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Du NPA à Alternative Libertaire

par lesage jean-yves

Publie le lundi 27 août 2012 par lesage jean-yves - Open-Publishing
37 commentaires

Pourquoi je quitte le NPA et rejoins Alternative Libertaire
Jean-Yves Lesage, ouvrier d’imprimerie, élu au Conseil Politique National du NPA.

J’avais déjà changé de parti, cette fois je change d’avis.
J’ai toujours dit que j’avais changé parfois de parti politique mais jamais de ligne politique : celle du rassemblement des militants de terrain du PCF, de l’écologie et de l’extrême-gauche contre tous les dogmatismes et pour la révolution (1).
Je pense encore que cette orientation était la bonne, mais je dois avouer qu’elle a échoué. Elle était sans doute naïve. Je ne crois plus que des milliers de militants issus du PCF pourraient enfin rompre avec les ornières du stalinisme et de la tactique électorale inféodée au PS. Cette stérilisation de milliers de militants ouvriers sincères et dévoués sera d’ailleurs à ajouter au bilan du mouvement communiste international. Je ne crois plus non plus que les militants des divers groupes issus de l’extrême-gauche arriveront à surmonter leurs querelles anciennes. Il faut donc tenter autre chose et autrement.

Après l’implosion du SSP (2) et du NPA, c’est au principe même d’un parti issu du moule intellectuel du bolchevisme que je tourne le dos. En France comme dans le monde entier j’ai vu trop de succès temporaires et d’organisations révolutionnaires exploser en plein vol du seul fait des divergences entre dirigeants (réduites parfois à des conflits d’ego) pour croire encore au mythe d’une direction sinon infaillible au moins nous évitant la faillite. J’ai cherché longtemps le « bolchevisme vrai » et le parti de la révolution mondiale. Manifestement le ver était dans le fruit du concept avant-gardiste, toujours substitutiste même dans ses versions les plus soft.

Lorsque j’ai commencé à militer, dans la première moitié des années 70, j’ai été sommé comme tout le monde à l’époque, de choisir un dogme contre l’autre, un homme contre l’autre : Marx contre Bakounine. Dans mon lycée les anarchistes étaient sympas et flamboyants mais c’était des rigolos et leurs potes de la LCR aussi. Les maos, les lambertistes et LO étaient rigides et déprimants. J’ai alors choisi le premier (Marx) version JC où se concentraient les enfants de prolos et j’ai depuis ce temps tout ignoré du second.
Après 40 ans de militantisme sur tous les terrains syndicaux et associatifs et une certaine connaissance des courants staliniens et trotskistes internationaux, c’est sur cette coupure initiale que je reviens. Non pas pour inverser mon choix. Mais pour le renverser radicalement. Après d’autres puisque je découvre tardivement Guérin et Fontenis, je souhaite non pas tenter de fusionner les frères ennemis de la I° Internationale mais tirer de chacun d’eux le meilleur et rejeter le pire. D’autres ont déjà appelé cela le communisme-libertaire. Et cela me convient bien. Pas d’émancipation de tous sans émancipation de chacun. Va donc pour une orientation politique fondée sur le rejet des erreurs autoritaires du marxisme et le rejet des errements anarchistes.

Moi qui ai toujours rêvé être dirigé par de bons chefs (à la fin des années 80 j’avais refusé d’entrer au comité central de la LCR ne pensant pas avoir les talents nécessaires pour la fonction) je tire un trait radical sur cet héritage marxiste-léniniste et sur la construction d’un parti qui sélectionne avec soin des révolutionnaires professionnels pour guider les masses. Je choisis le fédéralisme qui n’est pas sans faiblesse ni défaut mais qui a au moins le mérite d’être une école pratique du socialisme autogéré auquel j’aspire.
Et qu’on ne me dise pas que le NPA n’a rien à voir avec l’histoire et le moule idéologique sanctuarisé par le « succès » de la Révolution russe !

Je pars après un an de réflexion (3) en laissant de nombreux amis et d’excellents camarades dans ou autour du NPA. Avec certains d’entre eux j’avais tenté de mener le débat pour faire évoluer le NPA. Nous avions notamment établi que les militants d’un parti révolutionnaire ne pouvaient en aucun cas avoir des conduites politico-morales contraires au but final émancipateur, même au nom d’une supposée efficacité. Mais je ne crois plus que cette organisation puisse muter hors de ses racines historiques et théoriques. Pour autant je compte bien continuer à militer avec nombre d’entre eux sur tous les terrains.

Un échec qui vient de loin.
Plus personne ne peut nier l’échec du NPA. Effondrement militant, incapacité à faire vivre la pluralité, mode de débats délirants, illusions et épuisement dans l’électoralisme, captation démocratique par le jeu des tendances, enjeux dérisoires de mini-bureaucratie…nous sommes de plus en plus nombreux à faire les mêmes constats. En créant dans le NPA le groupe de réflexion « Nouveau Parti Vraiment » (4), groupe inter-tendance, nous posions clairement le problème : Le NPA n’avait été que la duplication en plus large de feu la LCR mais jamais un parti « nouveau ». Ni politiquement, ni dans son fonctionnement. A l’époque les dirigeants de toutes les tendances nous qualifiaient « d’apolitiques »…
Le noyau dirigeant avait été sélectionné par l’ancienne direction de la LCR à l’occasion d’un basculement générationnel sur la base d’un consensus non-explicite entre multiples sous-fractions. Avec une boussole politique instable fixée sur deux concepts : celui dit des « 2 gauches » et celui dit de « gauche radicale ».
Ces deux concepts peuvent se résumer ainsi : d’un côté il existe la gauche « social-libérale » (PS) dont il ne faut rien attendre ; de l’autre côté il existe la gauche « radicale » qui pour certains devait se traduire par « gauche révolutionnaire » mais pour d’autres par « toutes les sensibilités à gauche du PS ». Deux lectures parfaitement divergentes jusque dans le noyau dirigeant où chacun espérait secrètement faire triompher « sa » lecture. Ce qui laissait un flou monstrueux en termes de projet et/ou d’alliances électorales. Dans les deux acceptions (gauchiste ou centriste) les camarades esquivaient le problème de la persistance du réformisme politique parmi les masses, escamotage rendu plausible du fait de l’effondrement organisationnel de ce courant représenté par le PCF et ses satellites. D’où la brutalité des débats et des évolutions individuelles au sein du noyau dirigeant du NPA quand le Front de Gauche et Mélenchon a commencé à redonner un visage au réformisme spontané des travailleurs.

Et maintenant ?
Le PS est devenu un parti bourgeois (même si une partie de ses militants peuvent parfois porter des attentes que nous partageons). Il défend sans faux-nez réformiste les intérêts bien compris de la bourgeoisie.
Le Front de Gauche est une nébuleuse réformiste. Une organisation qui évoque des changements radicaux mais qui entrave la construction du rapport de force nécessaire à les imposer dès que les intérêts de sa bureaucratie sont en jeu.
Les organisations révolutionnaires restent (sans surprise) totalement minoritaires en dehors d’une période pré-révolutionnaire mais elles devraient fédérer un bien plus grand nombre de ces militants radicaux qui existent dans le mouvement syndical et associatif dans le cadre d’une organisation ou d’un front d’organisations. Car nous devons reconstruire sur le dégoût bien réel des désillusions. Je pense d’ailleurs que les tentatives de « nouveaux partis » sur les ruines du marxisme autoritaire après l’effondrement des pays de l’Est étaient non pas enfin du neuf dans le paysage mais au contraire la queue de la comète des efforts des travailleurs au long du 20° Siècle pour construire leurs outils de défense et d’émancipation. Il est temps de reprendre à zéro les débats et les erreurs depuis le 19° !

Communiste toujours !
Nous vivons une crise historique du capitalisme qui va redistribuer pour quelques décennies les richesses et le pouvoir entre bourgeoisies montantes et bourgeoisies perdantes. Avec des conséquences énormes pour les travailleurs qui paieront la facture. Cette situation est en soi politisante (donc clivante) forçant les travailleurs à choisir entre une fausse sécurité fascisante, un moindre mal réformiste et le va-tout révolutionnaire.

Pour pousser dans le bon sens le choix des travailleurs et de la jeunesse, une organisation reste nécessaire, reliant les militants investis dans le syndicalisme et dans les associations combattantes. Nul besoin d’un état-major autoproclamé qui surgira de la démocratie directe quand les évènements s’accélèreront. Mais pertinence d’un réseau pratique constitué de militants investis dans tous les secteurs.

Le NPA s’est égaré comme la LCR avant lui en tentant de faire co-exister un fonctionnement vertical avec le mal nommé « droit à l’expérimentation » qui laissait les tendances majoritaires localement faire ce que bon leur plaisait. Les seuls gagnants du système étaient les dirigeants de chaque tendance qui ainsi se partageaient les pouvoirs. Il faut trancher sans chercher un mixte impossible entre les avantages et les inconvénients du verticalisme et du fédéralisme sachant que le fédéralisme n’exclu pas un certain centralisme, construit par d’autres voies que celles héritées du léninisme : celles de la coopération, de la mutualisation et du consensus.

Les camarades d’Alternative Libertaire ont su construire et développer à partir d’un noyau minuscule une organisation dont les militants pèsent dans les mobilisations réelles. Une organisation présente sur le champ international à travers le réseau « Anarkismo ». Une organisation sans chef, où les tâches sont assurées par rotation de mandats et où l’énergie principale des militants n’est pas à combattre en interne au nom de sa tendance mais à peser davantage dans les luttes réelles. Où les inévitables divergences se traitent de manière infiniment plus respectueuse entre militants que tout ce que j’ai connu.

Voilà comment j’ai fait ce choix. Voilà pourquoi j’ai envie de le partager avec vous.

Bobigny le 25/8/2012

(1) - Interview dans Rouge n° 1174 du 5 septembre 1985.
(2) - Scottish Socialist Party qui a explosé après un démarrage foudroyant sur l’ego démesuré de son brillant porte-parole Tommy Sheridan.
(3) - Relire divers textes dont « Il était une fois le NPA novembre 2011 » sur http://bellaciao.org/fr/spip.php?article122607
(4) - http://nouveauparti-vraiment.blogspot.fr/ et d’autres réseaux du même type se sont créés manifestant la vitalité militante que portait le NPA.

Messages

  • "Une organisation sans chefs"... t’inquiètes tu vas apprendre à les connaitre aha ah

  • "Les organisations révolutionnaires restent (sans surprise) totalement minoritaires " conclusion tu adhères à Alternative libertaire (!)

  • oh combien je te comprends ! j’ai quitté le NPA en juillet dernier, après avoir tenté des choses... pour ma part j’étais sur la liste libertaire et dans le comité de lyon qui avait tenté des motions pour un fonctionnement par la base....bref, c’était le début de la fin car sans espoir. je n’ai pas un long passé militant dans des organisations comme toi, Le NPA était ma première tentative d’engagement dans un parti.... et la dernière ! je me rapproche aujourd’hui de la Fédération Anarchiste et je persiste à penser que le collectif ne pourra exister que par l’épanouissement de l’individu, et l’individu ne pourra s’épanouir que s’il existe une organisation collective fédéraliste, autogestionnaire et non autoritaire. Emma

  • Le déclin d’une organisation aussi importante que le NPA n’est pas une bonne nouvelle pour le mouvement anticapitaliste et révolutionnaire. Il faudrait être idiot pour s’en réjouir, surtout quand des militants déçus quittent cette organisation et se perdent dans la nature, arrêtent de militer...

    Pour le reste, jolie tribune, et jolie évolution qui va à mon avis dans le bon sens ! Et passer du NPA à l’AL n’a rien d’un syndrome de "girouette" comme semble le dire certains, mais c’est une évolution cohérente qui se défend tout à fait.

    • Le déclin d’une organisation aussi importante que le NPA...

      On parle tout le temps du "déclin" du NPA.

      D’abord, le NPA continue d’exister, avec moins de militantEs, certes, mais il n’est pas mort. Loin s’en faut ! Les réformistes sont partis et c’est tant mieux ! Trop de temps perdu avec des poids morts !

      Le NPA reste le seul parti (avec LO et le POI) à développer une perspective révolutionnaire, radicalement transformatrice de la société, et cela bien des gens oublient de le rappeler (et pour cause !).

      Mais il est vrai qu’il est plus facile de taper sur une organisation qui gêne, que d’ouvrir les yeux sur l’inutilité de la "gauche" réformiste !!

    • Mais il est vrai qu’il est plus facile de taper sur une organisation qui gêne,

      1) Te rends-tu compte que tu parles là comme les gens du PCF des années 60/70 lorsqu’on émettait la moindre critique ? Triste...

      2) Tu appelles ça "taper sur le NPA", alors qu’il s’agit de l’expression de gens (dont moi) qui ont contribué à faire vivre le NPA, qui regrettent que ça se soit si mal passé, qui essaient d’en tirer des leçons, qui espèrent qu’à l’avenir les constructions/recompositions éviteront certains pièges.

      3) Te rends-tu compte que tu fais infiniment plus de mal au NPA avec tes discours à la hache (je suis gentil) que ceux à qui tu t’en prends ici ?

      Il y a eu dans le NPA de l’entrisme de la part de groupuscules sectaires, ils ne sont pas les seuls, mais ils ont une belle responsabilité dans ce qui s’est passé. Le ménage par le vide... Je ne serais pas étonné que tu en fasses partie, en lisant tes différentes interventions.

      C’est justement parce que je pense que le NPA avait (aura ?) un rôle important à jouer que je déplore ce genre de propos récurrents...

      Chico

    • Retire tes oeillères, celles et ceux qui discutent ce sujet sont celles et ceux qui ont rêvé et participé à la création du NPA, qui y ont cru et qui ont déchanté. D’un bel espoir, nous en avons fait un énorme gâchis, ce n’est pas en le cachant derrière un

      Les réformistes sont partis et c’est tant mieux !

      qu’on pourra changer un échec en avancée, réveille-toi camarade

    • Les réformistes sont partis et c’est tant mieux !

      Toi aussi tu fais ton Sarton ?

       :-))
      Carland

    • "Il y a eu dans le NPA de l’entrisme de la part de groupuscules sectaires, ils ne sont pas les seuls, mais ils ont une belle responsabilité dans ce qui s’est passé. Le ménage par le vide... Je ne serais pas étonné que tu en fasses partie, en lisant tes différentes interventions."

      C’est pas bientot fini, ces saloperies ?

    • C’est pas bientot fini, ces saloperies ?

      C’est quoi, "ces saloperies" ?
      Ce qu’ont fait ces groupes ?
      Qui sont venus alors qu’ils étaient en désaccord avec la ligne directrice du NPA, et dont les publications n’ont cessé de dénoncer violemment la politique du NPA, qui sont restés organisés en tant que groupuscules au sein du parti plutôt que de s’y fondre comme tout un chacun, qui lors des manifs diffusaient leur propre presse plutôt que celle du NPA...

      Chico

    • Le NPA est mort du refus de tenir dans la durée sur le fil du rasoir (mais est ce possible de rester sur le fil du rasoir dans la durée ?). La bataille entre les opportunistes et les dogmatiques a ruiné la dynamique ouverte en 2009. Les opportunistes sont au Front de gauche (ou dans la nature) et c’est un échec pour nous tous. Les dogmatiques de toutes factions qui dominent les débats du NPA vont maintenant se déchirer pour prendre la direction du squelette. Et c’est aussi un échec pour nous tous. Jean-Yves.

  • Camarade Lesage retourne au PCF de ta jeunesse ou je t’ai connu. Comme toi j’ai toujours été révolutionnaire et autogestionnaire,je n’étais pas d’accord avec le programme commun et je continue mon combat pour une rupture avec le PS bourgeois que le peuple par son vote de Mai et Juin a remis au pouvoir. Le PCF bouge à la base après un long temps d’obéissance aux dirigeants depuis Thorez. La crise du capitalisme s’accentue et le mouvement révolutionnaire peut très bien prendre de l’ampleur sur cette situation encore plus grave que la crise de 1929. Les militants du PCF en ont conscience et le FDG est une étape positive pour rassembler toutes les composantes révolutionnaires sans qu’un parti ou une personne même très brillante prenne le pouvoir et influence l’ensemble des militants par un pouvoir plus ou moins disciplinaire comme c’est la règle dans tous les partis même au NPA.

    La force principale du mouvement révolutionnaire en France c’est le PCF malgré ses déboires électoraux d’alliance avec le PS. Le PS au pouvoir va décevoir très rapidement comme Sarkozy et l’UMP précédemment. Nous sommes mobilisés sur toute les questions et particulièrement sur le traité européen esclavagiste et anti-démocratique . Camarade Lesage rejoins nous car nous avons besoin de toutes les lumières progressistes que les créateurs du marxisme ont ouvert avec le Manifeste. Le capitalisme se meurt, les temps nouveaux arrivent sous la presssion des nouvelles générations d’exploités qui s’organisent contre les spéculateurs , les banquiers d’affaires et tous les riches exploiteurs de la planète.

    Nos désaccords sont mineurs face à la supression du capitalisme le plus vite possible par la mobilisation populaire.Et je crois que le rassemblement du FDG est un outil efficace en pleine évolution révolutionnaire .

    Amitiés , Bernard SARTON,section d’Aubagne

    • Rassure moi, ce commentaire est un "fake" ?

    • Excellentes blagues de Sarton :
       la base du PCF bouge...pendant que la nomenclature dirige...
       le FdG n’a pas de leader, il serait même démocratique...

    • Ces histoires internes de scissions , départs du NPA, universités d’été après pantomines G.A de printemps ne me passionnant pas, je survolais les commentaires , somnolent..

      et là...

      Putain !

      Une voix qui enfin me réveille !

      SARTON le ROUGE donne la solution à un "gauchiste" qui file chez les nanars..vu qu’il trouve le NPA etc etc etc

      Camarade Lesage rejoins nous car nous avons besoin de toutes les lumières progressistes que les créateurs du marxisme ont ouvert avec le Manifeste. je crois que le rassemblement du FDG est un outil efficace en pleine évolution révolutionnaire .

      c’est de l’humour, une façon de te farcir ton ex copain de peuceufeu..?

      Ou alors...

      La canicule , Bernard ?

      Une veillée funèbre à AUBAGNE pour saluer la mémoire du sponsor anisé de nos Fêtes de l’Huma..?
      Avec un goupillon trempé dans le 51 arrosant la photo encadrée de noir du fiston de Popaul Ricard ?

      T’étais trop près ?

      On t’a aspergé trop souvent ?
       :)

      Je me moque mais avoue, là t’es au FDG dans sa "FASE" ..la plus rigolote.

      Merci de me détendre

      Le PCF bouge à la base après un long temps d’obéissance aux dirigeants depuis Thorez.

      Oui,

      On entend monter le cri de ralliement

      " Camarades

      Nous sommes, à cause de Thorez, Waldeck et Marchais au bord du gouffre

      Comme le disait le camarade MAO, au moment du "Grand bond"..

      EN AVANT !!

       :))

      Sacré Nanard, je t’aime.!

      .Je traverse personnellement des moments familiaux très douloureux.

      Te lire ça remplace deux Xanax 50...

      MERCI

      Cordialement

      A.C

    • A.C. te lire est toujours amusant même si tu m’aligne régulièrement sans voir ma conviction marxiste de la fin du capitalisme à moyen terme vu sa crise incalculable en chômeurs de longue durée . Les militants évoluent plus qu’à ton époque de culte de Thorez-Marchais inféodés à l’URSS de Staline et Brejnev qui ont dénaturé le Communisme. Aujourd’hui l’expérience du FDG est en route et peut réussir s’il reste sur une base de non compromis avec le PS,y compris sur le plan électoral . Le prochain congrès devrait être plus révolutionnaire car le PS déjà tourne le dos à ses promesses électorales en se couchant devant le Patronat et les marchés spéculateurs,c’était d’ailleurs à prévoir comme nous le discutons depuis longtemps. Le PS n’étant que la courroie de gauche des exploiteurs.

      Alors mon idée d’union de tous les révolutionnaires est une nécessité au sein du FDG rénové par des militants d’action et de propositions pour en finir rapidement avec le capitalisme . D’ailleurs devant cette crise diabolique du capital Bernard THIBAULT se réveille en nous annonçant une manif le 9 octobre pour gueuler notre colère habituelle contre les licenciements boursiers que laisse faire le PS au pouvoir. Le Patronat a bien choisi son candidat pour relever Sarko en plein délire de brassage de vent. le Patronat veut des gens normaux à sa botte , Hollande est parfait dans ce rôle de complice caché des riches puisqu’il en fait parti vu son patrimoine de centaines de millions d’Euros, son indemnité de Président n’est que de l’argent de poche et son compte en banque se remplit de reconnaissance de la part des riches du CAC 40.

      Amitiés ...Bernard SARTON

    • Mon cher Bernard, j’ai quitté le PCF en 1984 quand une accumulation d’expériences m’ont convaincu qu’il n’était pas redressable : mensonges historiques et politiques du stalinisme international, gestion municipale calamiteuse de Rosny sous Bois, sectarisme, bureaucratisme et double language de la CGT...
      Toute mon expérience d’ouvrier révolutionnaire et de responsable syndical s’est déroulée dans un affrontement quasi permanent contre la ligne politique et les pratiques anti-démocratiques dans mon syndicat CGT (adhérent depuis 1979), dans ma fédération (Filpac) dans ma Confédération impulsée par des militants PCF...
      Y compris contre ceux qui m’ont agressés physiquement dans mon usine parce que j’avais convaincu l’AG de faire grève dans le dernier mouvement des retraites...
      Alors revenir au PCF Bernard tu n’es pas sérieux ???
      Amical souvenir de Seine St Denis. Jean-Yves.

    • Les militants évoluent plus qu’à ton époque de culte de Thorez-Marchais inféodés à l’URSS de Staline et Brejnev qui ont dénaturé le Communisme.

      C’est vrai que certains militants ont évolué...
      je connais même, un secrétaire des J.C des années 60 qui a vaillamment supporté cette dure période et qui , fort heureusement, parce que la France n’avait pas de frontières avec les POPOFFS et queles cocos n’avaientdonc pas pris le pouvoir...., n’ a pas eu à subir le sort de LONDON ou Slanky..

      Maintenant, débarrassé des staliniens , il parcourt AUBAGNE, son pinceau à la main , ses affiches Mélanchon sous le bras, et derrière lui des cortèges enthousisates de prolos, scandent :

      Vive la revolution ..citoyenne
      Fini la compromission avec le pS........mais gérons loyalement le Conseil général des BDR avec les GUERINI, et la mairie "communiste"...d’AUBAGNE.avec..le MODEM

      Aux chiottes le culte de la personnalité !!

      GLOIRE à JEAN LUC,Mille ans de VIE à notre SAUVEUR

      Le long des routes des capitalistes hagards cherchent à rejoindre le Vieux PORT pour fuir ce remake de castrisme ,....des calanques...

      Pourquoi dis tu ?

      A.C. te lire est toujours amusant même si tu m’aligne régulièrement sans voir ma conviction marxiste de la fin du capitalisme à moyen terme

      C’est pas moi qui t’"aligne" Nanard..!!

      tu t’es aligné toutseul.., tu verses ton obole mensuelle...aux fossoyeurs du Communisme...

      Tu dois trouver ça, "amusant"...non ??

      Amitiés communistes - marchaisio-brejnévienne

      (oui moi contrairement à toi j’étais pas au PCf du temps de THOREZ...mort en 64 quand tu bataillais certainement avec vigueur contre la ligne"......)

       :)

      A.C

    • tu m’aligne régulièrement sans voir ma conviction marxiste

      J’exprime également souvent mon désaccord avec tes positions, dans lesquelles je trouve une certaine naïveté, mais on ne peut t’enlever une constance, une grande sincérité, et un mode d’expression respectueux des positions des autres.

      Chico

    • C’est dommage qu’un militant comme toi s’égare dans un groupuscule révolutionnaire très minoritaire dans les masses poplaires,mais c’est ton choix et je le respecte . j’espère pourtant que l’unité d’action contre le capitalisme et pour l’auto-gestion citoyenne et révolutionnaire nous réunira au delà de nos groupes partisans qui sont souvent très critiquables quand à leur stratégie comme nous le voyons à la CGT nationale. Mais c’est ainsi et l’histoire n’avance pas à cause de ces stratégies défensives au lieu qu’elles soient offensives et parfois courageuses pour mobiliser les masses ouvrières et populaires dans une lutte décisive et victorieuse contre le capitalisme .

      Amitiés ...Bernard SARTON

      P.S. Moi aussi je n’ai pas repris ma carte en 84 suite à l’échec électoral de Daviet à Rosny et aussi l’échec des ministres communistes qui nous ont fait perdre en 83 avec l’appui du PS beaucoup de municipalités. j’ai poursuivi mon travail d’animateur culturel avec le nouveau Maire de Droite Claude PERNES (mort récemment) sans trop de difficultés jusqu’à ma retraite avec un résultat probant de plus de mille adhérents à L’OMJ de Rosny.Depuis le nouveau Maire Claude CAPILLON à tout détruit suite à mon départ même si quelques sections vivent encore avec la Danse et le Théâtre. J’ai repris ma carte du PCF en 2001 suite à l’évolution du PCF après la période Robert HUE. Depuis,après ma mutation géographique à Aubagne pour me rapprocher de ma famille, je suis membre du bureau de section et assez proche des positions de Patrick CANDELA qui en est l’animateur pour l’instant. Le FDG est une expérience,nous en verrons les résultats à moyen terme , la pratique actuelle peut sembler chaotique car réunir 7 organisations n’est pas simple et Mélenchon est un trublion relativement efficace sur le plan médiatique ,ce qui n’est pas à négliger en cette période de social-démocratie libèrale .

    • CHICO,

      je vais te sembler cruel mais je ne partage pas.

      ’exprime également souvent mon désaccord avec tes positions, dans lesquelles je trouve une certaine naïveté

      Je pense que BERNARD est un type bien, un "brave mec" comme on dit, un militant.
      Je ne le crois pascomplice par "intérêt" partisan des fossoyeurs de toute référence au Communisme....
      je ne suis certes pas psy, mais je ne crois pas à la naïveté de notre Ami

      Il est atteint d’un" syndrome du mutant"..qui est une forme particulière de schizophrénie d’EX..
      Wiki rappelle

      Elle est caractérisée par des difficultés à partager une interprétation du réel avec les autres. Ceci aboutit à des comportements et des discours bizarres, parfois délirants. Elle se manifeste principalement, au départ, par un sentiment d’étrangeté, d’implication extrême, voire un sentiment de persécution. Un délire se construit alors qualifié de « paranoïde ». Elle engendre des dysfonctionnements cognitifs, sociaux et comportementaux qui évoluent avec des phases aiguës, et des phases quasi asymptomatiques

       :)

      Pour moi, la souffrance névrotique de l’"EX" de type sartonien, causée par la douleur d’un militantisme du REEL,au quotidien ,le conduit à exprimer , en thérapie du "NET" , des affirmations "cicatrisantes"..

      POUR LUI.

       :))

      Docteur A.C

      Bac moins UN

      Fac de Médecine PCF33 (1968-2001)

      Diplomé HES (Hautes Etudes Staliniennes)

       :)))

      Cordialement -

      tant à CHICO qu à Bernard-

  • Jean-Yves LESAGE analyse pas trop mal le passage LCR / NPA.
    C’est d’ailleurs pourquoi nombre de "réseaux" hors tendances sont si bien tolérés par ce que certains appellent "le syndicat LCR" c’est à dire un noyau dur d’ex LCR qui, toutes tendances confondues, ont pour objectif de conserver un "appareil".
    Lors de la dernière CN il a été intéressant de voir comment nombre d’animateurs des réseaux "libertaires", "npa d’action" etc ... se sont retrouvés dans la fameuse tendance F (avec Besancenot, Poupin, Poutou) et ... toute une palanquée de G/GA qui n’ont pas osé franchir le pas ... afin de conserver "l’unité" (sans rire) du NPA.
    Il ne s’agit pas de faire du complotisme mais de comprendre qu’un noyau "historique" travaille actuellement à sa seule survie. C’est ce que l’on appelle la dégénérescence sectaire : une secte politique n’est pas une bande de méchant et d’obtus, mais un groupe qui vit pour sa seule reproduction et non plus en lien avec la lutte de classe réelle ...
    La démarche de Jean-Yves Lesage est remarquable dans le sens où elle rompt franchement avec le paradigme de l’avant garde auto proclamée et centralisatrice. Ensuite quid de l’AL, c’est un autre problème ...
    Comme le FdG est lui même à la croisée des chemins, pas mal de cartes risquent d’être rebattues. Et contrairement à ce qu’il pense, le NPA ne détient pas la carte maitresse puisque c’est la masse inombrable des exploités, exclus, miséreux, exploités qui la détiennent.
    La démarche de Jean-Yves, un peu solitaire, est peut être et justement de ce fait, un peu rafraichissante

  • Je suis assez d’accord avec l’idée de "direction historique qui ne cherche qu’à se reproduire", pour le reste, étant en contact avec pas mal de militants de ce parti dans ma ville, je me situerai plus sur la gauche du parti, donc je ne partage pas vraiment toute l’analyse de jean yves lesage, mais je dois admettre qu’il y a un fond de vérité dans ce qu’il dit.

    D’ailleurs on pourra remarquer que depuis le dernier congrès fini la "PA" (je crois que c’est le nom ?) qui unifiait la P1(direction historique) et la P2 (la plus grande partie de la gauche du parti, retour a "l’alliance P1 + ceux de la GA encore au NPA" , aucune réponse aux questions posées par la gauche du parti (dans son intégralité...)

    Quid également des propositions pour réorienter le parti (que ce soit également du côté de la GA ou de la gauche du parti dans l’ensemble) ? Aucune réponse na été apportée ...

    Ce qui est vraiment dommage au NPA c’est cette volonté récurrente de ce parti de se saborder lui même et de se tirer une balle dans le pied à chaque fois qu’il à l’occasion de faire quoi que ce soit de bien. Dommage.

    J’espère que l’histoire me donnera tord là dessus.

    • Hélas l’histoire est déjà écrite. L’échec bien réel. Je t’invite à relire le texte "il était une fois le NPA" que j’avais posté en novembre. Et tu verras qu’avant le prochain congrès mes prédictions seront définitivement réalisées. Hélas encore un fois. Mais après les larmes et les regrets, il reste à reprendre la lutte...
      Bien amicalement Jean-Yves.

  • C’est bien qu’il se rende compte des problèmes de fonctionnement, lui qui a toujours couvert les agissements et les magouilles de l’ancienne clique qu’on avait à la direction. Il était en première ligne pour essayer d’exclure la Tendance Claire, il faisait partie aussi de ceux qui voulait marginaliser la FLO, et de manière générale la gauche du parti. Il a été de ceux qui ont foutu la pression au Npa Lorraine qui refusait d’appeler à voter PS au second tour des régionales.

    C’est assez symptomatique je trouve qu’il axe surtout sa critique sur le fonctionnement. Bien sur, le fonctionnement c’est une question clef, c’est politique. Personne ne veut du socialisme de caserne, ni d’un club de philo. Mais ce qui a surtout été la cause principale de l’échec du NPA, c’est surtout sa direction et son orientation. Incapable de prendre des initiatives, obsédée par la popotte aux sommets entre appareils, pas foutu de choisir de construire un parti indépendant et de classe, et être juste une aile radicale de la mouvance réformiste, de la gauche de la gauche. Il revient pas dessus, pourtant, il a lui aussi, en tant que membre des différentes directions et majorités, il a lui aussi sa part de responsabilité, en appuyant des textes fourre-tout (genre les principes fondateurs)... Et je suis désolé, mais quand on voit par exemple le cas de Limousin Terre de Gauche ou du Languedoc aux régionales, on ne peut pas dire que le droit à l’expérimentation a été brimé. Le NPA dans LTG a totalement capitulé sur son programme, appuyant notamment les subventions publiques au privé, au nom de l’unité et de l’expérimentation locale... Bon, ces camarades sont partis au Front de Gauche, il me semble... S’il y a eu brimades c’est sur la gauche, notamment avec les tentatives d’exclusion...

    Je trouve ça assez facile de se réfugier derrière les défauts de fonctionnement. Je suis pas un léniniste taré, le mythe du parti bolchevik d’acier ça me fait marrer, mais d’une force. Le parti bolchevik, ça a longtemps été le bordel, avec des tendances et des fractions qui s’affrontaient, même au début de la guerre civile. Se contenter de dire "vous êtes léninistes/autoritaires", c’est facile. Mais quand on posait des questions sérieuses, sur la construction et la structuration de l’organisation, ces gens là ont toujours botté en touche : Quelle intervention dans les Quartiers Populaires ? Comment se construire sur les lieux de travail, parce que gueuler "grève générale" quand on a personne dans les secteurs clés (ports, sncf, raffineries), c’est facile, les groupuscules à 3 personnes peuvent le faire (et d’ailleurs gueuler grève générale reconductible et refuser le principe des caisses de grève c’est con) ? Quelle intervention syndicale (parce qu’à marseille quand tous les profs passés depuis à la GA et au FdG votent pendant le mouvement des retraites au plus fort de la mobilisation, en AG éduc, contre un appel à la grève générale, ca fait s’interroger. Quand ils copinent dans EE avec les crapules d’UetA, ça fait s’interroger) ? Comment faire militer les précaires et chomeurs, et les aider au quotidien ? Bref, plein de questions qu’ils ont évacué au profit de :
     La besancenot-mania
     La course aux élections et aux discussions avec le FdG "parce que tu comprends ca va prouver que c’est eux les sectaires et donc les gens vont voter pour nous et venir au NPA"...
     Et aujourd’hui, le fonctionnement...

    • les magouilles de l’ancienne clique qu’on avait à la direction.

      Quand ils copinent dans EE avec les crapules d’UetA, ça fait s’interroger

      Des expressions qu’on pouvait croire révolues.
      J’ai un pote qui avaient choisi UA, un sacré militant, anciennement au PCF, qui a fait de la tôle au Liban pour ses idées... On s’est battu souvent au coude à coude.
      Une crapule selon toi ? Minable et ridicule, avec ton vocabulaire cambodgien.

      Chico

    • Euh, il me semblait avoir préciser que je parlais de la direction de la FSU, et de ce qu’y faisait les directions EE et UetA...

      Et c’est pas cambodgien de reprendre les délires d’Ingrid Hayes et Grond sur la méchante Tendance Claire dont je fais partie ?

      T’as rien à redire sur d’autres faits ?

      Dire qu’a cause des méchants léninistes le droit d’expérimentation a été brimé... Limousin Terre de Gauche n’a jamais existé alors ? Personne n’a fait ce qu’il voulait pour les régionales, les cantonales ? On a même pas laissé des gens, des comités faire la campagne Mélenchon et revenir voter à la CN comme si de rien n’était ?

      On a pas depuis le début bloqué les débats sur les QP, l’intervention syndicale, la construction sur les lieux de travail, sur les chomeurs et les précaires ? On a pas abandonné les questions écologiques ? On a pas abandonné l’écriture de notre projet au profit de la OB-mania puis à la course aux elections et aux discussions avec le Front de Gauche ?

      On attaque toujours sur le ton quand on sait pas quoi dire sur le fond

    • Non je n’ai pas "couvert" les agissements et les magouilles. D’abord parce que je n’ai fais parti d’aucune des cliques, et bien qu’élu au CPN (de justesse à chaque fois justement parce que ne faisant partie d’aucune écurie) je n’avais aucun pouvoir.
      Oui j’ai trop tardé à dénoncer les problèmes de fonctionnement parce que j’ai cru qu’il fallait donner du temps au temps, dans l’espoir que les divergences, les cultures différentes, les problèmes se règleraient progressivement, avec de la bonne volonté.
      Le bonne volonté à fait défaut à droite comme à gauche...
      Oui j’étais contre l’intégration du CRI au NPA. J’ai soutenu l’intégration de bien d’autres micro-groupes issus de l’histoire des scissions du trotskisme mais là je pensais vraiment qu’on avait affaire à des cinglés. Ton intervention me confirme mon opinion...
      Salutations prolétariennes. Jean-Yves.

    • On attaque toujours sur le ton quand on sait pas quoi dire sur le fond

      Tout d’abord je n’ai pas dit que j’étais en désaccord avec toutes les idées que tu as développées. Je suis d’accord avec certaines choses.
      Mais ta réaction montre bien ta (votre) conception du débat, binaire, tout ou rien. La moindre critique et on est aussitôt considéré comme un abominable traitre...

      Et tu as sans doute raison, je ne sais pas quoi dire sur le fond, je ne suis pas lumineux comme toi :-) Franchement, tu crois ce que tu dis là, où c’est juste un "truc", une formule pour avoir le dernier mot, comme "c’est toi qu’a dit c’est toi qui est" ?

      D’autre part, la forme et le fond sont liés. Comment croire que quelqu’un se bat vraiment pour une société socialiste fraternelle lorsque dans sa pratique quotidienne il se comporte comme ça, quand il emploie les termes de "clique" ou autres délires, et ce non à propos d’ennemis de classe mais en parlant... d’anciens camarades ou simplement de militants se réclamant du combat pour le socialisme mais ayant le malheur de ne pas penser exactement comme toi (vous).

      Quant à la tendance Claire et au CRI, j’ai donné : dans ma fédé nous en avions un, qui a tenté de foutre le bordel, attaques toujours violentes, attaques à la personne etc. (au sein d’un parti censé inventer et contribuer à construire un monde meilleur, cherchez l’erreur).
      Bref, l’inverse de ce pourquoi je me bats : j’ai milité dans une tendance communiste qui se voulait anti-stalinienne, démocratique, et je vois avec tristesse que le germe du virus est toujours présent et menaçant...

      Pour finir, comprends bien que c’est justement parce que le NPA représentait (et représente encore, faute de grives) quelque chose d’important pour moi, en tant qu’outil, que ça me navre de voir la pratique de certains de ses membres. Sinon j’en aurais rien à cirer, ou même ça me ferait rigoler, ça me rappellerait les années 70, quand on avait rien d’autre à foutre, 30 Glorieuses obligent, qu’à se payer de mots, qu’à faire de la phraséologie en croyant faire de l’idéologie.

      Chico

  • ,Je vous "écoute" vous" causer" entre "camarades"...

    On peut vous faire plein de reproches, mais pas celle d’être infidèles.. à quelques grands Révolutionnaires.

    Lénine n’ouvre -til pas son "QUE FAIRE" par cette citation de Lassalle rappelant à K.MARX le 24 juin 1852

    ...La lutte intérieure donne au parti la force et la vitalité : la preuve la plus grande de la faiblesse du parti, c’est son amorphisme et l’absence de frontières nettement délimitées ; le parti se renforce en s’épurant..."

    Je vois que des partisan du "renforcement" du NPA ont pris la plume....

     :)

    Ce que j’en dis..c’est juste pour confirmer que, selon moi et dit sans méchanceté , vos bisbilles, cela pourrait être"amusant" ...

    Malheureusement cela conduit des militants sincères à se dire qu’en définitive, s’organiser" c’est finir en plein bordel..

    En fait, "vos" orgas ne méritent pas le sarcasme ou la critique virulente : elles sont tout simplement dans l’incapacité d’admettre qu’on ne construira rien de" jeune" avec ces restes de "vieux "

    Sans mettre unsigne d’égalité entre ceci ou cela, entre SARTON auFDg ou FERENC au NPA, moi , je ne fais pas de différence..
    Les purs vont triompher un jour...

    On peut certes ricaner de l’initiative de certains de tenter l’ "aventure communiste" autrement...

    Ou et comment ?

    chutt.!

    Va falloir encore vous farcir de la redite !Restez assis , on (re) parle d’"ASSISES"..
    C’est quand même avec un peu plus de sérieux que les escarres- mouches.... entre anars d’AL ou d’ailleurs..

    Cordialement

    A.C