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Pourquoi je ne siégerai plus au comité exécutif national du PCF

par FRANCIS PARNY

Publie le vendredi 29 janvier 2016 par FRANCIS PARNY - Open-Publishing
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J’ai décidé de quitter le comité exécutif du parti. On décrète « l’échec du Front de gauche » mais c’est nous qui l’avons mis en « état de mort clinique » après la présidentielle de 2012. Il reste pourtant le seul regroupement cohérent idéologiquement capable de proposer une alternative aux politiques néolibérales poursuivies aujourd’hui.

C’est à partir de cette cohérence portée par le FDG que l’on pourra rassembler largement celles et ceux qui, en France comme en Europe sont lassés d’alternance et de bipartisme qui ne change rien à leur vie.

Voici la lettre que j’ai adressé à mes amis du comité exécutif du PCF.

« Chers camarades,

Nous avons tenu récemment un séminaire. Comme d’autres j’ai apporté une contribution. Elle était critique tout comme mes interventions écrites formulées de 2013 à ce jour.

Ni ces interpellations, ni ma dernière note, n’ont permis les débats qui auraient dû en découler. J’en tire les conséquences en me retirant du CEN tout en restant membre du Parti communiste et de son Conseil National

Ma décision relève aussi, à mon sens, d’une question de démocratie. A quoi sert un exécutif qui ne débat pas des contradictions que ses membres soulèvent ?

Je reviens donc, dans ce courrier, sur des points essentiels de la période que nous vivons et sur les impasses auxquelles nous conduisent les choix faits ces trois dernières années.

Je décide de rendre publique cette réflexion car je crois que de très nombreux camarades sont attachés à la stratégie du FDG, je pense même qu’ils et elles sont la majorité de notre parti.

Ce qui est en question aujourd’hui c’est à la fois l’existence du PCF et celle d’une force de transformation sociale.

Après l’échec de la deuxième candidature de Robert Hue en 2002, j’ai considéré que je pouvais être le meilleur vice-président d’un conseil régional que cela ne servait à rien si l’audience de mon parti tombait à un tel niveau.

Lorsqu’on m’a proposé d’être au CEN j’y suis allé avec la certitude que l’on me demandait de contribuer à la construction d’un avenir pour notre parti et pour la transformation de cette société.

En 2004 nous avons constitué pour la première fois des listes autonomes au premier tour des élections régionales. Un an après en 2005 nous avons mis toutes nos forces au service d’un rassemblement contre le projet de traité constitutionnel et une majorité a rejeté ce projet d’Europe libérale. En 2007 malheureusement de nouvelles élections présidentielles ont montrées que le PCF ne pouvait prétendre – en tout cas à cette époque - être le fédérateur de toutes les forces anti libérales dans une telle élection. En 2008 et en 2009 la sortie de Jean-Luc Mélenchon du PS nous a permis de poursuivre notre politique « des fronts » en créant le Front de gauche (FDG). Nous l’avons fait notamment à l’occasion d’une nouvelle campagne contre l’Europe libérale.

Le processus de construction du FDG s’est poursuivie jusqu’aux bons résultats des élections présidentielles de 2012 qui a rendu l’espoir à toutes celles et tous ceux qui pensent encore qu’une transformation sociale est nécessaire et possible. Cette campagne a redonné aussi un nouveau plaisir de militer à des dizaines de milliers de communistes. Elle a permis une audience nationale visible dans tous les territoires de notre pays. Elle a permis de montrer l’utilité du PCF au service de l’intérêt général du combat progressiste.

Aujourd’hui on nous dit que le FDG est un échec.

Je ne partage pas ce point de vue. Certes nous n’avons rien fait pour développer sa dynamique. Au plan national nous l’avons même mis « en état de mort clinique » selon la formule d’un de ses ateliers thématiques. Mais nous pouvons encore lui donner une deuxième vie notamment à partir de la certitude qu’un mouvement politique ne peut se développer aujourd’hui qu’en s’ouvrant à la société civile toute entière et que cela n’est possible que dans le cadre d’une proposition collective de plusieurs partis rassemblés et rassemblés sur un contenu clair de transformation sociale.

La crise de la politique est telle qu’un seul parti ne peut espérer rassembler la confiance nécessaire à l’engagement du plus grand nombre. Il lui faut aussi, savoir partager les pouvoirs dans la vie politique comme dans la société.

Les présidentielles qui sont toujours le moment d’un débat politique important peuvent constituer l’occasion d’un tel renouveau ; ou pas.

Nous ne devons ni perdre du temps ni tergiverser dans des « primaires » qui apparaîtront comme des combinaisons politiciennes et qui de toute façon, n’aboutiront pas tant l’inclinaison « naturelle » des hommes au pouvoir les poussent à se représenter.

Nous pouvons nous mettre rapidement en état de marche autour d’une candidature unique du FDG seule à même de porter une véritable alternative dont nous connaissons les contours si nous voulons vraiment sortir notre pays de la crise.

Le peuple qui vit en France n’attend pas qu’on lui propose dix mesures qui feraient l’unanimité d’une coalition hétéroclite Il ne croit plus depuis longtemps aux programmes des partis ou des alliances.

Il souhaite qu’on lui soumette un projet qui dessine la société dans laquelle nous pensons qu’il faut vivre. Un projet culturel en quelque sorte comme aux heures les plus heureuses de la politique. Un projet qui lui permette de savoir ce que nous avons en commun avec lui. Et cela est plus que jamais nécessaire compte tenu du délabrement idéologique dans lequel nous nous trouvons.

Et ce projet nous l’avons nommé. C’est « l’humain d’abord » contre « la finance d’abord ». C’est aussi la paix contre la guerre, la coopération contre la concurrence, le droit de faire ses « humanités » pour chacune et chacun contre l’adaptation de l’école aux besoins en main d’œuvre du patronat, la gestion collective de tous les biens communs contre la privatisation du rentable, le développement des savoirs et des pratiques professionnelles contre leur soumission aux critères d’évaluation du privé, l’ouverture à l’autre et au monde contre le repli sur soi et sur la nation, le sens du devenir de la planète contre son saccage.

 

Nous sommes dans un monde de plus en plus difficile à vivre.

La globalisation capitaliste mondiale et les exigences de plus en plus grandes des marchés financiers conditionnent et détériorent de plus en plus les conditions de vie de centaines de millions de personnes. La domination du néolibéralisme provoque l’affaiblissement ou même l’effondrement des Etats et des puissances publiques. La dette est utilisée comme un chantage pour dominer les peuples. Partout cette domination veut imposer un modèle unique de dérèglementation de toute activité humaine au service des profits de quelques-uns.

La répartition inégalitaire des richesses dans le monde ne cesse d’empêcher le développement de nombreux pays comme l’émancipation humaine en général. Le prétendu « choc des civilisations » utilisé pour justifier une politique insupportable engendre de nombreuses guerres inutiles et néfastes qui ont donné sans cesse plus d’ampleur aux terrorismes. Le développement de la crise écologique a atteint un tel niveau que celle-ci en devient un problème planétaire dont la résolution suppose un traitement politique global immédiat dans le cadre d’une coopération de l’intégralité des pays de notre monde.

Mais dans cette situation, des révoltes, des changements politiques et l’émergence de forces nouvelles se manifestent. En Europe, des partis, des coalitions, des mouvements se construisent à partir de la conscience populaire que c’est bien cette orientation libérale qui génère la mal vie et l’échec de cette belle idée que pourrait être l’Europe. Ces partis recueillent des voix très largement. Parfois ils prennent la place des formations de droite, des sociaux-démocrates ou des socialistes divers qui alternativement ou ensemble gèrent loyalement les intérêts des plus grandes puissances financières de ce monde. Dans ces pays ils représentent une alternative aux choix libéraux et les formations d’extrême droite ne progressent pas.

Notre continent est à l’heure des choix, nous aussi.

Nous pouvons rejoindre ce mouvement qui offre une perspective nouvelle aux peuples, sous forme de coalitions, de forces ouvertes à la société civile et qui acceptent de partager le pouvoir au lieu de le confisquer. Ces mouvements qui font la démonstration qu’il est possible de changer les rapports de forces politiques pas seulement entre la droite et « la gauche » mais à l’intérieur même des organisations qui se réclamaient de la transformation. Ces mouvements que la presse française et internationale a identifié à juste titre comme radicaux, anti-libéraux et anti bipartisme.

L’idée est avancée parfois qu’il faudrait en France sauver la gauche. Mais quelle gauche ? Indistinctement celles et ceux qui sont passés à droite et celles et ceux qui rechignent, restent au milieu du gué comme il a été dit et veulent finalement infléchir les orientations droitières du gouvernement comme s’il était possible de sortir de la crise par des demi-mesures comme la régulation du CICE par exemple.

Un Tsunami idéologique a été imposé aux socialistes par leur chef d’état.

Candidat, il proposait la rigueur pour rééquilibrer les comptes de la nation. Cela signifiait l’austérité et cela nous a conduit à refuser d’entrer au gouvernement. Mais devenu président, dès la fin de 2013, François Hollande choisissait le « pacte de compétitivité », le « socialisme de l’offre » la baisse du coût du travail, la destruction du code du travail, la guerre partout sous l’égide des USA et de l’OTAN. Et maintenant il court derrière les thèses du FN, sur une conception calamiteuse de l’identité et bientôt sur la glorification du patriotisme.

 

Ce n’est pas rien. Quel communiste peut se sentir quelque chose de commun avec ce président. Hollande a rejoint Blair et Schröder répondant à l’injonction de Thatcher et Reagan. Il a entrainé définitivement son parti dans l’acceptation du libéralisme et ce faisant « la gauche » dans une impasse.

Cette gauche ne doit pas être sauvée.

Si elle meurt pour qu’une autre gauche naisse, tant mieux ! Et encore faut-il s’interroger sur le mot gauche qui a perdu l’essentiel de sa signification dans ce ralliement socialiste au libéralisme.

Toute hésitation sur la nécessité de cette rupture laisserait à penser que notre avenir est lié à la réussite de cette « Gauche » alors même que les commentaires du chef de l’état sur la campagne de Claude Bartolone aux régionales en Ile de France, laissent à penser qu’il aurait fallu se passer de l’alliance à gauche au deuxième tour pour gagner au centre.

Les objectifs du FDG étaient bien affirmés dès 2010 : proposer une autre voie à Gauche, renverser le rapport de forces à l’intérieur de cette gauche et battre la droite. Cela voulait dire clairement que la victoire nécessite de mettre fin à l’hégémonie socialiste sur « la gauche » ; sinon, aucune transformation sociale n’est possible.

La « crise » grecque a ajouté un élément supplémentaire à la complexité d’une transformation sociale réussie.

Pour gagner en Europe, il faut une majorité, un programme anti-libéral certes mais il faut aussi se préparer à affronter Bruxelles.

Il faut dire comment nous allons gouverner avec quelle mobilisation des forces vives de notre pays et dans quelles alliances au niveau européen pour refuser le diktat des politiques dites « d’ajustement structurel » et d’austérité.

C’est dire que la crise grecque ne pouvait pas seulement s’envisager du seul point de vue de la sortie ou pas de la zone euro. La solidarité avec nos amis grecques ne fait pas débat mais pour notre propre réflexion la question qui est posée est celle de la possibilité de rester dans la zone euro sans appliquer les politiques néfastes voulues par Bruxelles. La réponse à cette question est aujourd’hui un élément essentiel à la conviction populaire sur l’issue d’une alternative.

Déjouer le piège de 2017

On nous dit que 2017 est un piège avec trois candidatures sans aucune de gauche. Mais la présidentielle de 2012 avait clarifié le paysage politique français en faisant émerger un pôle alternatif à la politique que le candidat du PS annonçait. Nous aurions dû dès l’annonce du tournant libéral de fin 2013 du président, inscrire toutes les échéances électorales dans la perspective des présidentielles de 2017 et faire grandir le rassemblement dans un large débat autour de la nécessité d’un pôle nouveau, un 4ème pôle, pour relever le défi présidentiel. Dans ce débat avec toute la population et tous ceux qu’on nomme les « corps intermédiaires » nous aurions vu, peut-être, émerger de nouvelles personnalité-e-s évitant ainsi de se retrouver en 2017 avec les mêmes quatre candidats principaux de l’élection précédente.

 

La gestion « peau de chagrin » de nos élus

Au lieu de cela nous avons « isolé » chaque élection territoriale en refusant toujours de nationaliser nos propos ; nous avons refusé l’autonomie qui est la marque du mouvement révolutionnaire depuis le congrès de Tours et qui était au cœur du FDG ; nous avons appelé à lutter contre l’austérité gommant ainsi la grave dérive libérale de ce gouvernement.

Pour quels résultats ? Les quatre élections montrent que nous arrivons à nous maintenir dans les municipales comme dans les départementales grâce à la notoriété justifiée de certains de nos élu-e-s locaux. Mais dans les autres élections notre score dépend de l’unité du FDG et quand elle explose, comme aux régionales, c’est une sanglante défaite avec 75% d’élu-e-s de perdus et un territoire de nouveau parsemé de déserts.

Nos élus locaux se retrouvent « hors sol » dans leurs communes à chaque élection nationale où le PS devance le PCF. Et dans des milliers de commune nous menons campagne pour faire le moins mal possible.

Seule la reconquête d’une audience nationale plus forte peux nous permettre d’avoir durablement des élu-e-s et de reconquérir des villes sur la droite.

Quant à nos partenaires du FDG ils ont reconnu et accepté l’importance de conserver les élu-e-s PCF dans les élections territoriales. Mais les présidentielles se présentent tout autrement, le PCF recueillant 1% d’avis favorables parmi les personnes interrogées sur notre capacité à représenter toute la « gauche ».

Il n’est pas trop tard.

Le « tabouret » de l’élection présidentielle a trois pieds aujourd’hui. N’essayons pas de construire un pied avec une partie d’un des trois autres, nous perdrons l’équilibre. Construisons un quatrième pied, bien distinct et autonome des trois autres dans la continuité de 2012. 

Les lundis de « la gauche », qui rentreront en concurrence avec d’autres initiatives du même type ne vont que rebattre les cartes d’un jeu dont nous connaissons le résultat. Celles et ceux qui veulent transformer la société tombent d’accord sur les contenus nécessaires à cet objectif mais ne tranchent pas la question stratégique.

Comme François Hollande sera candidat, les socialistes, même frondeurs, ne s’opposeront pas à lui et EELV à déjà dit qu’il ne fallait pas être l’opposition à ce pouvoir. Les élections régionales ont confirmé que la « nouvelle gauche qui émerge » ou le « large rassemblement » considéré d’emblée comme un rassemblement qui inclue le parti socialiste au deuxième tour sous sa domination ne marchent pas.

Engager une dynamique

Ne perdons pas de temps. Communistes, nous avons des propositions pour changer de société, elles ont largement nourri « L’humain d’abord ». Loin d’oublier ce programme nous devons l’actualiser, le faire connaître en se tournant vers le peuple pour qu’il l’enrichisse et s’en saisisse comme d’une arme pour gagner la présidentielle. L’espoir est de ce côté, des milliers de militant-e-s ont envie de le démontrer.

 

La candidature de Jean-Luc Mélenchon peut dans un tel processus trouver une légitimité collective. De toute façon il sera candidat avec le talent qui est le sien. Que ferons-nous ? Un ralliement de dernière minute sans avoir créé de dynamique ? Une opposition à sa candidature ?

Le combat idéologique

Nous devons travailler à inverser le rapport de force dans le domaine des idées aussi. L’imaginaire commun que dessine peu à peu la domination libérale est terrifiant. Nous perdons le sens de toute activité humaine qu’on veut évaluer au travers des critères de rentabilité à court terme que les rentiers exigent de l’économie. Il est grand temps de réconcilier Marx avec Jaurès. De faire resurgir l’humanisme au cœur du communisme.

Pour cela il faut « ferrailler » sur le sens de tout acte public.

Nous devons spécialement être attentif aux personnes les plus en difficulté. Etre au chômage ou toucher le RSA met en cause l’image de soi-même. On ne peut s’adresser à ces personnes seulement en terme économique.

Quand Rebsamen propose de « contrôler » les chômeurs notre réponse ne doit pas porter sur le nombre d’emplois que nous pouvons effectivement créer mais sur la philosophie qui nous guide en faveur d’une sécurité professionnelle qui permet à tout homme ou toute femme de maitriser son parcours professionnel et l’élévation continue de sa qualification.

Quand le temps consacré par les travailleurs sociaux à « chasser » les fraudeurs devient la priorité qu’on leur impose ou que les personnels hospitaliers passent des heures à codifier les soins qu’ils dispensent, ce n’est pas le relèvement des minimas sociaux ou la gratuité des soins qui répondra à leur malaise mais l’idée que l’effondrement de nos services publics crée de l’inhumanité en supprimant la protection aux plus faibles et le sens même de ces métiers.

Drapeau rouge et drapeau national

Quant au débat sur l’identité nationale, ce n’est pas à coup de Marseillaises répétées que nous lui redonnerons la valeur à portée universelle que ce même hymne lui donnait à Valmy.

Nous ne pouvons pas rivaliser avec le FN sur son terrain. Ce n’est pas en éditant des affiches bleu blanc rouge ou en appelant notre projet « La France en commun » que nous pourrons convaincre.

Tout projet de sorti de crise ne peut être aujourd’hui que national, européen et mondial.

C’est ce qu’indiquait le rapport présenté en 2008 devant le 34ème congrès par Pierre Laurent.

Après avoir constaté un « nouvel état du monde » il indiquait : «  rien ne serait plus fou dans ces conditions que d’en rabattre sur l’ambition de changement radical (souligné par moi) qui est au cœur de notre engagement communiste. (…) La crise qui se développe, sa globalité, la gravité de ses conséquences (…) montrent clairement qu’aucune issue ne peut être envisagée à cette crise sans changer d’échelle dans la résolution des problèmes. (…) il semble évident que les dimensions européennes et mondiales du projet politique que nous portons sont devenues déterminantes. La légitimité des traités qui régissent la construction de l’Union européenne est atteinte ».

Rien depuis cette date n’est venu infirmer un tel jugement, bien au contraire.

Le 11janvier 2015

Ce n’est pas non plus en sanctifiant la manifestation du 11 janvier 2015 comme une mobilisation de toute la France, que nous donnerons à voir une image rassembleuse de notre parti. Il fallait être présent bien sûr, mais la France est bien plus diverse que celles et ceux qui étaient rassemblé dans la rue ce jour-là en particulier des millions de personnes vivant dans les quartiers populaires, victimes de la pauvreté et de discriminations en tout genre, « oubliés » de la république. 

Il est temps de réaffirmer la solidarité profonde qui rassemble les plus démunis en France avec ceux du monde entier. Notre drapeau national n’est jamais aussi bien utilisé que lorsqu’il est associé au drapeau rouge de l’international.

Sur l’identité comme sur le patriotisme qu’il me soit permis de rappeler ces mots de Victor Hugo qui valent bien plus qu’un long discours : « Ne soyons plus anglais ni français ni allemands. Soyons européens. Ne soyons plus européens, soyons hommes. - Soyons l’humanité. Il nous reste à abdiquer un dernier égoïsme : la patrie »

« Pour un front de gauche de type nouveau »

En avril 2014 je signais avec un autre camarade une tribune dans l’Humanité avec ce titre. Je crois vraiment que cet objectif reste à l’ordre du jour comme seule voie de la transformation sociale qui est le cœur même de notre engagement communiste.Un rassemblement largement ouvert aux femmes et aux hommes avec qui nous vivons, bien au-delà de notre propre parti.

Je peux me tromper du tout au tout bien sûr. Mais un congrès arrive. Je souhaite que de très nombreuses et nombreux communistes jeunes définissent eux-mêmes quelle génération de communistes ils et elles veulent être. Je souhaite qu’elles et ils prennent les rênes de leur parti dans leurs mains pour construire un avenir de jours heureux.

Bien cordialement,

 Francis PARNY

 

 

 

 

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