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le 9 mai boycottons tous les macros-médias

Publie le mercredi 4 mai 2005 par Open-Publishing
4 commentaires

Appel au boycott des macro-médias le 9 MAi

Appel au boycott des médias vassaux lundi 9 mai. Message à rediffuser le plus largement possible.

RESISTEZ AU BOURRAGE DE CRANE ! La campagne du référendum devient au fil des jours de plus en plus délirante Les propagandistes du oui ont pris les partisans du non pour des ignares, des incultes...

Face à la montée en puissance d’un non de gauche, une opération inouïe de sauvetage du "oui" est infligée aux électeurs. Tous les moyens sont bons. Un déferlement médiatique jamais égalé Les plus chevronnés le soulignent tous. De mémoire d’électeur on n’a jamais assisté à une telle opération de propagande.

Des média audio visuels publics à la quasi totalité de la presse écrite privée la "chanson" est toujours la même, l’air est assourdissant et aussi subtil qu’une musique militaire Les "vedettes de la "pensée ouinique", (Christine Ockrent sur FR3) agressent sans vergogne les partisans du rejet du traité. La crise est ouverte à France inter - radio de service public ?. Les auditeurs de la tranche matinale "7/9" s’élèvent contre l’esprit partisan éditorialistes.

Dans notre région Ouest France abuse de son monopole sur la presse quotidienne, le journal s’est transformé en tract quotidien pour le OUI au référendum. La situation est vraiment devenue insupportable. Des sociétés de journalistes dénoncent une telle dérive de la concentration capitalistique des moyens d’information. Pendant les "soldes du OUI", le lundi 9 mai, célébrons la journée de l’EuropeEn ne regardant pas (en n’écoutant pas) en n’achetant pas ce jour là les media qui ont basculé dans la propagande grossière

Réaffirmons notre exigence d’un débat honnête et pluraliste La pub du gouvernement Nous recevons l’enveloppe officielle pour le référendum avec le projet de constitution et un document beaucoup qui prône sans la moindre réserve l’adoption du traité. Vous avez dit démocratie ? Notre collectif se propose de collecter ce document et de le déposer régulièrement dans les préfectures et les sous-préfectures afin que ce prospectus promotionnel soit rendu à ces propriétaires. Le non de Gauche est aussi un vote de dignité citoyenne.

On peut aussi le renvoyer directement au chateau de l’élysée voir :

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=14627

Messages

  • A ce sujet circule une pétition à l’initiative de journalistes, grands reporteurs ...et de tous ceux qui travaillent dans les médias qui ne se reconnaissent pas dans la censure du non

    http://www.appel-info-impartiale.ras.eu.org/petitions/

    • la voici

      Appel : Le NON censuré dans les médias, ça suffit !

      LE « NON » CENSURÉ DANS LES MÉDIAS, ÇA SUFFIT !

      A quelques semaines du référendum sur la constitution européenne, nous décidons de faire connaître le plus largement possible l’appel suivant

      Citoyens et personnels des chaînes de service public participons, chacun à notre niveau, à l’information télévisée ou radio. À ce titre, nous ne pouvons plus ignorer le déroulement et le traitement à sens unique de la campagne pour le référendum du 29 mai 2005 sur nos antennes. Au sein de nos entreprises de Service Public autant que sur les chaînes privées, manque d’objectivité et matraquage pour le oui, sous prétexte de pédagogie, soulèvent de plus en plus d’indignation et contribuent à discréditer les métiers d’information que nous servons.

      Nous exigeons, donc, une information équilibrée. Le NON doit dès aujourd’hui trouver toute sa place dans les médias. L’émission « Arrêt sur images » de « France 5 » du 10 avril 2005 indiquait , entre autres, que toutes chaînes confondues, le nombre d’intervenants à la télévision sur le traité constitutionnel européen entre le 1er janvier et le 31 mars 2005 était :
       pour les favorables au « NON » : 29%
       pour les favorables au « OUI » : 71%

      Nous dénonçons la dérive à laquelle nous avons assisté, impuissants, avec l’émission télévisée du Président de la république sur TF1 qui durant deux heures a pu défendre le « OUI » sans même que son temps de parole ne soit pris en compte. L’absence de pluralisme, la mise en avant d’animateurs producteurs en lieu et place des journalistes, la dérive de l’info spectacle contribuent à la « désinformation », mettent en danger l’avenir de nos métiers, et aggravent le discrédit sur le journalisme.

      Nous dénonçons tout autant la connivence honteuse entre le chroniqueur Alain Duhamel et Lionel Jospin, le premier servant de faire-valoir au second dans le seul but d’appeler au vote OUI.

      Habituellement, le CSA intervient pour maintenir un équilibre dans les campagnes. Aujourd’hui, face à son silence, nous constatons les positions publiquement exprimées, ou sous entendues comme une évidence, par nombre de chroniqueurs, correspondants, présentateurs, ou patrons de presse qui, dans l’exercice de la profession, outrepassent leur fonction en prenant position pour le OUI.

      Quant aux émissions de débat, leur déséquilibre en faveur du OUI confine à la propagande.

      Jusque là dans nos métiers, et en particulier dans le service public, il était de coutume de vouloir taire des convictions personnelles et de s’imposer un devoir d’impartialité.

      Personnels de télévision, nous n’en sommes pas moins nous aussi citoyens. A ce titre, nous tenons à affirmer que nous ne nous reconnaissons pas dans ce soutien apparemment unanime des médias à la constitution. Nous constatons en effet que le texte qu’on nous propose de voter ne garantit pas le droit à l’information :

      La banque centrale européenne n’est pas tenue de rendre publiques ses décisions (art III 190)

      Le conseil européen n’est pas tenu de rendre publiques les recommandations qu’il formule à un état en situation de déficit excessif (art III 184)

      Le conseil européen n’est pas tenu de rendre publics les projets de sanctions qu’il - formule à l’égard d’un état dont la politique économique ne serait pas conforme aux grandes orientations de la politique économique de l’union (art III 179)

      « En matière de politique étrangère et de sécurité » en cas de crise, aucune garantie d’accès à l’information n’est inscrite pour les journalistes.

      Les risques d’harmonisation sociale par le bas menacent directement les statuts des personnels de télévision et des entreprises de presse, conventions collectives, clauses de consciences par exemple...

      Droits des pigistes, droits d’auteur, fiscalité, aides à la presse... risquent bien de ne pas résister au sacro-saint principe de la « concurrence libre et non faussée » (art I-3-2).

      Mise à mal de la notion même de Service Public et de son financement...

      Aujourd’hui, il nous semble impossible de taire nos convictions et notre attachement à la démocratie et au traitement honnête complet et pluraliste de l’information.

      Signature du texte :
      « Le NON censuré dans les médias, ça suffit ! »

      Sur Internet, centralisation des signatures à l’adresse suivante :
      http://www.appel-info-impartiale.ras.eu.org/petitions/

      PREMIERS SIGNATAIRES :

      Patricia CHALUMEAU (Documentaliste, France3) , Jacques COTTA (Grand Reporteur, France 2) , Antoine DENECHERE (journaliste, Radio France) , Gabrielle LORNE (Grand reporteur, RFO) , Vincent MAILLARD (Grand Reporteur, France 2) , Pierre NICOLAS (Grand reporteur, France3) , Jean Régis RAMSAMY (Journaliste, RFO La Réunion) , Jacques RICAU ( Radio France) , Jean Marc SURCIN (Grand Reporteur, France 2) , Jean François TEALDI (Grand reporteur, France3) , Lionel THOMPSON (Grand reporteur, Radio France) , Marcel TRILLAT (Grand reporteur, France2)

      Plus de 100 signataires le 4 mai 2005.

      A suivre...

      Source : acrimed | action critique médias
      http://www.acrimed.org/article.php3?id_article=2006

  • Le bourrage de crane ne s’arrete pas a la constitution ; le boycott doit etre permanent, non pas integrable au spectacle en tant que simple consequence dialectique necessaire de l’intensite de la propagande officielle.