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Journée mondiale de l’eau : 4.000 enfants meurent quotidiennement faute du minimum en eau potable

Publie le mardi 22 mars 2005 par Open-Publishing

A l’occasion de la Journée mondiale de l’eau mardi, Action contre la faim (ACF) rappelle que 1,1 milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable dans le monde, essentiellement en Afrique et en Asie, et que 15.000 autres meurent tous les jours de maladies transmises par l’eau.

Lancée en 1993 par les Nations unies, la Journée mondiale de l’eau, organisée tous les 22 mars, ouvrira cette année une décennie internationale d’action (2005-2015) intitulée "L’eau, source de vie", proclamée par l’Assemblée générale de l’ONU.
Les enfants ne sont pas épargnés par les problèmes d’accès à l’eau.

La directrice générale du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), Carol Bellamy, souligne que 400 millions d’entre eux, soit un sur cinq dans le monde, ne disposent pas du minimum vital en eau potable.

"Pour qu’un enfant puisse boire, se laver les mains de la saleté porteuse de microbes et préparer un simple repas, il lui faut au moins 20 litres d’eau salubre par jour, soit environ deux seaux", souligne l’Unicef dans un communiqué. Près de 4.000 enfants "meurent chaque jour faute du minimum vital en eau potable ou en installations sanitaires".

En France, ACF a décidé d’interpeller l’opinion en menant une action de sensibilisation dans plusieurs grandes villes : Paris, Lyon, Marseille, Cannes, Nantes, Brest et Rouen. Mardi matin, les militants de l’organisation humanitaire doivent déposer un document cartonné avec deux tubes à essais remplis d’eau, l’une claire et l’autre boueuse, sur le toit des véhicules de quelque 15.000 automobilistes.

Une initiative accompagnée d’un message choc : "Plus d’un milliard de personnes boivent une eau avec laquelle vous ne laveriez pas votre voiture".

"Cette opération ne vise pas à culpabiliser ou choquer le public mais à susciter une prise de conscience collective et une mobilisation politique plus que jamais nécessaires pour permettre à tous d’accéder enfin à l’eau potable", explique l’ONG dans un communiqué. (AP)