Accueil > Occupation des locaux du PS rue Solférino

Occupation des locaux du PS rue Solférino

par arnold

Publie le lundi 30 mars 2015 par arnold - Open-Publishing

Selon l’Agence Fausse Presse (AFP), ce matin vers 7 H 30 (heure d’embauche dans les usines et les bureaux), des centaines de sans-dents, de pue-la-sueur, de pouilleux d’électeurs de 2012, ..., ont investi l’une des deux cours d’un immeuble bourgeoise à porte cochère sis 10, rue Solférino dans VIIe arrondissement de Paris (16000 € le M2 dans le coin) aux cris de « à bas les représentants de la droite complexée » ou « respecter le programme du discours du Bourget ». Nous ne reproduirons pas les autres slogans haineux de ces vauriens par respect pour nos lecteurs. Face au vacarme de ces excités, un ancien adepte d’un groupe trotskyste (branche Mandel), répondant au doux prénom de Gérard F., qui n’a pas raté sa vie en se faisant embauché à 49 ans en 1994 comme gardien des lieux et accessoirement astiqueur des reliques d’un certain Jaurès (qui est ce gus ?) se présenta sur le perron d’entrée de la demeure. Après discussion avec les meneurs, il a bien voulu recevoir dans le vestibule de cette cossue maison une délégation des grognards si, ceux-ci, se déchaussaient afin de ne pas crotter les tapis.
Il leur déclara : « j’envoie dans la minute le valet-de-pieds Benoît H. réveiller les maîtresses et les maîtres de la maison ». Dix minutes s’écoulèrent sans que les vociférations s’estompent et l’homme de maison réapparut. Il chuchota à l’oreille du gardien : « Que les manants patientent, nos maîtres et maîtresses se lèvent vers 11 H 00 puis rejoindront leur auberge préférée (Taillevent) pour leur frugal déjeuner quotidien. Vers 15 H 00, repus ils consentiront à donner quelques indices sur le sujet qui les préoccupe fortement : la création d’un parti démocrate pour le fils maudit, Manu plus-de-Blancos, en vue de la prise du Palais aux 900 valets, en 2022 » (NDLR : comme la gazette satirique du mercredi l’a affirmé à plusieurs reprises, pour 2017, nos maîtres envisagent de se ranger derrière le baron-repris de justice de Bordeaux).

Stupéfait et dépourvu de réponse claire rapporté par son collègue Benoît, le gardien déclama avec éloquence cette improvisation aux envahisseurs-perturbateurs-salisseurs : « Ne perdez pas le salaire d’une demi-journée de travail par ces temps si durs, je vous promets d’intercéder en votre nom auprès des enfants turbulents de la maison nommés si affectueusement les frondouilleurs ». « Ces derniers, comme vous le savez, sont, en quelque sorte, vos porte-voix dans le grand amphithéâtre du Palais Bourbon où nos maîtres se réunissent de temps à autre. Je vous garantis qu’une question sera posée un mardi, jour de présence des caméras de la boîte-à-image-qui-abrutit. Par ailleurs je subodore (bruits de couloirs, ici) qu’une contribution portera vos demandes lors du grand raout des 5, 6 et 7 juin à Poitiers (frite-merguez à droite de l’entrée). »

Il conclut : « Allez braves gens, quittez les lieux dans le calme, j’ai du travail d’astiquage des portraits de ce barbe-en-zing né à Castres. » Gérard tourna les talons en pestant : « font chier ces cons avec leur slogan d’unité sans nos maîtres, ce soir je les insulterai, de nouveau, sur Face-de-bouc, sur mon site et chez Edwy, mon ami, lui aussi ex du groupe Mandel ».

Juste 2 jours d’avance sur le 1er avril. Voilà le début d’une nouvelle, à vos claviers pour y rajouter des paragraphes.