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Nouveau contrat ANTI-social : la CGT appelle à la mobilisation le mercredi 18 septembre

par La CGT PSA

Publie le lundi 16 septembre 2013 par La CGT PSA - Open-Publishing

Suite aux grèves et aux débrayages de plusieurs centaines de salariés (Mulhouse, Sochaux, Vesoul, Valenciennes, Poissy,...) qui se sont succédés dans les usines du groupe la semaine dernière, la direction centrale de PSA a convoqué dans l’affolement une réunion, non prévue, à son calendrier, le mercredi 18 septembre à partir de 10h au siège social parisien, Avenue de la Grande Armée.

Une mobilisation qui grandit et qui s’étend :

Jeudi 5 septembre, après avoir confirmée les mobilités géographiques forcées, la direction annonce une attaque sans précédent sur les salaires : gel des salaires, suppressions ou baisses de primes. L’objectif est de ponctionner 100 millions € (1000 € par salarié, par an pendant 3 ans).

Mardi 10 septembre : près de 1300 salariés du groupe font grève.
Mercredi 11 septembre : 900 salariés font grève à Mulhouse et plusieurs dizaines débrayent à Poissy. Le directeur de Sochaux se fait siffler et huer par plusieurs centaines de salariés qu’il a lui même rassemblés.

En réunion de négociations à Paris, la direction bouleverse l’ordre du jour et concède les premiers reculs : recul sur la suppression de la prime de rentrée et de la prime de nuit. Intégration de la prime d’ancienneté pour ceux qui en bénéficient mais suppression pour les jeunes.

Pour la CGT, les débrayages ont imposé un premier recul à la direction. Mais la direction confirme son objectif de ponctionner 100 millions € sur les salariés en maintenant toutes les autres mesures.

Les salariés l’ont bien compris et ont continué à se mobiliser :

Jeudi 12 septembre : 300 salariés à Vesoul font grève. L’activité est paralysée toute la matinée.

Vendredi 13 septembre : débrayages de plusieurs centaines de salariés à Sochaux.

A midi, voulant stopper la mobilisation qui ne s’arrête pas, la direction, dans l’affolement, bouleverse son calendrier et convoque en urgence une réunion ce mercredi 18 septembre, avec, à l’ordre du jour « Questions en suspens » (pièce jointe).

Ces débrayages et ces grèves, montrent que les salariés qui se mobilisent, refusent un recul de leurs droits : mobilités forcées et baisses de salaires.
Pour la CGT, la mobilisation doit s’amplifier et se renforcer.

La CGT appelle l’ensemble des salariés du groupe à faire de la journée du mercredi 18 septembre, une journée de lutte sur l’ensemble du groupe.
La CGT appelle les salariés à se rassembler, à débrayer et à faire grève.