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Quarantième jour

Publie le mardi 12 avril 2005 par Open-Publishing

Les sans-papiers du 9ème Collectif sont depuis le 4 mars dernier au Comité de Paris pour l’UNICEF
Douze d’entre eux sont en grève de la faim depuis le 17 mars
7, Rue St Lazare 75009 Paris
Métro : Notre Dame De Lorette

JUSQU’A QUAND ABUSEREZ VOUS DE NOTRE DETERMINATION A FAIRE VALOIR NOTRE DROIT ?

Après 40 jours de présence dans les locaux de l’UNICEF, où les sans-papiers étaient venus pour demander soutien et protection face à la situation de danger dans laquelle se trouvent les enfants dont les parents sont sans-papiers ; les grévistes de la faim qui ont pris cette décision individuelle et grave, il y a 27 jours, poursuivent la grève.

Depuis des mois, et en dépit de nos démarches, DE VILLEPIN refuse tout dialogue, et nous oppose une fin de non recevoir à nos revendications.

Quelques jours après notre arrivée à l’UNICEF, le Directeur de la réglementation nous a reçus à la Préfecture de Police et a pris l’engagement de nous envoyer dès lundi 7 mars une liste de personnes qui seront régularisées.

En lieu et place de cette promesse, les arrêtés de reconduites à la frontière tombent.

Notre mobilisation s’accentue (rassemblements, manifestations, actions...), et de plus en plus des citoyens et des organisations associatives, syndicales, et politiques nous apportent leur soutien.

Malheureusement, les autorités ministérielles et préfectorales font la soude oreille.

Quand à l’UNICEF, nous étions loin d’imaginer que cette organisation humanitaire internationalement connue et reconnue, ne réserverait que froideur et insensibilité aux évènements dramatiques. Elle ne s’est même pas déplacée pour discuter avec les grévistes, connaître leurs raisons et prendre la mesure de leur détresse. Depuis le début, elle n’a rien fait d’autre que nous sommer régulièrement de quitter ses locaux.

Nous dénonçons le mutisme et le mépris des autorités qui poussent des êtres humains à mettre leur vie en danger en recourant à une action extrême de lutte pour revendiquer leur droit : VIVRE DIGNEMENT.

Nous mettons les autorités devant leur responsabilité face à cette situation dramatique qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur la santé des grévistes.

Nous demandons à Mr DE VILLEPIN et à Mr MUTZ, Préfet de police, de prendre la décision qui s’impose pour mettre fin à cette situation dramatique en régularisant.

MERCREDI 13 avril 2005 :
 CONFERENCE DE PRESSE A 11H30 (7 , Rue Saint Lazare 75009 Métro : Notre Dame De Lorette ligne 12)
 RASSEMBLEMENT DE 14H00 A 17H00 A LA PLACE EDOUARD HERRIOT (Métro : Assemblée Nationale ligne 12)