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Rififi à la fédération de la santé CGT

par Michel Noblecourt via Arnold

Publie le samedi 28 mars 2015 par Michel Noblecourt via Arnold - Open-Publishing
29 commentaires

La fédération de la santé CGT, deuxième organisation de la centrale, vient de connaître un véritable séisme, vendredi 27 mars, à l’occasion de son congrès à Reims. La secrétaire générale sortante, Nathalie Gamiochipi, a été purement et simplement évincée. Elle n’a été réélue ni à la commission exécutive fédérale (CEF) ni au poste de secrétaire générale. L’ensemble du bureau fédéral sortant a également été rejeté. Le bilan d’activité présenté par Mme Gamiochipi, avait déjà été rejeté par 56,5% de votes contre. Autre fait inédit dans ce rififi : une vingtaine de candidats à la CE, dont les proches de Mme Gamiochipi, n’ont pas été élus. C’est une aide-soignante, Mireille Stivala, qui a été élue vendredi à la direction de cette fédération.

C’est une exigence de démocratie interne qui a conduit à ce « putsch  ». Le 13 janvier, lors du comité confédéral national (CCN) qui devait élire le successeur de Thierry Lepaon, la mandataire de la fédération de la santé n’avait pas respecté le mandat qui lui avait été donné. Elle avait voté pour la désignation comme secrétaire général de la CGT de Philippe Martinez, qui est à la ville le compagnon de Nathalie Gamiochipi, alors qu’elle était mandatée pour voter contre... La décision de voter contre avait été validée par un vote à 76 % de la commission exécutive fédérale. Le 16 janvier, vingt-cinq membres de la CEF – parmi lesquels Mireille Stivala – avaient fait part de leur « indignation » devant cette « utilisation dévoyée d’un vote sans ambiguïté », constatant « avec stupeur » un « déni de démocratie au sein de notre fédération ». Le limogeage de Mme Gamiochipi découle donc directement de ce « déni de démocratie » qui n’avait pas empêché l’élection de M. Martinez.

Sur l’orientation de la fédération, qui a notamment demandé le retrait de la loi santé de Marisol Touraine, validée à plus de 90% des mandats, il n’y a pas de désaccord. C’est donc essentiellement une « exigence de démocratie » qui a conduit au renvoi de Mme Gamiochipi qui, toujours membre de la commission exécutive confédérale, n’a plus aucune fonction à la fédération de la santé. Pour Philippe Martinez, c’est un sévère camouflet.

Source : http://social.blog.lemonde.fr/2015/03/27/rififi-a-la-federation-de-la-sante-cgt/

Messages

  • CGT santé : la direction sortante balayée

    Aucun des membres du bureau sortant de la fédération de la santé de la CGT, y compris sa numéro un, Nathalie Gamiochipi, n’a été réélu ce vendredi, à l’exception du trésorier lors du congrès de l’organisation. Une nouvelle équipe dirigée par Mireille Stivala a été désignée.

    Le XIe congrès de la fédération de la santé et de l’action sociale CGT s’annonçait mouvementé. Il n’a pas déçu. Elle est aide-soignante et vient de Sarreguemines. La Lorraine Mireille Stivala succède à l’Ariégoise Nathalie Gamiochipi au poste de secrétaire général de la fédération de la santé de la CGT. Cette dernière a vu sa candidature à un deuxième mandat rejetée ce vendredi comme tous les autres membres du bureau fédéral sortant, à une exception près, le trésorier. Si ce n’est une première dans la confédération, c’est en tout cas historique.

    Dès mardi, le ton était donné . Une majorité des interventions s’était focalisée sur les méthodes de la direction sortante. Ses soutiens ont tenté de faire de la bataille interne un débat de fond, accusant les opposants à la direction actuelle de la fédération de la santé CGT d’être sur la même ligne que la CFDT. Mais en réalité, ce n’est pas sur la ligne qu’a porté la contestation, le congrès condamnant unanimement la loi FPH comme la loi Santé. Dénonçant le manque de démocratie dans la deuxième fédération de la CGT, avec près de 75.000 adhérents, elles ont souvent porté sur le registre des valeurs du syndicat, en écho à la crise qu’a provoqué le train de vie de Thierry Lepaon à la tête de la confédération. Sur cette affaire, Nathalie Gamiochipi n’avait pas respecté le mandat impératif que lui avait donné sa fédération . Elle avait décidé de soutenir l’équipe qu’avait choisie Thierry Lepaon pour lui succéder alors que son comité national fédéral (parlement de la fédération) avait décidé de voter contre. L’événement a été vécu en interne comme le « déni de démocratie » de trop. « La démocratie syndicale s’arrête aux portes de notre fédération, nos dirigeants sont plus préoccupés par leur devenir que par l’avenir des salariés  », « il faut que la fédération n’oublie pas que sans nous elle n’est rien », « on en arrive même à se dire que notre prochaine manif de psychologues, on va la faire à la fédé pour être entendus » : les critiques ont fusé tout au long du congrès… Le rapport d’activité comme le rapport financier ont été rejetés à une large majorité.

    Échec d’une ultime manœuvre

    Si elle affirmait devant la presse être la seule candidate à sa succession mardi dernier, Nathalie Gamiochipi se savait menacée mais pensait avoir neutralisé son opposition : elle pensait réussir à évincer la plupart de ses opposants de la future commission exécutive de la fédération de 60 membres, la direction élargie de la fédération qui a, ces dernières années, joué au moins partiellement un rôle de contre-pouvoir face au bureau fédéral, la formation plus restreinte qui gouverne avec Nathalie Gamiochipi. En outre, prête à prendre le risque de leur donner les clés de l’organisation, elle avait aussi conclu un accord avec les trotskystes du Parti ouvrier indépendant (POI) à qui elle avait promis des postes dans son équipe rapprochée. On citait le nom de Marc Auray comme possible entrant au bureau fédéral. Il est lui aussi contraint de quitter la commission exécutive dans laquelle le POI aurait cependant encore un représentant en la personne de Rodolphe Berger. La stratégie a échoué. Contrairement à une rumeur, Nathalie Gamiochipi n’a pas retiré sa candidature mais elle n’a recueilli que 43,4 % des voix. Elle ne sera donc pas membre de la nouvelle commission exécutive dans laquelle doit être choisi le secrétaire général. Les autres membres de son bureau non plus, à une exception près.

    Elle et ses soutiens ont ensuite tenté une ultime manœuvre. Mais le médecin urgentiste Christophe Prudhomme n’a pas convaincu le congrès qui lui a préféré Mireille Stivala, élue à la commission exécutive avec 75,1 % des voix. Celle-ci n’aura pas la tâche facile : elle va trouver une organisation profondément meurtrie par les dissensions internes.

    Si la fédération de la santé CGT est la première à voir son équipe sortante candidate à un nouveau mandat renvoyée depuis au moins la fin des années 1980, c’est la troisième en un an à changer brutalement de direction lors de son congrès. C’est en effet ce qui est déjà arrivé à celle des banques et assurances en mai 2014 et à celle du commerce, en janvier 2015, où les secrétaires généraux qui étaient partants n’ont pas été remplacés par ceux qu’ils souhaitaient. Dans ces deux cas, il y a aussi eu une rébellion de la base contre des pratiques de direction autoritaires et le nouveau secrétaire général n’a pas été celui attendu. Dans les deux cas, le nouveau numéro un a été élu contre l’avis de la confédération, à l’époque dirigée par Thierry Lepaon.

    Le scénario s’est-il reproduit sur la Santé avec Philippe Martinez, qui lui a succédé en février ? En tout cas, pas officiellement. La situation est compliquée par le fait que – l’information est publique - Nathalie Gamiochipi est la compagne de l’ancien secrétaire général de la Métallurgie CGT. Dans ce contexte, lors de son discours de ce mardi au congrès de la santé CGT, le leader syndical s’est gardé de prendre officiellement position dans la guerre interne, axant son intervention sur la dénonciation - consensuelle - de l’austérité et des réformes en cours du système de protection sociale. Cela n’a échappé à personne. Une autre posture aurait, il est vrai, été très risquée pour Philippe Martinez qui doit encore se faire un nom et une réputation dans la confédération et qui prône partout la nécessité d’écouter la base.

    Il est clair que le basculement de la fédération de la santé va modifier les rapports de force dans la centrale et devrait interroger son numéro un sur sa stratégie. Il s’est beaucoup appuyé sur les appareils pour arriver à sa tête. Il n’est évidemment pas pour rien dans le vote positif de Nathalie Gamiochipi en janvier. Si l’équipe proposée par Thierry Lepaon, avec lui à sa tête, a été retoquée car n’obtenant pas les deux tiers des voix, les voix de la santé lui ont permis d’atteindre 57,5 % donc ont crédibilisé celui qui était secrétaire général de la fédération de la métallurgie CGT. Philippe Martinez avait alors publiquement affirmé alors que la numéro Un d’alors de la santé, qui reste membre de la commission exécutive de la confédération, avait respecté là le mandat que lui avait donné son organisation. Le congrès de cette fédération vient de lui signifier que cela n’a pas été le cas.

    Leïla de Comarmond

    Source : http://www.lesechos.fr/economie-france/social/0204260391781-cgt-sante-la-direction-sortante-balayee-1106123.php

    • merci ARNOLD pour cette synthèse ; il faut maintenant que les syndiqués continnuent à se faire entendre notamment en préparant le prochain congrès confédéral pour que la CGT revienne définitivement sur une ligne de classe et celà commence comme cela vient d’être fait dans la fédé de la santé par évincer tous ceux qui y font obstacle ...

      richard PALAO
      responsable du syndicat des retraités
      des organismes sociaux du loiret

    • ""Contrairement à une rumeur, Nathalie Gamiochipi n’a pas retiré sa candidature mais elle n’a recueilli que 43,4 % des voix."""

      c ’est à vomir,43 % de militants qui soutiennent le parjure,le viol de la démocratie syndicale,le mensonge entre camarades,l’arrivisme ,le népotisme...
      on en est là !! 43% !!!
      il y a des assemblées de militants où j’aurai honte de figurer.

    • Ce n’est pas la synthèse d’Arnold mais l’article intégral d’une journaliste des Echos qui bénéficie des informations d’une taupe infiltrée à la CGT et qui salit certains camarades de la CGT.

      Aucune objectivité dans cet article.

      J’ai participé à ce congrès et j’ai vu comment la manipulation a permis la prise de pouvoir par des sympatisants du PS.

      Par contre, oui effectivement, tous ceux qui font obstacle au PS ont été évincé de la direction de la Fédération CGT santé action sociale.

      Camarade, Ne te trompe pas d’adversaires !!!
      Gouvernement et patronat vont avoir les mains libres pour faire passer leurs lois régressives.

    • Arrêtes ta violence et garde tes mots de viol ,parjure, de mensonges et tout pour nos vrais ennemis
      43% sont des camarades qui vont compter pour la suite pour la transformation de notre société pour le progrès

    • ""Arrêtes ta violence et garde tes mots de viol ,parjure, de mensonges et tout pour nos vrais ennemis ""
      c’est ahurissant de défendre encore Gamiochipi !! c ’est elle qui a violer le vote de ses camarades et tu dis que je suis violent !!
      les 43 % en toute connaissance de cause envoient un message clair aux syndiqués (et aux futurs !) :pas de démocratie à la cgt,c ’est le chef qui décide et sa femme avec !!!
      et toi ça te défrise pas au contraire, tu attaques ceux qui veulent une démocratie syndicale.

      tu coirs que ça va faire venir des salariés à la cgt ?

    • Le congrès de la fédération santé et action sociale a assisté à un Putsch sur un tissu de mensonges !!!
      Pour preuve quelques écrits... Faites vous votre opinion sans vous servir de la presse surtout celle qui est citée dont le seul but est la mort de la CGT seul syndicat de classe et de masse !

      Voila ce que disait un pseudo camarade Philippe CREPEL qui a œuvré pour virer la direction sortante sur l accord QVT (qualité de vie au travail) vous trouverez en pièce jointe son rapport dans son intégralité

      "Dans un contexte plus que morose pour les salariés, nous devons arrêter notre position sur l’accord QVT dans la FP. C’est pour tout un exercice de style.
      L’accord en lui-même ne crée aucun recul et au contraire ouvre des possibilités avec l’intégration de nombreuses revendications CGT … mais se pose à nouveau à nous la question de l’environnement politique de l’accord … quelle place doit-il avoir dans notre prise de position, car comme certains retours nous sont parvenus, le vécu des salaires est insupportable et le gouvernement ne fait rien pour y remédier, cela doit il nous empêcher d’acter un protocole, soyons attentif au fait de dire d’entrée que nous ne signerons pas un accord avec le gouvernement entacherait notre crédibilité d’organisation syndicale capable de négocier.
      Rappelons, que dans la note que nous avons reçue, les « négociateurs » sont favorables à la signature. Mais eux, limitent leur analyse au seul périmètre de l’accord. C’est à nos directions syndicales de valider ou pas l’accord."

    • Ah !!! c est bien dommage que les pièces jointes ne puissent être accessibles sur le site..... on ne peut que citer et non fournir les preuves de ce que l’on avance....

    • Voila ce qui a été discuté, le mandat n’était pas fermé n’en déplaise à certains

      Introduction C.E.F. des 15 et 16 Janvier 2015
      Suite CCN Du 13 Janvier 2015
      Ghislaine Raouafi
      Commission Exécutive Fédérale des 15 et 16 Janvier 2015 – Introduction suite CCN - 1 -
      Cher-es camarades,
      Vous avez reçu dès mardi soir l’explication du déroulement du CCN du 13 janvier, je ne pense pas qu’il soit utile de développer à nouveau tout le processus.
      Je comprends que certains d’entre nous s’interrogent ou soient en désaccord sur le vote de la Fédération. Je conçois que ce vote puisse apparaître contradictoire avec le mandat du CNF.
      Aussi, j’estime que nous avons besoin d’en discuter et qu’il me faille rendre compte auprès de vous de mon mandat. Ce sont nos règles de vie.
      Tout d’abord, bien revenir sur le refus de validation du CNF concernant la proposition de la CE confédérale. La déclaration fédérale est très explicite. Ce refus était motivé du fait du pilotage par Thierry Lepaon et pour aucune autre raison : « C’est ainsi que le CNF extraordinaire de la Fédération Santé et Action Sociale ne reconnait pas de légitimité à la Commission ad hoc mise en place par la CEC parce qu’elle est pilotée par Thierry Lepaon et se prononce donc
      contre la validation de la proposition de la CEC du fait de son pilotage. »
      Ensuite, le CNF m’avait laissée la possibilité d’avoir un vote ouvert à partir des débats. Comme vous l’avez lu dans le courrier de Nathalie concernant notre positionnement au CCN, j’ai fait lecture de la déclaration du CNF expliquant nos réserves.
      Concernant le pilotage du groupe confédéral, il a été clairement précisé que, dès vendredi dernier, le pilotage de la commission ad hoc avait été confié à Philippe Martinez et non à Thierry Lepaon (cf. rapport introductif de Philippe Texier joint : « Dès que le choix de proposer Philippe Martinez comme Secrétaire général a été acté par le groupe de travail, c’est bien entendu lui qui a piloté et finalisé les propositions. »
      C’est un élément important à prendre en compte par rapport au mandat du CNF qui ne limitait le refus de vote qu’à cette condition et je vous invite à relire la déclaration du CNF. Il n’y avait donc plus de blocage par rapport au mandat initial.
      Je voudrais ensuite faire état des débats qui ont eu lieu notamment de la part des organisations territoriales et souligner la fracture exprimée par le vote sur les propositions de la CE Confédérale, entre les UD qui ont voté majoritairement POUR, et les Fédérations qui ont voté majoritairement CONTRE, alors que ce qui a été principalement réaffirmé par le CCN c’est qu’il fallait rassembler la CGT. Sortir de la crise et revenir à des valeurs de solidarité et de fraternité
      même quand on a des désaccords.
      Certaines organisations sont intervenues pour faire part de leur incompréhension concernant les votes bloqués en affirmant que dans un tel contexte, elle devait bien mesurer ce qu’elles engageaient parce qu’elles précipitaient la CGT dans le déclin.
      Cela pose la question de ce qu’est une Confédération. On ne peut pas dire en même temps tous ensemble pour mener les luttes, pour abroger les lois en cours, pour changer la société et imaginer qu’au CCN toutes les organisations arrivent avec des avis bloqués ne permettant pas que l’on chemine ensemble pour avancer et prendre des décisions qui nous rassemblent. On ne
      peut pas avancer ensemble en se comptant dans l’organisation.

      De nombreuses interventions ont émis le souhait d’avoir une proposition de Bureau Confédéral plus équilibré, d’autres se questionnent sur le sens donné au mot équilibré. Ça veut dire quoi si on suit les orientations ? De même concernant la diversité, si c’est additionner des tendances, ça ne peut pas aller. Soit on porte les orientations du congrès, soit on a des désaccords politiques mais cela doit se régler en congrès.
      Sur la question d’une direction collégiale transitoire, cette proposition n’a pas été retenue. La légitimité de la CE Confédérale a été réaffirmée précisant que le rôle du CCN n’est pas de faire une proposition, son rôle est de valider les propositions de la CE Confédérale. C’est pareil pour notre CNF. Sur la notion de solution transitoire, elle ne fait pas autorité pour diriger et le fait que le congrès soit prévu au 1er trimestre 2016 c’est déjà transitoire.
      Par ailleurs, quels que soient les camarades qui composeront le futur bureau, tous sont légitimes parce qu’élus à la CE Confédérale par le congrès.
      Par rapport à ce qui a provoqué cette crise, nous avons tous les éléments pour en sortir. Les procédures financières ont été votées. Nous avons des orientations qui sont notre ligne politique, nous devons les mettre en oeuvre. Le Secrétaire Générale et le Bureau Confédéral ont démissionné. Enfin, nous avions une proposition de direction. Sur tous les points qui ont généré la crise, la CE Confédérale a pris ses responsabilités et donné des réponses. Que faut-il d’autre ?
      Des organisations ont mis en garde le CCN sur les surenchères qui peuvent nous conduire à l’implosion estimant qu’il y avait urgence à avoir une direction en ordre de marche pour être au côté de nos syndicats dans les batailles revendicatives.
      Quelques exemples de ce qui a été dit :
      « Malaise auprès des camarades sur la longueur de cette crise, groupe de travail mis en place certes avec un pilotage maladroit mais le CCN doit sortir avec une décision, il faut rappeler ce qu’est le confédéralisme »
      « Favorable aux propositions de la CEC, compte tenu de la crise, nous ne pouvons laisser la place vide sans sortir ce soir avec une direction. »
      « Situation extrêmement grave, la CGT est reconnu pour être une organisation de lutte et de classe, notre responsabilité c’est d’élire un nouveau bureau pour une CGT lisible et accessible. »
      « Attente d’une maison confédérale en état de marche, le secrétaire général c’est important, l’équipe dont il s’entoure c’est important, peut-être faut-il élargir le bureau. Méconnaissance des camarades qui le composent mais vote POUR puisque le congrès est dans un an je fais un vote de confiance. »
      « Si on n’arrive pas à se rassembler c’est notre responsabilité, si on ne prend pas de décisions c’est une forme de contestation de la CEC que l’on a mandaté sinon il faudra aller à un congrès exceptionnel c’est scissionnaire et suicidaire. »
      « La CEC a respecté les demandes que le CCN lui avait faites et pour certains ça n’ira jamais, quel but est recherché à s’opposer sans cesse. Grande lassitude des syndiqués et des salariés. »
      « Aujourd’hui on se combat entre nous plutôt que pour les salariés. »
      « Ça sent la planche savonnée à plein nez, les mêmes qui disent vouloir rassembler tirent sur les camarades et ne veulent rien bouger. »

      Avant de vous laisser la parole, il faut dire qu’aujourd’hui les cartes sont rebattues. Que la proposition de secrétaire général a reçu un avis largement favorable du CCN, qu’une nouvelle proposition de Bureau Confédéral issu de la CEC va être faite.
      Nous avons pour notre part à analyser le vote exprimé dans notre CNF à la lumière du vote exprimé par le CCN, sur 51 USD exprimées, 29 ont émis un avis différent de celui de leurs UD.

    • ça tourne au ridicule : comment peut-on prétendre que ceux qui ont déboulonné la secrétaire de la fédé de la santé GAMIOCHIPI , sont des ennemis , des alliés du patronat quand on sait que cette dernière a soutenu LE PAON jusqu’au bout , jusqu’à ne pas respecter le mandat qui lui avait été confié par ses syndiqués .

      Présenter cette dirigeante comme une combattante du syndicalisme de classe est une vaste plaisanterie , elle à toujours ciré les pompes de LE PAON et approuvé les dérives réformistes de la confédération ainsi elle n a pas protesté comme d ’autres responsables fédéraux lorsque LE PAON a déclaré qu’ il n y avait pas d’antagonisme entre les salariés , les patrons et les actionnaires , elle n ’ a pas non plus dénoncé les turpitudes de LE PAON , au contraire elle a fait partie de ceux qui ont crié au complot , ce sont ses sYndiqués qui à plusieurs reprises l ont obligé à appeler à participer à des actions nationales non-soutenues ou soutenues du bout des lèvres par la confédé ...

      Les syndiqués de la santé ont donc eu raison de la foutre à la porte , ces opportunistes et ces arrivistes ont foulé aux pieds les valeurs de la CGT , la démocratie syndicale , le syndicalisme de classe ...

      ALORS , BON DEBARRAS ...

      RICHARD PALAO

    • On a pas du aller au même congrès alors...je n’ai jamais vu autant d’énergie au service de la démocratie totalement bafouée par l’équipe sortante... Tu veux revoir le film camarade ?les bases éclairées ont mis dehors une direction embourgeoisée, tu te C’est souviens du bilan comptable peut-être ?

  • Ainsi le PS prend la tête de la FD santé action sociale !

    Quand on parle de démocratie, il faut l’appliquer.
    Le congrès a été pris otage par un groupe proche du parti socialiste qui se dit sur les orientations anti gouvernement mais bien au contraire. le Bordel était bien organisé en amont . C’est le pouvoir qu’ils visent. Bien sur ils ont voté le document d’orientation préparé par l’ancienne équipe.
    Mais maintenant, je serai intransigeante sur sa mise en oeuvre et là j’ai beaucoup de doute !!!!.
    Des écrits prouvent que ceux de la nouvelle direction veulent amender la loi santé et étaient prêts à signer l’accord QVT.

    Arretez aussi de diffuser les écrits de la journalistes des ECHOS qui sont faits pour affaiblir la CGT, encore un des derniers syndicats à déranger.
    Voici le gouvernement bien tranquille à quelques jours de l’examen de la loi santé à l’assemblée nationale.
    Encore une étape de plus plus déglinger la Confédération CGT à quelques jours de la grande journée du 9 avril.
    Ne vous trompez pas de colère.

    • ET ALORS !partant du principe qu entre le FN et L UMP,iln y plus de difference societalement parlant,que le PS a choisi le liberalisme,que le pc du moins sa direction est devenu social democrate.que m inporte qu a la tete de certaines fedes ont trouvent des gens (je n ecris pas camarades) proches du ps puique de toute facon a la base tout cela il y a plein de camarades(pas des gens)qui savent et ont compris que tout se passera dans la rue ou on crevera !le resultat des elections et parlant ,et ceci et la resultante de nombreuses alliances avec le ps.les electeurs qui sanctionnent le ps sanctionnent de fait ses allies !alors que nous reste t il !LA RUE alors rebroussons nous les manches et faisons nous entendre relisons la charte d amiens ou il est explicitement ecrit qu une des besognes de la CGT C EST L EXPROPIATION CAPITALISTE ,ce qui nous sauvera c est un message clair et un retour a nos de nos fondamentaux .alors qu a la conf que l on changent des tetes ne changera rien et on s en fout, et si la base ne ce lance pas a la bagarre sans mots d ordres confederal nous ne changerons rien !

    • les mêmes qui défendaient LE PAON nous ressortent la théorie du complot qui viendrait de l ’extérieur si on les suit , ceux qui ont viré LE PAON sont des taupes à la solde des socialos ...Raisonnement tout à fait absurde puisque le gouvernement PS avait plutôt intérêt à ce que LE REFORMISTE LE PAON reste à la tête de la CGT tout comme l’ ex-responsable de la fédé de la santé qui était très docile avec MARIE SOL TOURAINE ...

      Visiblement certains n ’admettent pas l intervention des syndiqués , et invoquent pourtant la démocratie que les anciennes équipes de la confédé comme de la fédé de la santé bafouaient sans vergogne .

      ceux qui se réfugiaient derrière les congrès pour légitimer la direction réformiste nous parlent aujourdhui de congrès pris en otage , ce sont des experts ; et sans jeux de mots , c est l hopital qui se fout de la charité ...

      L’urgence est de préparer le prochain congrès confédéral pour se débarasser de tous ces arrivistes qui pratiquent la lutte des places et le clanisme , valeurs étrangères à la cgt . LA CGT NE LEUR APPARTIENT PAS , ELLE APPARTIENT AUX SYNDIQUES

      RICHARD PALAO

    • Je suis une simple syndiquée et oui la CGT m’appartient !

      J’ai assisté au congrès et là cela a été un véritable déni de démocratie avec une prise de pouvoir, le non respect de certains camarades qui ont été jeté en pâture à la presse à la botte du capitalisme que la CGT dérange encore. même si ce n’est pas suffisant.

      L’ancienne direction fédérale a dit non à la future loi santé de Marisol Touraine sans aucun amendements.

    • SUR CELLES QUE LES SYNDIQUES AURONT DECIDE .

      les syndiqués doivent exiger que des AG se tiennent dans chaque syndicat et que le document d orientation du prochain congrès confédéral soit discuté , amendé et qu’un relevé des débats soit adressé aux diférentes instances de la CGT .

      La confédé organise un millier de débats dans les syndicats de base avec la présence de responsables confédéraux , certains ont déja eu lieu et ont été assez " chauds " . N’importe quel syndicat peut demander qu’un débat ait lieu dans son entreprise il suffit d ’en faire la demande auprès de son UL qui transmettra .

      Pour en revenir à l ’appartenance ou à la proximité politique des responsables fédéraux ou confédéraux , je dirais que là n est pas l ’essentiel , ce qui compte c est que les syndiqués , interviennent dans la vie du syndicat , fassent respecter les décisions des congrès ...ON A CONNU DES SECRETAIRES CONFEDERAUX COMMMUNISTES : VIANNET , THIBAULT , LE PAON et ce sont eux qui ont entrainé la CGT sur la voie réformiste idem dans les fédés ( comme celle de la santé ) , alors pour ma part je me réjouis de voir que des aparatchiks qui pensaient être là pour longtemps et que la CGT leur appartenaient aient été virés par la base et que ceux qui leur ont succédé sachent que les syndiqués ne laisseront plus faire .

      RICHARD PALAO

    • SUNNY , c est la presse capitaliste qui a inventé que la secrétaire de la fédé santé n a pas respecté le mandat qui lui a été confié en votant contre le départ de LE PAON ? ce n ’était pas un déni de démocratie , pour reprendre ton expression ?
      la CGT" t ’appartient " pour couvrir de telles pratiques ? LA CGT appartient à ses syndiqués pour que la CGT ait un fonctionnement démocratique et que chacun compte pour un et SI cela n a pas été le cas dans ce congrès , c est parce que l ancienne direction fédérale n a pas fait correctement son travail en amont , et par sa pratique qui était largement critiquée et par l’impréparation du congrès qu’elle pensait " vérouillé" et à sa main , mais il semble que dans cette fédé ou la CGT a d ailleurs subit un revers éléctoral , la coupe était pleine et que le maintien de cette direction aurait conduit au départ de nombreux syndiqués .

      alors plutôt que de gémir , il faut préparer l’avenir et travailler tous dans le même sens , participer à la lutte des classes et combattre le capitalisme , et faire de la CGT la tête de pont de ces luttes .

      RICHARD PALAO

    • "J’ai assisté au congrès et là cela a été un véritable déni de démocratie avec une prise de pouvoir""
      comment ? peux tu donner des détails des faits ?
      et quand la dirigeante de cette fédé à bafoué les consignes de votedes syndiqués en votant pour Martinez,qu’as tu dit ?

    • Le vote n’était pas sur le nom de Philippe Martinez
      Personne ne savait au moment du vote au CNF de janvier qui était proposé
      pour succéder à Thierry Lepaon.
      D’ailleurs il est passé en février avec une large majorite
      Le vote portait sur une nouvelle direction qui n’était la directive de Thierry lepaon
      Et aucun membres de l’ancien bureau
      Le mandat à bien été respecté
      Doit on aller dans la rue le 9 avril à l’appel de la Cgt ?

    • Elle n’a pas respecté le mandat des syndiqués.
      Elle a décidé de voter pour son compagnon CONTRE les salariés syndiqués cgt.
      Doit on accepter ce genre de pratiques à la cgt le 9 avril et avant et après ?

    • les faits sont têtus et les comptes rendus de la CE fédérale de la santé et ceux de la CE confédérale le prouvent :

      76% de la CE fédérale de la santé se sont prononcés contre la première liste proposé par MARTINEZ , jugée comme trop proche de LE PAON , et le mandat confié à la secrétaire confédérale était donc bien de respecter la démocratie syndicale et donc de voter CONTRE cette liste , or elle a voté POUR ...

      SON RENVOI EST DONC TOTALEMENT JUSTIFIE ...ET LE MESSAGE ME SEMBLE CLAIR : ceux qui seraient tentés de renouveler de telles turpitudes connaissent maintenant leur sort : LA PORTE !!!!

      richard PALAO

    • Le fait qu’il faille temps d’explications pour faire entendre raison a certain, alors que ça me parait simple, meme pas discutable un responsable qui trahi le mandat voter
      par LA BASE, DEHORS

    • Alors on est foutu ?
      Ou tous dans la rue le 9 avril ?

    • sunny je t’ai posé des questions sur tes accusations de déni de démocratie et de prise de pouvoir au congres,à part jeter des rumeurs as tu des faits ?

    • Le mandat donné par les syndiqués à la représentante de la fédération ne portait pas sur pour ou contre Philippe Martinez. Lors du vote personne ne savait que c’est lui qui allait être proposé le lendemain.

      Le mandat donné était non pour une nouvelle direction choisie par Thierry Lepaon et aucun ancien membre du bureau dans la nouvelle équipe.

      Donc le mandat a été respecté.

    • TU TE FOUS DE LA G.....LE du monde ; dès la démission de LE PAON tout le monde savait que MARTINEZ allait lui succéder , il était d’ailleurs le seul candidat , le vote portait sur la liste proposée par MARTINEZ pour composer le nouveau BC , et le mandat de la compagnedemartinezsecrétaire de la fédé de la santé était de voter CONTRE cette liste jugée trop proche de LE PAON ; or la charmanteserétairecompagne a voté pour la liste afin que son compagnon futur secrétaire confédéral annoncé puisse poursuivre la même ligne que LE PAON , or cette liste a été retoquée et MARTINEZ a du présenter une liste plus " équilibrée " qui a été élue .

      La secrétairefédéralecompagne qui a bafoué la démocratie syndicale , n a donc eu que ce qu elle mérite : LA PORTE ...

      RICHARD PALAO

    • ""Donc le mandat a été respecté.""

      MENSONGE !
      le mandat était de voter NON sur la liste présentée.
      Et la compagne de Martinez à voté pour cette liste.
      JAMAIS le mandat a été de voté pour la liste ,jamais !!
      Quand on on est là de mensonge,de mauvaise foi,que fait on dans un syndicat ouvrier ?

  • C’est tout le problême du fonctionnement démocratique qui est ressorti au CCN des 3 et 4 février !

    Quand une secrétaire Fédérale de la Santé se permet de voter contre le mandat qu’elle avait obtenu de la Base, il y a DENI de Démocratie.

    Après, la liste présentée par Philippe MARTINEZ (par qui était-il mandaté pour se présenter comme futur candidat SG, on ne sait pas trop ?) tourne la page LEPAON qui a foutu un sacré coup aux adhérent-es, syndicats, fédérations par ses pratiques "de luxe" pour ses conditions de logement, Bureau, Rupture Conventionnelle non clarifiée à l’intérieur de la CGT avec quelles complicités de l’ancien Buureau Confédéral ?

    Les "fuites internes à la CGT dans le Canard Enchainé montrent bien l’absence de cohérence collective qui régnait à l’ancien Bureau Confédéral.
    Les médias se sont ensuite emparés de "l’AFFAIRE LEPAON", la suite, on la connait.

    Je me pose toujours les mêmes questions :
    - que va-t-il devenir (LEPAON) ? quel "reclassement ?", retour au travail ?
    nouvelle Rupture Conventionnelle (boutade) ? quels remboursements à
    la Confédération ?
    - que va faire la Confédération de cet appartement "de luxe ?"
    - quelle transparence de la nouvelle équipe confédérale avec les SYNDICATS
    de BASE ?
    - abandon de la "ligne réformiste" d’avant ?
    Après, sur les tendances politiques, je ne connais pas les militant-es car je suis adhérent récent à la CGT mais il faut que les membres de la Confédération soient INDEPENDANTS du POUVOIR.
    Comment le savoir ?

    Pour les actions du 9 avril avec Solidaires, FO et FSU et ....? il n’est pas normal que la Confédération CGT, relayée par les UD, IMPOSE la MANIF à PARIS dans les intersyndicales.

    TOUS ET TOUTES NE VEULENT OU NE PEUVENT ALLER DANS LA CAPITALE.

    Il faut relayer intersyndicalement les MANIFS LOCALES et DEPARTEMENTALES.

    Pour conclure provisoirement, un Congrès en 2015 aurait été nécessaire pour
    clarifier la nouvelle ligne de la CGT pour une Confédération de LUTTES de CLASSE.

    Aurais-je des réponses à mes questions ? Je n’en ai pas par mon UD de la Savoie.

    Undernier point que je constate : les militant-es de l’UL font un très bon travail de terrain (accueil des salarié-es, juridique, soutien aux entreprises dont celles en difficulté, protocoles électoraux ......)
    Quand je pense à une période où je n’étais encore pas à la CGT, l’orientation Confédérale était de supprimer les UL !