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POUR LES DROITS SOCIAUX NON A LA CONSTITUTION EUROPEENNE

Publie le lundi 21 mars 2005 par Open-Publishing

NON au traité de constitution !

Texte traduit de l’espagnol, journal Rojo y Negro, transmis pour information par Jean Luc.

Avec la CGT-E de part notre lutte pour une société établie sur des
relations de justice, de solidarité, d’autogestion et d’égalité nous nous
affrontons régulièrement à l’Etat et au Capitalisme, qui engendrent des
lois qui flexibilisent le marché du travail, précarisent le quotidien et
la vie de plus en plus de personnes, détruisent le Service Public,
menaçent le tissu social et tout cela au nom du Marché.

Ajourd’hui, la CGT-E dit non aux diktats du marché. Nous n’acceptons, ni
ne signons les élucubrations (expédients) de Régulation de l’Emploi, les
dégraissages « sans traumatismes » qui bientôt peupleront le monde du
travail de jeunes précaires ; nous nous opposons aux délocalisations du
capital, tant intérieur, que les délocalisations directes et la cession en
contrats et sous-contrats comme ceux qui relèvent du Code du Travail de
pays sans niveau à minimum de protection sociale.

La CGT E s’oppose aux réformes du travail et aux pactes sociaux (que
signent habituellement l’UGT, les CCOO,et le patronat) parce qu’ils sont
uniquement favorables à la compététivité du Marché Unique que consacre la
Constitution Européenne.

La CGT E déclare un « NON » définitif à la « Constitution Européenne ». Ce
rejet se doît d’être visible dans les centres du travail (ANPE espagnole),
dans les rues et touts lieux possibles, incluant le « NON » - que nous
désirons massivement ­ à propos du référendum proposé par le gouvernement
au 20 février 2005.

Depuis la CGT E dénonce le « OUI » médiatique prôné par le patronat, les
CCOO, l’UGT et la majorité des partis politiques qui tentent d’omettre
sans argument ce que nous défendons dans l’oppositon active à la « 
Constitution Européenne ».

La CGT E, en conséquence, défend les droits sociaux, de tous : salariés ou
non et pour toutes ces personnes nous disons « NON » à la Constitution
Européenne.

Nous sommes face à face à une « Constitution Européenne » qui garantie le
marché unique européen, dernière étape d’une chaine de traités qui sont
conformisés à l’actuelle Europe dédiés au capital.

En 1993 le traité de Maastrich établissait les règles pour l’implantation
totale de la monnaie unique dès 2002. La convergence européenne consista
dans la stabilité des prix, les types d’intérêts et la parité de la
monnaie. C’est le marché unique européen.

En 1997 le traité d’Amsterdam et le Pacte pour la stabilité et croissance,
refusèrent le marché unique (déficits publics à moins de 3% du PIB) et
établirent des accords de coopérations policières, douanières, frontières,
politiques d’immigration, etc...

En 1999, il est crée la Banque Centrale Européenne et le système des
banques Centrales Européennes, en totale autonomie et sans aucun contrôle
démocratique.

Le mal-être social et les différences locales s’amplifient avec l’entrée,
dans l’Union Européenne des 10 derniers pays (auparavant pays de l’est).
Les obligations de fléxibiliser le marché du travail, de mettre en place
des reconversions industrielles et aussi de moderniser les Services
Publics, revient à dire, réduction de main d’oeuvre, privatisations, et,
réformes fiscales qui comportent quelques « petits frais » sociaux.

Le traité de « Constitution Européenne » règlemente les politiques et les
fondements de l’Union Européenne, est dédié à plus des 2 tiers de son
fonctionnement au marché intérieur, à la politique économique et
financière, à la sécurité et défense commune.

La Constitution Européenne oblige les Etats membres à légiférer de façon
unanime pour garantir la sécurité et la confiance des grands investisseurs
et multinationales, auxquels il est offert un marché de 450 millions
d’euros et quelques règles de jeu qui auront de graves conséquences
sociales, jusqu’à imposer la réduction généralisée du coût du travail
(augmentation du temps de travail journalier et de la précarisation), de
même que le rappel des coûts sociaux (pensions ­ chômage).

La « Constitution Européenne » ne reconnaît pas le droit aux Services
Publics fondamentaux : retraites, santé, chômage, dépendance vieillessee
et handicap, éducation, propriété intellectuelle, patente commerciale,
eau, politiques contre la pauvreté et l’exclusion, etc...

L’accord sur le commerce des services (AGCS) et la directive
Bolkenstein promeuvent la privatisation et la commercialisation de tous
les Services Publics.

La « Constitution » considère que des millions de personnes (immigrants)
ne peuvent-être citoyennes, et, de plus sans droit, finalisant en tant que
politique commune la gestion des flux migratioires, blindant leurs
frontières et supervisant la régularisation de la main d’oeuvre étrangère
aux nécessités de l’économie.

La « Constitution Européenne » ne garantie pas aux femmes le droit de
décider de leur vie. (relations afffectives, capacités de
reproduction,droit à vivre sans violence) et invisibilité du travail
domestique, fait généralement par les femmes.

La « Constitution » consacre la compétivité comme unique et absolu
objectif, sans reconnaître les nécessités et les droits sociaux des
personnes.