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Canada - 22 Mars les étudiants sont déjà dans la rue - droits de scolarité

par Chti LP59

Publie le samedi 17 mars 2012 par Chti LP59 - Open-Publishing
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Quelques extraits d’articles de Radio Canada : Les étudiants sont en Grève et préparent une manifestation nationale ce 22 Mars 2012 ainsi que d’autres informations. Un résumé préparé pour une émission de Radio, soyez indulgents, mais les liens vers les articles originaux sont là !

Education libre et dangeureuse
Image Radio Canada


Bonne lecture et nos encouragements pour les Canadiens, on lâche rien !

Hausse du décrochage scolaire dans plusieurs régions du Québec
Dimanche 19 février 2012 
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/02/19/002-decrochage-quebec-regions.shtml

Au cours de la décennie 2000, loin de se résorber, le taux de décrochage scolaire a grimpé dans plusieurs régions du Québec.
Au total, 20 commissions scolaires sur 72 affichaient en 2009 un taux de décrochage supérieur à ce qu’il était 10 ans plus tôt, selon une compilation des données officielles fournies par le ministère de l’Éducation et effectuée par La Presse Canadienne.
L’objectif du gouvernement canadien consiste à ramener à 20 % le taux d’abandon scolaire, d’ici 2020.
Le pire tableau apparaît en milieu autochtone, alors que durant la période observée le taux de décrochage a bondi à la commission scolaire Kativik de 78 à 80 %, et chez les Cris de 70 à 91 %.
Les régions où on trouve des taux d’abandon dépassant les 30 % sont : Montréal, une partie de l’Outaouais, les Laurentides et le Nord du Québec.
Le phénomène continue à frapper davantage les garçons que les filles. En 2009, dans l’ensemble du Québec, on calcule qu’environ un sur quatre quittait l’école sans avoir aucun diplôme, contre seulement 15 % des filles.

Plus de 30 000 étudiants en grève
Lundi 20 février 2012 
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/02/19/004-education-greve-frais.shtml

Quelque 31 000 étudiants québécois sont en grève aujourd’hui pour dénoncer la hausse des droits de scolarité, tandis que des milliers d’autres pourraient se joindre au mouvement de protestation au cours des prochains jours.
Plus de 18 000 étudiants de l’Université du Québec à Montréal, de l’Université Concordia, de l’Université Laval et du Cégep du Vieux-Montréal étaient déjà en grève générale illimitée.
Les étudiants demandent au gouvernement de renoncer complètement à la hausse annuelle de 325 $ par année, prévue dans le dernier budget. À terme, cette hausse ferait passer les droits de scolarité pour une année d’études universitaires d’environ 2200 $ à 3800 $ par année.
Une soixantaine de délégués représentant 100 000 cégépiens ( Initiales de « Collège d’enseignement général et professionnel )
ont assisté en fin de semaine à un camp de formation de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), en vue de mobiliser les quelque 25 000 étudiants qui auront à se prononcer sur la grève d’ici deux semaines.
Les formations ont porté sur l’utilisation des médias, sur les droits et devoirs des manifestants et sur l’historique des mouvements de grève.
« Devant l’arrogance du gouvernement Charest, nos membres envisagent la grève, non pas par gaieté de coeur, mais par nécessité », a-t-il ajouté.
La Fédération déplore le mot d’ordre envoyé par Line Beauchamp pour forcer les enseignants à franchir les piquets de grève. « La ministre de l’Éducation jette de l’huile sur le feu en invitant les enseignants à franchir les piquets de grève. À la fédération, nous avons envoyé le mot d’ordre à nos membres de protester de manière pacifique », a conclu le président de la FECQ.
Le Québec compte environ 180 000 étudiants à temps plein au niveau collégial, selon des chiffres du ministère de l’Éducation, et 270 000 étudiants au niveau universitaire, en incluant ceux qui étudient à temps partiel, selon la Fédération universitaire du Québec.

Droits de scolarité : 35 000 étudiants en grève
Mardi 21 février 2012 
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/02/21/001-droits-scolarite-mouvement-greve-mardi.shtml

Les étudiants du collège Marie-Victorin à Montréal se joignent aujourd’hui au mouvement de grève contre la hausse des droits de scolarité, ce qui porte à 35 000 le nombre d’étudiants collégiaux et universitaires en grève au Québec.
À Québec, le gouvernement de Jean Charest refuse toujours de modifier les hausses annoncées dans le dernier budget Bachand. Le ministère du l’Éducation (MELS) a d’ailleurs écrit aux enseignants des cégeps jeudi dernier, leur demandant de franchir les piquets de grève.
Par ailleurs, des étudiants affiliés au groupe Actions contre la marchandisation de l’éducation (ACMÉ) s’en sont pris au député François Rebello en construisant un mur de béton devant son bureau à Saint-Constant dans la nuit du lundi au mardi.
« Tu t’es vendu à un parti qui vend l’éducation », peut-on lire sur une pancarte
déposée devant l’entrée.
À travers ce geste, l’ACMÉ affirme vouloir dénoncer « l’hypocrisie d’un député opportuniste qui affirme son désaccord avec la hausse des frais de scolarité, tout en se camouflant derrière la bannière caquiste », un parti dont le groupe dit qu’il est à « à la solde du patronat ».

Les sans-abri accumulent les contraventions
Mercredi 22 février 2012
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2012/02/22/004-etude-itinerance-contraventions.shtml

Le nombre de contraventions données aux sans-abri à Montréal a plus que sextuplé entre 1994 et 2010, selon une étude universitaire publiée mercredi.
Dans le cadre de leurs recherches, les professeures Céline Bellot et Marie-Ève Sylvestre, respectivement de l’Université de Montréal et de l’Université d’Ottawa, ont analysé quelque 30 551 contraventions délivrées entre 2006 et 2010. À ces données s’ajoutent les constats d’infraction analysés lors d’une recherche précédente, qui étudiait la situation de 1994 à 2004.
Outre la hausse d’émissions de constats, les auteures concluent à une augmentation de la judiciarisation dans le métro, ainsi qu’au ciblage et au profilage des personnes en situation d’itinérance les plus âgées.
Elles relèvent aussi une explosion des coûts pour les personnes itinérantes et le système pénal.
Les principales infractions reprochées aux itinérants sont les mêmes au fil des ans. Elles sont souvent données pour consommation sur la voie publique, ou encore pour flânage et présence dans les parcs en dehors des heures d’ouverture.
Dans le métro, plus de 70 % des infractions concernent la tentative d’obtenir un voyage sans payer, le fait de fumer ou d’être couché ou étendu.
Le nombre de constats délivrés entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010 : 30 551
Marie-Ève Sylvestre estime que les personnes itinérantes sont surreprésentées dans le système judiciaire, malgré l’utilisation de mesures de rechange à la judiciarisation à la Cour municipale au cours des dernières années.
« Le problème se situe en amont, car elles continuent de recevoir des constats d’infraction de façon disproportionnée. Elles ont reçu en moyenne près de 25 % des contraventions alors qu’elles sont loin de représenter le quart de la population montréalaise, un constat qui en dit long sur le potentiel de profilage social exercé à leur endroit », juge Marie-Ève Sylvestre.
Ainsi, pour l’année 2010, les personnes en situation d’itinérance auraient une dette judiciaire de plus de 1,5 million de dollars. « La judiciarisation des personnes en situation d’itinérance à Montréal a contribué à les endetter de plus de 15 millions de dollars en 15 années », peut-on lire dans l’étude.

Occupons Wall Street s’organise en vue du 4 juillet
Jeudi 23 février 2012
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2012/02/23/001-occupons-wall-street-assemblee-generale-philadelphie-4-juillet.shtml

Un groupe de protestataires associé au mouvement Occupons Wall Street prévoit d’élire 876 délégués originaires des quatre coins des États-Unis et tenir une assemblée générale nationale à Philadelphie le 4 juillet afin de poursuivre leur dénonciation du capitalisme et des inégalités économiques.
L’association, baptisée « Groupe de travail de la déclaration du 99 % », a déclaré mercredi que les délégués seront sélectionnés au cours d’une élection qui se déroulera en ligne et qui couvrira l’ensemble du pays, au début juin. Le vote sera sécurisé.
Une rencontre aura ensuite lieu à Philadelphie, ville où a été adoptée la Constitution américaine, afin de rédiger et de ratifier « une pétition pour la réparation de préjudices ».
La convention aura lieu dans la semaine du 2 juillet. Une conférence de presse doit avoir lieu le 4 juillet devant Independence Hall, l’établissement de Philadelphie où fut signée la Déclaration d’indépendance (1776), et où fut adoptée la Constitution américaine (1787).
En 1776, la Déclaration d’indépendance a été adoptée à Philadelphie. Elle soulignait que l’incapacité du roi George III à réparer les préjudices énumérés par les colonies était l’une des raisons de faire sécession.

Un répit pour l’industrie des sables bitumineux en Europe
Vendredi 24 février 2012 
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2012/02/23/002-sables-bitumineux-europe.shtml

Ottawa se réjouit qu’un comité d’experts de la Commission européenne ait refusé d’approuver un amendement à la Directive sur la qualité des carburants qui aurait été nuisible pour le pétrole issu des sables bitumineux de l’Alberta.
L’amendement à la Directive sur la qualité des carburants, dont l’objectif est de réduire de 10 % les émissions polluantes émises par le transport, devait être approuvé par 255 des 345 experts d’un comité pour être automatiquement envoyé au Parlement européen.
Or 54 experts de ce comité relevant du commissaire à l’environnement ont approuvé la proposition, jeudi, tandis que 128 l’ont rejetée et 128 autres se sont abstenus.
L’amendement à la Directive sur la qualité des carburants propose d’attribuer une valeur d’émissions de gaz à effet de serre à chaque source de carburant, et ce, de l’extraction à la consommation. Les sables bitumineux sont conséquemment désavantagés, puisque l’extraction de la ressource produit une quantité importante de carbone.
Le Canada a déjà menacé de poursuivre l’Union européenne devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC) si elle persiste à présenter les sables bitumineux comme une source de pétrole sale. Ottawa n’a cependant pas l’intention de se retirer des négociations sur la conclusion d’un accord de libre-échange Canada-UE.

Grève étudiante : « L’intimidation doit cesser », dit la ministre Beauchamp
Jeudi 23 février 2012
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/02/23/001-etudiants-intimidation-manifestation-jeudi.shtml

Alors que la grève étudiante bat son plein, la ministre de l’Éducation du Québec lance un appel au calme. Line Beauchamp s’inquiète des actes d’intimidation dont se disent victimes des étudiants pour la hausse des droits de scolarité.
Elle invite les étudiants à faire preuve de tolérance et demande aux leaders du mouvement de grève de se dissocier des gestes d’intimidation et de vandalisme qui ont été ou seront posés.
Le Mouvement des étudiants socialement responsables, qui compte quelque 2000 membres sur Facebook, appuie la hausse des droits de scolarité et s’oppose à la grève étudiante. Ses adhérents estiment que chaque individu doit être responsable de payer ses droits de scolarité, un coût que n’a pas à amortir seule la société.
Arielle Grenier, l’une des porte-parole du Mouvement, dit avoir été menacée sur le réseau social Facebook par un responsable d’association étudiante. Selon Mme Grenier, cet étudiant avait écrit « Je veux sa tête sur son bureau. Point final » sur le mur d’une page du réseau social.
Selon l’étudiante en science politique, beaucoup d’étudiants qui arborent le carré vert, symbole des étudiants appuyant la hausse des droits de scolarité, sont victimes d’intimidation dans les corridors des universités

Au total, 62 000 étudiants sont en grève, jeudi. Les étudiants manifestent au centre-ville de Montréal depuis le début de l’après-midi.

La Banque du Canada s’inquiète toujours de l’endettement des ménages
Jeudi 23 février 2012 
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2012/02/23/005-banque-canada-endettement.shtml

La Banque du Canada s’est de nouveau inquiétée, jeudi, de l’endettement des ménages du pays.
La banque centrale ne se préoccupe pas autant de la dette hypothécaire des ménages que de l’argent emprunté par les Canadiens en utilisant leur maison comme sûreté accessoire. La majeure partie de cet argent, précise la banque, est consacré à des projets de rénovation domiciliaire ou à d’autres fins.
Citant différentes études, la Banque du Canada estime que la sécurité financière de nombre de Canadiens est un château de cartes supporté par la hausse fulgurante de la valeur des maisons. Si une correction se produit, les ménages se retrouveront coincés avec une dette énorme et moins de valeur nette pour la rembourser.
Les études répètent que la proportion d’endettement des ménages par rapport au revenu disponible a augmenté sans cesse depuis 30 ans, passant d’environ 110 % à 150 % depuis dix ans.
Depuis 2000, 100 000 Canadiens se sont engagés dans des procédures d’insolvabilité, soit trois fois plus qu’en 1980.
« L’augmentation de l’endettement continue à surpasser l’augmentation du revenu disponible », a noté David Onyett-Jeffries, économiste à la Banque Royale du Canada.
Depuis 2008, dans un contexte de faible taux d’intérêt, l’endettement des ménages a augmenté de 13 %, si bien que les Canadiens sont maintenant plus endettés que les Américains et les Britanniques.
« L’augmentation de l’endettement continue à surpasser l’augmentation du revenu disponible », a noté David Onyett-Jeffries, économiste à la Banque Royale du Canada.
Depuis 2008, dans un contexte de faible taux d’intérêt, l’endettement des ménages a augmenté de 13 %, si bien que les Canadiens sont maintenant plus endettés que les Américains et les Britanniques.

Manifestation étudiante : circulation perturbée à Montréal
Jeudi 23 février 2012
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/02/23/004-manifestation-etudiants-jeudi.shtml
Des milliers d’étudiants opposés à la hausse des droits de scolarité ont manifesté au centre-ville de Montréal.
Dans l’ensemble, la marche s’est bien déroulée. Quelques centaines de manifestants ont cependant décidé de poursuivre la manifestation. Vers 15 h 30, ils ont commencé à se diriger vers le pont Jacques-Cartier, puis certains d’entre eux ont accédé au tablier. Peu après 16 h, la Société du pont Jacques-Cartier a pris la décision de fermer le pont dans les deux directions pour des raisons de sécurité, ce qui a entravé la circulation dans le périmètre en pleine heure de pointe.
Les policiers antiémeutes du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont réussi à disperser les manifestants dans un calme relatifs. Ils ont eu recours au poivre de Cayenne pour réussir à repousser un petit groupe de personnes qui résistait. Puis, les automobiles ont lentement pu recommencer à circuler dans le secteur. En tout, le pont a été fermé durant environ 45 minutes.
Aux quelque 47 000 étudiants actuellement en grève illimitée, s’ajoutent aujourd’hui environ 25 000 étudiants ayant voté une grève d’un jour. Au total, 62 000 étudiants sont donc en grève, jeudi.

Droits de scolarité : des manifestants soulignent l’anniversaire de Line Beauchamp
Vendredi 24 février 2012
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2012/02/24/001-greve-saintlaurent-etudiants.shtml

Environ 250 étudiants ont manifesté contre la hausse des droits de scolarité devant le bureau de circonscription de la ministre de l’Éducation, sur le boulevard Henri-Bourassa, à Montréal.
À l’occasion de l’anniversaire de Line Beauchamp, les manifestants sont venus lui offrir un gâteau et des cadeaux en guise de protestation. « Aujourd’hui, on voulait souligner l’anniversaire de la ministre Beauchamp parce qu’elle, elle ne fait pas beaucoup de cadeaux aux étudiants. En fait, ce qu’elle offre aux étudiants et à leur famille, c’est plus d’endettement, plus de cartes de crédit, moins d’enfants dans les universités », a expliqué le président de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), Léo Bureau-Blouin.
« Ce qu’on voulait offrir [à la ministre] en cadeau, c’est un mouvement de protestation qui va bientôt prendre de l’ampleur et se généraliser à l’ensemble du Québec. » — Léo Bureau-Blouin, président de la FECQ

Entente de principe pour les CPE syndiqués à la CSN
Lundi 27 février 2012
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2012/02/26/004-entente_principe-centres_petite_enfance-affilies_csn.shtml

Les centres de la petite enfance sont des institutions spécifiquement québécoises vouées à la garde et à l’éducation de jeunes enfants. Le principe en est l’accès à la garde d’enfants pour tous. Ils sont gérés par un conseil d’administration composé d’au moins deux tiers de parents utilisateurs des services de garde et sont financés par la province. Le réseau des CPE a été mis sur pied en 1997 par Pauline Marois, alors ministre de l’Éducation.

Les délégués des syndicats des centres de la petite enfance (CPE) affiliés à la CSN ont approuvé dimanche l’entente de principe conclue avec les représentants du ministère de la Famille et ceux des associations d’employeurs.
Cette entente de principe devra être entérinée localement par les assemblées générales des 360 CPE syndiqués avec la CSN lorsque les négociations régionales auront été conclues, a indiqué la CSN dimanche soir, par voie de communiqué.
« La nouvelle convention collective, qui sera valide jusqu’au 31 mars 2015, prévoit les mêmes augmentations salariales que celles accordées aux salariés du secteur public, selon l’entente ratifiée par ces derniers au printemps 2010. Ce règlement prévoit des hausses de salaire, rétroactives au 1er avril 2010, qui pourront varier de 6 à 10,5 % sur cinq ans, en fonction de la variation du produit intérieur brut (PIB) nominal et du taux d’inflation », indique le communiqué.
« Chaque salarié pourra dorénavant compter sur quatre semaines de vacances après 5 années de service et sur cinq semaines après 15 années. Les syndiqués des CPE ont également réussi à instaurer une grille en matière de congés annuels. Les employés des CPE bénéficieront de 13 jours fériés annuels ainsi que de 10 journées de maladie. Les avantages supérieurs à cette grille, que l’on retrouve dans certaines conventions collectives, seront maintenus », ajoute la CSN.
Par ailleurs, un programme de préretraite sera dorénavant disponible pour les travailleuses des CPE. À partir de 55 ans, elles pourront diminuer leur temps de travail tout en maintenant leur poste, et ce, pour une durée maximale de 60 mois.

L’Ontario veut que la Cour d’appel déclare une peine minimale constitutionnelle
Lundi 27 février 2012
http://www.radio-canada.ca/regions/Ontario/2012/02/27/010-arme-a-feu-ontario-appel.shtml

Le gouvernement de l’Ontario a décidé de porter en appel la décision d’une juge ayant refusé d’imposer la peine minimale obligatoire pour la possession d’une arme à feu parce qu’elle l’estimait inconstitutionnelle.
La magistrate Anne Molloy de la Cour supérieure de l’Ontario avait invalidé la sentence de trois ans prescrite par la loi pour une première condamnation de possession illégale d’une arme à feu chargée en disant qu’il s’agissait d’un châtiment cruel et inusité.
Dans l’avis d’appel, Queen’s Park a affirmé que la juge Molloy s’était trompée en statuant qu’une peine de trois ans serait « excessivement disproportionnée » par rapport aux faits reprochés à l’accusé dans l’affaire concernée.
Leroy Smickle, un résidant de Toronto, était en train de prendre des photos de lui avec une arme chargée lorsque des policiers ont fait irruption dans l’appartement où il se trouvait dans le cadre d’une opération qui ne le concernait pas.

Des étudiants bloquent un pavillon de l’UQAM
Le mardi 28 février 2012 
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2012/02/28/002-uqam-manifestation-athanase.shtml

Des dizaines d’étudiants en grève pour protester contre la hausse des droits de scolarité ont bloqué les accès au pavillon Athanase-David, qui abrite les services administratifs de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
Les 75 étudiants ont dégagé les accès de l’immeuble après que le service de sécurité de l’Université en a fait la demande. Les employés ont donc pu reprendre le travail.
Plus de 65 000 cégépiens et étudiants sont en grève générale illimitée.

Les enseignants entament une grève de trois jours dès lundi en Colombie Britanique
Jeudi 1 mars 2012
http://www.radio-canada.ca/regions/colombie-britannique/2012/03/01/001-mandat-greve-voteenseignants-en-faveur.shtml

Les 41 000 professeurs des écoles publiques de la Colombie-Britannique lancent un mouvement de grève de trois jours dès le lundi 5 mars, a déclaré Susan Lambert, la présidente de la Fédération des enseignants de la province.
Les professeurs ont décidé à 87 % de cesser le travail lors d’un scrutin organisé mercredi soir. Sur les 32 209 enseignants qui ont déposé un bulletin, 27 946 ont voté pour un mandat de grève.
Mme Lambert dit être consciente des répercussions que subiront les parents et les élèves, mais estime que l’impasse dans les négociations a duré trop longtemps. Elle note être prête à poursuivre les pourparlers avec le gouvernement.
Les professeurs réclament notamment une augmentation de salaire de 15 % et de meilleurs avantages sociaux.

Droits de scolarité : manifestation étudiante devant l’Assemblée nationale
Jeudi 1 mars 2012
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/03/01/001-manifestation-nationale-greve-etudiants-hausse-droits-scolarite.shtml

Des étudiants des quatre coins de la province se sont d’abord réunis au parc des Braves, chemin Sainte-Foy, avant de marcher en direction de l’Assemblée nationale où ils sont arrivés peu après 16 h.
Un important contingent de policiers antiémeute de la Sûreté du Québec était déployé autour du parlement pour assurer la sécurité de l’édifice.
Dans l’ensemble, la manifestation s’est déroulée dans le calme et dans une ambiance festive.
À l’heure actuelle, 71 associations représentant 84 500 étudiants sont en grève générale illimitée. Quelque 14 000 étudiants se joignent à eux à l’occasion de la manifestation nationale, portant à 98 500 étudiants le nombre de grévistes collégiaux et universitaires aujourd’hui.
Des votes de grève doivent encore se tenir dans plusieurs établissements de la province d’ici la semaine prochaine.

Plus de 123 000 étudiants en grève au Québec
Lundi 5 mars 2012
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/03/05/001-hausse-droits-scolarite-mouvement-greve-ampleur.shtml

Plus de 30 000 étudiants s’ajoutent lundi au mouvement contre la hausse des droits de scolarité annoncée dans le dernier budget du gouvernement Charest, ce qui porte à plus de 123 000 le nombre d’étudiants en grève générale illimitée au Québec.
Selon la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), 96 associations représentant 123 265 étudiants sont maintenant en grève.
La CLASSE estime que ce nombre devrait augmenter de manière continue jusqu’à la grande manifestation nationale prévue le 22 mars à Montréal.

Victoria ne se presse pas pour casser la grève des enseignants
Lundi 5 mars 2012
http://www.radio-canada.ca/regions/colombie-britannique/2012/03/05/001-greve-enseignants-cb.shtml

Le gouvernement ne compte pas accélérer le vote du projet de la loi 22 qui obligerait un retour complet au travail des 41 000 enseignants qui ont entamé lundi une grève de trois jours en Colombie-Britannique.
« La grève est légale, il n’y a donc pas d’urgence », a déclaré Rich Coleman, le ministre de l’Éducation.
Les enseignants négocient depuis des mois
Les enseignants, qui ont voté à 87 % pour un arrêt de travail, restent fermes et espèrent toujours obtenir une augmentation de salaire de 15 % sur trois ans et de meilleurs avantages sociaux. Ils souhaitent également plus de financement et de ressources pour les élèves qui ont des besoins spéciaux.
La Fédération des enseignants de la Colombie-Britannique (BCTF) tente depuis six mois de sensibiliser le public à ses demandes. Les enseignants sont en grève du zèle depuis le début de l’année scolaire en refusant de faire des tâches administratives.
Cette grève de trois jours pourrait être suivie par un jour de grève par semaine, dès la semaine prochaine.
Les écoles du Conseil scolaire francophone (CSF) sont officiellement fermées aux élèves, même si le personnel administratif et les employés non syndiqués doivent se présenter au travail

Des Islandais pensent adopter le huard
Samedi 3 mars 2012
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2012/03/02/010-islande-dollar-canadien.shtml

L’Islande, durement touchée par la crise financière de 2008, est à la recherche d’une nouvelle monnaie. Mais la crise de la dette en Europe pourrait changer les plans de ce petit pays qui pensait adopter l’euro. Certains songent maintenant à troquer la couronne pour le dollar canadien, et Ottawa se dit ouvert aux discussions.
Adopter la monnaie d’un autre pays n’est pas sans risque. L’Islande perdrait notamment tout pouvoir sur sa politique monétaire, un levier économique utile en temps de crise.
L’adoption du huard par l’Islande pourrait ouvrir le marché islandais aux entreprises canadiennes, notamment dans le secteur maritime, ainsi que dans les domaines des pêches, des banques et des assurances.
Officiellement, le gouvernement prépare l’entrée du pays dans la zone euro. Cette perspective est toutefois moins radieuse avec la crise de la dette qui secoue actuellement l’Europe. Le huard fait donc partie des solutions de rechange, en raison de la solidité de l’économie canadienne

Droits de scolarité : des enseignants solidaires des étudiants
Samedi 10 mars 2012 
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/03/10/001-enseignants-manifestation-etudiants-droits-scolarite.shtml

Des professeurs de cégep et d’université évoquent plusieurs « gestes symboliques » pour montrer leur appui aux étudiants québécois qui contestent la hausse des droits de scolarité.
Plusieurs enseignants se sont réunis mardi dernier pour planifier des « actions d’éclat » et la possibilité d’une « grève enseignante » d’une journée a été évoquée.
Selon Jean Trudelle, président de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ), qui a assisté à la réunion et participé à une manifestation étudiante cette semaine, aucune grève n’est envisagée pour l’instant « même si l’appui aux étudiants est assez massif à la FNEEQ ».
Une telle grève serait d’ailleurs illégale en vertu du Code du travail, puisqu’elle ne serait pas reliée à des négociations syndicales. Elle pourrait entraîner des amendes quotidiennes de 100 $ pour un enseignant, 10 000 $ pour un chef syndical et 50 000 $ pour un syndicat.
M. Trudelle soutient notamment qu’aucun forum public n’a encore été tenu pour discuter de la question de la hausse des droits de scolarité, alors que cela aurait dû être amorcé dès le départ.
La façon dont les universités gèrent le budget qui leur est accordé doit aussi être examinée, a-t-il noté, faisant référence à l’Université Concordia qui doit payer une pénalité financière de 2 millions de dollars pour un manque de rigueur dans la gestion de ses fonds publics.
La présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), Martine Desjardins, a souligné que de plus en plus de groupes manifestaient leur soutien aux étudiants, notamment des parents et d’anciens étudiants sur les réseaux sociaux.
Le porte-parole de la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), Gabriel Nadeau-Dubois, a qualifié de « motivante » cette sortie publique de professeurs.
Plus de 130 000 étudiants sont en grève sur un total de 475 000. Les associations étudiantes espèrent que 200 000 d’entre eux seront présents le 22 mars.

La CAQ veut un ordre professionnel des enseignants
Mise à jour le dimanche 11 mars 2012
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2012/03/11/001-legault-caq-ordre-enseignants.shtml

Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, a annoncé en conférence de presse, dimanche, la création d’un ordre professionnel des enseignants si son parti accédait au pouvoir.
« Je suis convaincu, d’abord comme parent, mais aussi comme ancien ministre de l’Éducation, que la création d’un ordre professionnel représente un jalon important pour assurer la qualité de l’enseignement donné à nos enfants partout au Québec et pour donner enfin aux enseignants le statut qu’ils méritent, celui de véritables professionnels de l’éducation », a déclaré M. Legault.
Selon la CAQ, les enseignants seront impliqués et consultés dans la mise en place de ce nouvel ordre professionnel.
Le mandat de l’ordre professionnel des enseignants :
- évaluer les enseignants au primaire et au secondaire dans un cadre clair, connu et impartial, avec l’implication des directeurs d’école ;
- garantir une formation continue, obligatoire et de qualité aux enseignants, en plus d’une formation initiale de qualité en collaboration avec les universités ;
- partager les meilleures pratiques en enseignement afin de favoriser le succès des élèves ;
- assurer une plus grande autonomie professionnelle aux enseignants ;
- superviser l’accès à la profession ;
- traiter de façon efficace, impartiale et crédible les plaintes émises par le public ;
- au besoin, conseiller de façon neutre le gouvernement sur diverses politiques touchant le corps enseignant.

Grève des étudiants : la musique au service de la cause
Mise à jour le dimanche 11 mars 2012 
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/03/11/001-greve-etudiants-marathon.shtml

Les étudiants en grève opposés à l’augmentation des droits de scolarité tenteront de se faire entendre grâce à un marathon musical de 48 heures à compter de vendredi, à Montréal.
C’est ce qui a été dévoilé dimanche par les représentants de la Coalition large de l’ASSÉ (CLASSE), et de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), en compagnie du Mouvement de mobilisation des étudiants en musique (MMEM).
En entrevue, la présidente de la FEUQ, Martine Desjardins, a expliqué que plus de 175 artistes, dont les Zapartistes, se succéderont sur scène. La journée de samedi se déroulera par ailleurs à la salle de spectacle L’Astral. Selon elle, il s’agit d’une nouvelle façon pour les étudiants de rallier la population à leur cause grâce à des moyens qui ne sont pas des manifestations.
La présidente de la FEUQ espère que la notoriété des artistes en incitera plusieurs à rejoindre les étudiants dans leur combat contre le gouvernement Charest.

Droits de scolarité : manifestation pacifique au centre de Montréal
Le lundi 12 mars 2012
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/03/12/003-greve-etudiants-appui-professeurs-longueuil.shtml

Entre 200 et 300 étudiants en grève de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et du cégep du Vieux-Montréal ont bloqué pendant quelques heures l’intersection des rues Sanguinet et Sainte-Catherine, à Montréal, où un groupe d’intervention de la police avait été dépêché.
En fin d’après-midi, la majorité d’entre eux s’étaient dispersés sans encombre.
Aucun avis d’éviction n’a été émis pour ce sit-in fort pacifique, qui se déroulait devant le pavillon J-A.-DeSève de l’UQAM.
 Les étudiants affirmaient agir en réaction à la fermeture lundi de quatre pavillons de l’UQAM par mesure de sécurité, soit Hubert-Aquin, Judith-Jasmin, Paul-Gérin-Lajoie et Thérèse-Casgrain.
« Je me dis que si on veut se faire entendre, il faut sortir dans la rue, car quand on essaye d’aller dans les endroits publics, on ferme l’endroit, sous prétexte qu’on va faire du grabuge », déplorait lundi un des manifestants.
Quelques heures plus tôt, 200 étudiants avaient manifesté à l’intérieur du pavillon J-A.-DeSève.
Sit-in devant les bureaux de Jean Charest
En début de journée aussi, des étudiants s’étaient réunis devant les bureaux du premier ministre Jean Charest à Montréal pour dénoncer la hausse des droits de scolarité.
Partis du parc Émilie-Gamelin, plus de 1000 étudiants ont marché en silence dans les rues de Montréal pour se rendre devant les bureaux de M. Charest. Ils se sont assis sur le pavé de la rue McGill et ont gardé le silence pendant de longues minutes, sous le regard de policiers quelque peu étonnés, mais qui n’ont pas bronché. Les étudiants se sont ensuite levés pour manifester plus bruyamment, mais toujours dans le calme.
Le président de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), Léo Bureau-Blouin, a exprimé l’inquiétude des membres de l’organisation devant « la façon d’agir » des policiers lors des dernières manifestations. Selon lui, il y a eu une « surutilisation de la force ».
« La sécurité des militants est une priorité », a déclaré M. Léo Bureau-Blouin.
La semaine dernière, une manifestation a tourné à l’affrontement entre étudiants et policiers. Un étudiant a été gravement blessé à l’oeil.
Pour leur part, les étudiants du Collège Ahuntsic, qui ont rejoint le mouvement de grève la semaine dernière, ont manifesté devant leur établissement.
À Québec, une soixantaine d’étudiants ont bloqué lundi avant-midi tous les accès à une tour de la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval, où se trouvent les bureaux du recteur, Denis Brière.
Des professeurs solidaires des étudiants
Par ailleurs, une cinquantaine de professeurs du Collège Édouard-Montpetit, à Longueuil, ont manifesté devant leur établissement pour appuyer la grève des étudiants contre la hausse des droits de scolarité.
Des étudiants en droit de l’UQAM ont constitué un comité de surveillance des interventions policières. Ces étudiants ont déjà produit un rapport sur l’intervention policière de la semaine dernière.
Ce comité demande aux étudiants de lui transmettre des vidéos et des témoignages afin de recueillir de la preuve qui peut éventuellement servir pour le dépôt de plaintes en matière de déontologie policière.
Ces étudiants veulent se servir de leurs connaissances pour contribuer à la contestation contre la hausse des droits de scolarité.

Un député britannique juge que le Canada s’est fait flouer en achetant des sous-marin usagés
Mise à jour le jeudi 15 mars 2012 
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2012/03/15/007-sous-marins-royaume-uni-canada-vente-depute.shtml

Le sous-marin NCSM Chicoutimi a été à l’eau seulement deux jours en 13 ans.
Un député britannique juge que le Canada devrait demander un remboursement au Royaume-Uni pour l’achat de quatre sous-marins usagés, dont aucun n’est actuellement opérationnel, et dont les coûts d’entretien augmentent considérablement.
« Pourquoi les Canadiens ont-ils été à ce point assez naïfs pour acheter » ces sous-marins, s’est interrogé Mike Hancock, député libéral-démocrate de Portsmouth, en entrevue à CBC.
Le Canada avait racheté au Royaume-Uni en 1998 pour 750 millions de dollars quatre sous-marins usagés qui sont pratiquement hors service depuis 1993 : les HMCS Chicoutimi, Corner Brook, Windsor et Victoria.
Le coût de réparation et d’entretien de ces sous-marins a depuis atteint deux milliards de dollars et continue d’augmenter. Depuis 1998, ils ont navigué seulement 1000 heures.
Selon le député Hancock, le Canada s’est tout simplement fait avoir. D’après lui, Ottawa devrait demander un remboursement.
« Je suis consterné que nous ayons conclu un accord aussi idiot avec un allié aussi important... Soit il y a eu de l’incompétence des Canadiens, soit le ministère de la Défense au Royaume-Uni a joué les enjôleurs », a-t-il ajouté.
M. Hancock était député de la circonscription d’où venaient ces sous-marins en Grande-Bretagne. Il affirme qu’ils présentaient des problèmes importants avant même d’être vendus au Canada. Sur l’un d’eux, l’ouverture permettant le passage des torpilles a été fermée de façon permanente à l’aide de soudures pour prévenir l’inondation.
 Le ministre canadien de la Défense, Peter MacKay, a déclaré le mois dernier que ces sous-marins devraient pouvoir reprendre la mer en 2013 grâce à d’importants travaux de modernisation.
La flotte de sous-marins à propulsion classique a subi de multiples avaries au fil des ans. En 2004, le Chicoutimi a pris feu, faisant un mort (le lieutenant Chris Saunders) et plusieurs blessés. Un autre sous-marin est attaqué par la rouille.
CBC a appris que la remise à neuf du Windsor, qui est en cale sèche à Halifax, va coûter beaucoup plus cher que prévu. En 2010, le coût estimé était de 17 millions de dollars. Il s’est avéré plus tard s’élever à 47 millions de dollars. Une fois réparé, le Windsor ne pourra pas être utilisé à son plein potentiel, puisque sa coque tellement endommagée qu’il ne pourra naviguer en eaux profondes.
Seul le Victoria est à l’heure actuelle en état de naviguer au Canada.

Chti LP59

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