Façon société actu : Dix blessés dans une "fusillade-discothèque" (zaz)

Façon société actu : Dix blessés dans une "fusillade-discothèque" (zaz)

Dix [nouveaux] blessés dans une "fusillade-discothèque" près de Cambrai (d’après Le Parisien - ‎Il y a 9 minutes) ‎

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Pourquoi se priverait-on de menus joyeux plaisirs perso spontanés ? la France devient cinglée ce que nous nous employons à signaler modestement et ce que chacun peu observer lui-même sans forcer dans son environnement normal (rue, métro, boulot)

L’analyse est en fait assez rapide, il y a trois causes principales au phénomène concerné : la médiatisation forcenée de notre société, la hiérarchisation sociale ou lutte des classes, le peu de peur du judiciaire qui sans être rigolard est tout de même assez bonnard.

1.

Premier facteur : L’hyper-médiatisation

L’hypermédiatisation de notre société se caractérise par de nouvelles procédures familières du comportement et de l’esprit : beaucoup de "m’as tu vusme" (se hisser se hisser vite vite au dessus-du lot), du brownisme-essuie-glace du cogito logique ou pas, etc.

L’exemple de ce nouvel étalage de choses est donné à tout instant par les politiques, hommes et femmes, qui, en particulier, supposément nous représentent. Il faut être actifs, actifs, à n’importe quel prix.

Ils font le show ! comme les présentateurs télé, ils ont compris la nature du numéro imposé ; Nous aussi ! on les copie. On les copie.

Il va devenir en ce sens urgent malgré tout qu’un MINISTERE DE L’INTELLIGENCE apparaisse bientôt dans ce pays pour réguler un peu le dératé tempo.

Nous avons proposé déjà que les gens "officiels" qui soi-disant nous représentent soient raisonnablement soumis (par rapport au citoyen-péquin libre de tout puisque ça ne lui sert à rien,) à des prises de parole ès-fonction soigneusement balisées en nombre pour l’année (La démocratie athénienne, on le rappelle, virait une fois par an les grandes gueules envahissantes, c’était la procédure élégante et radicale dite de l’ostracisme. Ca leur faisait tellement du bien.)

2.

Deuxième facteur : l’ultra-individualisme pris dans l’ultra-hiérarchisation sociale, autrement (autrefois) appelée lutte des classes

Vous n’êtes pas n’importe qui ! Ah non ! vous n’avez pas lu Stirner certes mais votre Moi c’est évidemment l’unique et ce ne sont pas les mathématiques du bac qui vous ont embarrassé là-dessus question formation et formation.

Tout est hiérarchisé autour de vous, vous avez un numéro d’ordre de joueur au tennis, au golf, à la course du Figaro, au Vendée-globe, à l’entrée des grandes écoles, etc, etc.

Le fait-divers est en désespoir de cause fait pour vous si vous n’êtes rien, il vous sert une éventuelle notoriété où vous pouvez forcer le destin. Alors que vous aurez pas mal de mal dans beaucoup d’autres domaines où les choses sont bordées sans le dire depuis de nombreuses générations : allez vous faire en deux temps une classe façon bourge seizième, hein ! déjà vous tenez votre coupe de champagne comme un pied, vous avez des pompes vaguement chères mais pas forcément de si bon goût, vous êtes habillée, oh ! "très bien", mais vous trouvez manière encore d’avoir l’air d’une p. ! enfin on veut dire, sorry ! d’une "bombasse" télé.

Tu comprends que ces signes codés il faut quelquefois pouvoir les renverser.

3.

Au final, aussi, La non-peur de la sanction

Attention on ne veut pas ici insinuer que la sanction serait le bon, ce serait rudimentaire, mais on voit bien que le judiciaire n’a au mieux qu’un effet possible placebo, encore est-ce trop beau de le dire, il n’a aucun effet positif.

Tu tires sur la discothèque, tu blesses : d’autres avant, la semaine dernière, ont tué à Lille, qu’est-ce qu’ils risquent hein, qu’est-ce qu’ils risquent ? ah oui de la prison. Ils laissent les victimes raidoss baignant dans leur raisiné, qu’est-ce qu’ils risquent de plus ?

Le pire est que dans ta fuite à toute vitesse on te retire quatre points à ton permis de conduire.

On ne veut pas imprudemment s’avancer chers amis et le faire dans la facilité, mais est-ce que quelque chose n’est pas pour le moment, actuellement, un peu pourri dans le royaume de France ?

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Avertissement

– 1°Comme le lecteur le sait déjà, la mention "zaz" accompagnant nos textes indique une manière de faire délibérément décalée, qui ambitionne par un éclairage oblique à plus de perspicacité dans le traitement des questions politiques.

C’est dans l’humour raté que, selon nos plus brillants détracteurs, nous sommes de loin franchement les meilleurs.

– 2°Un "zaz" se définit comme un bon mot mauvais, ou inversément.

– 3°Ocsena est un collectif critique qui considère l’humour comme l’arme heuristique et démocratique par excellence.

– 4° L’Ocsena est toujours a priori pour le "petit" contre le gros.

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Réf anté

Subject : 2012. DOSSIER PRESIDENCE. 2 : LES POSSEDANTS ET LA PRESSE CONTRE FRANCOIS HOLLANDE ET LES SOCIALOS.

http://ocsena.ouvaton.org/article.p...

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Ocséna, Organisation contre le système-ENA et pour la démocratie avancée

Les Inoxydables Philosophes de l’Ocséna et Alain Serge Clary vous saluent bien : "Best Regards".

http://ocsena.ouvaton.org