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Un NON d’esploir : 17 mars 2005, à 19h au Gymnase Japy, 2 rue Japy, Paris XIe

Publie le jeudi 17 mars 2005 par Open-Publishing

Grand meeting pour le NON à la Constitution Giscard jeudi 17 mars 2005, à 19h au Gymnase Japy, 2 rue Japy, Paris XIe

Le 29 mai 2005 ne doit pas être un nouveau 21 avril.

Nous avons cette fois le choix entre Chirac, Raffarin et Seillière et leur capitalisme désuet et mutilant, et le NON pour l’Europe véritable, plus sociale, plus humaine et plus participative.

Nous devons refuser ce semblant de traité qui ne traite rien, cette constitution qui ne constitue rien. Nous n’avons en face de nous, ni le chaos annoncé, ni le recul présumé, mais la chance de rejoindre enfin l’idée européenne d’une grande fraternité des hommes, un refus du capitalisme avilissant.

Nous avons la chance de faire voir le jour à des hommes et des femmes nouveaux, avec des idées nouvelles et claires, avec un élan de justice sociale. Dire NON à ce simulacre européen, c’est dire NON à Chirac et à ses magouilleurs, c’est dire OUI à une Europe à renégocier, une Europe des citoyens.

S’abstenir serait cautionner le OUI. Dire NON, c’est enfin prouver notre maturité à surmonter, par le dialogue, l’échange et le partage des idées, les compromissions giscardiennes qui ménagent la chèvre libéraliste et le chou américain.

Nous avons un besoin impérieux d’un grand dessein, d’une Europe des grands travaux, d’une Europe humaniste, et non de celle qu’ils nous concoctent avec toujours plus de chômage, toujours plus d’inégalités, toujours plus de nantis et moins de citoyens. Dire NON, c’est affirmer notre droit à la citoyenneté européenne.

Faisons du 29 mai, un 21 avril à l’envers !  NON à l’Europe molle,  NON à l’Europe matelas,  NON à l’Europe chiraquienne,  NON à l’Europe du mensonge.

Le vote républicain du 21 avril a été bafoué, ne recommençons pas la même bévue. Le 21 avril, nous n’avions pas d’autre choix, le 29 mai, nous avons le choix.

Voter NON, c’est dire NON au mépris pour la jeunesse, c’est dire OUI au changement, OUI à de nouvelles têtes, c’est croire au sursaut. Nous ne pouvons pas dire OUI à une europe de la misère et des privations, face à des salaires honteux, à des privilèges d’ancien régime et des cumulards éhontés et aveugles. 

NON à une Europe croupion qui nous mange nos retraites, notre santé, notre jeunesse et notre liberté, pour le profit de quelques privilégiés du système. Souvenons-nous du bilan calamiteux de Giscard ; ce n’est pas lui qui nous dictera une nouvelle fois notre destin ?

Nous ne pouvons pas nous tromper, une nouvelle fois, d’Europe ! Le OUI, aveuglé par l’image d’un chaos, est une reculade. Depuis 50 ans, l’Europe avance à coups de NON.