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PASQUA DISPARAÎT

par kurtz

Publie le mardi 30 juin 2015 par kurtz - Open-Publishing
15 commentaires

Charles pasqua, l’homme des mauvais coups de la droite, est décédé.
Fidèle de SAC, barbouze à ses heures perdues, il n’avait cessé de se rapprocher de l’extrême droite, partageant, aimait-il à dire les valeurs du FN.

L’homme politique fut mêlé à de nombreux scandales financiers dont il eut à répondre devant la justice, condamné, il était tombé en disgrâce auprès de son parti politique.

Il s’était discrètement effacé ces dernières années pour le plus grand bien de notre pays.

Ce gaulliste des basses besognes à la gouaille méridionale se servait de ce talent pour occulter une politique conservatrice, hostile à l’immigration.

Les lois scélérates qu’il fit voter en 1993, remettant en cause la loi du sol au profit de la loi du sang en matière de nationalité française se situaient dans le droit fil d’un radical de droite jetant le soupçon sur nos compatriotes français qui n’avaient pas eu la chance de naître de parents français.

Ces réformes remis en cause par la République ont aujourd’hui laissé des traces en France.

Estrosi, ciotti, Morano, (la cinquième colonne) eux-même fils ou fille d’immigrés en ont fait leur fond de commerce.
La mort d’un homme est toujours accueillie avec tristesse, fut-il un adversaire politique, mais l’on peut dire qu’une France sans Pasqua est une France qui se portera mieux.

Messages

  • Oui, paix à son âme comme disent les croyants !
    Je me souviens d’une conférence de presse organisée par Pasqua !
    C’était l’époque où la prison lui pendait au nez ! La télé était donc là !
    Il avait emmené avec lui une valise ! Avec son arrogance méridionale bien
    connue, il narguait les journalistes en disant : voyez cette valise, si je l’ouvre,
    c’est explosif ! La valise n’a pas été ouverte, mieux les journalistes l’ont
    fermé ! Cela, c’est le fonctionnement de la 5éme République. C’est bien pourquoi le gouvernement et le PS ne veulent pas de 6éme République !

  • Et la tuerie attribuée au S.A.C.(dont il était responsable) de toute une famille.
    Un de + en - ou 1 2 - en +.
    On avance,on avance.

  • "Estrosi, ciotti, Morano, (la cinquième colonne) eux-même fils ou fille d’immigrés en ont fait leur fond de commerce".

    Effectivement, il faut faire remarquer cette situation à ceux qui, ouvertement, au FN, en particulier, mais pas que là, militent ..... contre le droit du sol

  • La mort d’un homme est toujours accueillie avec tristesse, fut-il un adversaire politique,

    NON

    Le jour ou, s’il creve avant moi, et que j’ai encore ma tête, j’apprendrai que Le PEN a clapoté, pour une fois supporter de l’AS ST ETIENNE -et en précisant que je ne suis pas devenu un pôte de Mamère-je lèverai mon verre en scandant"

    "Allez, les VERS"

    mais l’on peut dire qu’une France sans Pasqua est une France qui se portera mieux.

    Ce membre de phrase , je ne le comprends pas

    Pasqua mort et Macron Vivant, ma vie ce matin est autant en danger qu’hier

    Tant que nous n’aurons pas mis à mort le capitalisme...

    ..tel hommage post mortem pour un Pasqua qui fut un résistant gaulliste, , un genre de Parrain de barbouze, leco responsable de l’assassinat du jeune MalikoOussekine .. ......et antimaastrichien talenteux

    ou les larmes tricolores , quand disparut MITTERRAND, le maurassien décoré de la francisque, intime d’un Bousquet, assassin par stylo de nos camardes algériens, puis machiavel leader de la"gôche unie", personnage dont on connaît la trahison de classe un des grands architectes de cette putain d’UE qui flingue aujourd’hui nos frères GRECS

    ..toutes ces disparitions me laissent de marbre !

    Alain

  • J’ai rencontré une française en 1983 et j’ai décidé de venir vivre en France. Au début j’ai vécu sans papiers. Originaire d’un pays scandinave (hors UE), le risque de se faire contrôler ou expulser était malgré tout minime.

    Après trois ans je me suis lancé dans ce processus long et kafkaïen qu’est la demande d’une carte de séjour, même pour un grand blond nordique. Pasqua était ministre de l’intérieur et le "système" habituel était mis en veille. Toute décision était prise en se référant aux divers circulaires sortant de l’officine de Pasqua.

    Il m’a fallu un an et demi pour enfin obtenir cette carte qui m’a jamais servi. J’ai des souvenirs des files d’attente en plein air devant la Préfecture, sous la pluie, sous la neige, sous un soleil de plomb, pour répondre à des questions absurdes et suivre des "procédures" à répétition pour me décourager. C’était du harcèlement, mais j’ai résisté.

    Je n’ai jamais été contrôlé et je me suis pas vraiment "intégré" non plus. Je suis un ovni dans ce pays et j’ai vite compris que je le resterai pour le reste du temps. L’esprit (!) de Pasqua est toujours dominante en France, mais ça m’a fait plaisir d’entendre à la radio ce matin que ce mafieux pourri s’était éclipsé. Son fantôme survivra malheureusement et la lutte continue...

  • S’en va un serviteur zélé du capitalisme ! Déjà sans lui : rien a changé tout a continuer !

  • Pasqua est mort !
    ça y est ! l’affaire est dans le SAC.....(à merde !)

    LR

  • Le NPA se fend d’un communiqué assassin, (sobrement) intitulé « mort d’un pourri » :

    Pour nous, Charles Pasqua, décédé hier à 88 ans, c’est d’abord l’assassinat en 1986 de Malik Oussekine en marge des manifestations contre la loi Devaquet.

    Histoires de barbouzes

    Sa vie politique commence dans la résistance gaulliste avant de se combiner avec un emploi de commercial chez Ricard, spécialistes des exportations et de… la Corse qui l’amènera jusqu’au rang de numéro 2 du groupe.

    Il est co-fondateur en 1958 du Service d’action civique (SAC), aux cotés de Foccard, Frey et Sanguinetti, milice gaulliste qui commence son action par la reprise en main du Service d’ordre du RPF et des actions guerrières et autres coups tordus contre le FLN. Ce ramassis de truands (Jo Attia, Christian David, Boucheseiche) et de barbouzes s’illustrera sur tous les fronts en son nom propre ou au travers de certains de ses membres. De l’enlèvement de Ben Barka au tabassage de manifestants en Mai 68, en passant par l’expulsions de militantEs « gauchistes », et jusqu’à l’assassinat de militants politiques et syndicaux. Ses liens avec la police, la CFT, les RG, le SDECE, lui garantissent un large réseau d’informations et une impunité totale. Ces activités se situent en parallèle de la fonction tout aussi essentielle de service d’ordre des partis gaullistes successifs (UNR, UDR, RPR). Il sera également à l’initiative du groupuscule fasciste universitaire l’UNI chargé de combattre avec les mêmes méthodes les gauchistes et le communisme à l’Université. L’élection de Giscard, puis la tuerie d’Auriol mettront en difficultés politique, policière et judiciaire le réseau maffieux et amèneront Mitterrand à dissoudre le SAC le 3 aout 1982.

    Répression et lois anti-immigrés

    Passant sans états d’âme de De Gaulle à Chirac, Pasqua s’implante à Neuilly et est témoin du mariage de Sarkozy. Ses « compétences » le conduisent tout naturellement au Ministère de l’intérieur. Et son nom symbolisera à jamais la première loi s’attaquant gravement aux droits des immigréEs. C’est ainsi sous son ministère que Malik Oussekine est sauvagement assassiné par un groupe des Pelotons voltigeurs motoportés.

    Malgré ses affinités avec l’extrême-droite et l’affichage de ses désaccords avec Chirac, il se retrouve de nouveau au Ministère de l’intérieur en 1993 où il s’illustre de nouveau dans la répression des manifestantEs contre le CIP. Militant actif du retour de la peine de mort, il fait voter une « loi d’orientation et de programmation relative à la sécurité » qui, au nom de la lutte contre le terrorisme, multiplie les possibilités répressives du pouvoir. Elle fera ses preuves lors de l’assaut sur un Airbus détourné par un commando du GIA algérien, en 1994 qui se solde par 7 morts dont 3 passagers.

    Lâchages

    Alors que ses réseaux en Afrique ont pris la suite de ceux de Foccart, ses choix politiques aux cotés de Philippe De Villiers, de Balladur et ses relations avec les Balkany et autres Schuller-Maréchal en font un ami gênant. Et du coup, les années 2000 vont voir les soucis judiciaires, s’accumuler notamment dans le volet français de l’affaire « pétrole contre nourriture » ou dans l’affaire des ventes d’armes « non autorisées » à l’Angola. Mais il ne fut condamné qu’une fois, dans l’affaire de la Sofremi qui concernait des détournements de fonds présumés lorsqu’il était ministre de l’intérieur entre 1993 et 1995. Elle lui valut une peine d’un an de prison avec sursis pour complicité d’abus de biens sociaux.

    Hommages, ô désespoir

    Au total, une histoire dont les aspects invisibles sont certainement encore plus nombreux et plus noirs que ce qui a pu affleurer jusqu’ici. Et de quoi nous désespérer d’entendre ou de lire les politiciens « de gauche » se répandre en déclarations complaisantes. Ainsi, Sapin a pu déclarer : “Je veux regarder aujourd’hui, au lendemain de sa disparition, la personne joviale et pleine d’entrain”, pendant que Valls en rajoute avec sa tirade : “Jeune résistant, gaulliste, ministre, voix originale et parfois controversée, Charles Pasqua incarnait une certaine idée de la France” et évidemment Mélenchon avec une bonne blague racontée en imitant l’accent du sinistre personnage : “C’était un républicain qui n’avait pas peur” se vantant de cet échange d’amabilités : « “Mais dis donc Charles, c’est toi qui a expulsé 43 diplomates américains ?”. Il me répond : “non, c’est pas moi”. Alors on passe et je me retourne et je dis : “mais si c’est toi, je m’en souviens très bien”. Il me dit : “Non, moi j’ai expulsé 43 espions américains” ».