Accueil > CGT : première étape franchie pour l’équipe proposée par Martinez

CGT : première étape franchie pour l’équipe proposée par Martinez

par Les Échos

Publie le jeudi 29 janvier 2015 par Les Échos - Open-Publishing
25 commentaires

La Commission exécutive de la CGT a validé ce jeudi la nouvelle équipe présentée par Philippe Martinez, pressenti pour succéder à Thierry Lepaon. La décision finale par le Comité confédéral national est attendue pour la semaine prochaine.

La Commission exécutive de la CGT a validé ce jeudi la nouvelle équipe présentée par Philippe Martinez, pressenti pour succéder à Thierry Lepaon à la tête la CGT, une équipe qui doit encore obtenir l’aval du «  parlement  » de la CGT, mardi prochain, selon une source interne citée par l’AFP. La Commission exécutive (direction élargie) a approuvé la nouvelle équipe par 27 voix pour, 6 contre, et 9 abstentions, a indiqué cette source.

La décision finale revient au Comité confédéral national (CCN, «  parlement  » de la CGT) qui se réunira mardi et mercredi prochains et devra approuver le bureau confédéral à deux tiers des voix. Le 13 janvier dernier il avait rejeté la première proposition présentée par le métallurgiste.

La nouvelle équipe comprend :

Marie Saavedra (UD Vaucluse),

Gisèle Vidallet (UD Haute-Garonne),

Pascal Joly (Urif),

Grégory Roux (cheminots),

Fabrice Angei (services publics),

Virginie Gensel-Imbrecht (énergie),

Céline Verzeletti (fonction publique)

Denis Lalys (organismes sociaux).

Colette Duynslaeger (numéro un de La Poste) est proposée comme administratrice-trésorière.

Messages

    • Une excellente remarque. A priori il semble qu’y y avait donc 14 absents, soit 25% des votants ?
      Il faut peut-être instaurer des jetons de présence... LOL
      Je plaisante, mais le coeur n’y est pas. J’ai comme le sentiment qu’il se passe quelque chose de grave, mais je n’arrive pas à mettre le doigt dessus, et je ne parle pas du vote à la CGT qui n’est qu’un épiphénomène d’une atmosphère pesante généralisée.
      Pour en revenir à l’équipe Martinez, il semblerait que le vote du CCN soit déjà acquis, à une ou deux exceptions près vis à vis des membres proposés, et que l’on s’achemine vers un vote de résignation pour "tourner la page".
      Il n’y a donc pas de véritable leader à la CGT, un simple passage en force aura suffi pour que la majorité rentre dans le rang, ça me laisse dubitatif pour l’avenir.
      Comme je suis un fan inconditionnel de Colombo et de Hercule Poirot, je reviens à dessein sur le scénario Lepaon et les fameuses taupes internes.
      Pour faire bondir les camarades Montreuillais, je demanderai seulement : au final, à qui profite le crime ?
      Si jusqu’à présent, nous naviguions dans le flou, il est peut-être possible d’y voir plus clair aujourd’hui...
      Ne m’en veuillez pas, un peu de polémique, ça ne fait de mal à personne, et ça stimule nos petites cellules grises. Au fait, hier ma femme me disait...
      Amitiés à tous et à toutes
      Cyril LAZARO

    • Quelle honte ! La CGT c’est nous les adhérents et pas cette direction confédérale discréditée. Exigeons un congrès extraordinaire en 2015. Refusons la poursuite de cette orientation de collaboration de classe ! Que les bouches s’ouvrent !

    • « Martinez a désormais un gros handicap : il apparaît, aux yeux de beaucoup, comme l’homme qui s’assoit un peu vite sur les règles démocratiques de la CGT. »

      Telle est la conclusion de Catherine Gasté dans Le Parisien du 29/01/2015 :
      http://www.leparisien.fr/economie/cgt-philippe-martinez-se-voit-deja-roi-29-01-2015-4489281.php

    • Le "Pourisien libéré" journal de la CGT c’est nouveau ???
      Catherine Gasté est adhérente de la CGT depuis quand ????

    • Rappel pour tout les "cégétologue" en herbe

      C’EST LE CCN et non la CEC qui élit le Bureau confédéral et le secretaire général

      Donc RDV en Février ......

    • Bien sur qu’il faut un congrès extraordinaire c’est non négociable, depuis le 13 janvier on voit les grandes manoeuvres les magouilles, et alors on n’a pas le choix de continuer. La cgt ce sont ses adhérents et pas les bureaucrates. Et la démocratie où est elle ? allons nous baisser les bras , quel genre de courage avons nous ? les ouvriers qui luttent pied à pied dans les boites en ont plus que des syndiqués qui sont prets à baisser les bras apres un premier round. Il y a plein de gens qui ont signé une petition, d’autres ont voté pour un congres dans leur syndicat ou leur UL .Definissons une ligne de lutte de classe, de non collaboration definissons notre democratie et les possibilité et de controler les élus et de les demettre si les mandats ne sont pas respectés. Un peu d’honneteté et de franchise dans les relations c’est ça un syndicat militant . Rien n’est facile même de vivre sans travail sans indemnités, c’est à tous les travailleurs que nous devons d’avoir du courage , sinon il y aura autre chose qui va se passer. Face aux attaques des banques des grands patrons et du gouvernement la classe va se défendre avec ou sans la cgt , il n’y a pas d’autres solutions courage..tous ensemble demandons un congrès extraordinaire..

  • Etonnant cette absence de 14 membres de la CE !

    Quelles explications ? Peut-être que des militant-es n’ont pas voulu participer au vote ? Pourquoi ?

    RENDEZ-VOUS PRIS POUR LE CCN des 2 et 3 février : on y verra plus clair !

  • Toujours pour faire plaisir aux camarades Montreuillais et leur prouver que la presse écrite n’écrit pas toujours que des mensonges, voici le communiqué confédéral !
    Amitiés à tous et à toutes
    Cyril LAZARO

    Commission exécutive confédérale du 29 janvier 2015
    Adoption des propositions pour le nouveau bureau confédéral
    jeudi 29 janvier 2015

    La Commission exécutive confédérale de ce 29 janvier 2015 a décidé d’adopter par un vote les propositions faites par Philippe MARTINEZ au nom du groupe de travail (pour : 27 voix, contre : 6 voix, abstentions : 9).

    Ces propositions, d’un nouveau Bureau confédéral avec en son sein un nouveau secrétaire général et une nouvelle administratrice, sont les suivantes : Virginie GENSEL (FNME), Céline VERZELETTI (UGFF), Marie SAAVEDRA (UD du Vaucluse) Gisèle VIDALLET (UD de Haute-Garonne) et Colette DUYSLINGER (FAPT) qui est proposée comme administratrice, Grégory ROUX (fédération des Cheminots), Pascal JOLY (URIF), Denis LALYS (fédération des Organismes sociaux), Fabrice ANGEI (fédération des Services publics) et Philippe MARTINEZ (fédération de la Métallurgie), proposé comme secrétaire général.

    C’est maintenant le Comité confédéral national (CCN) des 3 et 4 février prochains qui devra se prononcer par un vote.

    Montreuil, le 29 janvier 2015

    • Un copain qui me demande de pas le citer(et je risque pas "griller" une source) m’assure que mes" méchantises "que j’ai balancées -sur BC et ailleurs(et aussi à quelques camarades "solides" ) concernant l’UD CGT33 et sa sec’ générale ...ont conduit à écarter cette dernière du" staff" Martinez.CEC

      Elle avait osé un ridicule mail

      .

       : Secretariat UD33
      Envoyé le : Lu, 22 Déc 2014 15:38
      Sujet : Boule de neige à diffuser largement : Lettre de Corinne Versigny sur le déferlement médiatique contre la CGT

      INFOS AUX SYNDIQUÉ-E-S
      Lettre de Corinne VERSIGNY, Secrétaire générale de l’UD CGT 33,
      sur le déferlement médiatique
      à l’encontre de la CGT et de son Secrétaire général

      Ce qui , avec ma"finesse légendaire" me conduisait à répondre

      Re : Boule de neige à diffuser largement : Lettre de Corinne Versigny sur le déferlement médiatique contre la CGT

      De alainchancogne alainchancogne@aol.commasquer les détails
      A secretariat secretariat@cgt-gironde.org

      Bonjour

      C’est à peine croyable

      Les militants CGT sont plongés dans la stupeur d’apprendre qu’un secrétaire Général de la CGT peut se comporter comme un de ces DRH de boite, ou un de ces larbins du Capitalisme qui sont à a tête de la CFDT, par exemple..

      Du coup, les syndiqués prennent la parole, et fort intelligemment, EXIGENT que leur CGT retrouve les couleurs de la LUTTE des CLASSES (1), avec des directions qui soient exemplaires , tant dans leur mandats que dans le DEVOIR de transparence qui doit s’imposer à une Orga , quand il est un OUTIL forgé par des décennies de dévouement

      Et , s’inscrivant dans le débat,...la Secrétaire générale de l’UD de la GIRONDE....s’autorise à jouer au SO traquant le complot médiatique..!

      On pourrait en sourire..

      J’ai honte pour vous parce que ce qui est triste, c’est que vous ne vous rendez m^me pas compte ou vous conduit je ne sais quel rôle de figurant d’un film" Il fautsauver le Soldat LePaon" sous titré :"Pour que rien ne change !"


      Boule de neige" osez vous..!!

      C’est la saison... et la grande majorité des militants ont d’ailleurs..les boules".

      .N’en rajoutez pas tropsvp..parce que certains vont vérifier que le vers n’est pas que dans le fruit montreuillais, mais qu’en GIRONDE c’est à se demander s’il restera bientôt du fruit tant certain(es)VERS (2)ont del’appétit....

      Merci de me désinscrire très vite de cette liste , mon estomac fragile et des années de militantisme m’ont rendu allergiques aux démonstrations de ce genre.

      Salutations d’un militant de la Lutte des Classes(1)

      Alain Chancogne
      (1) Avec Google vous devriez retrouver ce que ce terme signifie..

      (2) VERS :

      ce qui me fait penser àla façon dont àCUBAbon parle de tous ceux qui tentent de contrarier le mouvement d’émancipation initié par Fidel etses camarades:on dit des"gusanos

      Elle en avait "trop fait", je pense..

      Hélas ,désolé de pas avoir pu faire plus

       :)..
      j’ai regardé cette nouvelle mouture d’équipe "plurielle",j’ai comme d’autres quelques infos sur ce qui se trame...

      Sans m’en réjouir du tout, je crois pouvoir affirmer que...."nous "aurons ébranlé le "système" mais c’est hélas joué !!

      Sauf si le CCN se réunit à LOURDES..

       :)

    • Cyril,

      as-tu remarqué :

      4 cadres, 1 agent de maîtrise, 3 techniciens, 2 employés.
      Pas d’ouvrier.

      Source : http://www.50congres.cgt.fr/Candidatures-mises-a-disposition.html

      Il faudrait aussi pouvoir décompter les "Hue...istes" parmi ces candidats ?

    • Des permanents sciant la branche sur laquelle ils se la coulent douce...... vraiment vous y avez cru ?
      Certains esperent encore pour les 2 et 3 fevrier..... et apres ils attendront encore une autre echeance....
      Depart ou scission.

    • Tu sais Arnold, si j’ai tout bien compris, le rôle clé, c’est la trésorerie.

      Dans le bureau confédéral, mis à part le secrétaire général qui tient le rôle représentatif et l’auréole teintée de gloriole qui va avec, tous les autres participants sont réduits à des rôles de potiches avec des tâches plus ou moins ingrates qui les oblige à rester concentrer sur leur travail, mais sans avoir de latitude pour s’exprimer ou se la jouer en solo.

      La soi disant équipe d’opposants à Lepaon (s’ils sont élus) découvrira très vite la Vérité de mes propos.

      Car sur le fond, au delà des histoires de personnes, au delà des questions d’orientation, c’est tout d’abord un système qui s’est instauré, et c’est ce système qui entraine toutes les dérives.

      Louable ou non, la question de fond est le financement de la CGT, en particulier avec la crise de la syndicalisation en France, bien que tout le monde sache que l’argent des syndiqués c’est l’argent de poche des grosses organisations syndicales. Mais bon, je ne vais pas m’étendre sur le sujet, je vais me faire du mal pour rien, et à mon âge, je dois me ménager !...

      Je note que les grosses Fédés sont bien présentes au rendez-vous, et que logiquement, le vote du CCN ne fait plus vraiment de mystère.

      Le fait d’avoir éludé la possibilité d’un congrès extraordinaire va laisser le temps nécessaire pour restructurer l’appareil avant le futur congrès de 2016, congrès qui devrait sans trop de difficulté pouvoir être déplacé pour octobre ou novembre, on trouvera toujours une bonne raison.

      D’ici là, beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts, et le train train quotidien de la vie militante devrait reprendre son cours normal.

      C’est regrettable, pour une fois que la CGT avait rendez-vous avec l’histoire, avec SON histoire, elle restera sur le quai de la gare à Montreuil... sans doute une malencontreuse grève l’y aura forcé !

      Amitiés à tous et à toutes
      Cyril LAZARO

    • Comme le disait si bien le regretté Coluche, excuse moi mais j’adapte ses propos, "si le CCN ne se déroule pas à Lourdes, il nous restera Lisieux pour pleurer" !
      Amitiés
      Cyril

  • Qui détruit le syndicalisme de classe du prolétariat ?

    Les attaques patronales et gouvernementales poussent régulièrement les travailleurs à s’organiser syndicalement ou à se joindre aux actions syndicales pour se défendre. Mais la conscience syndicale spontanée n’est pas toute la conscience de classe. Loin de là. Les travailleurs ne sont pas seulement une classe exploitée qui doit se défendre. Elle doit acquérir au travers de ses luttes la conscience de son rôle historique de transformation de la société dans le but duquel elle devra affirmer ses perspectives politiques propres.

     Qui combat le plus durement contre une telle prise de conscience au sein de la classe ouvrière ?

     Qui combat le plus virulemment contre toute tentative de la classe ouvrière d’affirmer ses propres buts au travers de programmes, de proclamations, de revendications économiques mais aussi sociales et politiques ?

     Qui combat l’influence politique des idées révolutionnaires au sein de la classe ouvrière et notamment au sein des syndicats, appuyant par contre l’influence réformiste bourgeoise en son sein ?

     Qui combat toute idée d’action directe, d’action ne respectant pas la sacro-sainte propriété privée, d’action débordant du cadre acceptable pour la bourgeoisie, pénétrant au sein des entreprises, les occupants, les retirant à la domination des patrons, etc.

     Qui combat également contre toute tentative pour la classe ouvrière d’intervenir sur le terrain politique en termes indépendants et de classe, y compris en dehors des échéances électorales truquées ?

     Qui combat encore contre toute tentative de la classe ouvrière de s’organiser elle-même en comités, coordinations, collectifs, conseils, soviets ou toute autre forme d’organisation de masse indépendante des institutions ?

     Qui discrédite le syndicalisme en transformant le syndicalisme de classe en bavardages avec les patrons et les gouvernants ?

     Qui reçoit plus d’argent de la part des trusts, des banques, des institutions de l’État que de la part des salariés par les cotisations syndicales ?

     Qui divise les luttes des salariés en les saucissonnant en journées d’action, en luttes séparées par entreprise, par corporation, par profession, par secteur, public d’un côté, privé de l’autre, etc.

     Qui se bat pour que la conscience des travailleurs ne soit pas internationaliste, que les salariés ne s’unissent pas à leurs frères des pays voisins, que les guerres, les dictatures, les interventions de l’armée de leur pays dans le monde soient dénoncés, que la situation qu’ils connaissent ne soit pas reliée à celle que subissent d’autres travailleurs du monde ?

     Qui négocie avec les patrons et le gouvernement des attaques antisociales et des reculs, comme si la force des travailleurs était une force de proposition et de discussion ?

     Qui prend la tête des mouvements sociaux pour se débrouiller qu’ils ne s’étendent pas, ne mènent pas à un élargissement des secteurs en lutte, n’améliorent pas le rapport des forces, ne permettent pas de transformer la défensive en offensive ?

     Qui démobilise les luttes en prétendant que l’on n’a pas le rapport de forces pour faire reculer patronat et gouvernement, en prétendant qu’il faudra bien voter aux prochaines élections pour avoir un gouvernement plus favorable ou que la lutte doit s’arrêter, « pour continuer sous d’autres formes » ?

     Qui défend le privilège de la bourgeoisie d’intervenir sur le terrain politique en se débrouillant pour que les travailleurs ne prennent pas place dans le débat politique ?

     Qui empêche les travailleurs de choisir librement leurs propres délégués en imposant ceux choisis par les appareils syndicaux ?

     Qui bureaucratise les militants ouvriers en faisant en sorte qu’ils s’engluent dans des tâches de gestion, de négociation, de collaboration ?

     Qui propage l’idée qu’en cas de grève ou de lutte, il faudrait « craindre les débordements » des salariés en colère ?

     Qui prend la parole à la place des travailleurs toutes les fois que les salariés sont attaqués, empêchant l’expression de la classe ouvrière ?

     Qui développe toutes les sortes d’idées de collaboration de classe, au nom de l’ « intérêt de l’entreprise », de l’« intérêt de la profession », de l’« intérêt national », allant ainsi contre la conscience de classe, par-delà les frontières, les corporations et les divisions de race, de profession, de secteur d’activité, de statut, d’origine, de nationalité, de religion, de sexe et autres ?

     Qui empêche l’union des travailleurs avec et sans papiers, Français et Immigrés, jeunes et vieux, qualifiés et non qualifiés, du public et du privé, hommes et femmes, l’union des salariés et des banlieues, des actifs et des chômeurs, etc. ?

     Qui refuse de dénoncer les guerres impérialistes, les interventions des trusts dans le monde, les politiques coloniales, les méthodes de corruption et de dictature du grand capital ?

     Qui fait croire que l’on peut réformer le système capitaliste au moment où celui-ci est incapable de se tirer de sa propre fange, alors qu’il devient évident qu’il n’y a rien de réformable, rien de récupérable même dans le système d’exploitation, alors que le terme même de réforme est devenu le drapeau de toutes les attaques antisociales ?

     Qui pousse les militants syndicaux à passer le plus clair de leur temps en discussions de toutes sortes avec les cadres patronaux et gouvernementaux, en se détournant de toute réunion avec la base de la classe ouvrière ?

     Qui a détourné les plus grandes mobilisations ouvrières, les grandes grèves générales et insurrections notamment, en empêchant que celles-ci aillent à leur terme, à la remise en cause de la domination de la grande bourgeoisie ?

     Qui a cautionné toutes les guerres, y compris les guerres mondiales, en prétendant mensongèrement que les travailleurs avaient une patrie à défendre ?

     Qui, dans les situations révolutionnaires, a sauvé le système, a sauvé l’État bourgeois, a sauvé les classes dirigeantes, en combattant directement et violemment contre les travailleurs révolutionnaires ?

    La réponse est toujours la même : c’est la bureaucratie réformiste et contre révolutionnaire des directions syndicales !

    • Tu devrais montrer l exemple et creer un syndicat de classe et de masse et organiser le 1er congres des syndicats revolutionnaires parce ce que kl faut faire scission quand on n est pas ecouter.

    • Là, Arnold, tu m’a scotché !
      Tu as parfaitement exprimé ce que nous sommes nombreux à penser, mais que nous ne proférons pas suffisamment sur la place publique de peur d’éloigner les syndiqués qui manquent cruellement de conscience politique et refusent trop souvent de reconnaître leur appartenance à la classe des opprimés et des exploités.
      On fait semblant de croire, d’espérer, de souhaiter, pendant que la classe dirigeante prend, se gave, jouit de ses turpitudes et méprise tous ceux qu’elle opprime et qu’elle exploite pour arriver à ses fins.
      Merci camarade pour ton analyse.
      Cela suffit à expliquer au badaud qui lira ta harangue, la différence entre un syndicalisme de syndiqués, et un syndicalisme de militants.
      Amitiés
      Cyril LAZARO

    • Je partage l’anlyse du FRONT SYNDICAL DE CLASSE .

      Certes les personnalités qui composeront le bureau confédéral , c est important et je note d’ailleurs un certain infléchissement vers une ligne plus combative avec celles qui figurent sur la deuxième liste proposée par P MARTINEZ , et adoptée par une CE étonnament "restreinte" ( peur de se mouiller pour préserver l’avenir ?) , mais le plus important c est la ligne qui sera appliquée par ce nouveau BC et nouveau secrétaire général ...

      Or quelle est l instance statutaire qui fixe la ligne ? : LE CONGRES , en conséquence je dirais qu il est QUASIMENT OBLIGATOIRE que le CCN décide l organisation dans les meilleurs délais d ’un CONGRES EXTRAORDINAIRE , sinon c est la ligne désastreuse fixée au 50 ème congrès qui continuera , d ’être appliquée et ce sera alors la porte ouverte à la persistance de la crise voire son agravation avec les risques de scission et de nombreux départs ,de syndiqués qui d ailleurs ont déja commencé ...

      je suis également d’accord avec la proposition concernant un retour aux anciens statuts qui faisaient référence à l’ appropriation collective des moyens de production référence abandonnée pour entrer dans la CES , et à propos de la CES , il est urgent que se déroule un débat dans toute la CGT avant le congrès afin de décider démocratiquement le maintien ou le départ de la CGT,l adhésion à la CES qui n a rien apporté de positif aux travailleurs et qui au contraire cautionne la régression sociale dans l’attente hypotétique d’une europe sociale .

      IL EST ENCORE TEMPS DE SIGNER L’ APPEL : " DEFENDONS LA CGT " ...

    • Pour aller au combat il faut des soldats et pas que kapots de pacotille de classe internationale, pas sur qu on trouve les oiseaux rares , mais il nous faut des martyrs peut etre

  • CGT : Philippe Martinez présente une direction contestataire

    Le patron de la fédération des métallurgistes est en bonne voie pour être élu secrétaire général de la centrale syndicale, mardi 3 février.

    Sauf coup de théâtre, Philippe Martinez, 53 ans, devrait être élu secrétaire général de la CGT, mardi 3 février, lors du comité confédéral national (CCN), le parlement de la centrale, composé des secrétaires généraux des 33 fédérations et des 96 unions départementales (UD).

    Avant même d’être désigné, l’actuel patron de la fédération de la métallurgie s’est installé dans le bureau de son prédécesseur déchu, Thierry Lepaon, dont il avait fini par demander la démission. Il a même déjà représenté la CGT dans des manifestations officielles, comme les vœux du président de la République et du ministre du travail aux « acteurs de l’économie et de l’emploi ».

    Jeudi 29 janvier, M. Martinez a franchi une nouvelle étape en faisant entériner par la commission exécutive (CE), ramenée à 55 membres après la démission de cette instance de M. Lepaon, la composition de sa future équipe de direction. Seuls 42 membres étaient présents, mais le vote, purement indicatif, a été sans appel : il y a eu 27 voix pour, 6 contre – dont Nadine Prigent, l’ancienne dauphine de Bernard Thibault, qui avait vu sa candidature rejetée par le CCN en mai 2012, Catherine Perret, qui avait négocié en 2013 l’accord sur la formation et avait imposé, contre l’avis du bureau confédéral, sa non-signature, et deux élus de la CE, Christine Carlier (UD du Nord) et Pascal Debay (UD de Meurthe-et-Moselle), qui figuraient dans la première équipe de M. Martinez retoquée par le CCN le 13 janvier – et neuf abstentions.

    Une liste totalement paritaire

    Si elle n’est pas équilibrée, contrairement à sa promesse, entre les territoires et les fédérations, la liste de M. Martinez est totalement paritaire. On y trouve cinq femmes, avec Colette Duyslinger (fédération de La Poste), pressentie comme administratrice et trésorière, Virginie Gensel-Imbrecht (énergie), Céline Verzeletti (personnels pénitentiaires), Marie Saavedra (UD du Vaucluse) et Gisèle Vidallet (UD de Haute-Garonne).

    Outre M. Martinez, les quatre autres membres sont Grégory Roux (cheminots), Pascal Joly, secrétaire général de l’Union régionale d’Ile-de-France, Denis Lalys (organismes sociaux) et Fabrice Angeï (services publics). Le futur bureau comporte une majorité de responsables qui avaient réclamé la démission de M. Lepaon, ce qui devrait permettre de lever le principal reproche qui avait conduit le CCN à retoquer la précédente équipe, celui de porter la marque de l’ancien secrétaire général. Mais, politiquement, la direction de l’ancien métallo de Renault, membre du Parti communiste, est dominée par des partisans d’une ligne contestataire, proche du Front de gauche.

    M. Joly, en pointe dans la contestation de M. Lepaon avant même le déclenchement des affaires qui ont entraîné sa chute, est membre du conseil national du PCF, une première depuis que M. Thibault avait quitté cette instance en 2001. Contre l’avis de M. Lepaon, il avait appelé à participer à la « marche contre l’austérité » organisée par Jean-Luc Mélenchon le 12 avril 2014. Il en avait été de même pour Mme Verzeletti et Mme Vidallet.

    « On cherche en vain le moindre pseudo-réformiste », note un responsable de fédération. Mme Gensel- Imbrecht défend une ligne plus ouverte mais, au diapason de son mari, Frédéric Imbrecht, qui l’avait précédée à la tête de la fédération de l’énergie, elle avait vivement critiqué l’intervention de l’ancien secrétaire général Louis Viannet dans la crise de la CGT.

    La volonté de sortir au plus vite de cette crise devrait toutefois permettre à M. Martinez d’obtenir les deux tiers des voix du CCN requis pour être investi.

    Michel Noblecourt Le Monde samedi 31/01/2015

    • Il est intéressant de noter que la presse écrite voit d’une manière générale,dans la liste Martinez une ligne dure, sans doute une façon de rassurer et de calmer tous ceux qui auraient des velléités radicales au sein de la CGT...
      Il reste à savoir si Martinez entend s’attaquer aux dérives internes et prendre des mesures pour éviter de nouveaux scandales Lepaon.
      Va-t-il s’en prendre aux taupes, ou à ceux qui abusent ?
      D’après la tendance qui s’inscrivait dans le journal de la métallurgie, les seuls traitres étaient les taupes et Martinez était prêt à soutenir Lepaon mordicus.
      La CGT est donc très loin d’être sortie de la crise.
      Amitiés à tous et à toutes
      Cyril LAZARO