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Comité du bassin Creillois pour l’unité pour la Non ratification du TSCG

par Colère et Espoir60

Publie le mardi 17 juillet 2012 par Colère et Espoir60 - Open-Publishing

Un comité anti-TSCG Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance s’est formé à Thiverny dans l’Oise (60) le 27 juin 2012, rassemblant des personnes d’horizons divers.

Une pétition est en ligne
http://www.petitionpublique.fr/?pi=TSCG2012

Pétition pour la Non ratification du TSCG (traité sur la stabilité, la coopération, la gouvernance)

Comité du bassin Creillois pour l’unité pour la Non ratification du TSCG (traité sur la stabilité, la coopération, la gouvernance) soutenu par le Collectif communiste Polex

Le comité pour l’unité pour la non ratification du TSCG, ce sont des militants ouvriers, des élus de toutes tendances, réunis le 27 Juin à Thiverny. Ils ont décidé de se rassembler pour combattre ensemble pour empêcher la ratification du TSCG : Aurigny François, retraité, POI ; Blanchard Alain, conseiller général PCF canton de Montataire ; Bourges Patrick, POI ; Brice Richard, enseignant, POI ; Cesbron Paul, médecin ; Dion Jean -Luc, maire de Thiverny ; El Farissi Amar, militant Parti de Gauche ; Hénaux Nicole ; Ignatieff Boris, retraité ; Lebreton Alain, conseiller municipal POI, Montataire ; Parent Laurent, maire adjoint PCF, Saint Maximin ; Vollereau Martine, maire-adjoint à Thiverny… Ces militants ont décidé de se réunir sur la base de l’appel local ci-dessous pour la non ratification du TSCG :

Alerte ! 3 juillet : J-M Ayrault a indiqué qu’il soumettrait à l’Assemblée nationale le « pacte budgétaire ». Il a confirmé la déclaration du président de la République qui a annoncé le 29 juin, que le TSCG serait soumis à ratification en France. Le Monde du 5 juillet, publie des informations selon lesquelles F. Hollande et le gouvernement veulent aller vite et soumettre l’ensemble des mesures du sommet européen incluant donc le TSCG au vote de l’Assemblée avant la fin de la session parlementaire. Il y urgence : toutes les forces se réclamant des intérêts des travailleurs et de la démocratie doivent s’unir, au-delà des points de vue différents, pour barrer la route à ce traité.

Nous sommes syndicalistes, militants ouvriers, élus, issus de diverses tendances du monde du travail, du mouvement ouvrier. Tous les jours, dans nos secteurs professionnels, dans nos localités, nous sommes confrontés aux conséquences de l’application des plans de rigueur imposés par l’Union Européenne pour réduire les déficits publics, rembourser la dette… Cette politique de rigueur, d’austérité, de destruction des conquêtes sociales, les travailleurs n’en peuvent plus : ils veulent stopper cette logique destructrice.
Mais, pour l’Union Européenne, pour la Troïka (BCE, FMI , Commission européenne) il faut aller beaucoup plus loin, aller jusqu’au bout de la baisse du coût du travail, de la liquidation des conquêtes sociales, du démantèlement des services publics et de l’école. Ces exigences se concentrent dans le nouveau traité européen ou TSCG signé le 2 mars dernier par 25 chefs d’État. Ce traité fixe entre autres orientations l’inscription dans la constitution de la réduction des déficits publics, la réduction de 5% chaque année de la dette publique, ce qui représente 80 milliards d’économies à réaliser en France dès 2013, c’est à dire 1,5 fois le budget de l’Éducation Nationale. Ce traité, signé par 25 chefs d’état, ne peut plus être modifié.
Deux logiques s’affrontent : d’un côté, la volonté de l’immense majorité : « il faut que cela s’arrête, il faut stopper cette logique destructrice » ; de l’autre, l’exigence de l’Union Européenne d’aller jusqu’au bout. Ces deux logiques sont incompatibles.
Les travailleurs veulent vivre, ils ne veulent pas subir le même sort que les travailleurs grecs ou espagnols : le nouveau traité européen ne doit pas être ratifié !
L’unité doit se réaliser pour la non ratification du TSCG.
C’est pourquoi, nous avons décidé de nous unir sans attendre, au-delà de nos parcours et de nos appartenances diverses, pour combattre ensemble pour la non ratification du nouveau traité européen, TSCG, et dans cet objectif, nous appelons militants, travailleurs de toutes tendances à s’engager avec nous dans cette campagne, dans la préparation d’une manifestation nationale à Paris pour dire ensemble :
« Non à la règle d’or ! Non à la ratification du nouveau traité européen ! ».