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Samedi 22 Novembre 2014 - Fête de « Liberté »

par 1FraRouge

Publie le dimanche 23 novembre 2014 par 1FraRouge - Open-Publishing
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Drôle de fête !

Une grand salle qui résonne le vide. Quelques militants attablés qui discutent entre eux, une belle table d’ouvrages consacrés à la réflexion progressiste, des livres pour apprendre, et de grands espaces inoccupés, déserts, pour tout dire un enterrement de quatrième classe.
Les organisateurs feront ils leur autocritique ?
Excusez . . . le terme est obsolète, censuré, trop connoté.
Alors soyons modernes, disons leur débriefing, comme on parle dans les boites.

Roubaix : La salle Henri Watremez

Y aura t il quelqu’un parmi eux pour dénoncer qu’en dehors des sentiers battus, la réflexion personnelle est bannie, suspectée de malignité, de trahison aux chefs et aux maîtres à penser du PS, et de leurs médias et que cela - fait - le - jeu - du - front - national.

Et pourtant . . . c’était plutôt une excellente idée d’inviter Raoul Edebouw qui de par sa finesse d’analyse et son intelligence militante, sa grande modestie, mais encore son salaire avouable de député (1500/mois - salaire moyen d’un ouvrier) fait avancer son parti et les idées progressistes en Belgique avec autant d’efficacité.

Très bien aussi, l’intervention de Jurgen Klute (Die Linke).

MAIS que faisant là Francis Wurtz, Président de la Gauche Unitaire Européenne, qui comme de bien entendu a défendu bec et ongles la possible réforme (selon lui) de l’union européenne par l’intérieur, cette forteresse libérale qui génère misère, chomage, et guerres.

Lamentable !
Peu de mots pour évoquer la lutte des classes sans merci, que mènent les riches et maîtres du monde sous la direction de Fraü Merkel, le medef et les actionnaires. Pas un mot pour signifier combien la révolution au sens propre du terme est nécessaire et doit s’organiser.
Cette fête était tellement triste que je me suis posée la question de l’éventualité d’un boycott.

Et Monsieur Wurtz de vendre de la peur comme un représentant en alarmes pour nous dire ce qu’il adviendrait de nous si nous sortions de cette UE de malheur, de l’euro, et son système pourri : l’Apocalypse !

Quel dommage qu’un journal tel que « Liberté » historiquement aux côtés des travailleurs en soit réduit à des choix aussi compromettants et ne sache pas prendre sa distance avec ceux qui au final profitent de leurs justes combats, mais il est dangereux de sous estimer la capacité d’un peuple à réfléchir par lui même en dépit des aliénations et distorsions que génèrent les chiens de garde et la despérance.

Et si nous commencions par leur clouer le bec à ces eurolâtres du PS, et malheureusement du PC, droite - gauche, tous azimuts, comme si la télé ne leur suffisait pas !

Du courage, du courage, du courage. Rien n’est fini, tout commence.

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Messages

  • Pendant ce temps là, rien sur la gréve régionale de ce Lundi, en Belgique, sur les sites web respectifs de ces deux organes d’information.
    24 Novembre 2014 21h10.

    Quelques informations :

    « Cette première journée d’action syndicale est un succès : la grève est largement suivie à Anvers, cœur industriel de la Belgique, dans le Hainaut, cœur historique de la résistance sociale, dans le Limbourg et le Luxembourg.

    Le transport de marchandises par bateaux a été paralysé et les docks d’Anvers étaient totalement à l’arrêt. Les transports publics, des bus aux trains, étaient largement en grève. Chacun a appris aujourd’hui une leçon d’économie : sans travailleurs, pas de richesses ! Et les grévistes sont bien déterminés à faire reculer le gouvernement. Tous ont affirmé que la grève serait encore plus large le 15 décembre, jour de la grève générale nationale », a réagi Peter Mertens, président du PTB, en visite aux piquets de grève de la région anversoise depuis 5 heures du matin.

    La grève a paralysé les grands secteurs industriels des provinces en grève ce lundi : de Caterpillar, à Gosselies, à Ford Genk et à Aperam, dans le Limbourg, en passant par Van Hool et Daf dans la province d’Anvers ; de l’industrie (pétro)chimique anversoise à celle de Feluy dans le Hainaut, en passant par Tessenderloo, de NMLK à La Louvière à Ferrero dans la province de Luxembourg.
    Peter Mertens : « La grève a également touché beaucoup de moyennes et petites entreprises, beaucoup plus que lors des grèves générales en 2005 et 2012, avec aussi des blocages de nombreux zonings. Beaucoup d’écoles, de crèches et d’administrations communales étaient en grève, ainsi que de grands centres hospitaliers et des centres commerciaux. Des rassemblements et manifestations ont eu lieu dans des villes comme Turnhout (1000 personnes), Arlon (800), Tournai (500), La Louvière (200) et Hasselt (3000).

    Fait remarquable : des associations de terrain, des groupes importantes du monde culturel et intellectuel, des indépendants et petits commerçants, des pensionnés et des chômeurs se sont aussi associés à la grève. »