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LE CIMENTIER LAFARGE ... DANS LA TRADITION COLONIALE

Publie le lundi 1er septembre 2014 par Open-Publishing

« Vivre libre en travaillant, ou mourir en combattant »

Telle était la devise que les canuts de Lyon [1] portaient sur leur étendard. Le mouvement syndical d’aujourd’hui en comprend-t-il encore le sens ?

En 2007, trois travailleurs coréens de Woojin ind. (sous-traitant de Larfarge-Halla Ciment), ont campé, pendant plus de trois mois, devant le siège international du groupe à Paris. Lafarge a laissé pourrir la situation … jusqu’à l’expiration de leur visa de trois mois. Pendant ce temps les autres travailleurs, restés en Corée, ont dû faire face à plusieurs jugements pour l’occupation de leur usine, le campement et la grève de la faim devant le siège de Lafarge-Hella à Séoul, la dégradation de la porte d’entrée de ce siège lors de la manifestation, etc.

Lafarge avait signé en 2005 un accord cadre international social qu’il n’a pas respecté....

En 2011 ce sont, cette fois, 12 employés du même cimentier qui venaient camper et jeûner à Paris pour s’opposer à la fermeture de leur usine de Frangey, dans l’Yonne. Après 10 jours de grève de la faim, les syndicats dits représentatifs négocièrent un retour sans gloire.

Au printemps dernier, notre syndicat a soutenu la grève de la faim des 15 salariés de la cimenterie Oggaz de Mascara (Algérie). Ce mouvement a pris fin le dimanche 1er juin 2014, où après 86 jours, les salariés ont accepté la proposition de Lafarge d’une "indemnité de départ volontaire". Selon un gréviste "Tous les papiers étaient prêts au moment de la rencontre avec les représentants du groupe", ils n’ont eut qu’à les signer.

Avaient-ils un autre choix ?

Pour ceux que cela intéresse, la suite sur : http://www.cnt-f.org/subrp/spip.php?article570