a détruit fortement, en faisant l"inverse des promesses qu’il contenait à sa création : auto-organisation, autogestion, en finir avec les magouilles politiciennes, et les charabias ampoulés incompréhensibles de ceux qui veulent y aller tout en disant qu’ils n’y vont pas.

      C’est d’abord cette politique de casse qui est globalement à l’origine des difficultés du NPA.

      La démocratie du NPA a permis une première rupture avec les tenants du réformisme bureaucratique politique , d’autres ruptures et progrès sont à espérer permettant de doter le NPA d’une véritable stratégie révolutionnaire à hauteur des défis du XXIeme siècle.

      Il s’agit de repartir de l’espérance de création et de l’améliorer, de l’ouvrir là où les partisans d’un parti réformiste soumis à JLM l’ont enfermé et réduit. De tenter de réunir dans les combats, faire l’unité qui compte et qui a toujours été la seule à compter, celle d’une classe contre la bourgeoisie.

      Pour l’instant les progrès du NPA en terme d’orientation sont très insuffisants, surtout avec des pro-JLM sur le porte-bagage.

      Pas facile.

      Toutefois ça va "viendre"...

      Mais le réformisme qui n’aboutit jamais à rien, on connait.

    • la baisse des effectifs du NPA ce n’est pas la faute à Poutou , ni de la gauche du NPA, mais bien tout le court que vous avez imposé à ce parti qui l’a détruit fortement, en faisant l"inverse des promesses qu’il contenait à sa création : auto-organisation, autogestion, en finir avec les magouilles politiciennes, et les charabias ampoulés incompréhensibles de ceux qui veulent y aller tout en disant qu’ils n’y vont pas.

      C’est d’abord cette politique de casse qui est globalement à l’origine des difficultés du NPA.

      Voilà l’essentiel, auquel il faut rajouter ceci : la droite du NPA, alors majoritaire et contrôlant sa direction, a mené dès sa naissance une politique électoralo-réformiste, au mépris des Principes Fondateurs adoptés massivement, notamment en contradiction absolue sur la conception des élections ("tribune pour le programme", selon les Principes), sur le projet ("socialisme"), sur la stratégie ("révolution sociale", condamnant toute illusion réformiste), etc

      Pour juger sur pièces, voici le texte intégrale adopté au Congrès de Fondation
      http://www.npa2009.org/content/principes-fondateurs-du-nouveau-parti-anticapitaliste-adopt%C3%A9s-par-le-congr%C3%A8s

      L’orientation totalement confuse et droitière de départ, véritable trahison du projet, a fait passer les membres inscrits (pas actifs) de 9000 à 4500.

      Quand les militants ont vu le désastre, ils ont changé la direction.

      Aujourd’hui, les droitiers, qui n’ont pas encore compris la crise du capitalisme, ou fatigués et cherchant un fauteuil, après avoir violé les Principes, passent leur temps à saboter le NPA, au bénéfice des nomenclatures FdG...

      Mais l’important est au delà du NPA, qui n’est qu’un épisode dans la reconstruction du projet et de l’outil indispensable à la révolution socialiste.

      L’important, ce sont les milliers de militants, dans NPA, LO, orgas libertaires, PC, et ailleurs, et surtout non organisés, qui attendent de se rassembler dans un parti de la révolution, construit par eux, pour eux, cad pour les luttes, pas les places, lpour la généralisation des luttes, pas leur étouffement organisé par les bureaucrates FdG, pour un affrontement avec le capital, pour le socialisme et un gouvernement des travailleurs, pas le gouvernement altercapitaliste proné par les dirigeants FdG.

    • Le NPA a été un grand fourre-tout à sa constitution où on a fait semblant de croire que l’on pouvait rassembler tous ceux qui soufrent des politiques ultra capitalistes MAIS l’essentiel a été oublié il convient de se rassembler sur un programme politique et une stratégie adéquate, organisée avec des références politiques, idéologiques et des stratégies de lutte.

      Rien ne vient là dedans du NPA, ou presque, mais de l’importation de courants venus de la LCR dont une partie était en dérive déjà vers le réformisme.

      La bataille dans la LCR a été importée dans le NPA (et il m’a fallu lire ce qui se disait avant dans cette autre organisation pour comprendre ce qui y a été importé, pour le meilleur comme pour le pire).

      Si on excepte quelques rares personnalités venues là pour trouver une solution réformiste, l’essentiel de la lutte sourde contre le projet de parti de masse indépendant est bien venu d’ex-LCR, et pas de l’élargissement.

      Les contre-feux "contre" l’ouvrierisme étaient proportionnels à l’écho parmi les travailleurs de Besancenot.

      De l’extérieur l’inflexion du NPA vers des soubresauts confus et le forçage du parti pour qu’il réduise ses ambitions au marigot des petits partis réformistes bureaucratisés a exprimé largement ces batailles sourdes internes.

      Il a introduit une grande illisibilité d’une orientation politique.

      L’orientation portée dés les européennes, couronnant, dans les relations internes , les relations entre le "centre" du NPA et sa "droite" (la "droite" étant le Monsieur Plus de la confusion) était un nouveau deal d’une relation construite dans la LCR pour l’essentiel.

      L’affaiblissement du NPA vient d’un relatif abandon du champ de bataille réel pour des combinaisons politiciennes qui, d’ailleurs, n’ont fait que remettre en selle les courants réformistes dirigeants du PG et du PC.

      Il vient également du recul conjoncturel de l’activité de résistance de la classe populaire. Quand elle recule le NPA souffre, comme tous les partis et organisations qui dépendent directement de la résistance du camp populaire.

      Mais malgré tout le NPA a marqué et a permis de progresser sur une série de points :

       la possibilité d’une influence de masse,
       l’apparition et l’affirmation dans le parti de nombreux militants issus des combats sociaux (Poutou par exemple, mais on pourrait parlé d’une série de secteurs de la classe ouvrière au sens moderne qui ont vue émerger des militants du NPA),
       des militants venus d’autres expériences politiques que la LCR sont venus, se sont enrichis et ont enrichi ce parti,
       la pensée que la gauche nomenclaturiste n’est pas le centre des questions de la recomposition et la recréation d’un parti de l’émancipation puissant.

      Ce sont ces aspects qui expliquent et illustrent la réaction in extremis dans le NPA il y a plusieurs mois face à ceux et celles qui enfin pensaient pouvoir régler définitivement le compte de cette tentative tout en ralliant le réformisme politique.

      Ce ne fut pas le cas, la réaction a eut lieu même si il reste l’essentiel devant : penser ce qui a manqué dans l’expérience du NPA et l’appliquer.

      Les événements qui s’avancent au devant de nous imposent que des voix révolutionnaires se fassent entendre haut et fort, l’avenir en dépend, là où les propos sans cesse flous et opportunistes, rabattant sans cesse vers le parlementarisme, de la gauche nomenclaturiste, créent de la confusion et n’aident pas à la seule chose qui permette de débloquer la situation : les "masses en mouvement".

      Ceux qui ont rejoint le FdG pour le tirer vers la gauche sont totalement inaudibles, c’est un échec patent et lourd.

      Seule une force extérieure au nomenclaturisme , qui mène sa politique vis à vis des plus grandes masses, peut faire évoluer l’ensemble du champ politique.

      Par exemple quand le cours majoritaire de la fin de la LCR puis du NPA étaient sur ce chemin d’indépendance les courants réformistes allaient vers la gauche.

      L’affaiblissement du NPA et les tentatives pour le mettre dans l’orbite du réformisme a fait que les dirigeants nomenclaturistes se sont tournés à nouveau vers leur droite, à diluer le programme politique pendant que des propos creux et paraissant radicaux étaient proférés.

  • J’ai du mal à m’intéresser aux frictions entre fractions de bouts d’extrème gauche , que ce soit auNPA ou ailleurs , tant-on voudra m’en excuser- que je ne "sens" rien dans ces approches qui soit en phase avec l’idée perso que j’ai du besoin d’un "nouveau" en politique, en terme d’orga rompant avec l’"ancien" qui bloque le difficile chemin vers l’union populaire et un parti du Communisme.

    Cependant, comme ici on parle d’un débat qui agite le NPA, -dont je respecte les militants et le candidat- je m’étonne que personne n’aie mis en ligne-Excuses si j’ai raté un épisode-
    ...le texte qui explique que l’article en ligne semble trouver étrange une réunion qui pour moi est dans la logique de ce que j’ai compris en recevant ceci en son temps.

    Tribune de la Gauche anticapitaliste. CPN du NPA  :

    le choix de la «  marginalitude  »
    jeudi 2 février 2012

    La situation politique que nous connaissons, marquée par l’approfondissement des crises, économique et écologique qui s’articulent en France avec le bilan du sarkozysme, l’orientation d’un candidat du PS incapable de proposer un programme vraiment différent de celui de son principal concurrent, et avec la profonde morsure de l’extrême droite dans les classes populaires, l’échec de la campagne du NPA est patent.

    Elle est inaudible et inutile, en ce qu’elle n’offre aucune perspective politique sur le terrain du rassemblement et des réponses anticapitalistes à la crise. Mais la majorité de direction refuse d’affronter la réalité et préfère la fuite en avant.

    Les législatives pourraient être l’occasion de réorienter le NPA en se situant dans la perspective de la construction d’un bloc anticrise, rassemblant toutes les forces sociales et politiques prêtes à résister à l’austérité, qu’elle soit mise en œuvre par un gouvernement de droite ou de gauche. C’est une tâche essentielle à laquelle les camarades refusent de s’atteler, cultivant un isolationnisme suicidaire. Lorsqu’ils daignent évoquer la construction d’une opposition de gauche, la conception qu’ils en ont s’avère extrêmement limitée, puisqu’elle ne pourrait se constituer qu’autour du NPA, barricadé derrière des exclusives qui font désormais système : si l’on suit la majorité de direction, il faut s’interdire toute politique à l’égard des forces du Front de Gauche, non en raison d’une clarification nécessaire sur l’indépendance vis-à-vis du PS qui devrait constituer la base de notre interpellation, mais en raison de leur nature. Cette fable dépolitisante permet au passage de ne pas tirer de conséquences du fait que des conseillers municipaux de Lutte ouvrière votent les budgets avec les majorités socialistes… Mais sans doute sont-ils révolutionnaires par nature…

    Mais il n’est pas question d’une réorientation à l’occasion des législatives. La motion votée majoritairement stipule que les élections législatives se situeront, du point de vue du profil et de l’orientation, dans la stricte continuité de la présidentielle, et durcit encore les conditions posées pour contracter des accords unitaires. S’il est envisagé une commission paritaire pour éviter les problèmes entre majorité et minorité, ce n’est pas pour garantir le droit à l’expérimentation  : les interventions se sont succédé ce week-end pour donner de toute l’affaire une interprétation extrêmement rigide, malgré les déclarations d’une minorité de camarades. Le texte rappelle à plusieurs reprises que la continuité politique avec la présidentielle exclut tout accord unitaire avec tout ou partie du Front de Gauche, indépendamment du contenu de l’accord. Enfin, la motion précise que le CPN, ou à défaut, le CE, sont en position de ratifier les accords qui subsisteraient malgré les conditions imposées. Ce qui signifie non seulement que la majorité persiste dans sa propre orientation, mais qu’elle choisit de réduire à la portion congrue l’expression d’une orientation alternative qui représentait en juin plus de 40 % du NPA et qui représente encore 40 % du CPN.

    Enfin, nous avons pu mesurer à quel point les camarades de la majorité de direction s’éloignaient des conceptions jadis communes sur le plan des droits démocratiques. Ils ont pour beaucoup d’entre eux développé une conception non pluraliste du parti, refusant de considérer sérieusement les demandes, entre autres financières, de la Gauche anticapitaliste

    À une orientation isolationniste semble donc devoir s’adjoindre une vision autoritaire du parti et des relations internes.

    Comme je suis curieux, j’ai été voir ce qu’il en était réellement de ce type de débat dont parle le monde.fr

    http://www.gauche-anticapitaliste.org/content/debat-public-lappel-de-responsables-de-la-gauche-radicale-st-denis-11-fevrier

    Là je comprends un peu mieux et on excusera mon ironie.
    D’un côté ces dirigeants et élus du NPA parlotent avec la fine fleur detout ce ce que le PC a pu compter depuis au moins deux décennies comme passerelle vers le PS..
    ex :

    16h30
    Table ronde

    Clémentine Autain (FASE), Jean-Jacques Boislaroussie (Les Alternatifs), François Calaret (Gauche Unitaire), Yann Cochin (Convergences et alternative), Eric Coquerel (PG), Michel Husson (Les économistes atterrés), Pierre Khalfa (Copernic), Catherine Lebrun (Syndicaliste), Myriam Martin (Gauche anticapitaliste, NPA), Christine Poupin (NPA), Jean-Marie Roux (syndicaliste), Aurélie Trouvé (Attac), Igor Zamicheie (PCF).

    19h30
    Apéro

    Débats avec également la participation de (sous réserves) :
    Etienne Adam, Gilles Alfonsi, Janie Arneguy, Alima Boumedienne, Patrick Braouezec, Fred Borras, Florence Ciaravola, Christiane Dedryver, Bernard Defaix, Julien Dioudonnat, Cédric Durand, Jacqueline Fraysse, Lucile Jamet, Michèle Kiintz-Tailleur, Brigitte Lopez, Marc Mangenot, Gustave Massiah, Roland Merieux, Alain Montaufray, Françoise Nay, Dominique Nogueres, Jean-Christophe Sellin.

    de l’autre, les mêmes soutiennent P.POUTOU !

     :)

    Comme la corde soutient le pendu, non ?


    Ne pas voir que le NPA est déjà en scission objective
    , et qu’il ne faudra pas attendre "votre" prochaine université d’été pour que ce courant rejoigne le FDG surtout si Mélanchon fait entre 8 et 10 pour cent , serait cécité totale

    Me trompé-je, Camarades ?
    Ceci sans aucun sourire, car tout cequi, dans lePC et ses restes militants, au NPA opu ailleurs se meut dans la confusion , l’anathème, le mensonge , démobilise des MILITANTS,
    .

    Dans un monde ou""la denrée "viellit, se raréfie...

    Cordialement, et "communistement"

    AC

    On comprendra donc pourquoi, en vieux crouton rabâcheur je trouve toujours actuel telle ou telle connerie que j’ai pu signer il ya quelques temps, comme par exemple :

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article112806

    • Et bien, tu vois que tout cela a un sens...

      Ce qui suit est évidemment confidentiel et à tenir absolument hors de portée des camarades pour qu’ils ne soient pas démoralisés (sic) :

      Et même, je vais te dire, mais il ne faut pas le répéter : ceux qui préparent la scission se battent depuis un moment pour empêcher la candidature Poutou, les mêmes qui veulent donner du fric au groupe de Picquet ,et avoir la moitié du fric du NPA pour faire campagne contre le NPA aux législatives.

      Les mêmes enfin qui discutent fusion avec le PG et les alternatifs... Va falloir qu’ils apprennent à vendre des rafales au Bhoutan, mais bon...

      Voilà, ce n’est pas trop compliqué.

      C’est la vieille bataille des révolutionnaires et des réformistes qui prend des chemins compliqués et de traverses, un peu différents de ceux que nous avons connu au PC , car ce parti avait et a une nomenclatura dominante qui a participé à des gouvernements anti-sociaux.

      Mais ce ne sont pas là des bouts d’extrème gauche mais des débats de fond entre les partisans du socialisme par en haut (celui qui finit dans les ors de la république et l’anti-social) et la France de 36 à 68 chandelles comme disait Ferrat.

    • Et finalement, le centralisme démocratique, c’est pas mal...

    • Surtout et c’est facile quand on a pas seulement au Pcf : "le centralisme sans la démocratie."
      Je suis comme des centaines de militants futurs EX du PCF , impuissant devant le cirque électoral et les manigances des arrivistes dans ce parti ramassasse-tout de la base socialiste salariée du désormais mal nommé Parti Socialiste. Un Pcf (sans majuscules)
      Ils ont mis en place le décor, "la refondation" ; les acteurs : anciens "dissidents" du parti, partis puis re-venus pour faire du "pluriel" et du rassembleur en "interne". Installé le Parti de Gauche comme point de chute acceptable du vote PS de gauche, enfin abandonné toute ligne de rupture anti-capitaliste avec le régime, pour faire place à une sorte de "sociétalisme" rassurant pour l’esprit "petit-bourgeois" du salariat pas encore touché par la crise, ce qui ne saurait tarder cependant.
      Le NPA, dans cette nouvelle farce électoraliste, compte tenu du désarroi des petits salariés employés, ouvriers etc., la masse de notre pays, et qui refuse de voir la réalité du besoin d’unité pour casser le sarkozisme, le NPA se suicide et empêche de bousculer et mettre en difficultés ces nomenklatures, en refusant une alliance provisoire même au sommet et compte tenu des circonstances, pour mieux attaquer après.. Pour ce que j’en dis

    • La deuxième phrase contredit la première. Le NPA n’a donc pas le monopole du confusianisme !

    • Eh oui, chacun est tiraillé des limites entre pénombre et clarté, et plein de contradictions et à mon camarade je ne le reprocherai pas trop.

      Mais il est évident qu’il faut qu’il décante sa pensée en la confrontant au possible.

      Au moment où des batailles dures se rallument,

       que flambent la place Tahrir ,
       les rues grecques,
       où des centaines de milliers de personnes ont manifesté à Lisbonne,
       où le gouvernement roumain vient de sauter sous la poussée d’un peuple ulcéré par les agressions de la bourgeoisie européenne et roumaine,
       où la jeunesse marocaine défile chaque semaine,
       où le peuple syrien secoue la chape meurtrière du régime,
       où la grève générale de 4 jours en Israël a fait reculer le régime ultra-réactionnaire sur les précaires (contraint d’accepter 300 000 CDI à la place de CDD pour parler à la française),
       où les masses chinoises se sont lancées à l’assaut pendant 2 mois dans le Guangdong pour faire reculer l’attelage de la bourgeoisie chinoise, européenne et américaine
       .../...

      les possibilités d’une accélération de l’histoire et des soulèvements de masse existent.

      Par dela les difficultés du moment de convaincre et de lire l’histoire, cette activité populaire doit donner de la force à chacun.

      Il s’agit de préparer les batailles qui arrivent.

      Qu’on croit aux urnes ou qu’on n’y croit pas.

      Dans les affaires électorales qui arrivent, avec Hollande ou sarkozy, c’est dans la rue, les entreprises que ça se jouera.

      Pour ce qui est du FdG soit il va aux écuelles et l’affaire est entendue, soit il n’y va pas et si il ne veut pas être impuissant il faudra bien se battre sur le terrain, avec cette fois une vraie stratégie pour faire reculer la rage de la bourgeoisie.

      Le NPA sera sur ce terrain là, et pas que lui.

  • Site du NPA Vendredi 19 août 2011
    La « conspiration » de l’OTAN contre la révolution libyenne
    … … Les questions cruciales sont donc les suivantes : pourquoi la campagne aérienne menée par l’OTAN en Libye est-elle de si basse intensité, non seulement en comparaison de la composante aérienne de la guerre menée pour la mainmise sur l’Irak, également riche en pétrole, mais aussi en comparaison de la guerre aérienne pour le Kosovo, territoire peu important sur le plan économique ? Et pourquoi l’Alliance s’est-elle abstenue en même temps de fournir des armes aux insurgés comme ils l’ont demandé à maintes reprises ? … …

    Gilbert Achcar

    http://www.npa2009.org/content/communiqu%C3%A9-du-npa-kadhafi-tomb%C3%A9-aux-populations-de-d%C3%A9cider

    Communiqué du NPA le 22 août 2011 :

    Kadhafi tombé, aux populations de décider !

    … … C’est une nouvelle vie qui s’ouvre pour le peuple libyen. La liberté, les droits démocratiques, l’utilisation des richesses dues aux ressources naturelles pour la satisfaction des besoins fondamentaux du peuple sont maintenant à l’ordre du jour.

    http://www.npa2009.org/content/communiqu%C3%A9-du-npa-kadhafi-tomb%C3%A9-aux-populations-de-d%C3%A9cider

    Février 2012 : Une analyse peut-être ?
    Je propose le titre inspiré de Tardi :

    Aux morts pour rien des lendemains qui saignent !

    Ça n’a rien à voir avec les tiraillements ? Pas sûr !

    • Ca n’a rien à voir avec le sujet de la discussion.

      Gilbert Achcar a une position qui est la sienne .

      Mais c’est un aparté sur le débat en cours qui traite de la relation au réformisme.

      Actuellement tu as un mouvement de soutien au soulèvement d’une grande partie du peuple syrien contre un tyran meurtrier et grand bourgeois. Car c’est un tyran et il est également grand bourgeois.

      Il est évident qu’impérialistes et puissance régionale comme l’appareil d’état Turc grenouillent pour tirer profit de ce soulèvement. Comme dans la lutte contre le fascisme, la présence de forces réactionnaires interne et externes n’invalide pas la résistance et le soulèvement du peuple pour sa liberté.

      L’important est de ne pas s’en remettre à la réaction, aux clans bourgeois.

      Quand au sionisme, il a choisi son camp, il était pour Moubarak et pour la stabilité des dictatures. Il est habitué à Assad .

      Mais est-ce le débat ici ?

    • Ce n’est pas pour remuer le couteau dans la plaie ou même relancer le débat. (Sur Achcar, tout de même) si on le publie sans commentaire, difficile de dire que sa position est personnelle.) . Je ne relance pas non plus sur la Syrie ici.

      Ce que je voulais dire, c’est que sur un sujet grave et tragique, il faut assumer et on ne peut pas se passer d’un bilan.
      Or, si on ne le fait pas sur un tel sujet, ça pose le problème plus général de la capacité ou de la volonté d’analyser en se détachant des querelles de courant, de pouvoir, d’ego et d’ambitions personnelles at aussi du dogmatisme.
      (Vu de l’extérieur), le NPA s’est divisé, si je comprends bien, sur l’opportunité d’une candidature NPA, certains préférant un rapprochement électoral avec le Front de Gauche. Tu traduis cela en termes de lutte classique entre révolutionnaires et réformistes
      Mais la vision révolutionnaire n’était-ce pas de rejeter totalement le cirque électoral présidentiel pour se compter ?

    • (Vu de l’extérieur), le NPA s’est divisé, si je comprends bien, sur l’opportunité d’une candidature NPA, certains préférant un rapprochement électoral avec le Front de Gauche. Tu traduis cela en termes de lutte classique entre révolutionnaires et réformistes
      Mais la vision révolutionnaire n’était-ce pas de rejeter totalement le cirque électoral présidentiel pour se compter ?

      La division du NPA n’est pas venue du tout de la question de la candidature ou pas du NPA à la présidentielle, même si cette dernière question en a été une des cristallisations.

      La divergence vient du fond, des relations à l’appareil d’état , sur la question du réformisme, et pas trop d’un rapprochement électoral. De comment se change une société ou tout simplement, et plus court terme, comment cette société résiste concretement à la sur-agressivité du capitalisme.

      Il y a ceux qui pensent que les choses se changent par les urnes du système tel qu’il est (c’est un des classiques du réformisme) et ceux qui pensent que les rapports fondamentaux entre les classes ne sont pas du tout là, que le spectre de la lutte pour le pouvoir est immensément plus large que l’entonnoir de normalisation bureaucratique, qu’est la démocratie limitée du système.

      D’un côté le centre est autour de la capacité de la classe ouvrière de créer une nouvelle démocratie, via l’auto-organisation puis l’auto-gestion (avec entre les deux, pour simplifier les moments de crise révolutionnaire opposant deux légitimités politiques, le pouvoir bourgeois et la démocratie socialiste), dans ces combats de résistance puis de contre-offensive,
      (très confusément d’ailleurs on sent cela chez certains indignés avec les trucs sur la démocratie réelle, etc, ils sentent que la démocratie limitée du système n’en est pas une vraiment )

      De l’autre le réformisme qui bloque le mouvement populaire à chaque fois que ce dernier risque de trans-croitre par lui-même en solution politique, en légitimité politique. Il tente de déplacer la bataille sur le terrain de la bataille dans l’appareil d’état et ses institutions liées.

      Quand aux appareils du FdG ils sont du côté de l’appareil d’état (au sens où Marx utilise ce terme) et pensent que c’est là que se change le monde.

      Le réformisme s’est nourrit à court terme de ce qu’il a contribué à paralyser, le mouvement des retraites par exemple .

  • L’erreur du NPA c’est en 2008 de ne pas voir que ce qui prime alors c’est l’absence politique de la classe ouvrière en pleine crise du capitalisme et de fonder un stratégie politique sur un score électoral, celui de Besancenot en 2002 et 2OO7.

    L’auberge espagnole qu’a été le NPA c’est trouvée être une proie facile pour les fous de Dieu ou les fous de l’Unité sans oublier les fous de la mauvaise foi ( ceux qui reprochent au NPA une ligne politique dont ils sont été les principaux initiateurs )

    Le tropisme pro Mélenchon révèle la faiblesse politique de toute une partie de la gauche de la gauche disposée à vendre son âme pour un plat de lentilles même pas fraîches ( une mention spéciale à M HUSSON qui ne craint pas de soutenir le protectionnisme du FDG gauche après avoir tiré à boulets rouge sur J SAPIR).

    Le pire étant que dans la volonté de saboter la candidature POUTOU on sent très fortement le mépris social , ceux qui n’avaient que le mot classe ouvrière à la bouche ne supporte pas d’être représenter par un ouvier, ils trouvent qu’un ex sénateur zélateur de Mitterand c’est plus...CLASSE !

    • Un élément objectif pour aider à la réflexion : 50% des électeurs de Besancenot en 2002 ont voté Royal en 2007 ! Pourquoi ?

    • Erreur : les "zélateurs" de la Classe ouvrière ont été mis au placard par les petits bourgeois qui veulent des places et qui sont prêts à tout pour cela, au prétendu futur ( mais rien n’est joué) banquet hollandais. Le véritable clivage de la Gauche aujourd’hui c’est la question de l’UE. Le mot d’ordre dominant pour ce élections de la gauche communiste et anticapitaliste devrait être : sortie de l’UE, abandonner l’Euro, condition essentielle pour ouvrir une perspective de conquête de la démocratie à notre niveau .
      Les Conventions Collectives, le Code du travail, les délocalisations ça se joue au niveau national comme l’Histoire qui a formé notre culture populaire et ouvrière le dit. Les seuls qui ont souffert de l’Europe faite pour et par les capitalistes, ce sont les travailleurs.
      La trahison par la direction du PCF de ces idéaux a permis l’éternel rapprochement réformiste avec le PS par Mélenchon interposé. L’attitude honnête pour l’instant de Mélenchon vis à vis de Hollande et son refus de participer à un gouvernement n’est pas partagé par les arrivistes du PCF, de la FASE et autres refondateurs qui en bavent d’envie.
      Le NPA ne mène pas non plus ce combat qui se déroule avec les révolutionnaires, pourtant, dans tous les pays en difficultés soumis à la dictature de la BCE et du FMI via l’UE et ses institutions toujours impopulaires et de plus en plus rejetées. : étonnez-vous alors du "vote Le Pen" (pas si évident dans la classe ouvrière) mais surtout dans l’abstention et dans le vote dit "utile. Etonnez-vous des difficultés de la "Gauche" à se faire entendre par notre peuple.

    • La stratégie suicidaire du NPA : se replier sur soi, sur des valeurs certes révolutionnaires mais pas comprises ou mal-lues par la classe ouvrière( ou mal- expliquées) amène à une illisibilité politique, à un flou idéologique,voire à une utopie irréalisable.
      Il eut fallu expliquer et expliquer encore que l’accommodement du capitaliste à la sauce Mélenchon ne mènera à rien de concret pour la classe ouvrière.
      Plus qu’une unité, qu’un rapprochement des appareils c’est l’unité des masses populaires qui demeure fondamentale.
      Je suis un unitaire mais un unitaire de classe pas un unitaire d’appareil.
      Militants du NPA, de LO, du PG, du PC ou de tous les camarades non encartés, nous sommes dans la même souffrance, dans le même combat, rassemblés et unis dans les luttes au quotidien, nous partageons très souvent les mêmes valeurs et faisons les mêmes constats seuls les moyens pour y parvenir sont différents.
      Tout cela fait partie d’une stratégie de lutte, d’un programme politique pensé, élaboré, affiné et les consciences et les mentalités doivent être préparées, formées pour parvenir à la même solution.
      La prochaine chute et désillusion du programme Mélenchon dans le futur proche devrait profiter au NPA à condition qu’il prépare sa stratégie politique en conséquence.
      Les révolutionnaires se caractérisent par un changement radical des institutions politiques du fait de la victoire d’une faction importante de la population : se soulever contre l’ordre établi par un affrontement politique violent.
      Ne pas avoir à l’esprit cette idée condamne tout le processus révolutionnaire.
      Où est la vraie violence ?
      Dans la retenue dans son bureau pendant quelques heures d’un PDG par des salariés qui défendent leurs emplois, leur vie
      Où dans ces actions de grand banditisme où le PDG jette à la rue des centaines de salariés, brisant des familles entières pour la seule loi du profit.
      La révolution par les urnes telle que le FG le propose ne peut être qu’un procédé transitoire mais illusoire, la bourgeoisie s’adapte constamment à l’adversité seule une révolution la supprimera définitivement.
      Il me semble que le projet politique du NPA n’est pas suffisamment axé sur ce thème central : l’unité des masses populaires pour préparer sa victoire.

    • 50% des électeurs de Besancenot en 2002 ont voté Royal en 2007 ! Pourquoi ?

      Ils ont voté non pas pour ségolène royal, mais contre sarkozy. Nuance !!!

    • C’est un élément objectif, ça ? Bon ! On recompte ? Ceci étant, on est parfaitement libre d’appeler un chat un marteau et de porter des faux cils. Ce qui compte ce n’est pas tant ce qu’on reçoit dans la figure que le fait qu’on saigne abondamment.

    • sortie de l’UE, abandonner l’Euro, condition essentielle pour ouvrir une perspective de conquête de la démocratie à notre niveau .

      L’UE et l’euro ne sont pas des fins en soi ; ce ne sont que les armes du patronat contre le mouvement ouvrier européen.

      Il faut donc privilégier la sortie du... capitalisme et pas seulement celle de l’UE et de l’euro.

    • Il eût fallu expliquer et expliquer encore que l’accommodement du capitaliste à la sauce Mélenchon ne mènera à rien de concret pour la classe ouvrière.

      Eh p’tit gars, il faudrait peut être que tu lises ce que le NPA écrit (site national, TEAN etc...), alors tu t’apercevrais que c’est ce qu’on n’arrête pas de dire depuis le début de la campagne.

    • Il peut y avoir une grosse différence de mentalité entre celui dont le frigo est vide et celui dont le frigo est encore plein. Comme me le serine un copain au RSA : alors qu’est-ce qu’on fait ? Mettez-vous à ma place.

    • Il me semble que le projet politique du NPA n’est pas suffisamment axé sur ce thème central : l’unité des masses populaires pour préparer sa victoire.

      C’est un thème récurrent dans les discours de Poutou que l’unité dans le combat etr les résistances, la nécessité d’un tous ensemble .

      Mais il est exact que la question de l’unité (et l’organisation) des travailleurs dans la résistance au capitalisme est une question essentielle qu’on ne répétera jamais assez.

      Mais il ne faut pas confondre le bruit que fait régner certains de ce point de vue en confondant en permanence l’alliance politique de soumission avec le réformisme bureaucratique sur un terrain parlementariste, avec l’unité des travailleurs dans le combat réel.

      Le NPA ne se replie pas sur soi mais ses militants sont dans les combats du quotidien : http://www.dailymotion.com/video/xointr_manifestation-des-postiers-de-nanterre-2_news#from=embed

    • Objectivité ou objection : Comment être efficacement critique contre le PS d’un coté et de l’autre, depuis 81, être incapable de trouver, sans le PS, les parrainages pour présenter un candidat ?

    • Eh p’tit gars, il faudrait peut être que tu lises ce que le NPA écrit (site national, TEAN etc...), alors tu t’apercevrais que c’est ce qu’on n’arrête pas de dire depuis le début de la campagne.

      l’exemple type "p’tit gars" ( je deteste ce ton condescendant et méprisant, je suis là pour dialoguer , réfléchir, recevoir des avis, des idées,bref des échanges respectueux et courtois ! ) d’une illisibilité politique !
      les écrits paraissent dans des revues internes, des sites propres à l’orga, peu lues en dehors des militants NPA qui sont des militants convaincus pas A CONVAINCRE ( il suffit de regarder le nombre de visiteurs sur le site National ou le nombre d’abonnés à TEAN !)

      L’essentiel est là , camarade, convaincre ceux qui sont à l’extérieur du truc , pas ceux qui sont déjà dans le processus et déjà convaincus !

      Le peu de fois où j’ai entendu ou vu P Poutou j’ai trés trés peu entendu des passages où on insiste énormément et avec conviction sur l’unité de la classe ouvrière, sur le fourvoiement de Mélenchon,

      Cet appel à fédérer et rassembler la classe ouvrière ce devrait être récurent comme un leitmotiv bref tout commence par là !

    • Toujours est-il que le représentant du PCF à la réunion débat de St Denis défendait la particpation de son parti à une future majoritaire parlementaire de gauche. C’est déjà le cas au Sénat, où les sénateurs du PC participent déjà à la nouvelle majorité de gauche, en opposition à la droite au pouvoir, bien sûr.

      Alors que va devenir le front de gauche si le PCF fait route à part après le 6 mai ?
      La direction GA, en jugeant positive la candidature Mélenchon sans attendre l’après présidentielles, tombe dans l’impressionnisme.

      Cela ne m’ettonne guère, puisque lorsquelle dirigeait la LCR puis le NPA (et aujourd’hui la GA), elle n’a jamais été capable de se débarraser de ses jugements impressionnistes sur la situation politique et ses pronostics hasardeux (ex. : "entre la LCR et le PS, il n’y a rien d’autre, dixit Pierre françois Grond ; ou bien le pronostic porté sur ce que va faire le PCF dans la plupart des régions en 2010 : rallier le PS dès le 1er tour.)

      Aujourd’hui, c’est le tropisme vers Mélenchon et le front de gauche. Et demain ?

    • pardon ?
      Juste une question ?

      Alors que va devenir le front de gauche si le PCF fait route à part après le 6 mai ?

       :))

      Parce que t’as pas pigé que l’antiHollande de meeting et les tractations circonscriptions- et particpation, c’est du boulot partagé entre méluche et MGB ?

      Tu dois connaitre la réelle composition du FDG
      Un groupuscule venu du NPA, (qui sera rejoint par cette GA ), quatre notables socs et une orga PG fabriquée par consensus et prêts de notables PS etPC (j’ai des cas précis de source pécéienne dans des départements d’Aquitaine) , quatre nombrils dela FASE , trois pseudo économistes duM’PEP....et l’Appareil PC pour 95 pour cent de ceui s’appelle la"forcemilitante"

      Le FDg sans le PC ? demandes -tu ?

      je dirais plutôt que devient le PC sans cette stratégie"Die Linke" -FDG ?

      C’est Le cirqueZavatta sans le clown Zavatta..

      une p’tite caravane de roulottes rosies sillonant les quartiers , sans que ça interesse qui que ce soit..

      Tout cela n’ rien à voir, absolument RIEN avec la lutte de classes TOUS TERRAINS(rue et conquête depouvoirs)

      Ni "vos" futurs dissidents, ni les anciens, ni les éclaireurs de pointe FDG que furent des Zarka -Braouzenc-Autain, ni Laurent Fadasse et ses congrès truqués, ni les gesticulations gérénistes ou style "Riposte" .

      Tout ça, c’est à la REVOLUTION nécessaire, ce que le pinard frelaté des vignes ds Corbières , même pesant13 degrés est au VIN ..des grans millésimes deGironde..
       :)

      Voilà pourquoi, je refuse d’en avaler la moindre gorgée..

      Pas par chauvinisme..mais pour cause de gosier sensible.

      Santé !

      A.C