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CITATION DU JOUR

Publie le vendredi 17 avril 2015 par Open-Publishing
18 commentaires

Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l’unité, son motif le plus puissant. C’est pour la mener avec succès en rassemblant l’ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse :
renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l’exploitation et à l’écrasement.

H. Krazucki
ancien secrétaire général de la CGT

Messages

  • Tout est dit. Un grand homme et un résistant, souvent méprisé par nos médias bourgeois. Mérite d’être plus connu.

  • Et bien la CGT a bien changé ! Mais même à l’époque de Krasu, il y avait loin des discours aux actes : on prônait la lutte de classe, mais il fallait toujours attendre les "bonnes conditions", ou rallier par exemple les cadres, ou ne pas les effaroucher... Alors on "collaborait", on freinait la lutte des classes !

  • En 68 la CGT a été clairement contre révolutionnaire ; quant à aujourd’hui elle danse une infecte danse du ventre avec tous les pouvoirs ...

    • les chiens aboient , la caravane passe ...quand on crache en l’air TARATATA il y a de grande chance que celà te retombe sur la gueule , ATTENTION LA PROCHAINE FOI TU VAS PISSER SUR TES POMPES ...

      RICHARD PALAO

    • Richard tout à fait d’accord avec toi. J’ai ressenti le besoin de mettre cette citation en ligne car il me semble que la lutte des classes est remisée aux oubliettes.
      Pourtant Warren Buffet, le bien connu, a dit il n’y a pas longtemps :
      "La lutte des classes existe encore et nous, les capitalistes, sommes en train de la gagner".
      Ce que je regrette de voir sur Bellaciao c’est que nombre de soit-disant révolutionnaires ne voient dans les interventions que ce avec quoi ils ne sont pas d’accord plutôt que de voir les éventuels points de convergence.
      Ce n’est pas demain qu nous la gagnerons la luttes des classes..

    • nombre de soi-disant révolutionnaires ne voient dans les interventions que ce avec quoi ils ne sont pas d’accord

      C’est pourtant indispensable pour qu’il y ait réellement discussion, échange, enrichissement.

      Cela ne ressortit pas à un quelconque tropisme révolutionnaire aux mains pures (donc sans mains, etc.) Ça s’appelle la dialectique. Diogène et Socrate pratiquaient déjà, bien avant que Marx n’en étende magistralement la "compréhension" à la lutte des classes.

      Dans une AG, un meeting, un congrès... lorsqu’un type (plus rarement une femme) se lève et commence par proclammer "je suis d’accord" et poursuit non pas par un "mais..." mais tout au contraire se fait un devoir de délayer ce qu’il (elle) a compris du discours officiel (du jour), plus personne n’écoute dans la salle. À la tribune, en revanche, on approuve ostentoirement. Le (la) fayot(e) vient de marquer un point. On sait que le débat est clos, et que ce n’est pas cette fois que de l’intelligence collective surgira plus d’idées (ou simplement une compréhension plus adéquate de la réalité concrète) que les éléments de langage stéréotypés d’un bureaucrate !

      Je pense que si Annie Lacroix-Riz qui, dans son travail d’historienne, n’hésite pas à citer des documents d’archive établissant les trahisons de certains "dirigeants" ouvriers, met volontiers en exergue cette réflexion de Krasu, ce n’est pas pour rien.

      Le Front syndical aussi, mais, paradoxalement, son blog n’est pas ouvert à la discussion. Ce qui n’est pas le cas ici (et il faudrait s’en priver ?)

      Bref, il serait dommage de ne pas prendre au sérieux cette critique de la collaboration de classe, et souhaiter clore la discussion au moment même où l’on feint de l’ouvrir. Surtout connaissant le contexte où cette phrase a été prononcée. Il ne signifiait certainement pas "touche pas à ma grande dame Cgt". Il m’évoque plutôt, personnellement, les mises en garde désabusées de Lénine à la fin de sa vie.

    • oui FLORIMOND mais on peut le dire sans affirmer que la CGT DANSE UNE INFAME DANSE DU VENTRE AVEC TOUS LES POUVOIRS , NON ? on se demande bien pourquoi le MEDEF considère que la CGT avec tous ses défauts et ses insuffisances que nous sommes quelques uns à dénoncer et combatre parfois avc succuès ( le renvoi de LE PAON)ET DE LA DIRECTION REFORMISTE ) est toujours son ennemi numéro un ?

      Pour MAI 68 je ne discuterais pas avec les donneurs de leçon qui voulaient faire la révolution avec COHN BENDIT , SAUVAGEOT ET AUTRES GEISMAR , tous recyclés par la lessiveuse capitaliste , je rappelerais simplement un fait qui démontre que la situation n ’était pas révolutionnaire : à peine 3 mois après que des millions de grévistes avaient occupés leurs usines en grève reconductible , les élections législatives anticipées donnaient le majorité absolue à la droite alors que la gauche était laminée ...

      ALORS OK débattons , polémiquons mais sans insultes et sans travestir la réalité et l histoire

      RICHARD PALAO

    • camarade il semble que tu prends des raccourcies dangereux ! en effet je ne sais pas ce que tu faisais en 68,mais pour mon compte je sais ce que je vivais. j avais 16 ans ma premiere prise de parole en assemblee.fils d un militant cgtiste ,resistant,ftp,et venais juste de trouvais du boulot car il passais sa vie a se faire vire pour militantisme ! NOUS ses enfants ne trouvions pas de boulot a cause de notre nom.si a l epoque la cgt et le pc avaient beaucoup de problemes avec les sujets societaux je peux t assurer que sur le plan social les militants de bases ont fait un sacre boulot.par contre en province ou j habite tous les militants les plus virulents qui insulte les militants comme mon vieux ce sont tous retrouves 10 ANS PLUS TARD au ps ,d autres cadres ,des militants de la gp,du secours rouge on fini comme kesseler au medef,les mecs comme july qui avait ecrit un brulot ou il explique qu on pouvais tenir paris avec des bazooka de certains endroits n a jamais fait son meaculpa.la liste serais tres longue tu devrais lire ce PUTAIN de livre LETTRE OUVERTE A CEUX QUI SONT PASSES DU COL MAO AU ROTARY !jamais dans les medias ont demandent a ces gens de se justifiez sur leur passe !jamais personne ne demandera a phillipe val de se justier sur l epoque ou avec patrick font sur scene alors de son tour de chant, il proclame (quand les patrons auront des couilles en or c est la cgt qui leur taillera des pipes) j ai encore le vinyl a ta disposition si tu le desire !de fait lui est devenu patron et reac au point de nier l existence de la sociologie ! alors camarade TARATATA la vie c est jamais ou tout noir ou tout blanc. si la cgt ne se comportais pas comme une organisation revolutionnaire elle a su gerer des conflits alors que les donneurs de lecons n avaient jamais mis les pieds dans une usine !je me souviens d un militant cgt qui a failli se retrouver a la riviere par de jeunes mecs qu on appeles ETABLIS et a ce jour il sonts responsables a la cfdt.nous avons le droit d etre critique sur la ligne confederale mais pas le droit de reecrire l histoire nos ennemis de classe eux s en occupe ! salutations revolutionnaires d un militant qui tiens a ta disposition des tracts de la gp signes par des mecs qui a ce jour ne voudraient pas voir et renierais leurs ecrits. le pire c est que des jeunes comme moi ont etaient seduits par cette radicalite mais quand ces FILS A PAPA ont regagnes leurs penates,leurs milieux nous nous sommes retrouves la geule dans le cul ,la fete etait fini ont suivis pour nous delinquence,drogue,suicide...........alors avec le recul je me dis que les certitudes rendent fous,le doute intelligent,et de fait quand on reflechis on ne jettent pas le bebe avec l eau du bain et que si notre conf n est pas ideale ,ils si trouvent des camardes extraordinaires dont certains y ont laisses leurs peaux ! bien sur j ai connu des mecs qui sont restes honnetes mais cette periode reste dans ma memoire tres trouble ,un gout de cendre dans la bouche,une certaine nostalgie,et aussi un printemps qui a dure longtemps.....!si le pc de l epoque n avis pas etait fagocite par moscou l histoire eu etait differentes mais nous ne pouvons en permanence refaire la guerre d espagne,et,passer notre temps a dicerter sur le passe...........PENDANT CE TEMPS LA ON AVANCE PAS je reve toujours d un monde ou libertaires ,marxistes,le pcf,lo,le npa se donnerons la main ,le jour ou crevera la social democratie,mais cela il faut y travailler ! yves

    • tu ne sais pas ce que je faisais en mai 68 , je vais te le dire en toute modestie , seulement pour dire que je n ai pas de leçon à recevoir ni besoin de phantasmer sur une situation révolutionnaaire qui n existait que dans la tête de quelques maos en mal de reconnaissance et qui depuis ce sont tous à l exception de KRIVINE convertit ua capitalisme :

      donc j ’étais gréviste bien sûr , pendant 23 jours , et j étais une des animateurs du comité de grève de mon département , à 21 ans , tous les jours nous réunissions les grévistes pour reconduire la grève , ce n est pas la confédération CGT que certains critiquent aujourdhui tout en profitant des avantages acquis , qui nousa donné l ordre de commencer ou d ’arrêter la grève , c est la DEMOCRATIE SYNDICALE .

      Politiquement parlant c est un mensonge que l on peut répéter cent fois mais qui restera un mensonge que de dire que la sitaution était révolutionaire , pour la bonne raison qu’il n y avait pas de parti révolutionnaire , que les masses qui font l histoire le savaient et ont arrêté ler mouvement quand elles ont estimés avoir obtenu de qu ’elles revendiquaient .

      Je souhaiterais donc que ceux qui sont d un avis contraire me répondent sur le fait que la droite a largement remporté les élections deux mois après les évènements de 68 ...VOUS AVEZ DIT REVOLUTIONNAIRE ?

      RICHARD PALAO

    • camarade paolo !rien ne sert de debattre avec des gus comme taratata !perte de temps et d energie !ce que tu ecris sur krivine c est vrai .mais combien de renegats a cote.....!je ne peux exiger de ma conf d etre plus vertueuse que les autres orgas,mais nous a l interieure devons ne pas avoir peur des debats,des conflits meme si c est usant !mais ceux qui se permettent de reecrire l histoire de 68 feraient bien de se souvenir ,de se renseigner sur ce qui se passais dans les entreprises comment les militants de la cgt etaient pouchasses,vires,licencies et comment il fallais etre costaud ,convaincus ,habites pour ce battre alors que la plupart des francais n etaient que spectateurs !combien de militants se faisaient casser la geule lors de piquets de greve par des milices patronales !ce qu etaient les droits syndicaux avant mai 68 et comment les camarades morfles !alors si de fait ceux qui pensent que la cgt n a pas fait son boulot que serais t il arriver si cette meme cgt n avais pas exister,le nombre de boite ou des camarades ont organises,rassembles,appris sur le terrain,improvises des occupations nous n aurions jamais eu au temps de grevistes et les rapports de force n auraient surement pas debouches sur les fameux accords !ALORS, nous avons a l interieure le droit d exiger des orientations de classe mais ceux qui de l exterieure veulent reecrire l histoire feraient bien de se renseigner sur ce qui se passaient reellement dans les boites a l epoque !savent ils seulement de quand datent les droits syndicaux,la reconnaissance des delegues syndicaux ! la route sera encore longue !mais il vaut mieux etre a l interieure meme quand c est difficile que d etre en dehors ! a mes yeux le plus gros reproche que je pourrais faire a la cgt c est le fait d avoir eu trop souvent peur de donner des responsabilites a des copains de LO ou de la LIGUE ET QUE CES CAMARADES ce sont retrouves dans d autres orgas puisque la cgt etait entierement fagocite par le pc,et de ce fait avons passes a cote de militants hors pair .mais ton analyse sur les maos du moins de ces responsables est parfaitement verifiable ! donc 68 oui mais un 68 dont les travailleurs seraient les meneurs un 68 comme 36 ! yves

    • D ACCORD AVEC TOI YVES

      AMICALEMENT

      RICHARD PALAO

  • Comme le dit mon ami JT la blanchisserie CGT lave le Paon plus blanc que blanc, transparent comme disait Coluche.
    Mais au-delà de la déliquescence des syndicats, parallèle à celles des partis politiques, se pose la question des méthodes de lutte et de leur efficacité.
    Les cheminots peuvent paralyser les trains, c’est efficace. Voilà pourquoi ils vont en larguer 9000 et liquider le rail au profit de la société des autobus macron.
    Mais les radioteux franchement...leur grève ne dérange pas vraiment grand monde alors l’affaire était pliée d’avance.
    Réinventer des actions qui provoquent un blocage même partiel du système est la clef.
    Evidemment ledit système réagira assez violemment, mais nous n’obtiendrons plus rien par les voies et moyens protestataires classiques : pétitions, grèves, manifs, qui ne sont plus à la hauteur des coups portés au corps social.
    Je crois bien qu’à l’instar d’un certain pacifisme des années 30 vis-à-vis du fascisme et de la guerre, un grand nombre répugne de nos jours à monter d’un cran dans les méthodes de lutte parce que dans l’inconscient collectif le souvenir du passé ranime la crainte que le sang coule, et que débute une spirale dont personne ne veut et ne pourrait maîtriser.
    Il suffirait pourtant d’une bataille d’arrêt bien menée pour montrer qu’il est possible de faire échec à ce capitalisme totalitaire, et ainsi commencer à reconstituer un rapport de forces favorable. Je ne désespère pas qu’elle advienne.
    Mais ce sera probablement un mouvement spontané, surgi hors de ces orgas pourries qui nous font tant de mal.
    Maguy

    • MAGUY , je ne sais pas à quoi tu fais référence quand tu parles du sang qui coule , qui aurait laisser des traces dans les souvenirs et qui serait à l origine des blocages dans les formes d ’action actuelles :

      j’ ai 68 ans j ai participè à de nombreuses luttes et manifs dont celles de mai 68 et hormis quelques bleus et des arcades ouvertes , je n ai pas souvenir de sang qui coule à flot au point d être un répulsif aujourdhui ...SI MA MEMOIRE DEFAILLE, MERCI DE LA RAFRAICHIR

      Tout ton discours me semble relevé du romantisme révolutionnaire qui prend ses désirs pour la réalité , appeler à la grève générale , tout militant digne de ce nom en a envie mais quand on voit le taux de gréviste du 9 avril , les envies sont vites refoidies , par exemple les cheminots qui selon toi pourraient paralyser le pays , n ont pas fait grève ...

      Alors est ce UNIQUEMENT la faute des confédérations ? est ce que tous les militants ont fait et font leur boulot , ont-ils organisé des AG ? font-ils remonter le ressenti des salariés de leur entreprise à leur UD à leur FEDE ?
      les confédés deja peu combatives ont beau jeu de faire remarquer à mon avis avec juste raison que la base hormi des cas isolés ne l est pas plus ...
      Je suis membre de la CE de mon UL et malgré un mécontentement bien réel je ne constate pas que la volonté majoritaire est de mener des confilts longs et durs ...c est certainement regrettable , mais c est la réalité et fou serait le responsable syndical qui n en tiendrait pas compte ...

      Cette résignation ne vient pas de nul part , elle découle de la situation politique française et européenne , l énorme déception causée par les trahisons du PS de HOLLANDE et de VALLS ainsi que l incapacité des autres partis de gauche à faire une offre différente incluant le changement société provoque la résignation et excerbe le sentiment d ’impuissance que l exemple grec n est pas en mesure d attenuer , bien au contraire puisque malgrè le vote du peuple grec , c est MERKEL et la troika qui continuent d imposer leur diktat ...

      en conséquence , il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs : l urgence n est pas a lutter contre les moulins à vent en appelant au grand soir , à la grève illimitée sans participant mais à la création du parti révolutionnaire qui fait défaut pour permettre aux masses en mouvement de tracer la route vers le changement de société ...ET IL RESTE BEAUCOUP A FAIRE ...

      RICHARD PALAO

    • 18 avril 2015 - 15h18 - Posté par maguy
      Je crois bien qu’à l’instar d’un certain pacifisme des années 30 vis-à-vis du fascisme et de la guerre, un grand nombre répugne de nos jours à monter d’un cran dans les méthodes de lutte parce que dans l’inconscient collectif le souvenir du passé ranime la crainte que le sang coule, et que débute une spirale dont personne ne veut et ne pourrait maîtriser.
      Il suffirait pourtant d’une bataille d’arrêt bien menée pour montrer qu’il est possible de faire échec à ce capitalisme totalitaire, et ainsi commencer à reconstituer un rapport de forces favorable. Je ne désespère pas qu’elle advienne.
      Mais ce sera probablement un mouvement spontané, surgi hors de ces orgas pourries qui nous font tant de mal.

      Le mot qui résume tout cela c’est désespoir.
      Ce désespoir qui fait que l’on puisse se lancer dans une bataille à cris et à corps perdus.
      De nos jours, tout est savemment entretenu pour que ce sentiment de désespoir n’envahisse pas la société toute entière, y compris, dans sa partie, le syndicalisme.
      La danse du ventre, quand tu te la joues le 5 du mois devant ton frigo vide, quelle envie aurais-tu à t’épuiser de manifester dans la rue à battre le pavé et surtout le CRS.
      La chose la plus grave, aujourd’hui, c’est que c’est la malhonnêté (intellectuelle principalement mais pas que.... cf CCC Cahusac-Copé et consors) voire même le cynisme et l’hypocrisie qui gangrène la caste de ceux qui tiennet les rennes du pouvoir. Enfin, le pouvoir politique, celui qui doit amplifier ce que ressent la plèbe.
      L’escalade des moyens de se faire entendre, bien qu’elle ai été attisé par Nabo1er en crachant à la g. des cheminots grèvistes, ne doit pas être l’alpha et l’oméga des luttes de classe à venir.
      Il ne faut pas se tromper de colère : le problème ne vient pas du camp des petits, des sans-grades, des opprimés, mais de celui des cooptés qui s’autoproclament comme nos représentants. Le problème vient de notre démocratie qui est totalement vereuse où seul prédomine le maintien de SES privilèges obtenus por une très grande part par héritage. Et oui "SES", le miens, ceux qui m’appartiennent ! D’où le tournant de notre société que d’aucun qualifie "des lumières" vers une société égoïste, auto-centrée sur soi-même, ma gueule vaut bien trop cher pour risquer à l’engager dans je ne sais quelle bataille à l’issue plus qu’incertaine. Le sens du commun n’a plus cours dans une société où on maintient le peuple dans un état de précarité contrôlée, précisément dosée.
      Les médias (et là petite paranthèse par rapport aux radioteux, qui font partis du système d’amplification de l’ambiance, donc le premier enseignement qu’ils devraient tirer de l’échec de leurs 28 jours de lutte, c’est qu’ils changent leur ligne directrice "éditoriale" dans leur pratique professionnelle). Les médias donc, utlisent une grille de vocabulaire qui est en permanance dans la ligne individualsite : tels salariés sont en grèvepour sauver LEURS ZEMPLOIS. Jamais on entendra que dire que de transformer et conditionner du thé "en France" c’est une bonne chose pour notre pays (pays dans le sens aire de consommation). Non on va plutot te faire un reportage sur les monstres marins que sont les actuels porte-container géants qui sillonnent toutes les mers du globe bravemment et sans souci pour te faire rentrer dans le crâne (et donc chercher à te convaincre) que si LIPTON/UNILEVER à Marseille cesse son activité, c’est pas grave car la mondialisation est en marche et que tu n’as surtout pas d’inquiètude à avoir pour cet évenement qui n’est pas une catastrophe ...enfin pas à l’aune de l’immédiateté, parce que la facture, elle, elle viendra plus tard sous une forme bien plus catastrophique puisqu’elle sera sur le plan environnemental.

      Ce que je pense, c’est que la voie du durcissement de la protestion existe par des actes isolés mais qui sont tu, caché et non amplifié par quelque sytème médiatique qui soit. Quand c’est rarement le cas, on fait tout pour changer le sens initial, quitte à franchir les limites du ridicule en faisant parler des morts.

  • la CGT DANSE UNE INFAME DANSE DU VENTRE AVEC TOUS LES POUVOIRS

    Bah. Je trouve la formule assez poétique. Et pas fausse. Il n’est pas dit "les cégétistes", mais "la cgt". Tu ne devrais pas te sentir visé, camarade. Après tout, quand la vérole politicienne ne se gène pas pour dire "la France" quand des crapauds sortent de sa bouche, tu ne sens pas personnellement calomnié ?

    Mais désolé, quand je lis un communiqué de la confédé affirmant le "succès retentissant" de la "journée de mobilisation" du 9 avril, là ça me fait mal.

    Il est vrai que la mobilisation contre la loi Macron, attendue et sans cesse différée depuis octobre 2014, est entre temps et assez subitement devenue mobilisation "contre l’austérité". Avec un mot d’ordre pareil on ne risque certes pas de gagner... donc de perdre ! D’où le "succès retentisssant", sans doute. Avec la loi Macron encore mieux plantée dans notre cul à tous !

    Alors que la mobilisation n’ait pas été à la hauteur, c’est incontestable, mais gueuler au succès, c’est proprement indécent au regard des enjeux.

    Sauf que je crois qu’ils ne mentent pas. Pour eux il s’agit bien d’un succès puisque le choix inédit de commencer en montant tout de suite à Paris (tu l’as démocratiquement décidé de la base vers le sommet ?) a bien permis aux anciens nouveaux tauliers de la Cgt de montrer :

    1. qu’ils mobilisaient encore des troupes : la crise (interne) est finie !
    2. qu’ils étaient toujours capables de mener leurs troupes (et pas qu’elles, hélas) dans des culs de sac.

    C’est comme cela que j’interprète le passage d’un mot d’ordre aux effets vérifiables (contre la loi Macron : va-t-on oui ou non contruire une mobilisation capable de faire plier l’État ?) à un mot d’ordre aussi généraliste que vide : contre l’austérité, et dont on peut être certain à l’avance (demandez aux Grecs) qu’ils faudra en passer par pas moins qu’une révolution (dont personne de censé ne prétend qu’elle est à l’ordre du jour) pour commencer à voir un début de succès.

    Bien. Alors le soir même (9 avril) allait voir ce qu’on allait voir... dès le 1er mai. Et voilà qu’on nous chie maintenant un "1er mai unitaire à dimension européenne pour le progrès social" ! Pour le progrès social ! Ils se sont déculottés pour avoir la CFDT avec eux, et cette dernière s’est quand même défilée (par peur des cégétistes, pas de la Cgt). Tandis qu’FO campera "anti-austérité" dans son coin.

    Résumons : "contre la loi Macron" (bien concrète) devient "contre l’austérité" (bien abstraite) qui devient "pour le prgrès social" (Europe sociale et compagnie... et là on est franchement dans l’enculage au gravier).

    Alors "infame danse du ventre", ça ne me semble pas usurpé. Je n’use probablement pas des arguments que le camarade taquin n’a pas pris la peine de développer, mais on arrive à la même conclusion.

    Enfin j’insiste lourdement : OÙ EST PASSÉE LA LUTTE CONTRE LA LOI MACRON ? Camarades, je vous adjure de prendre le temps d’examiner en conscience ce que la Cgt (les Solidaires, les FO etc. réciproquement) à fait, est en train de faire, et fera de LA LUTTE CONTRE LA LOI MACRON.

    • FLORIMOND je te trouve( j espère involontairement ) très naif , les mots ont un sens dire que LA CGT DANSE UNE INFAME DANS DU VENTRE ce n est pas la même chose que dire LES DIRIGEANTS DE LA CGT ...

      L Expression est volontairement anti-cégétiste et utilisée pour culpabilser et insulter TOUS Les militants , les syndiqués de la CGT qui seraient des moutons dociles obeissant au doigt et à l oeil à confédé ET DONC COMPLICES ...

      curieux qut tu t’ associes à de telles insultes car tu es parfaitement au courant des luttes internes menées pour que la CGT soit de nouveau le seul syndicat de classe ( pourquoi vos critiques ne visent que la CGT et épargnent les syndicats traitres ) tu sais très bien que le nettoyage à commencé dans la CGT ( éviction de LE PAON et ses complices et de la secrétaire de la fédé de la santé ) qu’ il va se poursuivre, que le 9 avril est la première journée de grève interprofessionnelle depuisd des mois , et que réunir plus de 300000 manifestants , si c est bien à MADRID ou ATHENES , ce ne peut pas être mal en FRANCE même si c est insuffisant .

      Il est évident que la base DOIT intervenir pour qu’il y ait une suite , et si tu te tiens au courant , c est ce qu’on fait déja de nombreuses UD et FEDE , qui se sont adressées à la CONFEDE ...Je ne pense pas être un béni oui oui , mais j en ai un peu assez que l on s en prenne toujours à la CONFEDE pour masquer ses propres insuffisances , essaies d être objectif et d’examiner le niveau de combativité dans ton environnement , LA VOLONTE D EN DECOUDRE AVEC DES ACTIONS FORTES ET LONGUES , EST -ELLE MAJORITAIRE ?

      Si c est le cas , ta région doit être une exception et tu dois nous faire part du vote des AG des boites concernées , et sinon il te reste comme devrais le faire chaque miltant à continuer ton boulot , pour expliquer , convainvre sans te défausser sur la confédé ...SI LA BASE POUSSE FORT , LA CONFEDE sera dans l obligation de suivre , because le 51 ème ou la bataille entre réformistes et si possible avec ceux qui défendent une position de classe risque de faire rage ( voir les réactions suite à la tentative de "blanchiment" de LE PAON ) .

      Personne n ’ a dit que le combat pour que la CGT retrouve ses valeurs et une ligne de classe était terminé , il appartient à la base de poursuivre le travail déja commencé , pour ma part c est ce que j ai choisi de faire mais certainement pas en mêlant ma voix avec ceux qui insulte la CGT .

      RICHARD PALAO

    • l ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs : l urgence n est pas a lutter contre les moulins à vent en appelant au grand soir , à la grève illimitée sans participant mais à la création du parti révolutionnaire qui fait défaut pour permettre aux masses en mouvement de tracer la route vers le changement de société ...ET IL RESTE BEAUCOUP A FAIRE .{}

      Richard,je suis entièrement d'accord avec toi,il faut pas confondre "souhait et réalité. Pour les impatients que nous sommes ,"la patience est une vertue révolutionnaire "cordialement.