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Poutou chez Ruquier (videos)

Publie le dimanche 26 février 2012 par Open-Publishing
21 commentaires

Poutou est repassé chez Ruquier, et il avait la pèche....



Philippe Poutou contre Ruquier, Pulvar et Polony : le retour du dîner de cons ?

de Bruno Roger-Petit

LE PLUS. Invité pour la seconde fois d’"On n’est pas couché", Philippe Poutou, le candidat du NPA, a dû s’expliquer sur les critiques qu’il avait faites de l’émission lors son premier passage. Après le "mépris de classe", les animateurs ont-ils fait dans le mépris de caste ? Par Bruno Roger-Petit, chroniqueur politique.

Samedi soir, Philippe Poutou était l’invité d’"On n’est pas couché", l’émission animée par Laurent Ruquier, Audrey Pulvar et Natacha Polony sur France 2. Il y a quatre mois, le candidat du NPA y avait été fort maltraité, en mode mépris de classe. Il y a encore maltraité, mais cette fois-ci, en mode mépris de caste.

Ceux qui ont regardé samedi l’émission de France 2 ont pu assister à un curieux spectacle : pour la première fois, un candidat à l’élection présidentielle fut d’abord interrogé, non sur son programme, mais sur ce qu’il avait écrit dans un petit livre sur son précédent passage dans l’émission, où il raconte l’évidence : oui, pour beaucoup de téléspectateurs, Ruquier, Pulvar et Polony (bien aidé par Michel Onfray, soutien officiel d’Arnaud Montebourg) l’avaient considéré avec hauteur et condescendance lors de sa première prestation dans "ONPC".

Le spectacle fut hallucinant de narcissisme blessé. Entre tribunal révolutionnaire et procès de Moscou. Poutou pensait mal, il devait le reconnaître et l’avouer, avant exécution.

Chacun des trois animateurs, mué en procureur, y est allé de son petit couplet destiné à montrer que non, le mépris de classe, ce n’est pas le genre de la maison, en une formidable opération de démenti sous forme de réquisitoire, qui, in fine, démontrait le bien-fondé des propos de Poutou. A trop vouloir se disculper, on finit pas avouer, implicitement...

Laurent Ruquier a rappelé des origines ouvrières. "Je suis fils d’ouvrier chaudronnier dans les chantiers navals. [...] Quand on a été ouvrier, on le reste tout le temps" a-t-il dit dans un étonnant lapsus, puisqu’il n’a jamais été ouvrier, sans doute voulait-il dire que lorsque l’on est issu d’un milieu ouvrier, on n’en sort jamais.

Mais il a oublié en revanche qu’il y a belle lurette que la triplette Tchernia-Serrault-Poiret [1], alliée à Bourdieu, a démontré que le couplet "petit-fils d’ouvrier, fils d’ouvrier, ouvrier moi-même" était le triste alibi mis en avant par ceux qui ont l’habitus du bourgeois honteux, l’habitus de celui qui, changeant de classe, a changé de camp mais ne veut pas le reconnaître. Ce n’est pas parce que l’on est né fils d’ouvrier qu’on est à l’abri d’un habitus bourgeois.

Le décalage entre origine vraie et réussite apparente. Souffrance stendhalienne.

Natacha Polony a opté pour le rappel de ses amitiés paysannes, "J’ai beaucoup d’amis paysans" a-t-elle proclamé, "des gens qui se lèvent à cinq heures du matin et ne gagnent pas plus de 2000 euros par mois", ne manquait plus que le rappel de la terre qui ne ment pas pour expliquer à Poutou que le sel de la terre, c’est le paysan français de la classe laborieuse, pas l’ouvrier internationaliste de la classe dangereuse.

La nostalgie de la France des terroirs face à la mondialisation des classes populaires. Souffrance barrésienne.

Enfin, Audrey Pulvar, la plus inflexible, la plus déterminée à faire avouer Poutou, à prononcer sa condamnation, a choisi un registre dialectique authentiquement robespierriste, entre sous-entendus et insinuations.

Parlant du livre de Poutou, elle a dit : "c’est vous qui signez ce livre, donc vous êtes engagé par les propos qui sont tenus dedans", façon habile de sous-entendre qu’il n’en est peut-être pas l’auteur et de jeter un doute sur ces capacités d’écriture.

Évoquant la première et désormais inoubliable prestation de Poutou à "ONPC", elle a dit : "Personne ne vous avait mis de pistolet sur la tempe pour venir", oubliant que le candidat du NPA, si peu invité dans les médias, est obligé d’accepter les propositions, toutes les propositions, et que dans ces conditions, il ne peut qu’accepter, les rares sollicitations. Le pistolet n’est pas sur la tempe, il est dans le dos.

Abordant la thématique du mépris social brandi par Poutou, elle a dit : "Ce qui aurait été du mépris social de notre part, ça aurait été de vous traiter différemment des autres invités politiques [...] Demandez à Wauquiez, Séguéla, Moscovici, s’ils ont passé un bon moment", argumentation qui se retourne contre elle dans la mesure où elle est en train de questionner Poutou sur une thématique jamais abordée avec les autres invités, leur rapport personnel avec l’émission et ses animateurs, ce qui indique que justement, il n’est pas traité comme les autres, et que le téléspectateur en est témoin.

Audrey Pulvar n’a rien épargné à Poutou. Elle s’est affichée inflexible et rigide, incarnant terreur cathodique et vertu télévisuelle. Elle est même allée jusqu’à le traiter de "stalinien" alors que c’est elle qui usait et abusait d’une dialectique en rapport. Étonnant.

On a senti Audrey Pulvar profondément blessée par l’accusation de mépris de classe et/ou de mépris social à l’encontre du candidat du NPA, et on en souffre avec elle, par empathie. Mais il n’est pas certain que la posture et la dialectique adoptée dans l’émission contre Poutou soient de nature à effacer cette première impression.

Le héros s’élève et est contraint de nier ce qu’il fut. Souffrance Maupassantienne.

Cela étant dit, on aura noté également les progrès de Poutou et du NPA. D’une part, le public de l’émission a applaudi à plusieurs reprises le candidat, ce qui tendrait à prouver que les trotskystes savent encore vous bourrer une salle à l’occasion. D’autre part, il est évident que Philippe Poutou apprend à maîtriser davantage l’outil télévisuel, car il n’a pas répugné à se lancer dans des tirades que l’on devinait bien préparées à l’avance, le tout sans se laisser interrompre.

Ce fut donc, encore une fois, une passionnante émission de télévision. De notre époque. Il y a donc, comme toujours, une leçon à en tirer sur les temps que nous vivons.

A voir les trois animateurs se défendre de ne pas être ce qu’on dit qu’ils sont en montrant qu’ils sont bien ce qu’on dit qu’ils sont, on pouvait d’un coup comprendre le problème d’une partie de l’élite politico-médiatique française : elle n’est pas ce qu’elle dit, elle ne fait pas ce qu’elle dit, elle ne dit pas ce qu’elle fait. Elle fonctionne en caste, de manière verticale, à preuve la solidarité affichée par le tandem Polony/Pulvar, exerçant son pouvoir du haut vers le bas. caste supérieure et caste inférieure : transcendance des clivages horizontaux gauche/droite.

Étonnez-vous après cela que Nicolas Sarkozy ait choisi cette posture pour faire campagne...

Plus que de mépris de classe, Poutou a été la victime d’un mépris de caste. Est-ce plus grave ?

[1] : les cinéphiles les plus avertis sauront identifier le film d’où est extrait cette réplique culte. [retour au texte]

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/333158-philippe-poutou-contre-ruquier-pulvar-et-polony-le-retour-du-diner-de-cons.html

Messages

  • A noter qu’il a fait l’objet d’un mépris certain mal caché par Pulvar. C’est vrai que Poutou a fait des progrès et qu’il a pu tenir tête aux deux harpies et à Ruquier.

    J’ai trouvé cet article qui parle de "mépris de caste" envers Poutou de la part des animateurs de l’émission : A lire....

    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/333158-philippe-poutou-contre-ruquier-pulvar-et-polony-le-retour-du-diner-de-cons.html

    • Le pb n’est pas qu’elles soient des femmes ou des hommes !
      Elles sont, comme d’ autres journaleux, imbues d’elles même considérant leur émission comme leur pré carré, c’est à elles, ce qui est en soi scandaleux.

      Ce qui est aussi inadmissible aussi c’est lors de la premier passage de Poutou, leur condescendence a été absolument insupportable et condamnable !

      Il les a mouchées et il a bien fait ! d’ailleurs, elles revenaient sans arrêt sur le sujet, comme si ce fait, était le centre du monde, leur nombril étant plus important que la réalité de tous ceux qui souffrent.

      Toute saloperie est à condamner y compris lorsqu’il s’agit de femmes, sinon ça serait de l’anti-féminisme.

      salve 007

    • Bon, evidemment il est compliqué de parler de cette émission car elle est incidente de la campagne électorale.

      Mais pour quiconque a regardé, il n’y avait rien de caché dans le mépris de Pulvar mais une hargne ouverte et il est utile de revenir sur cette 2eme émission dans le sens où les chiens de garde (Pulvar et Polony) se sont cette fois faites exploser par un lion.

      La haine brute, palpable, stressée de Pulpar se voyait fortement sur son visage, cherchant par tous les moyens et les chemins de s’attaquer à un travailleur révolutionnaire de l’automobile ne prétendant pas avoir toutes les réponses.

      Je n’avais jamais vu chez cette journaliste une telle tension.

      La hargne nombrilaire, les angoisses existentielles des deux employés des médias de se voir rappeler leur place et leurs manquements, leur ridicule a été un grand moment.

      Mais cette fois-ci, si elles sont incapables en venant deux fois dans l’ateleir de Poutou de faire le boulot de Poutou, ce dernier, à sa 2e venue leur a donné une belle leçon de démocratie, de liberté et de tolérance des autres, chez ce qu’elles considèrent comme leur propriété , la parole ...

    • Le Nouvels Obs est bien placé pour faire une critique de ce type.
      Sans aller chercher à explorer l’inconscient de A. Pulvar, j’ai remarquer que Poulou a su mettre en exergue le décalage du discours social-démocrate conformiste, réformiste et soumis de cette journaliste par rapport à celui d’un anti-capitaliste (j’aurais aimé communiste) qui s’est bien exprimé. Du même coup il a fait apparaître un complicité avec la journaliste du Figaro qui avait peine à s’assumer devant les caméras, complicité qui marque bien la proximité des deux faces "légalistes" du libéralisme.
      La remarque contre Robespierre est superflue, pas étonnant de la part de ce journal de BOBOS, normal : Robespierre combattant du suffrage universel fout encore la trouille à la Bourgeoisie de par ses idées égalitaires mises en oeuvre dans de nombreuses contrées de France en 1791 comme chez les paysans du Périgord.
      Bon moment enfin, pour ceux qui n’en peuvent plus de la pensée totalitaire distillée dans les médias. On se sent plus proche de Poutou que des autres candidats, par la révolte peut-être.
      Vivement une révolution prolétarienne.

    • Absolument d’accord avec toi Salve 07.

    • J’ai eu les mêmes impressions que Cop, et au delà des désaccords politiques que j’ai avec Poutou, j’ai eu beaucoup de plaisir à le voir montrer à la clique de Ruquier, ce qu’est un ouvrier digne et combattif...et plaisir aussi à voir la haine sur le visage de la journaliste "de gauche" , Pulvar qui écumait de rage quand il a parlé d’exproprier les banquiers....
      Hier soir, on pouvait tous être fiers du travailleur Poutou qui tenait tête aux chiens et chiennes de garde du patronnat.....

    • Quelle bonheur de voir un ouvrier, enfin, moucher
      les chiens de garde. En plus il a fait la pub pour ce film.

      Merci Philippe, pour nous tous.

      C’est la seule chose à laquelle peut servir une campagne électorale :
      dénoncer un système qui opprime, exploite,et ruine la planète,
      et appeler à la seule solution : se rassembler dans la lutte,
      pour en finir avec le capitalisme.

      Reste encore quelques signatures, et la campagne ne se déroulera pas,
      grâce à Nathalie et Philippe, à des propositions pour aménager le capitalisme.

  • Poutou, a ici donné une leçon à la leçon, et que tout un chacun qui pratique ces boulots de planqué, une fois le mythe tv tombé, sont capables de rivaliser sans problème au blabla béat des serviteurs zélés de l’audimat ...

    Pulvar, a tenté de faire référence à son papa révolutionnaire et indépendantiste, après l’héritage du patrimoine, voici venu la récupe idéologique , minable ..

    C’est une arriviste de 1ere classe, derrière ses attitudes , se cache une Hyène de garde, la poupée idéale à son dandy Montebourgeois... l’avocat et propagandiste pro nucléaire ... on en sort pas ..

  • Encore un manque de culture générale, tout ce petit et médiocre panel de mannequin abusivement en possession de carte de presse qui se moque de la réplique de Poutou et concernant la liberté de circuler et de vivre ou tout être humain ou il y trouve sa place ..

    Il parle, " heureusement qu’il n’y avait de frontières pendant la préhistoire ..."

    ça les fait rire ..alors que cet aspect est fondamental, sinon nous ne serions pas là pour en parler ..

    Les magdaléniens , Arte diffusait hier au soir un docu à ce sujet, ont ainsi partagé des techniques d’art rupestres , c’est une découverte toute fraiche , depuis - 18 000 ans à - 10 000 ans environ , ce depuis les rives du Nil , jusqu’aux contrées de l’Europe continentale ..

    • ouais ça s’améliore vite
      Il manque encore de réflex sur le contenu mais plus sur la ténacité.
      Ceci dit le vrai truc ou pulvar (je reviens pas sur sa haine de parvenue) a marqué des points c’est sur son interv assurer les liquidités des français. C’est le genre de truc qui fait flipper tout le monde tant qu’on a encore du poignon. Comme , nous savons tous qu’au delà de sa haine de parvenue, elle prépare ses interv et vraisemblablement pas toute seule, ça nous laisse une idée sur le niveau ou les socialos sont prêts à placer la barre pour ces présidentielles et pour la suite. A mon avis la seule façon de répondre ça aurait été de l’interpeller sur le montant de son épargne en lui demandant si elle a bien conscience que les dividendes qui lui sont versé proviennent par exemple de la faim en grèce (genre le talon de fer)... Parce que eux ne vont pas hésiter à nous la mettre sur ce thème.

    • Ce qui est terrible c’est qu’on voit bien qu’il a pas réfléchit : la formation lo (sur le communisme primitif ou sur autre chose) c’est quand même quelque chose qui t’imprègne un militant. Bon ceci dit je suis pas sur que ça cause beaucoup aux gens...

    • Ceci dit le vrai truc ou pulvar (je reviens pas sur sa haine de parvenue) a marqué des points c’est sur son interv assurer les liquidités des français.

      La question de Pulvar étaient biaisée, elle insinuait dans la question que l’expropriation des actionnaires des banques provoquerait mécaniquement une crise de liquidité...

      En quoi le fait de changer les patrons des banques ferait disparaitre les liquidité ? L’argent est là et il le reste.

      Par contre l’expropriation sans indemnités des banques et leur socialisation permet de liquider la spéculation et de ne plus passer au bassinet du racket des capitalistes... qui se gavent de bénéfices en pleine crise !

      Carland

    • Philippe a bien fait d’insister sur l’expropriation des banques.
      ce qu’il est le seul, avec Nathalie, à proposer.
      Pulvar n’est pas honnête.
      Socialiser les banques, c’est exproprier les actionnaires,
      pas confisquer les dépôts des travailleurs dans celles-ci !

    • On est d’accord Carland... Mais ça c’est compliqué à expliquer surtout quand tu es face à quelqu’un qui joue sur la peur.

    • Ben cette question elle renvoie à se préparer longuement à toutes les questions vérolées.

      La question est biaisée car, malgré tout, des banques ont fait faillite et il existe un processus pour conserver une partie plafonnée des comptes en banques en cas de défaillance.

      Ce que cachait Pulvar c’est là où il y a les dérivations du fric vers les actionnaires et la bourgeoisie. car en s’arrêtant 5 minutes sur ses inepties , même dans un cadre capitaliste, montre son ignardise en se la jouant celle qui sait.

      Ce qu’elle dit en quelque sorte c’est que l’argent des gens qui ont un compte sert à la spéculation et que de demander de ne pas rembourser la dette publique ferait perdre cet argent...

      Bingo !

      Ben la Grèce ne remboursera pas et déjà une partie ne sera pas remboursée aux... banques françaises. Au delà de l’acceptation de l’escroquerie de la dette que ces employés de patrons reconnaissent mais n’ont aucune solution pour faire cesser cette escroquerie.

      C’est un peu comme la couinerie contre l’impôt sur les sociétés :

      ah les PME seront étranglées !

      Elles ne le sont pas actuellement ?

      Le capital ne passe pas son temps à se concentrer ?

      à détruire les morceaux les plus souffreteux de sa classe ?

      A faire de la filialisation cachée pour s’attaquer aux salaires ouvriers ?

      A concentrer les médias pour se payer des serviteurs qui vont défendre les bourgeois et clamer leur haine des travailleurs quand ils sont autres que soumis ?

      La question des comptes en banque s’inscrit dans l’ignorance à l’état brut de nos deux employées de l’idéologie de la bourgeoisie.

      Des banques vont faire faillite . L’argent détourné par les actionnaires sera parti ailleurs et ne restera dans les caisses qu’une petite partie de l’argent public perfusé dedans...

      Et Poutou n’y sera pour rien.

      Il s’agirait qu’elles voient cela en face et soient un peu lucides. Et posent des questions intelligentes... Mais là...

  • Bravo Poutou
    J’aime pas la télé. J’en ai pas.
    Pas de commentaires sur les nanas, sinon il faudra modérer.
    Mais elles sont quand même dans le mépris de classe le plus flagrant et dans le système des médias : l’invité doit le rester le faire-valoir de l’invitant. C’est l’invitant la vedette. L’invité doit servir l’audimat et l’aura de l’invitant et des ses sbires, même si l’invité doit être ridiculisé ou humilié pour cela et même si ses convictions doivent être présentées comme stupides et pas sérieuses.

  • Sous prétexte que son compagnon a accouché du concept si peu révolutionnaire de "démondialisation", Audrey Pulvar ne supporte pas qu’il existe des personnes, partis, mouvements, plus à "gauche" que lui. Ou alors redoute-t-elle que des voix dissidentes puissent éventuellement contribuer à contrecarrer l’accession de François Hollande à la magistrature suprême et donc celle de son chéri à un "grand" ministère, à l’issue des législatives des 10 et 17 juin prochains ? Je trouve l’ex-présentatrice du JT sur France 3 de plus en plus insupportable. Lorsqu’elle n’étale pas sa méconnaissance crasse sur certains sujets, comme par exemple le samedi 18 face à Marc Lièvremont venu causer de "Cadrages & débordements", co-écrit avec Pierre Ballester, elle n’en rate pas une pour dresser l’apologie du nucléaire. Je rappelle qu’Arnaud Montebourg est député de Saône-et-Loire, un département où sont implantées plusieurs firmes étroitement liées à la filière de l’atome. Philippe Poutou, qui vient effectivement de publier chez Textuel "Un ouvrier, c’est là pour fermer sa gueule !", devrait hausser le ton bien davantage, pour défendre ses idées et remettre quelques-un(-e)s à leur place. Dussé-je m’attirer quelques foudres, j’avoue en avoir marre des nanas qui entretiennent des relations intimes avec des politicards et se la pètent grave ! Que d’aucuns regrettent les deux pitbulls Eric Nauleau et Eric Zemmour en dit long sur le degré de détestation à l’encontre des nouvelles chroniqueuses du très agité Laurent Ruquier ! Bravo au candidat du NPA d’avoir cité le documentaire "Les nouveaux chiens de garde" de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat, car le "modérateur" de l’émission de France 2 "On n’est pas couché" et ses animatrices font partie de cette engeance...

    René HAMM