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Non au protocole UNEDIC ! Retrait du projet de loi RMA !

Publie le mercredi 12 novembre 2003 par Open-Publishing


Action
à l’Assemblée


Nous intervenons aujourd’hui à l’Assemblée Nationale car les
députés commencent aujourd’hui à valider un projet de loi
RMA qui va aggraver encore la précarisation de l’emploi, la
baisse des salaires et la dégradation des conditions de travail.
Pour "réhabiliter le travail", on prévoie d’assister encore
les employeurs : ces derniers recevraient l’argent précédemment
destiné aux allocataires du RMI !

On réclame de nous mobilité, polyvalence, qualification et
disponibilité, et l’on refuse d’en payer le prix ; on requiert
notre travail en prétendant subordonner tout accès à des droits
collectifs à l’emploi. Cette politique de baisse du coût du
travail et d’"activation des dépenses passives" a déjà fait
trop de dégâts.

Après quatre mois de luttes, le protocole d’accord UNEDIC
de juin dernier est caduc. Et pourtant, ses textes d’application
sont déjà dans les ASSEDIC ! Le MEDEF et la CFDT veulent négocier
à la va-vite un "nouvel" accord débarrassé d’illégalités
flagrantes, et appliquer leur "réforme" dès janvier
2004. On nous a dit que les partenaires "sociaux" décidaient
à eux seuls, comme si la légalité de tels accords ne dépendaient
pas d’un agrément gouvernemental ; on propose que lors des
négociations sociales la décision ne puissent reposer sur
des syndicats minoritaires et l’on s’apprête à valider un
texte qui est refusé par l’ensemble des salariés des secteurs
concernés ; on dit que nous sommes opposés à toute réforme
 ; or, celle que nous proposons montre qu’il n’en est rien.
Nous n’acceptons pas cette absence de débat public et continuons
à réclamer, préalablement à toute réforme des annexes 8 et
10 de l’UNEDIC :

- Un débat télévisé contradictoire, à une heure de grande
écoute, sur la politique culturelle et les droits sociaux
des travailleurs à l’emploi discontinu. Contrairement à ce
que l’on nous dit, il n’y a pas de liberté d’information sans
droit à l¹information

- Que les ministres de la culture, de l’emploi et des affaires
sociales organisent de réelles négociations auxquelles participe
l’ensemble des concernés.

Coordination des intermittents et précaires d’Île-de-France
5, rue Perrée 75003 Paris / 01 42 71 62 37

12.11.2003
Collectif Bellaciao