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Podemos contre la Révolution bolivarienne au Venezuela ?

par Nico Maury

Publie le mercredi 25 février 2015 par Nico Maury - Open-Publishing
13 commentaires

Plusieurs dirigeants de Podemos ont pris position, ces derniers jours, contre le gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela. Ils reprochent à Nicolas Maduro d’avoir fait arrêter le Maire de Caracas, Antonio Ledezma, suite à la tentative de coup d’Etat déjoué ces dernier jours - article et traduction Nico Maury.

Tania González, députée européenne de Podemos, lors d’une conférence de presse (que l’on peut retrouver ici)a condamné l’arrestation du Maire de Caracas Antonio Ledezma. Ce dernier a été arrêté et transféré devant la justice pour avoir participé à une tentative de coup d’Etat contre le gouvernement légitime et démocratique du Venezuela.


Pablo Iglesias, Secrétaire général de Podemos, dans une émission sur Telecinco, a déclaré : "Je vais être très clair sur ce point, je ne aime pas un maire soit arrêté. Savoir si il a commis un crime c’est secondaire. Mais je n’aime pas cela arrêter un maire ". De plus, en encore plus grave, le leader de Podemos c’est dit favorable à la présence des multinationales espagnoles au Venezuela et a demandé au gouvernement vénézuélien et au gouvernement espagnol "d’abaisser la tension", légitimant ainsi l’ingérence espagnole dans la politique interne du Venezuela. (source ici)


Pablo Iglesias un "Judas" pour le Venezuela


Orlando Romero, journaliste sur la station publique "Radio Nacional Venezolana" (RNV) a accusé Pablo Iglesias de renier la "révolution bolivarienne" et "Hugo Chavez".


"Il suffit de regarder une vidéo où ce gars, ce Judas nie toute relation avec le régime bolivarien. Les journalistes l’on interrogé sur sa relation avec Chavez, sa relation avec le régime bolivarien et sa relation avec le Président Maduro . Il la nie, se lave les mains comme Pilate et déclare qu’il n’a rien en commun avec le Venezuela bolivarien".


Le journaliste vénézuélien accuse Iglésias d’utiliser malgré tout l’image de Chavez pour obtenir les suffrages des personnes qui cherchent un changement réel en Espagne. Il accuse Podemos de plonger l’Espagne dans la confusion.

http://www.editoweb.eu/nicolas_maury/Podemos-contre-la-Revolution-bolivarienne-au-Venezuela_a8990.html

Messages

  • Podemos prend la voie du compromis avec le système et le capitalisme espagnol avant les élections.C’est encore un gestionnaire du système, il ne faudra pas attendre grand chose de cet auberge espagnol ! Autre chose que Syriza qu’ a essayé d’imposer ses reformes avant de souffrir la dictature de la troîka.Tout n’est pas rose, en Venezuela,et dans d’autres pays américains.
    Comme quoi, l’Europe n’est pas l’Amérique,et les reformes en Europe, ne se feront pas sans leurs peuples .Je parle d’Amérique,comme tous les latino-américains, contrairement aux plupart des européens qui parlent des "américains" que pour leur maitre,les étasuniens.
    Combien de citoyens dans les rues en France, avant les premiers morts,pour un autre monde,une autre vie ? 5,10,15 ou 20 millions ?

  • Pablo Iglesias, Secrétaire général de Podemos, dans une émission sur Telecinco, a déclaré : "Je vais être très clair sur ce point, je ne aime pas un maire soit arrêté. Savoir si il a commis un crime c’est secondaire. Mais je n’aime pas cela arrêter un maire ".

    Cet déclaration de "Pablo Iglesias" faut la bien l’enregistrer...

    Pour lui donc un tentative de coup d’état est secondaire

    Et être maire est prioritaire donc plus important que la loi....

    Un personnage politique qui fait cet type de déclaration fait peur etr ressemble a la même posture des certaines déclarations de Benito Mussolini et dans son cas a lui de Francisco Franco....

    • Entre Podemos , Syrisa et FDG, nous sommes pas a la noce en Europe.

      Le moins que l’on puisse dire c’est que l’outil du capital (UE FMI ETX ETX ) est au point et fait des émules.
      La social démocratie brouille évidement les pistes

      Encore que la majorité des Français en s’abstenant nous démontrent a nous communistes, notre incapacité a se faire entendre .

    • Pour lui donc un tentative de coup d’état est secondaire

      Il faudrait peut-être vérifier la traduction et le sens de la phrase.

      Je doute qu’il ait voulu dire ça.

      Si c’est ça, c’est effectivement vraiment débile et choquant, mais je pense qu’il faut se méfier des "manipulations" des traducteurs internet. Il faudrait la version originale et un traducteur humain et neutre.

    • La phrase exacte en espagnole a cet adresse comme déjà indique dans l’article...

      El Secterario General de PODEMOS, Pablo Iglesias, en una entrevista en el telediario de la noche de Telecinco, ha sido todavía más duro al respecto : “Seré muy claro en esto, no me gusta que se detenga un alcalde. Otra cosa será si luego se demuestra que ha cometido algún delito. Pero no me gusta que se detenga así a un alcalde”.

      je comprend l’espagnol, mais si je le traduit c’est encore plus grave, en réalité le problème du crime est posè en "deuxième" importance. Je rappelle que le crime "secondaire" pour lequel le maire est accusè c’est rient d’autre que un "insignifiant".... tentative de coup d’état...

      "Je vais être très clair sur ça, je n’aime pas que une maire soit arrêtè. Une autre chose est de savoir si ensuite il est démontré qui à commis un crime. Mais je ne aime pas qu’il soit arrêtè un maire"

      Références et reprises de cet interview de suite :

       http://canarias-semanal.org/not/15517/pablo-iglesias-contra-la-detencion-del-alcalde-golpista-venezolano/

       http://www.larepublica.es/2015/02/podemos-se-suma-a-la-campana-de-acoso-y-derribo-contra-venezuela-por-evitar-un-golpe-de-estado/

       http://kaosenlared.net/pablo-iglesias-cambia-decencia-politica-por-votos-centristas-y-se-suma-a-la-campana-de-condena-a-la-detencion-del-golpista-antonio-ledezma/

       http://dehocsatis.blogspot.fr/2015/02/pablo-iglesias-se-suma-la-campana-de.html

       http://eljanoandaluz.blogspot.fr/2015/02/los-eurodiputados-de-podemos-tania.html

       http://labastilla.foroactivo.com/t682-puntadas-con-hilo

       http://laotraandalucia.org/node/2405

       http://kaosenlared.net/pablo-iglesias-cambia-decencia-politica-por-votos-centristas-y-se-suma-a-la-campana-de-condena-a-la-detencion-del-golpista-antonio-ledezma/

       http://www.lavanguardia.com/politica/20150223/54426475384/pablo-iglesias-rechaza-detencion-alcalde-caracas.html

       http://politica.elpais.com/politica/2015/02/23/actualidad/1424726770_796855.html

       http://nuevosrepublicanos1905.blogspot.fr/2015/02/pablo-iglesias-contra-la-detencion-del.html

       http://nuevosrepublicanos1905.blogspot.fr/2015/02/pablo-iglesias-contra-la-detencion-del.html

       http://www.economiahoy.mx/politica-eAm-mx/noticias/6500408/02/15/Pablo-Iglesias-rechaza-sin-ambiguedad-la-detencion-del-alcalde-de-Caracas.html

       http://www.heraldo.es/noticias/nacional/2015/02/23/iglesias_rechaza_sin_ambiguedad_detencion_del_alcalde_caracas_341582_305.html

       http://ecodiario.eleconomista.es/espana/noticias/6500275/02/15/Pablo-Iglesias-sobre-Grecia-Por-fin-hay-un-Gobierno-en-el-sur-de-Europa-que-negocia-y-no-obedece.html

       http://www.huffingtonpost.es/2015/02/23/pablo-iglesias-zapatero-bono_n_6738030.html

       http://suracapulco.mx/archivos/255005

    • ROBERTO , ta traduction est correcte et respecte ce qui a été déclaré par IGLESIAS qui a en premier critiqué vivement l’ arrestation du maire de CARACAS pour en second lieu dire que sa position pourrait changer en fonction des preuves ...

      CURIEUSE SOLIDARITE AVEC LA REVOLUTION BOLIVARIENNE qui consiste à suspecter d’ emblée le pouvoir et à croire l’opposition de droite fascisante qui n en est pas à sa première tentative de coup d’état avec l’aide des états unis ...

      PODEMOS , UN PARTI RADICAL DE GAUCHE ?

    • OUI ROBERTO..
      La fin de l’article n’a pas besoin de traduction

      Terrible decepción para muchos que hasta ahora habían creído en la dignidad política de este partido y sus dirigentes

      .Attitude d’opportunisme "droitier" pour ratisser large !

      Je n’ai pas pu vérifier si ce papier était en ligne ici :

      Article AC pour
      http://www.solidarite-internationale-pcf.fr/

      ’Ils disent Venezuela, on dit Suède’. Le virage social-démocrate de Podemos : copier le PS de 1982 pour être le PS de demain ?

      Combien faut-il à Podemos pour Podemos abjurer ? En moins d’une année, la formation qui peut mais ne sait ce qu’elle veut a affirmé sa volonté : être le PSOE de demain. C’est ce qu’affirme son leader Pablo Iglesias, ce que confirme le nouveau programme du parti.

      27,7 %. C’est le sondage de novembre pour Podemos. Vertige du pouvoir. De quoi revenir en quelques semaines sur certaines prétentions au changement radical. Mais qu’y a-t-il à renier ?

      L’idéologie du possibilisme (Podemos, yes we can !), ce programme du « Vous verrez quand on gagnera ! » (Veremos quando venceremos !), représente un vide idéologique fait mouvement politique.

      Un mélange composite de jeunisme, de rejet de la politique traditionnelle, de mouvement d’intellectuels universitaires parlant aux intellectuels déclassés, de spontanéisme dévoyé, d’alter-européisme plein de bons sentiments doit grandir, vite. Il doit devenir un parti de pouvoir, déjà.

      Le programme des élections européennes ne proposait rien de révolutionnaire. Ambigu en parole, opposé de fait aux nationalisations (parlant de « contrôle public »), prônant le maintien dans l’euro, silencieux sur la réappropriation des terres ou des logements, Podemos n’a pas promis le Pérou.

      Renoncements sur la nationalisation des banques, la retraite à 60 ans, la dette ...

      Pourtant, le programme publié cette semaine, défendu par les économistes réformistes Juan Torres et Vicenç Navarro, intitulé un « Projet économique pour les gens » marque un tournant social-démocrate assumé. Quatre points marquent un recul par rapport aux élections européennes.

      1 – Abandon de toute nationalisation du secteur bancaire. Pas réaliste. Podemos propose de réformer l’Institut de Crédit Officiel (ICO) pour recevoir des « prêts du BCE dans les mêmes conditions que la banques privées, pour assurer des crédits aux familles qui en ont besoin ».

      2 – Abandon de la « retraite à 60 ans ». C’était le marqueur identitaire de la gauche espagnole. Adieu. Podemos trouve plus réaliste de demander l’abaissement à 65 ans de l’âge de départ à la retraite. 65 ans, c’est la retraite pour les morts comme disait Guesde, en 1910 comme en 2014.

      3 – Abandon du « revenu minimal universel ». Cette revendication importée de la social-démocratie nordique, même Podemos n’y croit plus. Elle l’a abandonnée dans son nouveau programme préférant parler de programmes d’ « aides » à toute personne sans revenu. On n’est pas loin du RMI ou RSA qu’on connaît en France.

      4 – Abandon du refus de payer la dette. Il était déjà bien partiel dans le programme initial, ambigu avec le refus de payer la dette dite illégitime. Désormais, le programme parle de restructuration négociée de la dette, ce qui nécessite de « restaurer la stabilité politique ».

      Et sur le reste ? Toujours aucune nationalisation, le maintien dans l’euro et on promet un « droit à l’alimentation », des « garanties pour le logement », une « réforme fiscale » progressiste, les 35 heures mais aussi la ré-orientation de la BCE, des plans d’investissement européens.

      Des vœux pieux, des droits vides, des réformes ambigues mais une certitude : il faut toujours plus d’intégration européenne !

      Iglesias, le Suédois : « on est Européens, on regarde vers le nord de l’Europe »

      Pablo Iglesias, le leader de Podemos, assume tout à fait. Il le répète ses derniers jours : son inspiration est social-démocrate, son programme doit pouvoir être adopté par n’importe quel social-démocrate. « On s’adresse à la majorité sociale », répète le leader de Podemos.

      Interrogé pour savoir s’il voulait importer le modèle du Vénézuela, ou des processus de transformation d’Amérique latine, Iglesias a répondu : « Vous me dites Venezuela, moi, je vous dis Suède ».


      Il ajoute : « Nous sommes européens, notre modèle se trouve dans le nord de l’Europe
       », il se justifie : « en Europe du nord, 1 personne sur 4 travaille dans l’économie sociale, contre 1 sur 10 en Espagne. Voilà notre modèle ».

      Étonnant quand on sait que l’Etat-providence suédois a été largement démantelé depuis les années 1990, que le Danemark est le paradis de la « flexsécurité ». Passons.

      Le secrétaire des Relations avec la Société civile (sic), Rafael Mayoral explique : « Le problème c’est que notre programme fait peur aux gens ».Mais de quels gens parle-t-on : les damnés de la terre sans pain ou les grands (patrons) d’Espagne ?

      Pour le PSOE, « ils copient notre programme » ! De 1982 ou de 2014 ?

      Les analystes politiques perçoivent dans la stratégique politique de Podemos, une tactique électorale bien rodée visant au dépassement (sorpasso) du PSOE.

      Ironie de l’histoire, la ligne électoraliste tentée, ratée par le communiste Julio Anguita à la tête d’Izquierda Unida dans les années 1990 – qui a peut-être achevé ce qu’il restait dans la société du Parti communiste – est en passe d’être réussie par la force qui pourrait être le fossoyeur d’IU.

      Iglesias ne le cache pas. La direction du PSOE peste contre Podemos qu’elle accuse, non sans raisons, d’ « opportunisme idéologique ».

      Le secrétaire du PSOE, Pedro Sanchez, ironise sur Podemos qui a commencé en lien avec la « gauche anti-capitaliste », puis s’est positionné « ni droite, ni gauche », enfin se plaçant dans la « tradition social-démocrate des pays nordiques ».

      Pedro Sanchez « se réjouit que Podemos reconnaisse la social-démocratie comme la formule pour sortir de la crise  » mais il demande : « quelle est vraiment leur position idéologique ? ».

      Sanchez note que Podemos pousse certains réformes un cran plus loin – sur les 35 heures, la retraite à 65 ans – mais que sur le fond, il n’a fait que copier les propositions du PSOE : sur le droit à l’alimentation, ou une banque publique capable de recevoir les fonds de la BCE.

      Une copie du programme de 2014 du PSOE, sur sa gauche, oui, sans doute. Mais encore plus une copie, sur sa droite, du programme du PSOE du 1982 intitulé « Pour le changement ».

      Le PSOE de Felipe Gonzalez y proposait alors la nationalisation des banques, un plan de relance par l’investissement public, l’abaissement de la retraite à 64 ans, la semaine de travail de 40 puis 35 h, la hausse des salaires, l’auto-gestion dans les entreprises.

      On voit combien le Podemos de 2014, c’est un pas en avant face au programme du PSOE de 2014, mais bien deux pas en arrière face à celui de Felipe Gonzalez en 1982.

      Podemos vs IU ? « On ne veut pas être marqué à gauche, on veut être au centre »

      Et les alliances avec la formation de gauche Izquierda Unida – sous hégémonie relative du Parti communiste –, c’est une fin de non-recevoir pour Pablo Iglesias. Ce qui s’envisageait quand IU était à 10 % et Podemos à 8 %, est balayé quand Podemos est donné à 27 % et IU à 3 %.

      L’exécutif du Parti a refusé toute coalition avec IU aux prochaines élections municipales sous l’étiquette « Ganemos » (Gagnons). Sa motivation principale : éviter d’être étiquetée comme une force de gauche.

      Le Conseil citoyen précise : « on ne cherche pas à se positionner à la gauche de l’échiquier politique, mais bien au centre » et conclut : « Il nous faut être très prudents, mais aussi conscients de notre position centrale ».

      Cela a le mérite de clarifier le discours « ni droite ni gauche ». Dans ce galimatias, une phrase de Rafael Mayoral fait mouche et fait mal : « Notre objectif à nous, ce n’est pas de devenir une soupe de sigles ».

      La pique vise Izquierda Unida, dont la résurgence électorale fut brève, presque un feu de paille, embourbée depuis deux décennies dans les combinaisons électorales à géométrie variable, les constructions organisationnelles alambiquées.

      Le peuple espagnol attend des alternatives à la politique du désastre social imposée par sa classe dirigeante corrompue, par l’Union européenne du capital. Cette alternative n’est clairement pas Podemos, machine à forger les désillusions futures

      Plus que jamais et sans les mettre dans le même sac, SYRISA, PODEMOS, LE FN "marinisé".., le FDG nous démontrent hélas que GRAMSCI, que je ne cesse de citer , avait vu juste..

      Le CAPIRALISME prédateur est en convulsions qui le conduit à multiplier ses "CRIMES contre l’Humanité"

      Sans VISEE COMMUNISTE et sans PARTI REVOLUTIONNAIRE
      nous n’aurons que l’accouchement des"monstres"

      La crise consiste justement dans le fait que l’ancien meurt et que le nouveau ne peut pas naître : pendant cet interrègne on observe les phénomènes morbides les plus variés "

      Mal traduite, la fin de cette prophétie est connue des marxistes par

      « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres »

      Cordialement....

      ..NB

      Comme quoi, et 47 ans après, les types de ma génération ont intérêt, à bien mesurer ce que fut d’anticommuniste, notre engagement au sein du PCF, lorsque "nous" tentions de couvrir la voix de ceux qui, (pas tous sans arrières pensées politiciennes anticoco...) , scandaient
      "Une seule solution, la REVOLUTION’

      Reste une question : est ce possible ?

      PODEMOS ?
       :)

      En un mot comme en cent, et pour retourner le slogan d’IGLESIAS"

      ...OUI e

      A condition de donner une SENS au slogan "Si, SI SE PUEDE" !!

      JODER !

       :)

      Iglesias n’a pas lu CELAYA..

      ¡A la calle, que ya es hora !

      https://www.youtube.com/watch?v=-W3rQ0jWnFY&list=PLC5BB18A4F4E8D67E

    • Comme quoi, et 47 ans après, les types de ma génération ont intérêt, à bien mesurer ce que fut d’anticommuniste, notre engagement au sein du PCF, lorsque "nous" tentions de couvrir la voix de ceux qui, (pas tous sans arrières pensées politiciennes anticoco...) , scandaient
      "Une seule solution, la REVOLUTION’

      Je suis un peu hors-sujet par rapport au fil, désolé...

      Autocritique pour autocritique (ou tout simplement la démonstration qu’on est capable d’avancer et de progresser) :

      Je faisais partie de ceux qui criaient et que d’autres essayaient de couvrir. Un gauchissssss, comme tu dis parfois.

      Je n’aimais pas les positions et pratiques de Marchais (mon père l’adorait). J’étais écoeuré par le mensonge "URSS paradis des travailleurs", qui a longtemps leurré mon père et tant d’autres, communistes sincères.

      Face à cette arnaque, je (et beaucoup d’autres) sont tombés dans le piège inverse, et on voyait l’URSS comme l’enfer, symétriquement à l’adoration insensée du camp "stalinien".

      Et j’ai donc été très choqué et violemment critique quand Marchais a parlé de "bilan globalement positif".
      Si on se place d’un point de vue communiste, le système en place n’avait pas grand chose de socialiste (le pouvoir aux travailleurs), et le bilan était plutôt négatif.
      Mais si on parle d’un régime comme un autre, d’un pays comme un autre, sans "exigences" marxistes, vu du peuple dans son ensemble, c’est différent.

      Aujourd’hui*** je suis mariée à une Russe (et ai donc une vision "de l’intérieur", mieux informé), qui a vécu en URSS jusqu’à 25 ans, et pour elle comme pour l’essentiel du peuple russe (pour ceux qui voulaient simplement vivre tranquillement, sans faire de politique ou des choses un peu hors-norme, dans le domaine de l’art), le bilan était effectivement "globalement positif".
      Les gens étaient heureux, ni plus ni moins que chez nous, avec des difficultés matérielles et des connards parfois, comme chez nous, avec des dirigeants qui jouent leur carte personnelle, comme chez nous...

      Je tire de ça des leçons pour aujourd’hui, et je m’insurge quand je vois (très souvent) des positions manichéennes, tout noir/tout blanc, que ce soit sur la Syrie, Syriza, l’Ukraine et autres...

      Le communisme ne peut se construire que sur une recherche la plus poussée possible de la vérité, on doit être l’inverse des fanatiques, des dogmatiques, on doit essayer d’appréhender la réalité sans préjugés et construire notre jugement après une observation la plus objective possible, pas avant, comme trop souvent.

    • Nous sommes assez d’accord -
      Sauf que, ce sentiment en RUSSIE(j’ai un couple voisin de chez moi dans la même situation que toi) comme quoi, "avant c’était mieux" -que j’ai entendu de la bouche d’un Allemand de l’ex RDA loin des idées communistes" , affirmer aussi,
      ...............moi, je peux l’entendre" mais je ne partage pas.

      Pour le dire encore plus clairement : si j’estimais un seul instant que le COMMUNISME ne pourra se construire qu’avec le besoin de goulags et autres négations du droit inaliénable à la LIBERTE, je ne serais partant d’aucune forme de militantisme qui irait dans ce sens.
      Parce que, selon moi, c’est cette perversion du marxisme des "jolis mots tels "Communisme," d"Camardaes" qui est au cœur de l’implosion du "camp socialiste" et un drame qui "plombe" tous nos efforts pour(re) construire l’espoir , sur fond de CLASSE que nous partageons totalement..

      Ce n’est pas, selon moi, hors sujet, cet échange..

      Je ne veux pas sembler un seul instant donner à croire que ce que je dis là me ferait un tant soit peu "excuser" le coup sous le ceinture de IGLESIAS contre MADURO
      (d’ailleurs j’ai livré plus haut le contenu de l’article que je partage)

      Mais, très franchement :

      Tout ce qui est de mon soutien aux expériences de CUBA, du VENEZUELA, et d’autres(je pense à la BOLIVIE insuffisamment étudiée et analysée selon moi qui considère EVO MORALES comme un sacré mec..) , tout ce que je crois être mon anti-impérialisme sincère ne me font pas "tout" approuver de certaines mesures prises ici ou là...

      Inutile de dire que j’en suis pas à scander, comme certains faux jetons "Cuba SI, Fidel NO", ou à trouver légitime les menées subversives des "contras" vénézuéliens-qui disposent de plus de liberté dans les médias bolivariennes que les militants de la CGT sur Antenne 2

      Mais, ceci dit pour enfoncer le clou de ta conclusion que je fais mienne :

      Le communisme ne peut se construire que sur une recherche la plus poussée possible de la vérité, on doit être l’inverse des fanatiques, des dogmatiques, on doit essayer d’appréhender la réalité sans préjugés et construire notre jugement après une observation la plus objective possible, pas avant, comme trop souvent.

      Cordialement

  • Ce la nous rappelle que le capitalisme a plus d’une corde à son arc ! Toutes les ficelles sont bonnes pour lui et toujours "en avant pour la corruption des cerveaux " ! Ce n’est pas nouveau leurs essais de manipulation de l’intérieur pour la trahison ! Entre autres, le FMLN au SALVADOR en fut victime de suite après la Révolution , un président fut élu sous ce drapeau mais n’avait rien à voir avec les conquêtes programmées de la Révolution et à part le tyran renversé le capitalisme persista inviolable ! Un nouveau Président est élu l’an dernier , mais la Chambre ne lui donne pas encore la majorité ,il faudra attendre pour voir ! Pour dire que bien sûr le noyautage de ou par infiltrations intérieures sont une arme d’une autre espèce de violence de la bourgeoisie ! Les monstres rôdent et surgissent partout où apparaît la corruption possible ! A la mort de LENINE déjà se jeta sur le pouvoir une conspiration d’aventuriers ! La leçon semble avoir été retenue notamment au VENEZUELA pour ne pas se laisser aller dans trop de faiblesse et rester vigilant, rendre coup pour coup ! :