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Jusqu’où iront ils ? En finir avec les libéraux...

Publie le mardi 15 mars 2005 par Open-Publishing
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Il n’y a plus aucun parti, aucun syndicat capable de représenter le simple citoyen car nous savons que derrière la façade démocratique se cache la collusion des intérêts partisans avec le groupe dominant.

Au delà du oui, c’est tout l’édifice représentatif qui s’écroule car le pouvoir sera administré dans des cénacles feutrés, loin des tumultes du quotidien de millions de précaires et d’exclus du système.

Tous les gouvernements qu’ils soient de droite ou de gauche, tous les partis, tous les syndicats seront bientôt des corps sans tête, s’agitant après leur mort dans un dérisoire spectacle d’apparences, simulant les discours, les comportements, les réactions d’organismes et d’individus oeuvrant pour la collectivité et le bon peuple. Une mascarade d’institutions démocratiques comme des singes continuant à faire leurs grimaces par la force de l’habitude alors qu’ils sont déjà mort.

Ainsi en est il de la "directive Bolkestein" qui attendra son heure pour nous assujétir.

La classe politique française a réclamé mardi au président de la Commission européenne une complète "remise à plat" de la directive européenne sur la libéralisation des services.

aro sur la directive Bolkestein et la Commission européenne. Au lendemain des déclarations du président de la commission européenne José Manuel Durao Barroso en faveur du principe du "pays d’origine" dans la libéralisation des services, la réprobation est unanime en France. Lundi soir à Bruxelles, le patron de l’exécutif communautaire avait indiqué qu’un marché intérieur européen des services devait reposer sur ce principe qui prévoit que les prestataires européens offrant leurs services dans un autre pays de l’Union ne seraient soumis qu’aux lois de leur propre pays. C’est "inacceptable" lui a dit mardi Jacques Chirac qui a appelé à une "remise à plat" complète de la directive comme l’avait promis le président de la Commission.

Pour l’Elysée qui a rappelé que le développement du marché intérieur devait reposer sur une démarche d’harmonisation des législations des pays membres, un consensus sur ce texte est "la seule méthode acceptable. C’est d’ailleurs conforme au projet de traité constitutionnel qui fixe à l’Europe un haut niveau d’ambition sociale", a affirmé Jacques Chirac.

A onze semaines du référendum sur la Constitution européenne en France, la directive tombe en plein débat sur le futur cadre institutionnel européen. Et s’attire les foudres des partisans du oui et du non. Pour les opposants à la future Constitution européenne, c’est une confirmation du caractère éminemment libéral de l’Europe voulue par Bruxelles. Selon Nicolas Dupont-Aignan, député UMP opposé au projet, "la supercherie de la remise à plat de la directive Bolkestein n’aura pas duré un mois". Le Parti communiste français (PCF) dénonce "l’acharnement" de Barroso "pour faire passer une directive qui n’a "pas d’autre objectif que d’aligner les droits des salariés sur le pays le moins disant social" et marque "la fin programmée du code du travail".

C’est une provocation à l’adresse du "camp du non", juge pour sa part le député PS Jean-Christophe Cambadélis, partisan du oui. "Il démontre à ceux qui en doutaient que les ultra-libéraux souhaitent secrètement l’échec du traité constitutionnel", explique-t-il. Dominique Strauss-Kahn estime de son côté que la directive Bolkestein, "haïssable", est "un formidable argument en faveur du oui" à la Constitution européenne. Attention au piège, prévient en substance le député socialiste de Seine-Saint-Denis Claude Bartolone, partisan du non : "J’ai l’impression que c’est une grosse opération de leurre", a déclaré le député fabiusien selon lequel "il y a la volonté de la part du président de la République avec ses déclarations (...) de faire croire qu’ils ont une opposition totale à cette directive et qu’elle n’a rien à voir avec la constitution européenne".

Il est temps d’en finir une fois pour toute avec le libéralisme cynique, calculateur et faciste.

C’est une déclaration de guerre aux peuples européens à laquelle nous assistons. C’est une nouvelle inquisition qui n’aura de cesse qu’après nous avoir éliminer moralement, psychologiquement et matérièlement.

Nous sommes prévenus, il sera trop tard demain pour crier au loup.

Messages

  • Lecture recommandée : le spécial Huma - Constitution européenne ou quand le Projet de constitution européenne est un chausse-pied pour la directive Bolkkestein...
    A lire et à faire lire, en masse et ... à temps. Au sinon, comme nos bien aimables socialistes aiment à le faire, il ne nous restera bientôt plus que quelques larmes crocodiles à verser. Mais nous, et nos enfants surtout, allons payer la facture et trinquer ! Je viens de lire le projet : c’est une déclaration de guerre larvée à l’endroit de tous les progressistes sincères, à l’endroit de tous les peuples ! On en revient au Moyen-Age (l’ordinateur en plus !). La bataille, c’est maintenant qu’il faut la mener ! Bon courage à tous. Albert Jenhai