Accueil > A propos de l’ Espagne et de Podemos ( Le point)

A propos de l’ Espagne et de Podemos ( Le point)

Publie le dimanche 26 juillet 2015 par Open-Publishing
5 commentaires

Espagne : Podemos s’effondre à 6 mois des législatives
Le Parti socialiste espagnol et le Parti populaire distancent nettement le parti de gauche radicale Podemos, selon un sondage publié dimanche.

Publié le 26/07/2015 à 14:14 | Le Point.fr
Pablo Iglesias a été confirmé comme tête de liste pour les législatives lors de primaires qui se sont achevées cette semaine.

Le Parti socialiste espagnol (PSOE, gauche) et le Parti populaire (PP, droite) distancent le parti de gauche radicale Podemos à moins de six mois des élections législatives, selon un sondage publié dimanche. Si les élections législatives se déroulaient dimanche, le PSOE arriverait en tête (23,5 %), dans un mouchoir de poche avec le PP (23,1 %), selon cette enquête publiée par le journal El País. Podemos, qui avait atteint 28 % des intentions de vote en janvier, n’obtiendrait en revanche que 18,1 % des suffrages, repassant sous la barre des 20 % pour la première fois depuis le mois d’octobre 2014.

L’autre formation émergente, Ciudadanos, obtient 16 % des suffrages, selon cette enquête d’opinion réalisée par l’institut Metroscopia réalisée du 20 au 22 juillet auprès d’un millier d’adultes. Le scénario créé par l’apparition de ces formations n’a cependant pas varié, "la perspective d’une coalition paraît inévitable" analyse le journal, soulignant que, quel que soit le parti en tête, le PP comme le PSOE devront s’allier à d’autres formations s’ils souhaitent gouverner. Le mouvement Ciudadanos (centre droit), quatrième force politique du pays portée par Albert Rivera, gagne 1,5 point par rapport à juin. La formation écolo-communiste Izquierda Unida remonte aussi légèrement, atteignant 5,6 % contre 4,1 % en juin.
Vers la gauche plurielle ?

Ces résultats apportent de l’eau au moulin des partisans d’une liste rassemblant les différents partis de gauche radicale et alternative, dont Izquierda Unida, qui souhaiteraient la formation d’une large plateforme à l’image de Ahora Madrid, soutenue par Podemos, et qui a porté la juge Manuela Carmena au pouvoir dans la capitale espagnole. Podemos, qui tente de préserver sa "centralité" pour ne pas être relégué à gauche de l’échiquier politique espagnol, refuse pour l’instant toute candidature "d’unité populaire".

Selon le même sondage, Albert Rivera apparaît comme l’homme politique le plus populaire, obtenant le taux d’approbation le plus élevé (50 %), loin devant le chef du gouvernement conservateur Mariano Rajoy (25 %). Il devance aussi le chef de Podemos, Pablo Iglesias (31 %), confirmé comme tête de liste pour les législatives lors de primaires qui se sont achevées cette semaine. Lors des dernières législatives, fin 2011, le PP s’était largement imposé, remportant 44,6 % des suffrages, devant le PSOE (28,7 %).

La marge d’erreur de ce sondage est de 3,2 %.

Messages

  • Il est écrit : « …Ces résultats (?) apportent de l’eau au moulin des partisans d’une liste rassemblant les différents partis de gauche radicale et alternative, dont Izquierda Unida, qui souhaiteraient la formation d’une large plateforme à l’image de Ahora Madrid, soutenue par Podemos, et qui a porté la juge Manuela Carmena au pouvoir dans la capitale espagnole. Podemos, qui tente de préserver sa "centralité" pour ne pas être relégué à gauche de l’échiquier politique espagnol, refuse pour l’instant toute candidature "d’unité populaire". … »

    sergio : il s’agit de résultats d’un sondage qui n’offre pas beaucoup d’intérêt, sinon que d’hypothétiques spéculations politiciennes…, mais à part ça, rien ! Que sait-on par exemple du nombre de personnes interrogées ? (le fameux "échantillon représentatif") ou bien, quelles furent la(les) question(s) posée(s) ?, ou encore, qui a (payé) commandé pour ce sondage (le(s) commanditaire(s)) ?, etc. ?

    Beaucoup de questions sans réponse… Ce type d’article laisse dubitatif, et laisse deviner qui est la cible..., ainsi que l’intérêt réel de ce genre d’article (soigneusement dissimulé, bien entendu) !…

    *Podemos tenterait de préserver sa centralité ? Vous avez dit "centralité" ? Quésaco ? Certain(ne)s évoquait une certaine gémellité avec Siryza ?… C’est là tout le problème, le « ni gauche ni droite » a fait son temps… et c’est une impasse politique, car, qu’on le veuille ou non la société occidentale a besoin de clivages ! Le clivage « gauche-droite » est de plus en plus fluctuant et dépend essentiellement de l’actualité, ainsi que de la manière dont celle-ci sera traitée par les relais médiatiques dominants…, tout particulièrement quand celles-ci est issue directement de la propagande dominante, ou quand il s’agit de manipulations sociétales !...

    * lire à ce sujet un article intitulé "Podemos, « notre stratégie »" par Pablo Iglesias paru dans le « Monde diplomatique » de juillet 2015.

    • oui , lire également ci-dessous sur BC la contribution de ALAIN CHANCOGNE intitulée : ESPAGNE : face aux colères , les outils capitalistes de la division

      richard PALAO

    • Oui, bien vu, de tous temps la politique d’infiltration des partis progressistes ont fait partie de la dogmatique capitaliste ! Certaines Révolutions d’Amérique-Latine en ont fait la triste expérience, notamment au Guatemala , au Honduras et au Salvador ! Au Nicaragua heureusement Daniel Ortega veilla au grain ! Pas facile de ramer seul, lorsque la vraie opposition Révolutionnaire et Progressiste se voit confisqué les grands moyens d’INFOS ! La bourgeoisie sait très bien qu’à armes égales de la bataille des idées, elle est battue ! Cela n’explique sans doute pas tout, l’impuissance qu’il y a à ne pas voir naître un programme d’un pas en avant susceptible du grand rassemblement , clé de la victoire ! Eh, oui ! déjà Gramsci percevait cet obstacle " le Neuf tarde à naître !" Je m’y réfère souvent , notre Idéal ne meurt jamais !

    • La très rapide décomposition du gouvernement grec doit nous mettre la puce à l’oreille car il y a visiblement anguille sous roche et le vers est dans le fruit...
      TSIPRAS fait voter ses plans d’austérité avec les voix des PASOK- NEA DEMOKRATIA et autre TO POTAMOS. SYRIZA est clivé en 2 blocs antagonistes et le clivage droite gauche divise ce pseudo parti d’extrême gauche...
      Serait ce utile de vivre, en FRANCE, ITALIE, ESPAGNE et PORTUGAL des déconvenues similaires en votant pour ce type de partis ?
      En période de crise générale du capitalisme la lutte des classes ne peut prendre qu’une forme très massive et politisée, GREVE GENERALE + SUBVERSIONS non-violentes...

  • HEGEL disait : "Lorsqu’un parti nouveau se crée il contient en lui-même le principe qu’il combat. Ce n’est qu’après avoir traversé une crise profonde et après avoir subi une SCISSION qu’il peut EVENTUELLEMENT donner naissance à un parti vraiment nouveau"...