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GRECE : Alexis Tsipras annonce sa démission !

par JO

Publie le jeudi 20 août 2015 par JO - Open-Publishing
10 commentaires

La Gauche Révolutionnaire et Progressiste UNIE l’emportera-t-elle enfin contre l’austérité ! (NDLTr.)

Le premier ministre grec Alexis Tsipras présentera jeudi sa démission au président du pays, ouvrant la voie à la tenue d’élections anticipées le 20 septembre, a annoncé un fonctionnaire gouvernemental sous couvert d’anonymat.

Tsipras, élu en janvier, devrait réaliser un discours télévisé à la nation jeudi soir.

« L’objectif est de tenir des élections le 20 septembre », a indiqué la source gouvernementale après une réunion entre M. Tsipras et de hauts fonctionnaires de son parti et ses ministres pour évoquer la prochaine mesure de gouvernement.

La tenue d’élections anticipées était attendue, après sept mois de pouvoir compliqués durant lesquels le pays a été quasiment forcé de quitter la zone euro et a été contraint de fermer ses banques pendant trois semaines.

M. Tsipras a en outre été désavoué par une partie de sa formation d’extrême-gauche Syriza après avoir fait voter le plan de rigueur exigé par les créanciers de la Grèce malgré le « non » du peuple grec lors d’un référendum.

Lire la suite : http://fr.sputniknews.com/international/20150820/1017678159.html#ixzz3jNZNyLU0

Messages

  • Bêta en politique Il va se faire avoir par les grecs Alpha qui dans leur majorité sont de bons libéraux mercantiles.

  • Où l’on vient de voir une fois de plus la "gauche" ("l’extrême-gauche" selon certains...) venir faire le sale boulot à la place d’une droite déficiente et déconsidérée, puis retourner l’oreille basse et la queue entre les jambes dans sa niche d’opposition, dormir et rêver d’accéder un jour au pouvoir pour tout changer...

  • La Gauche Révolutionnaire et Progressiste UNIE l’emportera-t-elle enfin contre l’austérité

    c’est quoi cette"G.R.P.U ?

     :)

  • La loi grecque permet que les partis ne soumettent pas aux votes des députés individuels mais des listes par partis composés par les états majors. Que va-t-il rester du vote non à l’austérité des citoyens ?

    • En analysant ce qui se passe en Grèce, c’est finalement Yanis VAROUFAKIS qui avait raison.
      Les Eurocrates, les banques Européennes et le FMI (LAGARDE) ont tout fait pour "torpiller" le nouveau Gouvernement de la Gauche Radicale.

      Ils ont mis à genoux TSIPRAS avec l’aide de la Droite Grecque qui a voté pour un nouveau plan d’AUSTERITE sans possibilité de discussions.
      TSIPRAS s’est "servi" du Parlement et de sa mouvance de Droite pour faire passer ce plan et a divisé SYRIZA.

      Que va-t-il se passer le 20 septembre ? Est-ce que l’électorat va se modifier par rapport au REFERENDUM où le NON (EXIT) l’avait emporté ou le confirmer et rejeter le plan de l’Europe ?

      La réponse est entre les mains des Grecs !

    • Cher Camarade ETELLIN je ne partage pas ton diagnostic.

      A/ Varoufakis : comme dans les garde à vue il y avait, pour les gens comme nous, le"bon Varou et le méchant Tsipras , dans la dernière ligne droite

      Sauf que c’est un "montebourg" à la grecque, le"camarade"Varoufakis

      http://www.lepoint.fr/politique/yanis-varoufakis-hote-de-montebourg-attendu-a-la-fete-de-la-rose-20-08-2015-1957882_20.php

      On semble oublier que dès la victoire de Syrisa, il a été le commis voyageur auprès des plus hautes instances financières p

      Pour "rassureret se concerter avec les"saigneurs"

      C’ est lui qui a bossé pour Tsipras, la façon de mettre en musique la conversion au maintien de l’euro , la stratégie de la"négocition -bidon" et donc aux formes d’aggravation inévitables d’Austérité...

      deux rappels :

      Il faut relire ce récit de "compagnonnage" que j’ai cité ailleurs

      Extrait :

      http://www.euractiv.fr/sections/euro-finances/varoufakis-le-ministre-des-finances-star-de-lanalyse-economique-313667

      ’est en terrain sinon conquis, du moins confraternel, que le ministre des finances grec, Yanis Varoufakis, a longuement développé, jeudi 9 avril à Paris, sa vision de la théorie économique et de l’économie européenne. Invité, comme tous les ans, à participer au forum du think tank Institute for New Economic Thinking, fondé par George Soros, le professeur s’est retrouvé au centre de l’attention alors qu’une nouvelle échéance de paiement crucial menacait les finances de son pays. Il a néanmoins pris le temps durant plusieurs heures d’expliquer sa stratégie.

      et ceci , aussi :

      https://www.les-crises.fr/la-grece-peut-forcer-leurope-a-changer-par-yannis-varoufakis/

      gé de 54 ans, Yanis Varoufakis a été formé au Royaume-Uni. Professeur à l’université de Sidney (il a la double nationalité grecque et australienne) jusqu’en 2000, il est ensuite revenu en Grèce où, de 2006 à 2008, il a conseillé George Papandréou, alors leader de l’opposition.

      Dès 2010, il s’est opposé au discours dominant en Grèce et a défendu l’idée qu’il fallait assumer la faillite du pays. Auteur d’une “modeste proposition pour régler la crise de l’euro”, notamment saluée par Michel Rocard, il s’est rapproché de Syriza. En cas de victoire du parti d’Alexis Tsipras, on évoque son nom pour diriger les négociations avec la troïka.

      B/

      Sur TSIPRAS mis à genoux :

      Je ne partage pas non plus le coup" du pistolet sur la tempe que tu résumes par

      Les Eurocrates, les banques Européennes et le FMI (LAGARDE) ont tout fait pour "torpiller" le nouveau Gouvernement de la Gauche Radicale. Ils ont mis à genoux TSIPRAS avec l’aide de la Droite Grecque qui a voté pour un nouveau plan d’AUSTERITE sans possibilité de discussions

      Pour à la fois justifier m répution de"bvard" et quitte à ce que ça gonfle quelques"mis" qui m’adorent..
       :)

      ...je préfère réserver un commentaire de plus-voire un article - sur ce que j’appelle le laboratoire grec ..mis en place dès 2008..

      .
      Pour moi, Tsypras et son Parti n’ont pas été "mis à genoux" !

      En néo-socs-dems, ils se sont mis à genoux devant le CAPITAL , en nécessaire CDD, le temps de faire boire la cigûe au peuple grec, ..

      Poison que les habituels domestiques,(Droite-PSOE) carbonisés , aux yeux des masses, par leur Alternance au pouvoir, ne pouavient plus faire avaler..

      Place maintenat à un nouvel épisode de coalition possible entre larbins "préssentables" et de "moindre mal"..

      ( Comparaison n’est pas raison mais c’est selon ces besoins de changer de bourreu qu’en 1997 Chirac en accord total avec le Cpital, a dissous l’Assemblée , JUPPE trimballant son impopularité du aux mouvements de nov 95

      Il falliit du"neuf" pour accélérer les mesures dictées par le capital

      ET Gayssot devint donc champion des privatisations, toutes compétitions confondues( devant Chirac 86- et Ballaldur 93, bilans ajoutés !!)

      Enfin toutça, c’est mon petit avis matinal

      Cordialement, cher Camarade

      Alain Chancogne

  • a verser au débat
    https://grecefranceresistance.wordpress.com/2015/08/21/vangelis-goulas-le-non-nest-pas-vaincu-on-continue/

    Vangelis Goulas :Le NON n’est pas vaincu …..on continue

    Je crois maintenant qu’il est devenu clair, pour les camarades de gauche et communistes au sein de SYRIZA, que ce parti n’est pas le parti que nous avons constitué en 2013.

    Alexis Tsipras après une pirouette mémorandaire a choisi d’institutionnaliser la politique du TINA*, de l’austérité, de la prétendue absence d’alternative, et de se plier entièrement aux ordres des créanciers … il a choisi de diviser SYRIZA en allant immédiatement à des élections et plus tard au congrès-parodie d’un SYRIZA de mémorandum … des mouvements de chantage visant à surprendre en plein mois d’août et à trouver des opposants non préparés … les camarades députés qui étaient en désaccord avec les choix du Premier ministre et de son état-major rapproché et qui sont restés fidèles au programme commun et aux valeurs de SYRIZA.

    Avec quel programme Alexis Tsipras va-t-il aux élections ?

    La gestion de l’accord, produit du chantage que les créanciers ont exercé sur nous ? Le bradage des biens publics par des privatisations ? Il s’agit d’un chantage inoui sur les milliers de membres de SYRIZA mais aussi sur le peuple grec, il s’agit d’un coup d’état interne au parti inoui comme il n’y en a jamais eu et qui ne convient pas à un parti qui se veut de gauche.

    Seul un congrès peut évaluer et déterminer la ligne du parti, et les listes qui vont être établies n’auront pas droit au nom de SYRIZA. Il s’agit d’une mutation de SYRIZA menée en collaboration avec les créanciers et les autres forces de mémorandum, dans un parti leader qui se range entièrement – et se charge de le diriger – dans le bloc du OUI, bloc pro-mémorandum pour lequel le peuple grec a voté à 38,69% .

    Il est désormais temps de mettre en route aussi la représentation de la plus grande partie du peuple grec, des 61,31% de gens qui ont voté NON aux mémorandums et à la politique d’austérité, qui ont voté pour une Grèce pays souverain et non pas colonie des créanciers et de l’Allemagne qui impose sa politique dans cette dictature de la zone euro et du monstre troika. Le NON n’est pas vaincu. La volonté du peuple grec se se libérer des mémorandums s’exprimera politiquement et vaincra.

    *TINA=there is no alternative=il n’y a pas d’alternative

    traduction Frédérique Bouvier

    Pour ceux qui continuent à la pierre Laurent, à défendre la façon dont TSIPRAS s’est vautré dans le lit du CAPITAL, cette connerie du "pistolet sur la tempe"
    ... je les renvoie à ceci: :

    http://syriza-fr.org/2013/01/16/le-manifeste-de-sy-riz-a-les-objectifs-de-notre-programme/

    C’est le PROGRAMME sur lequel SYRISA et TSIPRAS ont instillé de l’ESPOIR au peuple GREC sous saignée capitaliste

    Juste un extrait

    6. Placer le système bancaire sous propriété et contrôle publics, et introduire des changements radicaux de son mode de fonctionnement et des objectifs qu’il sert aujourd’hui, en renforçant le rôle des employés et des déposants. Nous devons créer des banques publiques à buts spécifiques : crédit rural, petites et moyennes entreprises, logement social.

    7. Suspendre les privatisations et le pillage de la richesse publique, ramener sous contrôle public les entreprises stratégiques privatisées ou en voie de l’être, tout en les réorganisant entièrement, de sorte à façonner un secteur public d’un genre nouveau, fort, productif, efficace et ouvert aux partenariats, en toute transparence et sous contrôle populaire prenant une forme adaptée, loin de la logique de l’étatisme et du clientélisme.

    Si après ça, on me parle d’autre chose que d’un MUNICH de classe, une pitoyable Kollaboration !!

    Alain chancogne

  • Publié chez mes camarades de ROUGE MIDI :

    http://www.rougemidi.org/spip.php?article8992

    EMISSION DE TSIPRAS : A replacer dans l’histoire récente du LABORATOIRE GREC

    • on me signale que le lien ne fonctionnerait pas...
      je fais donc un copier coller

      DEMISSION DE TSIPRAS : A replacer dans l’histoire récente du LABORATOIRE GREC
      samedi 22 août 2015
      par Alain Chancogne

      Je pense qu’on ne peut en suivre la COHERENCE qu’en acceptant la notion de CRISE SYSTEMIQUE,du CAPITALISME, maintes fois rappelée ici.

      A savoir :

       Le CAPITAL pour cause de ce que le "cout" de la révolution technique et scientifique introduit dans le taux de profit menacé, a besoin de forces de travail achetées à minima, d’ajuster l’appareil de production au strict nécessaire de plus-values à créer dans l’économie “réelle". Le reste il le trouve dans la "financiarisation" spéculative.

      Donc, REFORMES est désormais synonyme de brutale marche arrière, destruction du "tissu social" actuel, passage à la Kalach’ Kapitaliste de tout ce qui été "ACQUIS" par la lutte de classes...

      Cela suppose donc de frapper fort et de neutraliser les résistances populaires, y compris en sachant que la prise de conscience collective de la nocivité avérée du Capitalisme, c’est déjà un point d’appui pour un processus révolutionnaire d’émancipation humaine que nous appelons le COMMUNISME.

      Conséquence :
      Bien entendu, le Capital a besoin de plusieurs fenêtres de TIR, et dans un même mouvement cohérent, il doit :

       Extirper des neurones de prolos tout ce qui aide à puiser des forces et de l’Espoir pour lutter.
      Donc "REVOLUTION et COMMUNISME" étant à filer aux "oubliettes" , besoin de trouver quelques salopards identifiés à cet objectif (les P.C existants) pour qu’ils fassent ce sale boulot en misant sur le fait qu’ils ont eu une histoire de "défenseurs intraitables des faibles" (Inutile que je nomme donc les HUE, BUFFET, LAURENT, en ce qui concerne la France).

       Engager une extraordinaire lutte idéologique, en prenant pour prétexte une crise financière (celle des « sub-primes » en 2008).
      Pour arriver à ce que de façon massive, les peuples acceptent d’y voir une conséquence d’un dérèglement de système, dû à trop de laxisme conduisant à l’agonie des pauvres Entreprises "exsangues", par trop de répartition excessive des richesses, et pour les particuliers que nous sommes, trop de pouvoir d’achat "distribué", pas assez d’impôts, trop de soins médicaux et... des retraites trop importantes, etc, etc.

      Bref, espérer que de façon large l’hymne des peuples soit fait de paroles du genre : "Ressaisissons nous, soyons solidaires puisque nous sommes dans le même bateau, (rameurs fouettés et puissants à la barre), nous allons tous mourir".

      C’est là qu’intervient, selon une expression que j’ai été un des premiers à employer
       : Le LABORATOIRE GREC.

       Le CAPITAL et ses structures, ses larbins politiciens en place dans les années 2OO8-2012 (droite ou PASOK) font le sale boulot.
      LE CAPITALISME va TESTER, sur un peuple, jusqu’où on peut aller dans les saignées.

      Je ne refais pas l’Histoire ici, mais rappelons nous :

       Pour X raisons-y compris, selon moi, le sectarisme du KKE, la lutte de résistance n’est pas au niveau de l’attaque et le personnel politicien en alternance (Droite et PASOK) "macronisent" la société grecque.

      Mais c’est à la FOIS INSUFFISANT pour le CAPITAL , et impossible à poursuivre avec les équipes qui, en Grèce comme ailleurs, sont "repérées" comme de complicité objective.

      Vient le temps des "remplaçants " que le Coach "CAPITAL" va faire rentrer sur le terrain avec l’allure de "ceux qui vont enfin faire reculer le malheur".

      1.C’est bien entendu la période qui voit SYRISA afficher un programme d’affrontement avec l’adversaire de classe, [1]

      ce qui va conduire la classe ouvrière à oublier que sans les occupations d’usine de 1936, en France, on ne parlerait pas des acquis du FRONT POPULAIRE.
      (L’état de grâce dont a bénéficié Mitterrand en 81 c’est en fait le "coup de grâce" dans la nuque du prolo).

      La suite ? Inutile d’insister !
      Roulements d’épaules avec référendum au contenu "confus"(mais exprimant le rejet d’une nouvelle austérité), pseudo "pistolet sur la tempe" de Tsipras-Mollet, matraquage sur le "chaos" annoncé en cas de bras de fer avec cette EUROPE des "solidarités", sa monnaie, etc, etc...

      Au bout : accord total UE-FMI et Tsipras, en place parce que l’heure des fausses alternatives avait sonnée, qui, à défaut d’être de Gaulle, devient une sorte de Vercingétorix face à César... !

      Le laboratoire grec va maintenant, avec les prochaines élections annoncées, explorer la piste du "consensus" un genre « d’esprit du 11 janvier" pour cause de nouvelles saignées à venir.

      Le Capital, les droites, les partis socialistes, les PODEMOS et autres FDG, se positionnent, les yeux rivés sur le déroulement de ce drame grec en plusieurs actes.

      Nous ne nous en sortirons pas, selon moi, si nous ne tirons pas les enseignements (TOUS !) de ces sept à huit dernières années de « l’expérience grecque ».

      Pire : chez nous la "résignation" permettra au capital de frapper d’une façon terrible.

      Quant on voit la quasi inexistence de réactions face aux lois Macrons récemment votées, il faut s’inquiéter.

      J’avoue répéter trop souvent mon sentiment.
      Patiemment.
      "La patience est une vertu révolutionnaire", aurait dit on affirmé K.MARX.

      Alain Chancogne.

      [