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Les secteurs qui souffrent

Publie le jeudi 31 mai 2012 par Open-Publishing

PSA est engagé dans un plan de 1 900 suppressions de postes en 2012 et des inquiétudes pèsent sur les sites d’Aulnay-sous-Bois (3 100 salariés), SevelNord (2 800 salariés) et Rennes. Chez les équipementiers, des menaces planent sur les sites de Honeywell, MBF Technologie, Prevent Glass (liquidé début mai), la fonderie Manzoni-Bouchot, Sealynx (redressement). Goodyear Amiens est en suspens (1 300 salariés). A Strasbourg, General Motors veut vendre son usine (1 000 salariés).

• ENERGIE-INDUSTRIE. — Les raffineries de Petroplus et de LyondellBasell sont en sursis. Le fournisseur d’électricité E.On France veut fermer cinq sites de production. Chez Areva, des départs « naturels » (200 à 250 par an) ne seront pas remplacés. Rio Tinto s’interroge sur le site de Saint-Jean-de-Maurienne.

• TRANSPORTS. — Chez Air France, la direction a évoqué un « sureffectif » non chiffré qu’elle devrait résorber via un plan de départs volontaires. Des incertitudes pèsent sur la SNCM, son principal actionnaire Veolia voulant se désengager. Novatrans est en grande difficulté.

• COMMERCE-DISTRIBUTION-TOURISME-AGROALIMENTAIRE. — Côté tourisme, la direction de TUI France prévoit de supprimer 484 postes. Dans la distribution, des syndicats de Carrefour évoquent au moins 3 000 suppressions de postes. Auchan va supprimer 1 600 postes, mais prévoit d’en créer 3 200 d’ici 2014 via l’ouverture de magasins. Conforama va réorganiser son service après-vente. Leader Price veut fermer dix magasins. HTM Group (ex-Boulanger) a engagé un plan social prévoyant près de 400 suppressions de postes chez Cap Boulanger. 310 suppressions de postes sont prévues à la Fnac. Dans l’agroalimentaire, le sort de l’usine Fralib reste incertain. Le volailler Doux est en difficulté.

• TELECOMS-INFORMATIQUE. — Dans les télécoms, des suppressions d’emplois sont redoutées. SFR étudie un plan d’adaptation. Bouygues Telecom veut « réaliser un plan d’économies de 300 millions d’euros ». Technicolor (ex-Thomson) a déposé le bilan pour son usine d’Angers.

• AUTRES. — Dans la presse, plusieurs entreprises sont en difficulté, comme Presstalis (ex-NMPP), principal distributeur de journaux (800 salariés dans les messageries). Des centaines de suppressions de postes sont redoutées au sein du Groupe Hersant Media (27 titres). Dans la sécurité, Neo Securité (5 000 salariés) cherche un repreneur. Dans le textile, le fabricant Meryl Fiber espère également une reprise.

http://www.republicain-lorrain.fr/france-monde/2012/05/30/les-secteurs-qui-souffrent