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répression contre les lycéen-ne-s par les vigiles de Beaubourg samedi 14 mai.

Publie le dimanche 15 mai 2005 par Open-Publishing
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Arrêt de la répression contre les lycéen-ne-s de la coordination nationale.

A ceux qui veulent fliquer les lycéen-ne-s, les lycéen-ne-s répondent résistance

Aujourd’hui samedi 14 mai, les lycéen-ne-s de la coordination nationale avaient décidé à la suite de l’AG de jeudi soir après la manif de faire une campagne d’affichage dans les rues de la capitale pour informer la population de leur état de mobilisation contre la reforme Fillon, la répression sur le mouvement lycéen-ne-s et leur refus de venir en cours le lundi de pentecôte.

Si le collage d’affiches s’est bien passé lors du départ de la fac de Jussieu, la traversée de Paris s’est mal finie pour eux aux abords du centre Georges Pompidou. Les vigiles de Beaubourg n’ont pas apprécié leurs affiches sur une rampe d’accès du bâtiment.

Trois lycéen-ne-s ont été interpellés, puis conduits dans le centre de sécurité du bâtiment. Nous avons été tout de suite avertis par téléphone par les autres lycéen-ne-s présents avec eux de leur arrestation. La responsable administrative de Beaubourg n’a pas souhaité déposer plainte contre eux. Heureusement, car les trois lycéen-ne-s interpellés ont déjà écopé de garde-à-vue pour occupation de l’annexe de l’Education Nationale, pou deux d’entre eux, et pour l’occupation du rectorat de Bobigny pour un autre.

Un groupe de soutien s’est très vite constitué d’une trentaine de lycéen-ne-s et responsables syndicaux, et de la FCPE et d’une élue des Verts de Paris. Le responsable de la sécurité de Beaubourg, le « très méchant » dans cette histoire, les a obligés a la corvée de TIG par le nettoyage à la lance à incendie du mur du centre Pompidou. Ils ont dû se rendre après au commissariat de Beaubourg pour récupérer une contravention pour motif « Apposition d’affiches sur le revêtement de la voie publique au moyen de colle (article 89-2 du règlement sanitaire de la Ville de Paris)

Une procédure devant le Tribunal de Police pourrait être retenue contre eux. Nous dénonçons cette répression contre les lycéen-ne-s de la coordination pour trois affiches A3, même si le risque de convocation risque d’être nul.

Vu le nombre d’affichage sauvage dans Paris par les ouiouistes à la Constitution Européenne. Nous disons non à la répression du mouvement lycéen.

Un Parent