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’CEPENDANT, PATHE’, une sale histoire au FSE2003

Publie le dimanche 26 octobre 2003 par Open-Publishing

Chronique d’une décision inacceptable pour le FSE2003

TERRE DE FRANCE.

Cela fait plusieurs jours que je suis rentré de Bobigny mais
ce n’est qu’aujourd’hui que je parviens à terminer ce qui
ne se veut rien d’autre qu’une contribution. Là-haut, en terre
de France, du 26 au 30 septembre, s’est tenue la dernière
réunion européenne de l’assemblée préparatoire du désormais
tout proche FSE2003 de Saint-Denis Paris. Depuis des mois
je participe au sein de la délégation italienne en représentant
le forum du théatre "fdt". Bruxelles, Berlin, Gênes et Bobigny,
justement. Tout a commencé en décembre à Saint-Denis mais
pour nous c’était encore trop tôt. Florence était encore une
expérience toute proche et donc nous ne nous sommes pratiquement
pas aperçus que la locomotive en direction de la seconde édition
démarrait déjà. Nous avons relu entre les lignes le rapport
officiel de la première rencontre européenne en cherchant
des nouvelles recueillies à partir des compte-rendus des Italiens
présents. De la donnée essentielle, aucune trace : les français
avaient préparé un dispositif de secrétariat bien structuré
qui s’occuperait pratiquement de tout… Mais ceux qui ont vécu
la préparation "européenne" de Florence ne pouvaient accepter
cela et la prise de parole des étrangers a ramené la route
vers la centralité d’une assemblée qui ait valeur décisionnelle
et qui rappelle fermement la structure d’une construction
à la participation collective.

NIVEAU INSTITUTIONNEL ET MOUVEMENTS.

A Bruxelles, la capacité de médiation de notre délégation
a sauvé les organisateurs et nous tous d’un arrêt retentissant.
Prêts…partez ! et la présidence annoncer la constitution de
deux seuls groupes de travail : organisation et programme.
Mais comment ?!!!! "Florence" a construit le projet autour
du travail du groupe "élargissement du réseau" (développement
du réseau des sujets et des mouvements européens impliqués)
et maintenant on pense pouvoir s’en passer ? Il faut pratiquement
une nuit de tractations pour rassurer les Français trop préoccupés.
Mais de quoi ? Une dynamique prend corps : une certaine résistance
du comité d’organisation français à concevoir et à favoriser
la présence des mouvements dans le processus. Un comité : le
comité français, péniblement construit principalement autour
de la relation entre ATTAC France, la CGT, il PC français*,
la Ligue des Droits de l’Homme de France et la ramification
d’une série de réalités qui de toute façon ne change pas la
structure générale qui est fortement institutionnel. Du reste,
en France depuis des années aucune trace d’expériences de
mouvement. Tout ce qui en découle est un dangereux carrefour
continuel de tensions cet la distance entre le niveau institutionnel
du FSE, son esprit et le corps "mouvementesque" se réduit
seulement à Berlin avec un équilibrage politique qui mène
à la création d’un nouveau groupe de travail pour la préparation
de l’assemblée des mouvements sociaux. Un moment d’ouverture,
qui ne lie pas les sujets FSE, réalisé de toute façon le lendemain
de la fermeture et dons capable de le relancer vers le futur
grâce à la définition de l’agenda politique des mouvements.
C’est de là qu’il y a un an est partie la longue marche vers
le 15 février des 110 millions dans le monde contre la guerre
en Irak. C’est également à Berlin que voit le jour un nouveau
groupe de travail et la Commission Artistique et Culturelle
européenne commence son chemin au caractère consultatif et
chargée d’accompagner le projet général artistique et culturel
présenté par les Français et fait précisément par l’AEP (Assemblée
Préparatoire Européenne).

* (il n’apparaît pas parmi les sujets du Comité d’Initiatioves
Français[CIF] pour le FSE2003 mais il est bien représenté
par des individus présents dans différentes réalités qui participent
au CIF).

LES PREMIERS BRUITS ;

Et c’est justement au retour de Berlin (mois de mai) que commencent
à circuler les premiers bruits : il y aurait une certaine volonté
de faire se dérouler une partie des travaux FSE (une bonne
part des séminaires) dans des cinémas multisalles, les "multiplex"
Gaumont et Pathé, respectivement à Saint-Denis et à Ivry/Seine.
Cest la Coordination pour le Nouveau Cinéma (française) qui
soulève cette question, elle prend position et comence à demander
des explications aux organisateurs français. Est-il possible
de proposer dans le programme officiel la sauvegarde des identités
culturelles, de défendre la création vivante et audiovisuelle,
de demander la fin de l’attention aux accords du GATS à propos
de la culture et en même temps de finir en représentant ces
positions fortes au sein des "Mc Do’" de la culture ? C’est-à-dire
dans ces lieux où la marchandisation la plus massive réalise
le processus dévastateur d’assimilation et d’appauvrissement
de la potentialité culturelle pour la reconvertir en un processus
qui consolide la formation du consensus à l’empire. Est-il
possible d’entrer en contact et de négocier l’utilisation
d’espaces avec les multi nationales ? Et si, pour finir, nous
vous disions que parmi celles-ci il y aussi la Vivendi Universal*
 ? Parmi les propriétaires de Pathé figure justement "Vivendi" :
une des grandes sociétés de privatisation et leader du commerce
mondial de l’eau ! A l’époque, nous avions déjà commencé depuis
des mois, en tant que FDT, un travail de réseau sur le territoire
métropolitain de Paris et nous avons immédiatement aperçu
le signal d’alarme et cherché à contribuer autant que possible
au soutien des réalités qui se sont chargés sur le terrain
de cette histoire. Nous avons assisté au mur de réticences
et de silences soulevé par les organisateurs, nous avons entendu
dire que ce n’était pas vrai et nous avons relié les pièces
d’une mosaïque qui, en réalité, portait à définir une réalité
bien claire : tout était défini dès le début, faisait partie
d’un seul grand paquet. Fin juin, une session indépendante
de la Copmmission Artistique et Culturelle européenne (CAC
européenne) a pris position sur cette question , se déclarant
contraire et en a ouvert d’autres relatives à la transparence
du budget prévisionnel et à la "censure/exclusion" de la liste
européenne du Collectif franco-italien Bellaciao (à Paris,
il fut l’un des sujets les plus actifs à réagir à la situation
qui s’était crée).

*(passée, il y a un mois dans les mains du network américain
NBC, propriété de la General Electrics).

LE SILENCE A GENES.

Une fois ouverte la communication à l’intérieur du FSE et
préparée notre présence à la nouvelle rencontre de Gênes (durant
les "journées"), nous avons (en tant que FDT) fait ce qui
était nécessaire en reportant la question à l’AEP, mais seuls*…
Malheureusement la pression environnante, la crainte de troubler
le "processus" et notre petit poids ont fait retomber dans
le vide tout ce qui a été rapporté en assemblée. Une assemblée
écoutant bouche bée les faibles réponses des organisateurs
et des administrateurs locaux français, acceptant un silence
embarassnt. Mais depuis environ un mois, en France, une nouvelle
perspective sociale est en train de se créer autour de la
mobilisation des intermittents et des précaires du spectacle
de l’Ile-de-France. Le 26 juin dernier, le gouvernement Raffarin
a réussi, en effet, à mettre aussi sur les barricades la plupart
des travailleurs liés à la création vivante, grâce à la signature
d’un accord avec le syndicat du patronnat français qui ouvre
la voie à un désastre dans les prochains mois pour l’existence
de centaines de milliers de personnes dans toute la France.
Une exception culturelle (la française) qui représente en
Europe la dernière anomalie à régler par le processus de formatage
imposé par la globalisation néolibéraleau niveau mondial.

*(seule l’intervention de ré-épilogue des travaux gênois de
la CAC européenne a souligné la nécessité d’alternatives)


REACTIONS INCONTROLABLES.

La mobilisation des intermittents (inters) a été fulgurante,
radicale et a, en quelques jours, complètement bloqué la quasi-totalité
des festivals d’été, même celui d’Avignon…du jamais vu. Comme
un mouvement (horizontal et projectuel), réel. Cependant le
parcours français de préparation du FSE ne s’y arrête pas
pour réfléchir et continue, même pendant tout le mois d’août,
de même que se poursuivent les actions continuelles et les
assemblées générales des "inters" contre le protocole-étrangleur.
Et comme le ministre de la culture Jean-Jacques Aillagon,
les organisateurs du FSE eux aussi élèvent un mur. Le dialogue
comme option pour trouver ensemble une solution devient au
contraire un "lieu" impropre qui pousse au conflit. [on va
jusqu’à "cacher" au rapport de la session AEP de Gênes (19/20
juillet) la contribution de la CAC européenne fortement marqué
par la requête de résoudre les questions ouvertes] C’est désormais
la fin août quand sous la pression d’une protestation de plus
en plus partagée le Secrétariat Organisateur (SO) accepte
d’ouvrir deux groupes de travail qui puissent, et c’est admis
pour la première fois, apporter des alternatives pour sortir
d’une situation qui est devenue désormais insoutenable. Ce
sont des membres de la Coordination pour un Nouveau Cinéma,
de la CAC française, du SO et des inters ; le travail de réseau
des acteurs impliqués dans le projet culturel et artistique
pour le FSE a su, en effet, établir à Paris, une relation
avec les intermittents, accueillir leur présence et leur contribution
aux travaux de la CAC française est devenue fondamentale.
Quelques jours suffisent à rendre immédiatement évident que
le SO a tout simplement fait, en son temps, des choix bien
précis. A Saint-Denis une donnée pour le moins singulière
est immédiatement révélée : personne ne s’est jamais présenté
à l’Université de Paris 8 pour discuter de l’utilisation d’espaces
adaptés aux initiatives et aux travaux FSE : vastes sites,
peut-être complexes à gérer du point de vue de l’organisation,
mais en tout cas disponibles (à entendre les responsables
directs) et surtout gratuits…Une solution importante donc
et à portée de main. A Ivry par contre… Avec tout autant de
"stupeur", il s’avère que le territoire communal ne présente
pas d’alternatives possibles. En leur temps, disions-nous,
des choix ont été faits. Mais il y a combien de temps ? S’il
est vrai, comme ça l’est, qu’à Ivry/Seine, il n’existe pas
d’autre lieu que le Pathé "multinational" capable d’accueillir
de grands débats publics. S’il est vrai que cela tout le monde
le sait. Si les organisateurs français ont défini fin novembre
2002 que le FSE2003 aurait lieu aussi à Ivry…

LES MOUVEMENTS NE PEUVENT PAS ÊTRE CONTRÔLÉ.

Quand de Seattle à Cancun est arrivé quelque chose qui n’est
rien d’autre que la prise de parole des peuples, des femmes
et des hommes, ils ont commencé à representer la possibilité
de construire un autre monde. des expériences locales, de
grandes mobilisations, des forum mondiaux et continentaux,
en passant par Gênes, le non à la guerre et les campagnes
internationales. Nous avons vu le sourire et les larmes, connu
le deuil, la fatigue de vivre et la force de résister…Nous,
à Bobigny, nous ne pouvions pas rester en silence. Nous, maintenant,
nous ne pouvons pas nous taire. A Bobigny, la Commission Artistique
et Culturelle a fermement renouvelé son opposition en un seul
communiqué lu à trois voix* pour demander que l’on fasse marche
arrière, d’imaginer d’autres solutions moins douloureuses,
de ne pas accepter la connivence. Ce communiqué a ouvert le
conflit. Le SO français a en effet imposé à l’AEP un bras
de fer, vraiment hors de propos, irresponsable. Comme si cela
dépendait d’autres, rien n’a été épargné à l’Assemblée européenne.
En un lieu où depuis toujours les articulations FSE complexes
se réalisent à partir de la méthode du consensus, l’"affaire
Pathé" a fait l’effet d’une bastonnade. La réunion de Bobigny
fut une réunion faite, plus que jamais, par les "spécialistes"
du FSE, sur plusieurs jours, y compris des jours de travail.
Une discussion plénière d’une heure, une inutile réunion restreinte
pour détendre l’impasse, la solution finale imposée de fait
le jour suivant… Une erreur politique énorme enfin, assénée
à la décision définitive en assemblée, une erreur qui coûte
la praticabilité d’une soixantaine de séminaires FSE. Maintenant
cela n’a aucun sens de proposer la radiographie de tout cela.
Il est impossible de reproduire le climat qu’il nous a fallu
subir. Nous, nous l’avons vécu. Nous ne l’oublierons pas.
Nous avons fait tout notre possible, évoqué les réactions
possibles rappelé ce que le mouvement des mouvements a apporté
au monde, fait des propositions alternatives en mettant en
relation l’augmentation des coûts économiques du budget global
(jamais éthiquement présenté) avec le dommage social que cela
produirait autrement. En plus de ceux qui ont déjà été cités,
la quasi-totalité des délégations italiennes à Bobigny s’est
rangée du côté de la recherche d’alternatives, soulignant
sa critique d’une solution "indécente", inimaginable pour
une FSE.

* (Coordination pour un Nouveau Cinéma, intermittents du spectacle
français et CAC européenne, justement).

NON.

Non, il n’y a plus d’alternative praticable. Il n’et pas possible
de s’en aller d’Ivry. Une unique réponse, non. La seule chose
que les organisateurs ont été capables de produire, outre
ce non, a été la rédaction d’un document dans lequel sont
réaffirmés les principes "altermondialistes", dans lequel
sont soulignées les valeurs du FSE et son rôle politique et
social fondamental et qui propose à un certain moment ce mot,
qui porte à lui tout seul toute l’absurdité de l’histoire,
le mot "cependant"… Suivent de faibles réflexions pour justifier
le choix de Pathé, pour le relier aux soi-disant inévitables
contradictions que produit le système néo-libéral dans la
réalité que nous vivons, pour donner, en tout cas, des indications
pour que l’on trouve des façons de communiquer quelles sont
nos positions, les choses auxquelles nous croyons, pour lesquelles
nous luttons…Ils nous ont d’abord demander de l’écrire ce
document, puis ils nous ont invité au dialogue, à le compléter…
Nous ne savons pas encore s’il sera rendu public, en tout
cas, après des mois de tant d’humilité, de disponibilité,
de patience, de travail pour éviter tout cela, il nous a semblé
opportun de ne pas contribuer. Cela s’est passé ainsi. Et
nous qui pensions que cela n’était pas bon, nous le pensons
encore. FSE est depuis le début un processus complexe et naturellement
exposé au toujours nécessaire lieu de la médiation. Pluralité,
cultures politiques et sociales différentes qui développent
un parcours collectif. On ne peut pas toujours éviter les
contradictions mais celle qu’impose les organisateurs français
nous parait vraiment inacceptable. Il y a des limites. Des
limites éthiquement ratifiées par la Charte de Porto Alegre
et concrètement représentées par la pratisue quotidienne de
millions de femmes et d’hommes, partout dans le monde. D’une
manière incorrecte, pour ne pas dire plus, à Bobigny, la question
a été affrontée seulement en ce qui concerne l’acceptation
évidente (dans les faits) du système de marchandisation de
la culture. Il est paru opportun à beaucoup d’oublier que
parmi les campagnes mondiales les plus importantes produites
par le mouvement, il y a celle de la tutelle de l’eau et des
ressources hydriques comme bien commun inamliénable pour les
peuples de la terre. Pour beaucoup il est apparu préférable
de ne pas souligner le rôle premier de Vivendi sur le marché
mondial de l’eau. Que pour cela, on fait déjà des guerres,
que pour cela à Florence, en mars 2003, on a réalisé le premier
Forum mondial alternatif de l’eau.

A L’INTERIEUR DU FSE POUR…

A ceux qui ont eu le courage de nous pointer comme infiltrés
pour empêcher un déroulement régulier du Forum, à tous ceux
qui nous ont imploré parce que " comme ça on met en danger
tout le forum", nous avons déjà répondu. A présent, nous le
réaffirmons publiquement : être contre Pathé ne veut pas dire
être contre tout le FSE. Etre contre Pathé est le moins que
nous puissions pour confirmer les principes qui nous animent,
pour nous réaffirmer avec force comme réalité qui, avec tant
d’autres, travaille dans le monde pour le changement. Ouvrir
la communication et le débat sur cette histoire nous parait
l’unique voie pour continuer un travail cohérent à l’intérieur
du processus FSE, pour ne pas en vendre le travail commencé
"vers Florence" et qui s’est fait jusque là, pour le maintenir
comme un instrument crédible, ouvert efficace pour l’initiative
sociale et politique dans l’autre Europe que nous sommes en
train de chercher à construire, comme lieu capable d’ouvrir
le conflit social. Au SO, à l’Assemblée et à tous ceux qui
étaient à Bobigny, nous avons posé une seule question politique :
" Pourquoi, comme organisateurs du second évènement altermondialiste
du monde (en ordre d’importance, après le FSM), tout en étant
au courant de l’inévitable contradiction liée au choix d’Ivry/Seine,
les organisateurs français ont-ils poursuivi pendant des mois
leur initiative, sans jamais tituber, arrêtant la décision
sur un "piège à souris" ?" Aucune réponse n’est arrivée.

BOYCOTTER LE PATHE ?

"forum del teatro" a déjà retiré, durant les travaux de Bobigny,
son unique proposition de séminaire pour le FSE 2003. fdt
reste à l’intérieur du processus FSE. Avant le départ, certains
organisateurs nous ont exhortés à ne pas quitter la voie du
dialogue… J’ai simplement réaffirmé que "nous ne l’avons jamais
perdue, cependant nous ne pouvons certes pas nous porter garant
de la réaction que tout cela produira dans les mouvements".
Durant les travaux de l’AEP, certains des membres de la délégation
italienne ont évoqué l’hypothèse de boycotter toute sorte
d’initiative FSE au sein de l’espace Pathé d’Ivry/Seine se
chargeant de demander aux organisateurs français que ces initiatives
(séminaires, ateliers ou autres) se déroulent et soient garanties
dans un autre lieu, éthiquement soutenable. Nous, à un mois
du début du Forum Social Européen de Saint-Dernis, Paris,
Ivry et Bobigny, nous ne nous sentons pas de demander cela
à tous les sujets FSE ou non qui ont proposqé des séminaires
pour son Programme officiel mais il s’agit d’une option possible,
comme d’autres. Nous invitons toutes et tous à s’exprimer*,
cela nous parait nécessaire, pour l’avenir du Forum Social
Européen. pour continuer à contribuer à ce que l’écoute soit
une qualité encore utile aux humains.

* nous vous demandons de diffuser ce que vous avez lu patiemment
jusqu’ici pour éviter à quiconque de devoir amèrement découvrir
et comprendre tout, peut-être, à Paris.

Maurizio Biosa (représentant pour le FSE du forum del teatro),
contact :

infoforumteatro@libero.it


nous vous attendons au FSE2003, vers …Londres2004

26.10.2003
Collectif Bellaciao