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…et puis quoi encore ?

par SVPat

Publie le mercredi 20 août 2014 par SVPat - Open-Publishing
5 commentaires

..et le Medef veut toujours plus !

Pierre Gattaz ne se satisfait pas du Pacte de responsabilité, il EN VEUT PLUS et demande : des mesures sur les seuils sociaux, sur le travail le dimanche et du soir, sur les verrous sectoriels...

Et pendant que le gouvernement implore les entreprises d’investir et d’embaucher, ces dernières empochent les deniers publics : d’avril à juin, les dividendes ont augmenté de +30 % !

…et puis quoi encore ?

Messages

  • Le plus simple ;c’est de rétablir l’esclavage...........momo11

  • Et oui !!!
    un gouvernement qui se prétend de gauche et fait une politique de droite et du MEDEF ,LES DIVIDENDES explosent +30 %
    et VALS va déplier le tapis rouge à l université d’été du MEDEF MDR........

  • le président de la deuxième droite vient d’annoncer que le débat sur le travail du dimanche va être relancé ........

    SINON :

    Le président attend que le patronat respecte les contreparties obtenues par les syndicats en terme d’emplois, en utilisant « pleinement les moyens du CICE pour investir et embaucher et non distribuer des dividendes ».

    donc le larbin du medef reconnait que le CICE gonfle les profits et ne fait rien contre, juste une demande de respect du patronat .......

    • Ce que VALLS na pas compris c’est que les profits servent surtout à restructurer et à délocaliser... Les profits font AUGMENTER le chômage et la précarité...
      Aujourd’hui nos patrons ont créé DACIA en Roumanie... Demain ils créeront SIMCA en Ukraine... Et après demain TALBOT au Libéria...

      En fait VALLS sait tout ça mieux que moi : son rôle c’est de FAIRE CROIRE...

    • le pacte de responsabilité comporte un aspect , caché par le pouvoir , le MEDEF et les médias aux ordres :

      le régime de sécurité sociale des travailleurs indépendants ( le RSI) connait un déficit chronique essentiellement dû au fait qu’il y a plus de 4 millions de bénéficiaires et seulement 2 millions et demi de cotisants , ce déficit est comblé par le régime des salariés du régime général à hauteur de 2800 MILLIONS d ’euros par an , le régime des fonctionnaires pour une somme à peu près équivalente et par une cotisation de solidaité de 0,3 % versée par les très grosses entreprises .

      Dans le cadre du pacte , le MEDEF vient d’obtenir la suppression de cette cotisation , en conséquence le déficit du RSI ne sera dorénavant comblé que par les régimes de salariés .

      en échange le gouvernement HOLLANDE propose l’intégration du RSI au régime général ...Tollé de la CGPME ET DE L’ UPA représentants des travailleurs indépendants qui gèrent le RSI : ils veulent bien bénéficier de la compensation inter-régime , ponctionner les caisses de salariés , mais ils ne veulent pas être intégrés au régime général et être contrôlés par les URSSAF !!!

      en clair ils ne veulent pas perdre leurs postes d’administrateurs et de présidents des caisses du RSI et continuer à gérer d’une façon catatrophique ces caisses , mais surtout ils sont dans la droite ligne de leurs prédecesseurs qui ont toujours depuis 1945 refusé de participer à la création d’un régime de sécurité sociale universelle .

      Dans les faits , le MEDEF , la CGPME ET L UPA font semblant d’être en désaccord ( ils ont tous voté le pacte ) , leur tactique consiste à ce que les grandes entreprises ne participent plus au financement de la protection sociale des plus petites , que celle-ci soit à la charge des salariés , tout en conservant leur pré-carré , et la main - mise sur le RSI qui ne doit surtout pas pour des raisons idéologiques autant que financières participer à la création du système unique de sécurité sociale universel voulu par le Conseil National de la Résistance .

      les syndicats dont la CGT qui n’ont pas participé à la conférence sociale et sont opposés au pacte de responsabilité seraient bien inspirés d’informer les salariés de ce nouveau hold-hup sur leurs cotisations et exiger que le RSI soit intégré au régime général puisque suite à ce nouveau cadeau fait au MEDEF , ce sont les seules cotisations des salariés qui vont assurer sa survie