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La RURALITE...

Publie le mercredi 29 juillet 2015 par Open-Publishing
2 commentaires

Les articles et débats sur les gesticulations des AGRICULTEURS (qui ne sont pas des paysans, malheureusement) montre que certaines données ne sont jamais entrées dans le "logiciel" des divers intervenants ! Ils les connaissent sûrement mais n’en tiennent pas compte...
Lorsque les paroles de l’internationale ont été rédigées 80% de la population française vivait dans le MONDE RURAL et 50% des travailleurs français travaillaient au moins partiellement dans l’agriculture : "Ouvriers-paysans nous sommes : le grand parti des travailleurs !" + la faucille et le marteau, emblème très pertinent de notre mouvement...
La FRANCE est restée très rurale jusqu’à la première guerre mondiale qui a couté cher en vies humaines et décimé plusieurs fois la paysannerie qui a payé un très lourd tribut.
La mutation urbaine commence en 1930-31, date de la parité enfin atteinte entre villes et campagne (50% de la population française devient urbaine)...
La seconde guerre mondiale boostera le capitalisme et l’industrie, à telle enseigne qu’aujourd’hui plus de 80% de la population est devenue URBAINE...
Les paysans ont quasiment disparu (40 000 exploitations) et les agriculteurs les ont remplacé (160 000 exploitations) et ce très petit nombre d’entreprises agraires parait encore trop élevé puisque, dit-on, la RURALITE n’est pas rentable et coûte trop cher...
3 500 000 chômeurs et 2 500 000 RMIstes vivent très mal dans des villes surpeuplées et polluées, 75% n’ont aucune perspective même si la croissance repassait à 5%...
2+2=4 !!! Il faut réanimer la ruralité, pas uniquement avec le tourisme...

Messages

  • Vrai tout ça, mais le plus souvent, le tourisme est une plaie qui condamne la production locale et les quelques, qui se décarcassent pour que "leur pays" vivent dignement, n’ont quasiment plus qu’un rôle de figurant dans les décors appréciés des citadins... Veulent tous consommer du voyage et du tourisme...

    Hormis le côté machiste de la vidéo (années 70), ça reste d’actu : https://youtu.be/d1hsUUz_DkQ

  • L’espèce du genre homo sapiens est de caractère grégaire.

    On l’a sevré à la culture du zéro risque, zéro aléa, zéro effort, tout à disposition dans un rayon temporello-géographique négligeable.

    On l’a bercé dans la toile des infrastructures : routières (voies goudronnées), énergétiques (gaz et électricté), hydrauliques (eau potable et égouts), communications (tv, téléphone, intenet), commerciales (supermarchés et ’ordures ménagères’), habitat (’cages à lapin’, pavillon de banlieue, hlm sur 1 étage, immeubles hausmanien), zones de verdure (parcs et jardins publics), fluviales (canalisation du lit, recouvrement des cours d’eau, ponts, régulation des débits), culturelles (théatres, cinémas, salles de concert ou polyvalente) et sportives (stades, salles de fitness).

    On lui a garanti la tranquilité sous l’oeil bienveillant de la vidéo-surveillance.

    On lui a développé des emplois "monospécialisés" l’obligeant à s’aglutiner autour des sites industriels et autres zones économiques.

    On lui a offert la possibilté de s’évader avec sa bagnole aussi souvent qu’il en avait envie (tout le temps en fait pour le parigot).

    On est très très con...

    Mais revers de la médaille : la population s’accroie (39 millions en 1900 à 64 (métropolitains) aujourd’hui) ainsi que les surfaces forestières.

    Tout ceci sous un diktat de ’rationalisation’, d’optimisation, de croissance, d’écologie mais surtout de mise sous dépendance monnaitaire permettant la spéculation et une explosion des formes de taxes sur l’activité humaine.
    Le retour, même à pas lent, vers un état antérieur EST une catastrophe pour le modèle dominant actuel vu que cette manne de revenus n’est pas délocalisable et qu’il faut qu’elle continue d’exister ...en vivant le plus longtemps possible.