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L’Huma, l’interminable -et minable- dérive

Publie le mardi 25 novembre 2014 par Open-Publishing
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Article de l’Huma 25/11/14

Le pape est devenu un espoir du "progressisme" à l’Huma.

Le 1er mai n’est plus la fête des travailleurs mais la fete "du travail". Pétain aussi causait comme ca.....

Quand à la violation de la laicité en Alsace Moselle, le seul regret de lHuma est que les musulmans soient "oubliés" des largesses de la republique...plutot que de faire revenir l’alsace Moselle dans la loi républicaine, il faudrait donc les servir tous, cles religieux...curieuse conception de la laicité.

Lisez plutôt jusqu’ou se vautre le "journal de Jaures" :

Pour la première fois depuis vingt-six ans, un pape est reçu à Strasbourg. Jorge Bergoglio est attendu, notamment sur la politique d’immigration de l’Union européenne et le chômage des jeunes.

La dernière fois qu’un pape a été reçu par des institutions européennes, le mur de Berlin et l’Union soviétique étaient encore debout. C’était le 11 octobre 1988 au Palais européen de Strasbourg et Jean-Paul II était le patron du Vatican. Le pape polonais avait alors décliné une petite liste de «  bons conseils  ». Parmi eux  : «  réconcilier l’homme avec son semblable, en s’acceptant les uns les autres, entre Européens de diverses traditions culturelles ou familles de pensée  ». Si demain à Strasbourg, le pape François né et éduqué sur un autre continent, vient faire le bilan du «  programme européen  » proposé par Karol Wojtyla, celui-ci risque d’être bien maigre. Ces dix dernières années, la montée du fondamentalisme catholique en Europe n’a jamais été aussi menaçante. En France, avec les manifestations contre le mariage pour tous et les polémiques sur la théorie du genre  ; en Espagne, avec les projets de loi anti-IVG ou encore avec la montée en puissance de l’Opus Dei notamment en Belgique.
Ce pape 
pour l’instant atypique

Cette réconciliation de l’homme avec son semblable ne trouvera pas plus de bonheur sur l’aspect économique des choses. Là encore les politiques ultralibérales, mises en place depuis plus de vingt ans à Strasbourg et à Bruxelles par les partis de la droite conservatrice et les sociaux-libéraux, n’ont pas eu les effets escomptés sur une réconciliation éventuelle.

Aussi, le pape François, qui, depuis son intronisation en mars 2013 s’est forgé une image de «  pape social  », est-il attendu au tournant lors de la visite éclair qu’il effectue aujourd’hui dans le dernier département de France qui reconnaît et organise les cultes catholique, luthérien, réformé et israélite et permet à l’État français de salarier les ministres de ces cultes en oubliant les musulmans. Comment celui qui a visité les favelas au Brésil, qui a dénoncé la religion mondiale vouée à l’adoration de l’«  idole argent  », va-t-il positionner son discours de Strasbourg  ? D’aucuns l’attendent sur les politiques d’immigration désastreuses menées par l’Union européenne, et le chômage endémique. Pour ce pape pour l’instant atypique, la notion de travail paraît être une notion de gauche  : le 1er mai 2013, à l’occasion de la Fête du Travail, Jorge Bergoglio, devant un parterre de politiques invités place Saint-Pierre, parle de «  relancer le marché du travail  » et de lutter contre le chômage qui résulte «  d’une vision économique de la société fondée sur le profit égoïste en dehors des règles de justice sociale  ». Lors de cette réunion, il appelle l’ensemble des dirigeants politiques internationaux à se consacrer à la création d’emplois car, selon lui, «  le travail est essentiel pour la dignité  », dénonçant au passage le travail esclavagiste. «  Ne pas verser un salaire juste, ne pas donner du travail parce qu’on ne regarde que les comptes d’une entreprise, rechercher le seul profit – tout cela est contraire à Dieu  », concluait-il, lors de ce 1er Mai.

Des thèmes de société sur lesquels l’Église freine depuis toujours

Ce pape qui, par ailleurs, a visité des penseurs de la théologie de la libération, notamment l’un de ses fondateurs Gustavo Gutiérrez, semble avoir remis au moins une colonne de l’Église dans la voie tracée par ce courant d’idée christiano-marxiste que le Vatican a largement isolé politiquement en un demi-siècle, de Paul VI à Benoît XVI en passant par Jean-Paul II. L’espoir immense que ce pape à l’image progressiste a fait naître attend cependant confirmation. Aujourd’hui, à la tribune du Parlement de Strasbourg, son discours devrait garder cette teneur sociale  ; le chômage des jeunes, ainsi que la marginalisation des personnes âgées et des immigrés pourraient être les principaux sujets abordés par l’évêque de Rome. Reste que d’autres thèmes de société sur lesquels l’Église freine depuis toujours seront aussi attendus dans le discours du pape  : le mariage homosexuel, les défis bioéthiques, l’avortement et l’euthanasie. Autant de sujets brûlants sur lesquels le chef élu de l’Église catholique romaine aura à se justifier devant les tenants des cercles conservateurs vaticanistes, inquiets de savoir s’il émettra des critiques réelles contre certaines réformes progressistes en cours sur ces sujets-là ou s’il se contentera de prudentes exhortations.

Sur la visite du pape, Schulz et Mélenchon se répondent. À l’invitation du président du Parlement européen, le socialiste Martin Schulz, le pape ne vient pas en tant que «  chef d’État  » mais fort de la «  grande autorité que lui reconnaît une bonne partie de la communauté internationale  ». Au nom de la laïcité, Jean-Luc Mélenchon, fondateur du Parti de gauche, a, quant à lui, estimé que le pape n’avait «  rien à y faire  ». Dans une tribune au quotidien du Vatican, Martin Schulz lui a répondu que la visite du pape n’était en rien «  une attaque contre la laïcité  », évoquant un «  rôle de premier plan de l’Église pour limiter les dégâts, matériels et immatériels, de la crise économique »

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