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Sortir de l’Élysée pour entrer à Clairvaux (4ème partie)

par Jean-Yves Peillard

Publie le jeudi 8 mars 2012 par Jean-Yves Peillard - Open-Publishing

Sur la propagande en plus du retard mental

« Les technologies de la communication et des réseaux offrent les possibilités d’un nouveau monde de libertés. Mais elles permettent aussi la surveillance et le contrôle dont n’osaient rêver les dictatures du passé. »
Père du logiciel libre, gourou pour les uns, visionnaire pour les autres, Richard Stallman

http://www.regards.fr/idees/richard-stallman-je-ne-veux-pas

"Nuclear GMO Geld über alles" La enième trahison des "élites"

« Pas d’autres possibilités, en conséquences, que d ’élargir coûte que coûte les usages de l’électricité, de ’forcer’ artificiellement leur diffusion, pour l’instant relativement réduite, guère plus d’un quart des énergies primaires commerciales dans le monde aujourd’hui. La logique des producteurs commande obligatoirement celle de la consommation. L’offre détermine la demande. Ce n’est plus la production d’énergie qui répond à la consommation globale de la société, c’est la société qui doit obéir au mouvement de la production. »
« La durée nécessaire de cet amortissement (par la nature de ces nuisances) ne relève plus du temps ’économique’ qu’est aujourd’hui le temps social, mais de l’échelle des temps géologiques. »
« Développer le nucléaire, c’est opérer sur tous les registres à la fois : celui de la guerre et des rapports de puissance mondiaux, celui de la production d’énergie et des rapports de force économiques mondiaux. Impossible d’échapper à cette inéluctable nécessité. Il n’y a pas un atome ’bon’, le pacifique, et un atome ’nuisible’, le militaire, il y a l’atome et sa rationalité totalisante. » « Genèse et servitudes du nucléaire » Jean-Claude Debeir, Jean-Paul Deléage et Daniel Hémery : Les servitudes de la puissance. Une histoire de l’énergie (1986)

On se moque aisément des coréens qui pleuraient à chaudes larmes leur défunt dictateur, fruit d’un conditionnement qui date de l’enfance mais c’est la même chose au sujet de l’imposture nucléaire et autres manipulations dans les pays soi-disant démocratiques ; la propagande a commencé au berceau. La plupart de la population est formatée aussi depuis l’enfance à la croissance, consommation, PIB, vitesse, distance, le respect des institutions, de l’État etc.

p137« Ce système d’interdictions (parentales et sociales) tend à créer des automatismes contrôlant l’affectivité instructive, et s’élabore progressivement sous l’emprise des éléments indispensables à la survie, à la protection du groupe social. C’est l’emprise des morales, des lois, des préjugés, du sens commun, tout ce qui fait l’honnête homme. En ce sens, l’honnête homme n’a plus à « choisir » car il ne pourrait vivre en société sans obéir à ces règlements. Ce qu’il appelle son choix, c’est la soumission à ces automatismes plutôt qu’à ses pulsions instinctuelles. »[...] « La société ne se borne pas à interdire, elle raisonne ses interdits. Elle les rend cohérents, et quand elle ne le peut vraiment pas elle fait appel aux pulsions instinctives, mais en les « sublimant ». Ce qui est un crime dans un cas, devient acte de courage dans l’autre. » [...]
p139 « D’une part, les sociétés nous proposent un sacrifice individuel au nom d’un humanisme qu’elles contredisent chaque jour dans la moindre de leur décision, et dans leur structure même. Comment l’individu pourrait-il se laisser prendre au grand sentiments, aux idéaux, quand tout les nie autour de lui ? Quand il assiste à une lutte sans merci pour la domination des individus, des groupes, des classes sociales, des nations, des races ? Et comment pourrait-il en être autrement tant que subsisteront ces sous-ensembles qui obéissent à des lois primitives, inscrites dans la chair préhumaine de leur origine animale et qu’il les justifie avec le logos raisonnant que ces lois ignorent ? D’autre part, ayant donc de plus en plus de peine à convaincre l’individu de sacrifier son égoïsme instinctuel pour le bien d’un ensemble dont il ne voit pas, et pour cause, les limites, alors qu’il en voit parfaitement les subdivisions, les classes, ceux qui en profitent et ceux qui en sont les exploités, les sociétés se tournent alors vers la coercition en invoquant la volonté du plus grand nombre. Or le plus grand nombre est entièrement automatisé au profit de la conservation de ladite société, ici ou là.
Henri Laborit « L’agressivité détournée ».(1970)

L’OMS absente à Tchernobyl et également à Fukushima , le terrain étant principalement occupé par les stratèges en (non)-communication de l ’AIEA.
Passons sur les politiciens-avocats qui se disputent le prix de celui qui arrivera à mentir et s’enrichir avec le plus d’aplomb, d’une ignorance crasse, la plupart ne savent rien de ces techniques de destruction massive. Plus intéressant est le cas de ces ingénieurs techniciens de haut niveau ; polytechnicien etc qui eux ont un minimum de bagage (en tout cas sur le papier) pour savoir qu’ils collaborent à l’imposture, à la trahison comme il y a 70 ans, les Jean Bichelonne sont toujours là.
Il faut casser le moule. C’est cela le plus grave. Pas seulement que l’on mette un idiot nombriliste devant un bouton rouge, mais que ce bouton rouge existe encore et avec l’approbation de centaines de cadres technocrates formés à cela ; détruire l’humain, par volonté de puissance, cupidité, avidité... pour régner ? Pour régner sur un monde irradié ?

Ici quelques scientifiques honnêtes et acteurs de la société civile qui refusent cette barbarie :
« Témoignage de M. Hirado NORIO technicien chaudronnier rédigé en 1996 (mort du cancer en 1997) »
http://resosol.org/Gazette/2011/260p02.html

Et là le 4 avril 2011 « Je crois que (l’éventail des) experts charlatans", a déclaré Busby, "sont pénalement irresponsables, car leurs conseils mèneront à des millions de morts .... J’espère qu’ils seront envoyés en prison où ils pourront avoir beaucoup de temps pour lire les preuves scientifiques (montrant) que leur avis était fondé sur l’analyse mathématique de l’air léger. "
Il a cité le regretté professeur John Gofman, un grand expert responsable américain de l’énergie atomique à la Commission, qui a démissionné, en disant :"L’industrie nucléaire est une guerre contre l’humanité." Jusqu’à présent, en fait, il a gagné. On est entré dans un "endgame" qui décidera si oui ou non l’humanité survivra.
’’Pas d’une soudaine guerre nucléaire", a déclaré Busby. "Mais d’une guerre nucléaire en cours et progressive qui a commencé avec les rejets dans la biosphère au cours des années 60 par toutes les retombées des essais atmosphériques, et qui s’est continué inexorablement depuis (à ce jour), accompagnée par un accroissement parallèle des taux de cancer et la perte de fertilité de la race humaine. "
Fukushima Meltdown Confirmed by Stephen Lendman

http://www.progressiveradionetwork.com/the-progressive-news-hour

« Comme le dit Arnie Gundersen, ingénieur en chef en matière de nucléaire, la quantité de radioactivité relâchée par Fukushima est en train de battre des records dans l’histoire du nucléaire. »

Ici le 3 Mai 2011 « Le professeur Toshiso Kosako est conseiller spécial du premier ministre japonais Nato Kan. Il vient de démissionner à la suite de l’annonce par le gouvernement d’un assouplissement de la dose limite annuelle de radiation pour les enfants des écoles. Cette dose, jusque là de 1 mSv (millisievert) par an a été relevée à 20 mSv, soit la dose maximale admissible pour les travailleurs du nucléaire en France. Le gouvernement justifie cette mesure par la nécessité de laisser les enfants jouer à l’extérieur des écoles dans des zones, non évacuées, mais contaminées par la catastrophe nucléaire de Fukushima.
Lors d’une conférence de presse, vendredi dernier, le professeur Kosako, en larmes, a expliqué que des doses de 20 millisieverts par an était extrêmement rares, même pour des professionnels du nucléaire "il est tout à fait inacceptable d’appliquer une telle limite de dose à des enfants en bas âge, et à des élèves de classe primaires, et il est urgent de revenir sur cette décision"

http://www.ddmagazine.com/201105032194/Actualites-du-developpement-durable/Au-Japon-la-dose-de-radiations-pour-les-enfants-multipliee-par-20.html

Et là Le Raimbow Warrior de l’ONG Greenpeace est empêché de faire les mesures en mer par les autorités japonaises trop désastreuses sans doute.
http://www.sciencesetavenir.fr/actualite/crise-nucleaire-au-japon/20110505.OBS2474/ocean-la-contamination-s-aggrave-au-large-de-fukushima.html

Ici le 27 mai 2011 « Ceci signifie qu’au moins 13,8 kg de matière ont été fissionnés par tonne de carburant pour un burnup putatif moyen d’environ 13 GwJ/t. Dans cette hypothèse, les 6 cœurs « actifs » de Fukushima contiennent 80% des produits de fission et d’activation engendrés par les explosions atomiques atmosphériques de fission.
Fukushima, en outre, dispose de 3 fois plus de carburant que Tchernobyl et 4 fois plus de produits de fission. Si l’on tient maintenant compte de l’ensemble « cœurs » -577 tonnes- + le carburant « éteint » -2800 tonnes- [Inventaire détaillé des 2800 T de matières radioactives du site nucléaire de Fukushima DaiIchi] c’est 8 fois plus de produit de fission et d’activation que l’ensemble des essais atmosphériques de fission et 39 fois plus que Tchernobyl.
En terme de doses létales potentielles par inhalation (multiplier les Bq de chaque élément par le facteur de dose et diviser le tout par 5), calculées avec les facteurs de doses OFFICIELS les plus bas fournis par l’AIEA, celles-ci correspondent au chiffre apocalyptique de plus de 3000 milliards de doses létales potentielles dont un pourcentage indéfini est déjà équitablement réparti dans l’hémisphère nord.
 » Paolo Scampa Presidente dell’AIPRI http://aipri.blogspot.com

Et là le15 juin 2011. « Chers amis, Nous sommes dans la ville de Fukushima à seulement 60 km de la centrale nucléaire de Fukushima. Maintenant, la condition physique de nos enfants est en danger. Nous voyons des symptômes tels qu’une augmentation de volume de la thyroïde, des saignements de nez, de la diarrhée, de la toux, de l’ asthme, etc .Nous, les mères de ces enfants, pensons que c’est une situation très grave et nous sommes inquiètes des effets des rayonnements ionisants sur la santé de nos enfants.
Notre gouvernement a annoncé qu’il n’y a aucun effet des rayonnements sur notre santé.
Nous ne croyons pas plus aux normes de sécurité de notre gouvernement. Nous ne pouvons pas attendre que nos enfants aient un cancer suite aux risques élevés d’exposition.
Nous avons décidé de lancer une organisation afin de protéger nos enfants. Nous prévoyons des recherches sur ces questions de santé par nous-mêmes avec les savants et les experts en coopération avec notre propre réseau indépendant Le 19 Juin, nous allons inviter une équipe de médecins pour des sessions de conseils en santé.
S’il vous plaît, nous avons besoin de plus de médecins et d’experts. _ S’il vous plaît, nous avons besoin de plus de vos conseils, S’il vous plaît aidez- nous à protéger nos enfants contre les effets des rayonnements pour notre et votre avenir !
Cordialement, Aya MARUMORI Représentant de Fukushima Centre d’information pour sauver les enfants du rayonnement »

Commentaires  : 15 juin 2011 Michel Fernex :
« Pour la prévention, éviter les aliments contaminés. Il faudrait mesurer soi-même, ce que chacun ne peut pas faire. Ce que chaque maman peut réaliser, c’est nourrir les enfants avec des caroténoïdes riches en vitamine A : des végétaux, comme des carottes rouges, tous les fruits rouges ou baies, cassis, framboises, les betteraves rouges, cuites ou crues. La pectine accélère l’élimination de la radioactivité. »
http://blog.goo.ne.jp/kodomofukushima/e/7ab5399b0e82fd21b2c0646140158d53

Ici le 15 juin 2011 « Frustrés par le manque d’information sur ce que sont devenus tous les isotopes radioactifs libérés à partir de la centrale nucléaire ravagée de Fukushima, des groupes de citoyens et des particuliers surveillent les rayonnements de leur propre chef. Collectivement, ils ont produit une inquiétante image de la contamination dans l’Est du Japon, avec quelques points chauds situés étonnamment loin des réacteurs abîmés.…Des parents de Koto, un quartier de Tokyo, ont demandé l’aide de Tomoya Yamauchi, un physicien du rayonnement à l’Université de Kobe, pour mesurer le rayonnement dans leur quartier. Les fonctionnaires de l’administration locale ont ensuite rejoint le mouvement, ordonnant des tests de rayonnement des cours d’école et autres lieux publics et l’affichage des résultats sur leurs sites Web. Un bénévole anonyme a récemment tracé les 6300 points de données disponibles sur une carte. Et Yukio Hayakawa, un volcanologue à l’Université de Gunma, a transformé ces points en une carte de courbes de rayonnement. Il montre une large ceinture de rayonnement qui atteint 225 km au sud des réacteurs vers Tokyo et une autre s’étendant vers le sud-ouest. Au sein de ces ceintures sont repérés des points chauds, y compris un ovale qui enferme le nord-est de Tokyo et Kashiwa et les villes voisines dans la préfecture de Chiba »Dennis Normile.

Et là le 15 septembre 2011. « Selon Hiroaki Koide, enseignant à l’université de Kyoto et expert dans le domaine nucléaire, la situation est encore loin d’être sous contrôle. « Sans information pertinente sur ce qui se passe à l’intérieur des réacteurs, il est nécessaire de considérer plusieurs scénarios, écrit Koide dans Mainichi du 9 septembre. A l’heure actuelle, je crois qu’il existe une possibilité que des quantités massives de matières radioactives soient à nouveau relâchées dans l’environnement. » En effet, selon Koide, on ne peut pas exclure que du combustible fondu se soit échappé du réacteur n°1 et se soit répandu dans le sol. « Nous sommes confrontés à une situation à laquelle l’humanité n’a jamais eu à faire face auparavant »,estime Koide. Hiroaki Koide est l’un des 2 scientifiques japonais avec Tatsuludo Kodama qui ont été écartés par le gouvernement japonais du symposium international des experts à Fukushima. »
http://blogs.mediapart.fr/blog/michel-de-pracontal/100911/samedi-sciences-9-fukushima-six-mois-apres.

Ici "S’adressant à la Chambre Basse de la Diète (Parlement), le professeur Tatsuhiko Kodama, président du Centre des Radio-isotopes de l’université de Tokyo, dresse un bilan alarmant de la situation, au 27 juillet 2011. Ne masquant pas sa colère à l’égard des institutions gouvernementales et de TEPCO, le professeur Kodama met en évidence la désastreuse gestion de la catastrophe nucléaire de Fukushima. Sans manquer de souligner le fait que la centrale nucléaire de Fukushima est une source constante de radioactivité et que par conséquent la radioactivité va décroître d’un millième par an contre un dixième pour une bombe atomique, il expose les mesures urgentes à appliquer dans le cadre des opérations « Protéger les enfants » et de décontamination au-delà du périmètre de sécurité autour de la centrale, avec des niveaux de radiations très variables d’une région à une autre. Tatsuhiko Kodama est aussi professeur au Centre de Recherche pour l’avenir de la Science et de la Technologie ».
http://www.dailymotion.com/video/xkrlhs_la-verite-sur-l-impact-de-la-catastrophe-de-fukushima_news#from=embed

Et là le 5 Novembre 2011. (courriel) « Si vous écoutez les informations, vous savez que l’entreprise d’État japonaise TEPCO, responsable de la centrale nucléaire de Fukushima, a diffusé mercredi 2 novembre un communiqué de presse annonçant que du gaz xénon 133 et 135 avait été détecté à l’intérieur du réacteur n°2.
Or, malheureusement, le xénon 133 et 135 se forme à partir de l’uranium radioactif lorsque le noyau de celui-ci est brutalement cassé par un neutron, autrement dit lorsqu’il se produit une fission nucléaire.
La fission nucléaire est ce phénomène extraordinaire – et extraordinairement dangereux - décrit pour la première fois en 1938 par les chimistes allemands Otto Hahn et Fritz Strassmann, et qui donna naissance à la bombe atomique.
L’apparition de xénon dans le réacteur supposé éteint et « sous contrôle » de la centrale de Fukushima est le signe incontestable qu’il n’est ni éteint, ni sous contrôle, et qu’un phénomène de fission s’est déclenché.
C’est un grave problème parce que la fission nucléaire, si elle se déclenche « en chaîne », dégage une énorme quantité de chaleur, tellement énorme qu’elle permettrait sans problème à l’uranium radioactif en fusion de faire fondre le sol de la centrale, puis de descendre dans la terre.
Une fois dans la terre, cette masse brûlante touchera inévitablement la nappe phréatique, qui se mettra à bouillir sous le sol. Des dégagements de vapeur radioactive, totalement incontrôlables, se produiront alors un peu partout autour de la centrale. Il n’est pas impossible que ces vapeurs se retrouvent des kilomètres, ou des dizaines de kilomètres plus loin, contaminant des zones immenses et aujourd’hui extrêmement peuplées. »

Ici le 31 Novembre 2011 « Au moment où l’on apprend que 8% du territoire Japonais, soit 30 000 km2, est perdu pour des dizaines d’années, et que les scientifiques profitent de l’opportunité offerte, pour découvrir ce qui va arriver avec le corium, le directeur de la centrale de Fukushima, malade, se refuse à imaginer que la catastrophe y soit pour quelque chose. En effet, Masao Yoshida âgé de 46 ans, a dû quitter son poste le 28 novembre 2011 pour être hospitalisé ; TEPCO refuse de confirmer la cause exacte de sa maladie, mais comme il est présent sur le site depuis le 11 mars, il est facile d’en comprendre la raison.
3 ouvriers sont déjà morts depuis l’accident, et là aussi TEPCO se refuse à l’imputer à l’exposition aux radiations... »

http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/fukushima-le-debut-de-la-fin-105467

Et là "On estime que plus de 14.000 décès aux États-Unis sont liés aux retombées radioactives de la catastrophe des réacteurs nucléaires de Fukushima, selon un important article de l’édition de décembre 2011 du Journal International des Services de Santé. C’est la première étude spécialisée publiée dans un journal médical à faire connaître les risques sanitaires de Fukushima. Les auteurs Joseph Mangano et Janette Sherman ont écrit que leur estimation des 14.000 décès d’américains dans les 14 semaines après les fusions des réacteurs de Fukushima peut se comparer aux 16.500 décès dans les 17 semaines après la fusion de Tchernobyl en 1986. L’augmentation de décès rapportés après Fukushima a surtout été constatée chez des enfants américains de moins d’un an. L’accroissement de décès infantiles 2010-2011 a été de 1,8%, comparé à la diminution de 8,37% des 14 semaines précédentes. » Mangano est directeur exécutif du projet Radiations et Santé Publique...Le Dr Sherman est professeur adjoint à l’université du Michigan et co-éditrice de »Tchernobyl – conséquences d’une catastrophe pour les gens et l’environnement », publié en 2009 par l’Académie des Sciences de New York, et auteur de "Exposition chimique et maladie et Le délicat équilibre de la vie – Causes et prévention du cancer du sein."
http://www.marketwatch.com/story/medical-journal-article-14000-us-deaths-tied-to-fukushima-reactor-disaster-fallout-2011-12-19

Ici le 1er juillet 2011 « Après Fukushima les citoyens doivent prendre le contrôle de la recherche en santé
http://www.llrc.org/fukucitizenepidemiology.htm
« L’étude de Fukushima 5000
Comme nous l’avions prédit depuis le début de la catastrophe de Fukushima, les responsables disent que l’impact à long terme sur la santé humaine ne sera pas grave. Ceci est le début d’une dissimulation de longue durée destinée à priver les citoyens de recours juridique pour l’échec du Gouvernement et le devoir de soins de TEPCO.
Nous conseillons aux citoyens de créer leur propre étude,
- de recruter un groupe d’étude de 5000 personnes vivant dans la zone contaminée.
- de surveiller leur santé avec un questionnaire.
- d’utiliser le même questionnaire d’enquête de santé en 2014
- de le faire à nouveau en 2016. Voici un rapport sur la méthode... Tondel M, Hjalmarsson P, Hardell L, Carisson G and Axelson A (2004) Increase in regional total cancer incidence in Northern Sweden. J Epidemiol. Community Health. 58 1011-10. »(source AWEB2U)

Et là « Pr Rosalie Bertell a abordé la question du vieillissement accéléré du point de vue épidémiologique. Elle a étudié les effets de faibles doses de rayons X médicaux à haut débit de dose par rapport à la composante du rayonnement de fond naturel sur le vieillissement. Elle a trouvé, entre autres, qu’il n’y a pas de réduction de taux de dose acceptable pour les faibles doses. Elle suggéré que l’effet était dû à la rupture de la communication intercellulaire en raison de petites mutations accumulées au fil du temps à cause du rayonnement de fond, ou rapidement par les rayons X médicaux. Les mutations ne sont pas perçues par les individus jusqu’à ce qu’ils les accumulent.
Comme référence, Bertell a utilisé le taux naturel d’augmentation de la leucémie non lymphatique dans une grande population (3 millions suivis sur trois ans dans l’enquête américaine US Tri-State leukemia survey). Sa question était : combien faut-il d’exposition aux rayons X pour augmenter le taux de leucémie non lymphatique de la même quantité qu’une année de vieillissement naturel ? Les deux valeurs d’exposition se sont avérés être égales, bien que le débit de dose de rayonnement de fond soit beaucoup plus lent. La notion de vieillissement accéléré est étayée par la découverte des phénomènes épigénétiques associées à l’instabilité génomique. »
(source AWEB2U)

Ici "L’épidémiologie dévoyée. Constituée sur la base des études des victimes de Hiroshima et Nagasaki, la radioprotection est devenue au cours des quarante dernières années la pierre angulaire d’un système sophistiqué qui, faute de pouvoir véritablement protéger, tend souvent à minimiser les conséquences des rayons ionisants sur la santé humaine, par le biais d’une grille de normes qui n’a cessé d’être révisée à la baisse depuis sa création, ou encore, en aplatissant la complexité de la cancérogenèse. Les ouvriers en
sont les premières victimes. Et d’autres suivent,...Au côté de la radioprotection, l’épidémiologie peut être elle aussi dévoyée de sa vocation initiale pour devenir un outil complémentaire dans le dispositif de minimisation des conséquences des rayonnements sur la santé humaine. »

Paul Jobin http://fukushima.over-blog.fr

Et là « Dans cette vidéo sous-titrée en français, on voit entre autres le Dr Masamichi Nishio, chef du centre anti-cancéreux d’Hokkaïdo commenter le livre de Yablokov et Nesterenko et témoigner que la CIPR (Commission Internationale contre les rayonnements) a renoncé à étudier les effets des radiations internes car cela aurait gêné le développement de l’industrie nucléaire. »
http://fukushima.over-blog.fr

Ici le 2 Février 2012 (Courriel) « Il semblerait que 30% des enfants de certaines zones de la préfecture de Fukushima présenteraient déjà des lésions thyroïdiennes notables.
Voir l’étude de 3765 enfants de moins de 18 ans des villages de Namie, Itate et Yamakiya =1143 enfants = anomalie de la thyroïde, dont 26 = protubérances thyroïdienne supérieure à 5 mm, pour les 1117 avec protubérances inférieurs à 5 mm, l’État a décidé de ne rien faire...(
source = quotidien local Fukushima Minpo) »

Et là Février 2012 « après guerre jusqu’à la fin des années 60, il y avait beaucoup de manifestation[...] mais elles ont été toujours violemment réprimées par les forces de l’ordre, celles-ci étant contrôlées par la politique américaine. Les deux premiers ministres des années 50-60 étaient des agents de la CIA. La CIA a aussi « acheté » Shoriki, magnat des médiats japonais de l’époque, afin qu’il fasse la propagande pronucléaire au Japon. » Kolin Kobayashi Silence N°399.

à suivre