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Sacré Mélenchon consacrant Montebourg en homme de rupture et d’alternative !

par antoine (Montpellier)

Publie le jeudi 28 août 2014 par antoine (Montpellier) - Open-Publishing
21 commentaires

J’écrivais hier un scénario de science fiction sur une alliance Mélenchon-Montebourg : "Et soudain, "mais c’est bien sûr", le Mélenchon nouveau... le Montebourg nouveau ! Comment oublier que, le battant et bouillant Mélenchon s’était laissé prendre au charme du verbe bouillonnant du héraut d’une VIe République pimentée d’un appel à ... démondialiser ! Rien que ça.

Souvenons-nous, c’était à la primaire socialiste de 2011, Jean-Luc avait été fan montebourgien (lire ici[2]) avant de devoir vite déchanter car le trublion socialiste était, vite fait, rentré dans l’ordre qu’il dénonçait et faisait allégeance, horresco referens, à Hollande himself ! Alors, certes, l’histoire ne se répète pas, mais justement pourquoi l’alliance avortée, ne prendrait-elle pas aujourd’hui ? Vous imaginez le duo d’enfer Montebourg-Mélenchon où chacun, en totale convergence VIe République, pourrait se payer le luxe de faire la nique au partenaire d’hier, Hollande pour l’un, le PC pour l’autre, et tenter de... ? Tenter quoi, oui, au juste ? D’affronter le patronat ? Comme à Florange... ? Comme à Aulnay... ? Comme à Sanofi [3]... ?

Mais tout ceci bien évidemment n’est qu’un vain exercice de politique fiction..." (lire ici)

Aujourd’hui on me fait parvenir ceci :

Cliquer ici

Ce qui m’oblige à ce commentaire :

Il est tellement prévisible le Jean-Luc à nous rejouer la croyance dans la capacité de rupture d’Arnaud ! Comme en 2011 ! Il ose écrire :

« Ce qui m’a beaucoup intéressé chez Montebourg, c’est que jusqu’ici il ne s’intéressait à cette question que sous l’angle institutionnel. Mais pour la première fois ces derniers temps, il commence à aborder la question sous l’angle de la citoyenneté dans l’entreprise ».

Tiens donc, que n’a-t-il travaillé, Montebourg, à cette citoyenneté à Florange, Aulnay, Sanofi et ailleurs ! Il faudrait donc à nouveau croire sur parole un homme qui s’est tant de fois dédit ? Réfléchissons bien que, dans cette nouvelle danse du ventre, Jean-Luc Mélenchon est bien celui qui n’arrive pas, on l’oubliait par ses coups de gueule adressés à un PC annexé au PS, à rompre lui-même avec l’arrimage à ce parti ... avec lequel pourtant il a rompu ! La différence avec les camarades communistes c’est qu’il lui faut impérativement un socialiste en rupture de ban, comme ici Montebourg, ou en dissidence même interne (la gauche socialiste), ce qui, on ne le sait que trop, ne change rien à l’ancrage pérenne des trublions dans l’ordre établi (ils peuvent vous voter la réforme du rail de l’affreux social-libéral Valls) ! Finalement le compère montpelliérain de Jean-Luc, René Revol, dans son intégration à l’équipe de Saurel (voir plus haut) ne fait que préfigurer ce qu’un Mélenchon pourrait nous jouer avec Montebourg. Quelle gauche "radicale" !

www.npa34.org

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Messages

  • Merci Antoine pour ces rappels sur Montebourg, Mélenchon et MN Linneman et les liens qui vont avec, en particulier ceux concernant Sanofi et le vote de la loi consacrant la marche en avant de la privatisation de la SNCF.

    • La question n’est pas de juger des individus dont on sait qu’ils sont ou ont été au PS, avec toutes les contradictions qui habitent un parti bourgeois avec une ou des ailes prétendument de "gauche"
      La question est : qui représentent-ils ? Aujourd’hui ce sont des couches moyennes de salariés cadres fonctionnaires ou non, qui croient pouvoir échapper encore à la nécessité pour le Capital version anglo-saxonne de réduire, voire de supprimer les obstacles nationaux qui nuisent encore à sa "compétitivité"sur le plan européen et mondial.
      Quelle alternative, avec quelle’s) organisation(s) assez solides pour toucher, mobiliser l’espace national, cadre incontournable de nos luttes quotidiennes, face à l’UE et à l’Empire ?
      On a vu la fragilité du NPA moribond dès que les médias ne s’intéressent plus à lui.
      On a vu l’"artificialité" du Front de Gauche version électoraliste et opportuniste créé de toutes pièces par le PCF et Mélinchon and co et ses limites notamment sur la seule proposition révolutionnaire à court terme : la sortie de l’UE et de l’Euro, limites qui ont fait du discours de Mélinchon une suite de propositions démagogiques.
      On a vu le grand écart du PCF, qui dépend institutionnellement, et plus que jamais à son sommet, du PS ; on voit une fois de plus un Mélinchon tout aussi opportuniste qui cherche à recoller la "gauche" du PS de plus en plus en difficultés et qui va attraper des crampes et se fracturer l’entre jambes, à force de faire le grand écart qui le conduit à sa destruction.
      Que reste-t-il, quand toutes les partis politiques y compris le FN, dont les traditions pétainistes le portent vers l’Europe des forts "blanche et chrétienne" restent alignés sur la poursuite d’une organisation qui dévore les Peuples au profit des intérêts de leurs capitalistes ?

    • Le NPA, combien de divisions ?

      Question extrêmement intéressante.

      Et surtout bien en phase avec le sujet abordé dans cet article.

      Le problème serait plutôt l’addition des "divisions", mais avec ce genre de commentaire qui alimente les... divisions, on n’est pas rendu, madame Michu.

      Je précise que je ne suis pas au NPA, ni ailleurs, communiste sans parti...

    • J’espère que Mélenchon est entrain de PENSER.......
      Pour le moment il se fout de notre gueule !!!
      1/ Les écolos sont de furieux partisans de l’EUROPE telle qu’elle est (TCE). Les SAUVEURS de PLANETE sont donc des alliés objectifs du CAPITAL...
      2/ Le PCF a trahi MAI 68 en prétendant que le socialisme pourrait être "construit" par l’union de la gôche caviar et les saints-dicats de rampouilles...
      3/ Il saît que l’EUROPE n’est pas réformable, sauf si son parti prend le pouvoir simultanément dans tous les pays.... Mais il ne nous le dit pas...
      4/ Il a approuvé l’expédition punitive de l’EMPIRE contre le peuple libyen...
      5/ Il a approuvé l’abjecte politique d’ostracisation des fumeurs, donc l’offensive néopuritaine impériale (BOSTON CONSULTING GROUP)
      MELENCHON a le droit de se tromper, mais il doit devenir plus démocrate et moins républicain...

    • La question des "divisions" touche tout le monde à la gauche du PS, sans parler du PS lui même et, si l’on veut être complet, y compris de la droite. Bref, à part le FN... Donc la question n’est pas pas vraiment là.

      Pour ma part, c’est du côté du mouvement social qu’il faut regarder : il est momentanément "cassé", en tout cas pas encore en état de se relancer mais c’est par rapport à lui que le reste importe. Alors bien sûr, suivant la place qu’on lui accorde, on évalue les stratégies différemment. On peut toujours se marrer et gloser sur la fragilité du NPA depuis que les médias ne s’occupent plus de lui. C’est prendre l’écume pour la mer : on peut même dire que c’est parce que le mouvement social, qui occupe une place centrale dans l’orientation du NPA, est en panne que celui-ci, pour l’essentiel, a plongé plus tôt et plus fort que les autres. D’une certaine façon cela pourrait être un hommage au NPA que d’être indexé à ce point sur les luttes. Sauf que cela n’est pas satisfaisant : un parti anticapitaliste doit pouvoir résister à ces reflux des luttes. Le NPA n’a pas su faire. Peut-être faut-il lui laisser le temps d’apprendre... De fait ailleurs sur le créneau à la gauche du FdG cela n’est pas plus brillant, non ? Et ils en sont aussi toujours à apprendre !

      Le problème est tout différent avec Mélenchon et plus largement le FdG : ils ont pensé pouvoir instrumentaliser électoralement le mouvement social, au point de le laisser se casser la figure en 2010 lors de la lutte pour les retraites car il était hors de question de se mettre en travers de la stratégie suicidaire des confédérations. Le calcul était simple : les syndicats gèrent le mouvement social, tant pis si celui-ci se casse la gueule, puisqu’en fait, nous, FdG, nous ne voulons pas arriver au gouvernement par les luttes mais par les élections. Cela tombe bien, dans deux ans, en 2012 c’est la présidentielle : on tient en haleine le mécontentement et les frustrations issues de la bagarre des retraites et on récupère sur la candidature de JLM. Sauf que, heureusement au fond mais ça fait mal politiquement, ledit mouvement social n’obéit pas à ces petits calculs et à ces manips. On ne casse pas impunément des luttes au profit d’élections. Le résultat est là : le FdG est carbonisé et JLM continue ses chaud-et-froid habituels : coups de gueule et minicoups tactiques pour voir du côté des mêmes qui sont das le système (EELV, Gauche socialiste, Montebourg...). Il a même voulu être premier ministre de Hollande !

      Bref, on peut rigoler à comparer avec le NPA mais si on peut retenir quelque chose de bien des histoires de l’histoire des mouvements populaires c’est qu’il vaut mieux savoir être minoritaire, le temps qu’il faut et en cherchant toujours à en sortir mais pas à n’importe quel prix, plutôt que de tenter des raccourcis comme ont fait quelques camarades du NPA ayant rejoint le FdG pour se retrouver aujourd’hui cocus de l’histoire.

      Avec Montebourg, JLM cherche son propre raccourci qui consiste à éviter de mettre le FdG en position de développer les luttes jusqu’à sa logique ultime. Le FdG n’a jamais été prévu pour cela et en fait JLM peut bien taper sur le PC, lui-même partage la stratégie de fond de celui-ci : les élections auront toujours le dernier mot. Et de fait oui, elles ont eu le dernier mot contre JLM lui-même.

      L’autre voie à explorer d’une relance du mouvement social dépend de la capacité de celui-ci à opérer cette relance : il n’y a aucun démiurge qui peut le faire à sa place. Le NPA, LO à sa façon, des tas de syndicalistes y travaillent et c’est dur. Et c’est assez indécent d’ironiser sur le mode "Le NPA, combien de divisions ?" quand ces camarades triment comme des malades, avec d’autres, pour limiter la casse sociale du moment. Mais faisons le pari qu’un jour cela partira et alors on reparlera d’abord des animateurs de la lutte, qu’ils soient syndiqués ou pas, aussi du NPA, de LO et de tant d’autres. Et on verra aussi du côté du FdG et de JLM. Quant à Montebourg avec qui celui-ci veut travailler, on vous fait un dessin ?

    • Dans ce que tu dis, Antoine, il ya des éléments que je peux partager.

      Mais si tu es memebre du NPA alors que moi,je suis embarqué dans cette initiative rappeléeparRICHARD, qui vientd’atteindre 550 signatures),c’est que nous n’avons pas la même approche de la notion de LUTTE des Classes -TOUS TERRAINS-

      Ce n’est pas de ma part , imbécile prétention de vouloir avoir raison.

      En politique, il ne sert à RIEN d’"avoir raison"..

      Allons y pour un échange

      Je ne serais pas "court" parce que je ne sais pas faire mais que la question nécessite de tenter de s’expliquer le plus clairement possible.

      Tu notes, évoquant ce quecertains appellent le"mouvement social" (ce terme me remble réducteur par rapport au champ du COMMUNISME)

      Mais faisons le pari qu’un jour cela partira et alors on reparlera d’abord des animateurs de la lutte, qu’ils soient syndiqués ou pas, aussi du NPA, de LO et de tant d’autres

      (gras assumé:A.C)

      Je suis de ceux qui considèrent que cela ne peut pas"repartir" sans qu’ à la fois se créent des espaces autogérés de RESISTANCE POPULAIRE aux coups du Capital , et sans que, dans ce mouvement, se construise le Partidu Communisme (peut importe le nom,) -qui sera en capacité d’AIDER la lutte parce qu’il fera (re)vivre des repères d’Alternative.

      Bien entendu en termes de projet de Société, mais aussi en terme de stratégie à court , moyen et longterme, et donc auss ien termes de ce qu’est une conquête de Pouvoir(s) , de l’usine au sommet de l’Etat.

      Personne ne peut dire ce que la LUTTEpeut faire bouger au sein des forces politiques et syndicales.Sans exclusive aucune, et sansillusions non plus..

      -Tout ce qui est d’actuelles postures , de JLM, deBesancenot, de Laurent , y compris deMontebourg, deValls , de toi et moi, toutce quin’éveille donc aucun intérêt "demasse" dans la clasee ouvrière (je pense aussi à la jeunesse complètement "déboussolée"),
      .......... tout ce qui conduit à pré-déterminer un futur (y compris immédiat) en terme de "réponse politique"à la situation gravissime que nous vivons,
      .................c’est, on excusera leterme , en déphasage total avec la realité

      Nous devons regarder cette dernière , sans avoir peur que "ça fasse mal" :

      "En face", "ils "ont quand même réussi l’essentiel, à savoir éradiquer massivement l’ESPOIR...qu’un jour futur(commenchante Aragon) une vie vaille la peine d’être vécue.

      Je suis quand même surpris de voir des camarades exaspérés en regardant VALLS se faire acclamer par Gattz et le MEDEF

      .N’est ce pas la preuvequ’ils se sentent"trahis" par Hollande et donc..qu’ils ont pensé qu’un gouvernement pouvait satisfaire les aspirations du"peuple"

      ........ , sans LUTTES (de dimension 36 ou 68), sans que soient débattues dans les masses(et pas dans x Confrès , colloques, universités d’ETE ou d’automne), quels types d’affrontement K/travail, de rupture radicale d’avec les carcans (national et supranational) que leCAPITAL a peaufiné, lustré, amélioré depuis plus de trente ou quarante ans.,

      ....quelles conditions s’imposaint, pour que bien au delàdes cerclesmilitants, on se frotte les crânes pour du"TOUS ENSEMBLE" de processus révolutionnaire.

      Un axe Montebourg , JLM avec ou sans les restes du PC, le renfort de trois verts, la"fronde" de quelques députés PS, ce n’est ,selon moi, que de l’hésitation dans ce qui sera le plus efficace , pour les tenants du Bipartisme (en concurrence deleadership) , le plus anesthésiant, pour retarder l’affrontement violent et nécessaire

      Si tant est que l’on estime (c’est ton cas et le mien)que le CAPITALISME ne peut plus RIEN "lâcher" et doit m^me reprendre une partie de ce qui a été "acquis" par laLDC et aussi prce que leCapital avait besoin que la Force deTRavil soitdesplus rentables , et donc connaisse desaméliorations maitrisées de conditions d’existence...

      Je risque passer pour"complotiste"

       Je maintiens que c’est le CAPITAL qui a eu besoin que Chirac se prive deJUPPE et fasse donc , par dissolution , que cesoitla "gauche plurielle" qui se tape le sale boulot entre97 et 2002..

      C’est le Capital qui abesoin que la colère ne setransforme pas en explosion..

      Que grandisse chez les "décus du hollandisme" un espoir de "gauche de lagauche" dont on va s’empresser de mettre en avant despostures comme celles que tudénonces justement, dans ton article.

      Bref, que lestravailleurs misent sur une revanche de cocus, en 2017 !

      ET que se crée une opposition stérile, absurde entre deux opinions qui empoisonneraint les cerveaux d’exploités :

      -UNE consistant à dire" : « " mais dans le fond, si la Droite et la"Gauche" arrêtaient de se quereller et mettaient en commun ce qu’il ya de "bon" chezles uns et les autres" on pourrait sortir du merdier" »

      Là ,ce serait un boulevard pour la"grande coalition", et encoreplus de prise de distance dans le mouvement syndical avec les principes élementaires de LDC que le Paon piétine tous les matins à Montreuil...

      L’AUTRE qui rabacherait :

       :" salopards de Socialistes, enfoirés de Valls, attendez un peu..Cette fois , sur votre"gauche" ça va s’unir et vous allezprendreune bonne branlée, bien méritée"

      Sauf que les dégats à venir de ce qu’il est nécessaire au K de rajouter à ce que nous subissons, conduira à ce que , encore plus qu’en 2014, les travailleurs, les "pauvres" les "exclus" s’abstiendront et que le FN -repoussoir , instrumentalisé par les duettistes de la soumission aux exigences duMEDF, appraitra comme un refuge de la colère, laissant le "champ politique" définitivement débarrassé de toutes "plantesROUGES"..

      Le NPa fera peut-être 5 pour cent, LO 2, le"nouveau FDG" 7..mais ,nos gosses auront fait un pas de plusen marche arrière versla Barbarie.

      Voilà pourquoi, au delà des postures d’un JLM, les numéros d’un Montebourg, les appels à l’"union" de tel outel , je crois deplus en plus que le courage politique de tout militant qui se dit révolutionnaire serait dans sa boite, son quartier, de voir avec quels copains, amis, encartés ou pas, on monteun COMITE d’AUTODEFENSE POPULAIRE, autogéré, avec le même espritque cequi apu , un jour, conduire à ceque furent les Soviets, mais aussi...ce qui a été en germe dans certaines formes de"coordinations", ce qui se "cherche" en Espagne avec des Comités debase, (certains se retrouvant dans"Podemos")

      Ces militants, lorsqu’ils sont parailleurs"adhérents d’une structure" ne devraient- ils pas , en interne et dans les masses, plaider pour une "mort-renaissance" de ce qui amotivé leur engagement, ?

      N’est il pas contradictoire, objectivement, des’obstiner à vouloirque des petites maisons désertées deplus en plus, soient demain remplies par ceux, qui à tort ou àraison- ne les considèrent pas(plus) comme UTILES..?

      J’entendsbien l’argument" il faut un socle pour RE-CONSTRUIRE"

      Bien sur.

      Mais chaque miltant est de ce socle, alors que les appareils qui se définissent comme"à gauche" du PS , pour des raisons différentes , n’ont plus aucune écoute de MASSE..

      Cequi n’enlève rien au courage des Camaros.

      Et qui fait qu’il ya dix jours, j’ai acheté un numéro deLutteOuvrière à quatre oucinq copains de Mérignac parce que je sais ce qu’est "mouiller le maillot".

      Mais, Antoine, ,, entre nous soit dit, , si nous avions l’humilité de comprendre que l’URGENCE n’est pas de savoiravec "qui" et comment" on renforce l’audience de "sa" chapelle, mais chacun avec son parcours etson acquis, comment on construit "la Cathédrale" pour que sonne..leglas du Capitalisme, pour que renaisse l’ESPOIR et donc l’"envie" d’en découdre...,

      .......ne serions nous pas tous, PLUS et "MIEUX" ..COMMUNISTES ?

      Seule façon de voir Gattaz rempocher son sourire de victoire quand il entend un VALLS lui lécher les bottes, tout en savourant que la"rentrée socaile"annoncée ne soit pas celle que certains annoncent

      . Parce que, pouren revenir etconclure, il ne sert àrien de "faire le pari que cela repartira un jour"

      Selon moi, Antoine

      Cordialement

      A.C

      .

    • Alain (je réponds aussi indirectement à Richard),

      Je te suis sur la nécessité de faire converger les forces anticapitalistes et révolutionnaires mais je ne crois pas que cela puisse se faire, dans l’état actuel des choses, dans un même regroupement politique de type parti. Je ne crois pas d’ailleurs que c’est cela que tu proposes. Mais autant voir ce que cela signifie plus au fond.

      Quand je critique Mélenchon, comme dans ce billet, je suis dans l’orientation majoritaire du NPA qui consiste à intervenir sur tous les terrains de la lutte des classes, y compris le terrain électoral. En disant ces derniers mots, je sais que je prends à rebrousse poil plein de camarades. Aussi je précise, sans que cela arrange rien probablement, que, oui, les élections c’est de la lutte des classes, déformée mais LDC. Selon le degré de déformation et concrètement les possibilités ou pas d’intervention des anticapitalistes, on peut décider d’y aller (je parle des élections) ou pas. Et là, je crois que le NPA n’a pas toujours tout bon (cf les Européennes). Cela ne change rien au fait que le mouvement social soit le centre de gravité, en tout cas du NPA. Il s’agit de voir la relation qui s’établit (ou pas et comment) entre les deux terrains. De ce point de vue, je crois être léniniste au sens où c’est pragmatiquement que je travaille à rendre efficace les principes. Que je n’y arrive pas ne dit rien de la validité de la démarche : dans le rapport de forces a priori dégradé pour les anticapitalistes, tant que le capitalisme a les moyens de sa politique, l’immédiateté des résultats n’est pas LE critère d’évaluation d’une ligne juste. N’allons pas trop loin dans cette affirmation, mais ne soyons pas, à l’inverse, trop courts. Par ailleurs l’orientation que je décris n’a pas fait la preuve de sa pertinence, mais elle n’est pas la seule dans ce cas, parmi les anticapitalistes. C’est ce qui explique que nous échangions et confrontions nos points de vue.

      Cela étant posé, il ne me semble pas qu’il y ait contradiction à ce que le NPA mène ce que je viens de décrire et à ce qu’il puisse converger avec ce que tu proposes : mais il faut pour cela qu’il n’y ait pas des exclusives de la part de ceux qui délaissent le travail électoral, lequel travail est aussi un travail en direction d’organisations électoralistes comme le FdG. Je précise que je crois que l’on n’est pas condamnés à l’électoralisme quand on travaille à faire l’unité avec une organisation comme le FdG. On peut d’ailleurs vérifier que le niveau hyperélectoraliste de cette coalition rend tout simplement impossible l’unité avec le NPA. A quoi sert donc de tenter de faire une unité impossible ? A vérifier justement qu’elle est impossible car la LDC peut amener à obliger des réformistes à tenter ladite unité pour cause de radicalisation de sa base, radicalisation qui dépend pour partie de ce que les anticapitalistes font ou ne font pas. Autant dire que dans l’immédiat ce schéma ne se vérifie pas, l’unité n’a donc pas lieu. Mais il n’est pas dit qu’elle n’ait pas lieu et tout comme il faut "aller chercher" partout dans la société ceux et celles qui doivent être le mouvement social, il faut aller les chercher dans le FdG. En toute indépendance de classe.

      Pour essayer de faire court : on peut travailler ensemble en convergence des anticapitalistes si on ne subordonne pas cette convergence à un accord pour se retirer a priori du terrain électoral et à cesser tout travail vers le FdG. Il n’est pas nécessaire de suivre le NPA dans ce travail, il n’est pas nécessaire de l’amener à l’abandonner, pour que l’on puisse intervenir ensemble sur les entreprises, les bureaux, les facs... On peut à ce propos voir comment ce que j’écris dans mon billet ne manifeste aucune complaisance envers les pratiques politiques de Mélenchon. Cela n’enlève rien à ma démarche de proposer l’unité au FdG sans qu’il n’y ait aucune obligation de résultats. JLM débloque, on le dit et on le critique. On n’est pas la GA qui se tait le plus souvent pour ne pas casser l’unité du FdG (comme maintenant elle est cassée, ils lèvent un peu plus la voix mais en toute incantation).

      A propos de résultats on peut me rétorquer que le virage de JLM vers Montebourg condamne ma démarche d’unité avec lui. Sauf que sur le fond, ce n’est pas avec lui que je cherche à faire l’unité !

      Bon, voilà des éléments de réponse qui probablement te décevront, Alain, mais ne te surprendront pas, je pense.

  • j ’ ai une pensée attristée ( j’rigole) pour tous ceux qui nous accusaient de faire de l’antimélanchonisme primaire et pour tous ceux qui ne comprenaient pas notre appel à l’abstention lors de la présidentielle puisque pour eux il fallait battre SARKO car HOLLANDE ne pouvait pas faire pire ...

    Nous ne retirons aucune gloire d’avoir eu raison , mais il faut constater que la situation est encore pire qu’ avant l’ élection , cette nouvelle trahison de la sociale démocratie n ’est pas pour moi une surprise car face à la crise systémique du capitalisme que le PS ne veut pas remettre en cause il ne pouvait que comme dans les courses de relais , reprendre le témoin que lui tendait SARKO pour filer sur la même ligne droite en agravant les dégats provoqués par la super austérité exigée par l’ europe .

    Je dis que la situation est pire , parce que des millions de travailleurs ont cru que cette fois-ci ça y était puisque ce qu’ils appellent la gauche avait toute les cartes en main : le pouvoir , la majorité à l’ assemblée , la quasi totalité des régions et des grandes villes et un président qui présentait la finance comme son principale ennemi ...
    Pour tous ces travailleurs la chute est brutale et cruelle , et ce qui dominent chez eux , c ’est le découragement et le rejet de TOUS LES POLITICIENS ( voir le niveau de l’abstention ) , alors la tâche de ceux qui n abandonnent pas est immense , jamais les travailleurs depuis la fin de la guerre n’ont été aussi dé sarmés face au mur de l’ argent et des tonnes de propagande qui les invite à accepter ce qui leur est présenté comme la seule solution .

    Pourtant face à la barbarie montante il n y a pas d’autre solution que de rassembler tous ceux qui n en peuvent plus de ce système qui les étrangle un peu plus chaque jour , l’urgence est donc de créer le parti révolutionnaire qui saura rassembler cette majorité qui souffre pour chasser cette minorité qui les exploite , plusieurs tentatives ont été faites ; comme celle de ROUGE MIDI , il me semble que cette voie est la bonne même si à ce jour elle est embryonnaire , il convient donc à chacun qu’il soit ou non encarté ou sympathisant d’ un parti , de faire l effort pour convaincre autour de luidans les entreprises dans les quartiers les associations , qu’il n y a pas de fatalité , que la seule solution c est de mener la lutte des classes , et que notre classe , la plus nombreuse , celle qui produit les richesses peut se passer de la classe dominante , celle du capital , pour prendre le pouvoir et diriger à sa place pour le bien du plus grand nombre .

    • Où est-il écrit dans cet article que "Mélenchon se verrait bien travailler avec Montebourg" ? Pas réussi à trouver la phrase où Mélenchon dit çà ... bizarre, non ?

    • C’est dans un communiqué de l’AFP non démenti par Mélenchon, c’est bizarre, non ? Mélenchon se dit « intéressé » par les positions économiques de Montebourg

      Il ne vous reste plus qu’à dire que l’AFP ment, que tout le monde ment, qu’il n’y a que Mélenchon qui dise la vérité...même s’il ne prend pas la peine de démentir l’AFP car c’est connu l’AFP ne passerait pas le démenti, etc.

    • perso j’ai compris qu’il ne s’agissait ni d’un PACS, ni d’un double de tennis

       :)

      Finalement le compère montpelliérain de Jean-Luc, René Revol, dans son intégration à l’équipe de Saurel (voir plus haut) ne fait que préfigurer ce qu’un Mélenchon pourrait nous jouer avec Montebourg

    • C’est dans un communiqué de l’AFP non démenti par Mélenchon, c’est bizarre, non ? Mélenchon se dit « intéressé » par les positions économiques de Montebourg
      Il ne vous reste plus qu’à dire que l’AFP ment, que tout le monde ment, qu’il n’y a que Mélenchon qui dise la vérité...même s’il ne prend pas la peine de démentir l’AFP car c’est connu l’AFP ne passerait pas le démenti, etc.

    • Donc je n’ai pas rêvé !
      Je me disais que je ne savais pas lire car après plusieurs lectures je ne trouvais pas non plus cette affirmation( ... du Figaro !) de JL Mélenchon .
      Dommage ces interprétations hâtives du discours de base. Cela me rappelle un peu "les 27 salopards - ministres de l’économie européens - dont on connait l’adresse...." Cerains avaient traduit ça comme un appel au meurtre, une dénonciation, etc.
      Un élève de 4ème est capable ( dans la plupart des cas !) de faire une "analyse de texte" sans en déformer le sens ni en fournir une interprétation hasardeuse...
      Ce n’est apparemment pas le cas des politiques du PS ni de certains commentateurs aux intentions suspectes.
      Mais ça a l’air de marcher !

    • Ce qui est dans le Figaro est encore plus précis dans ce que Libé reprend de l’AFP (voir commentaire plus haut) : un élève de 4e, rien qu’en se penchant sur le texte et par logique pure, sans connaître rien à la politique, comprend que Mélenchon est prêt à travailler avec Montebourg en référence à la VIe république et à la citoyenneté d’entreprise. On pourrait en déduire une complicité objective entre cet élève et le Figaro pour discréditer un Mélenchon qui a largement démontré qu’il était incapable de le faire...comme un grand !

      Il faudrait peut-être voir à ne pas se mettre au niveau d’un élève de, par exemple, CM 1...

    • Ce qui est dans le Figaro est encore plus précis

      C’est une plaisanterie ?

      ... quant à la logique pure(?)...

      Nous n’avons donc pas eu mes mêmes profs , ni de logique, ni de français.
      Mais là n’est pas le problème.

    • Il ne vous reste plus qu’à dire ... ce qu’a dit Mélenchon et à citer vos sources sûres, univoques, etc.

      Quant au Figaro, oui, bien sûr qu’il peut-être plus précis que n’importe quel journal ! Ou alors nous n’avons pas la même conception de ce que peut être l’ennemi de classe et ses organes de presse : il peut travailler aussi sur la vérité et le faire plus intelligemment que, par exemple, bien des militants de gauche, en particulier au Front de Gauche.

      Après, bien sûr, il faut avoir le décodeur politique. Je vous ai donné le mien, je ne prétends pas qu’il donne...la vérité. il est soumis à discussion. Vous, en revanche, vous pouvez donner le votre (je parle du décodeur). En l’état il n’est pas accessible...

    • C’est donc dit : c’est une attaque envers le FDG.

      Que de discours pour si peu. Bonne continuation dans votre lutte ( éclairée !) contre la gauche.

    • "C’est donc dit : c’est une attaque envers le FDG." : votre décodeur politique tourne en effet sur peu de mots. Et vous croyez que cela vaut argumentation ? Pauvre Front de Gauche. Préservez-le de tels défenseurs, ils font plus de mal que les ennemis...

      Car c’est votre façon de faire qui est "la meilleure lutte contre la gauche" : l’absence d’argumentation et la chasse à l’ennemi dans les rangs de ceux qui se battent et contre la droite et contre le PS. Au fait c’est quoi la gauche : Mélenchon + Montebourg ? Significatif : on revient au début de tout ceci...

      Mais comme visiblement il faut vous aider à sortir des formules à l’emporte-pièce, voici un positionnement, celui d’E Coquerel (cliquez ici), vous connaissez n’est-ce pas : il dit en toutes lettres ce que vous ne voulez pas voir qu’a dit Mélenchon, que Mélenchon en fait dit depuis longtemps : le PG veut travailler avec les socialistes dissidents. Il suffit qu’ils aillent jusqu’au bout de leur dissidence. Et c’est là qu’il faudrait vraiment discuter : reprenons le cas de superdissident Montebourg. Il dit qu’il n’est pas d’accord et que VIe République, blabla, citoyenneté d’entreprise blabla ... et ? Et quoi ? Quelque chose sur la réduction du temps de travail ou le partage de ce temps de travail ? Quelque chose sur les salaires, sur les services publics ? Regardez les Lienemann et compagnie qui crient au désastre de la ligne social-libérale du gouvernement. Eh bien ils ont voté la réforme libérale du rail quand les cheminots se battaient contre ! Vous avez entendu Mélenchon dire que cela constituait un obstacle à travailler ensemble ? Idem pour EELV. Non, JLM les houspille, dit qu’ils ne vont pas jusqu’au bout et attend qu’ils y aillent. En attendant que fait le FdG pour favoriser la convergence des luttes à Sanofi, Aulnay, etc ?

      Notez bien que tout cela n’est pas dans le Figaro. Mais probablement cela signe quand même que je suis un ennemi de la gauche. Vous avez dit "gauche" ?

      PS : si vous voulez des travaux pratiques, je vous parle de ce que l’un des plus proches de JLM fait à Montpellier avec le néofrêchiste qui a pris la mairie et qui voit régulièrement son pote Valls. Vous avez dit "gauche radicale" ?

    • Vous dites "C’est donc dit : c’est une attaque envers le FDG." : votre décodeur politique tourne en effet sur peu de mots. Et vous croyez que cela vaut argumentation ? Pauvre Front de Gauche. Préservez-le de tels défenseurs, ils font plus de mal que les ennemis...
      Car c’est votre façon de faire qui est "la meilleure lutte contre la gauche" : l’absence d’argumentation et la chasse à l’ennemi dans les rangs de ceux qui se battent et contre la droite et contre le PS. Au fait c’est quoi la gauche : Mélenchon + Montebourg ? Significatif : on revient au début de tout ceci...
      Mais comme visiblement il faut vous aider à sortir des formules à l’emporte-pièce, voici un positionnement, celui d’E Coquerel (cliquez ici), vous connaissez n’est-ce pas : il dit en toutes lettres ce que vous ne voulez pas voir qu’a dit Mélenchon, que Mélenchon en fait dit depuis longtemps : le PG veut travailler avec les socialistes dissidents. Il suffit qu’ils aillent jusqu’au bout de leur dissidence. Et c’est là qu’il faudrait vraiment discuter : reprenons le cas de superdissident Montebourg. Il dit qu’il n’est pas d’accord et que VIe République, blabla, citoyenneté d’entreprise blabla ... et ? Et quoi ? Quelque chose sur la réduction du temps de travail ou le partage de ce temps de travail ? Quelque chose sur les salaires, sur les services publics ? Regardez les Lienemann et compagnie qui crient au désastre de la ligne social-libérale du gouvernement. Eh bien ils ont voté la réforme libérale du rail quand les cheminots se battaient contre ! Vous avez entendu Mélenchon dire que cela constituait un obstacle à travailler ensemble ? Idem pour EELV. Non, JLM les houspille, dit qu’ils ne vont pas jusqu’au bout et attend qu’ils y aillent. En attendant que fait le FdG pour favoriser la convergence des luttes à Sanofi, Aulnay, etc ?
      Notez bien que tout cela n’est pas dans le Figaro. Mais probablement cela signe quand même que je suis un ennemi de la gauche. Vous avez dit "gauche" ?
      PS : si vous voulez des travaux pratiques, je vous parle de ce que l’un des plus proches de JLM fait à l’agglo de Montpellier avec le néofrêchiste qui a pris la mairie et qui voit régulièrement son pote Valls. Vous avez dit "gauche radicale"

    • LANGAGE CODE : JLM annonce une "révolution citoyenne" en 2017...
      TRADUCTION en CLAIR : il ne fera rien de sérieux contre VALLS jusqu’à la fin du quinquennat de PAPAHOLLANDREOU...