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Le "NON" censuré dans les médias, ça suffit ! Rassemblement mardi 17 mai à 18 heures Paris

Publie le mardi 17 mai 2005 par Open-Publishing
4 commentaires

Le "NON" censuré dans les médias, ça suffit ! Rassemblement mardi 17 mai à 18 heures Place Georges Clemenceau- Paris 8ème

Grâce à votre mobilisation, la pétition que nous avons lancée le 4 mai « le NON censuré dans les médias, ça suffit » a déjà obtenu plus 14 000 signatures.

Plus de 14 000 citoyens qui expriment le sentiment de l’immense majorité des Français.

Nous, professionnels de la télévision et de la radio, sommes attachés à l’existence d’un Service Public de l’audiovisuel, seul moyen de contrebalancer la monopolisation de l’espace public par les puissances de l’argent, au profit des puissances de l’argent, et d’assurer le nécessaire pluralisme de l’information qu’exige notre démocratie.

C’est pourquoi, cette protestation citoyenne, nous avons décidé de la faire connaître directement à Monsieur le Président de la République, gardien, selon notre Constitution, de la continuité de l’État et du respect de la loi commune.

Nous porterons en délégations l’ensemble des signatures au Président de la République Française et nous vous appelons, à cette occasion, à un RASSEMBLEMENT dans le 8ème arrondissement non loin de l’Elysée, pour appuyer notre démarche :

Mardi 17 Mai 2005 à 18 heures

Place Georges Clemenceau

(Métro ligne 1 et 13 Champs-Élysées-Clemenceau)

En attendant, continuons à faire signer massivement l’appel !

http://www.appel-info-impartiale.ras.eu.org/

Initiative soutenue par : Attac, Acrimed, CFDT radio-télévision, SNJ-CGT, SNRT-CGT, UNEF, OFM (observatoire français des médias), ADAS (association de défense des assurés sociaux), SIPM-CNT (syndicat interprofessionnelle de la presse et des médias), SFR-CGT (syndicat français des réalisateurs), UEC (union des étudiants communistes), Association "Voir et Agir", SUD énergie transport gaz, Ruptures (réseau féministe), URFIG, Union des républicains radicaux U2R ...

Messages

  • a quand la prise de ses Bastilles là ? J’ai nommé les média.

    Le soir du 29 mai quels que soient les résultats, investissons Radio - France, TF1, France 2 et 3, les ppx journaux (Le Monde, Libé) et donnons la parole aux citoyens ce soir là.
    Si le NON l’emporte, osons dire que malgré le matracage médiatique nauséeux, les Français ont compris. Si le OUI l’emporte, alors, il sera évident de déduire que les média auront réussi leur coup. Alors, il faudra aller plus loin et rentrer réellement en résistance, voire tenter l’insurrection.
    Il faut "détruire" les média. Je veux dire par là, détruire le symbole qu’ils représentent et déconstruire leur analyse, toujours empreinte d’un libéralisme et d’un capitalisme indépassables.
    Les média depuis longtemps sont devenus partiaux. Ils sont inféodés aux pouvoirs politiques et pis, aux intérêts des grandes entreprises (pour ne pas les citer, 2 industriels de la Mort, LAGARDERE et DASSAULT). Il faut que les français le sachent. Il faut les alerter et leur dire que c’est fini. Que nous allons donner une leçon à ces gens là. Leur dire que nous licencions sans indemnité ces "nouveaux chiens de garde" que sont devenus les journalistes et leurs grands mandataires, ces hommes politiques incompétents et inutiles que nous voyons depuis trop longtemps se moquer de nous et nous tromper, mais surtout, que nous rejettons tous ces liens entre intérêts économiques dominants et journalisme. Citoyens, reprenons en main les rênes de la démocratie .

  • En tout cas, on a occupé pendant deux heures la petite place Georges Clémenceau, près de l’Elysée. On était talkie-walkés ostentatoirement aux abords du Palais, alors finalement, je ne sais pas si la pétition, la doléance d’avoir un débat médiatique plus sincère a finalement pu être portée à son excellence (...à un de ses sbires, pardon...), mais il sait en tout cas que pour 16 000 signatures inscrites, il y a tout autant voire beaucoup plus de personnes qui pensent la même chose sans signer une pétition.
    A force de ronronner, les médias ont cru pouvoir nous faire de la pub permanente. Maintenant, s’il ne se passe rien pendant 2 minutes, un spectacle devient "chiant", il faut de la fausse action, du malheur, de la consommation. On cherche à nous faire consommer n’importe quoi : de l’info comme une glace, un jean comme un traité européen, une opinion, une mode, des conneries diffusées en permanence, pourvu qu’on ne réfléchisse pas... Moi, j’ai abandonné ma télé, mon téléphone portable l’a rejoint quelques années plus tard, je ne dis pas à tout le monde d’en faire autant, mais pour ma part, ça ne me manque pas. Au contraire, je prends la vie autrement ; je n’ai plus ce vibreur qui me faisait sursauter les ovaires à des endroits et des moments indécents (un wagon de métro, une discussion engagée, une cabine d’essayage... On a même vu des hommes répondent au téléphone au-dessus de la pissotière. L’outil, l’instrument, c’est l’usage qu’on en fait qui lui donne son utilité, sa réalité. La politique, c’est pareil, l’information, c’est pareil : il s’agit de regarder les choses autrement, avec un recul, en faisant appel à d’autres points de vue, des valeurs différentes de la pensée unique. Et du coup, je prends le temps, je tente de pratiquer au quotidien une certaine éloge de la lenteur. Je sais que, depuis le temps que je pratique la ville, je peux m’y mouvoir très vite... Vite ? Mais pour quoi faire de plus ??
    Alors, si les puissants restent malgré sourds à nos doléances, c’est que l’angle doit peut être être modifié... Car c’est parce que nous acceptons, aussi, de jouer le jeu des manifestations champêtres, d’accepter que des hommes que nous n’avons même pas élus (le manège incessant des ministres qui jouent aux chaises musicales sous nos yeux depuis 3 ans en appliquant toujours la même politique, tels des robots, des fordistes de l’emmerdement maximum...pas pour tout le monde...) ne retirent pas des lois scélérates. Car, si l’on reprend cette fameuse déclaration des droits de l’homme et du citoyen, il y est bien dit et redit que la loi émane de la volonté générale. Et quelle volonté générale veut, par exemple, aller travailler sans être payé ?? C’es complètement absurde... C’est comme demander à l’agriculteur d’aller au champs mais de ne pas le récolter, ou d’aller à l’étable mais de ne pas traire ses vaches ce jour... Dans notre système, l’homme ne travaille pas grauitement, et s’il ne peut émaner du peuple lui-même une telle sottise, c’est bien parce que des margoulins qui sont censés nous gouverner sont carrément en train de jouer avec nous. Alors jouons aussi avec eux... Après tout, ils ne nous écoutent pas ? Créons autrement, d’autres choses, au quotidien, dès qu’on le peut. Recommençons à nous parler, à nous sourire, à nous écouter, à nous inviter ; laissons libre cours à notre sens créatif et sprirituel ; achetons autrement, arrêtons de donner du pognon, dans la mesure de notre propre mesure, à des tas de structures qui n’en ont plus besoin. Vous vous rendez compte, il y a des entreprises tellement riches qu’elles ne savent plus quoi faire de leur fric... Alors elles n’ont plus besoin du nôtre. Puisque l’argent est le nerf de la guerre, dépensons-le autrement et pour d’autres choses... Favorisons d’autres circuits de production, de distribution, d’échange...
    Marianne

  • UN traité Constitutionelle NON democratique ,vicieux malsain, indigne :

    – par les modalités de son élaboration (il n’est pas l’oeuvre d’une assemblée constituante élue à cet effet,
    Il est negocié par le pouvoir, il n’y a pas de débats publics organisés,
    il n’a même pas été à l’ordre du jour des dernières élections européennes de 2004 !)
    – par la forme et le contenu
    (c’est un texte démesurément long et illisible, qui définit jusque dans le détail
    les politiques à mener pendant les décennies prochaines : quel sera alors le choix possible pour les électeurs,
    lors des prochains scrutins ?)
    – par la répartition des pouvoirs (l’essentiel du pouvoir échoit à des organismes non élus comme la Commission
    – par la non-séparation des pouvoirs (la Commission a l’initiative exclusive des lois)
    – par la quasi-impossibilité de réviser le traité, ainsi immuable pour des décennies
     par la definition dans la partie III d’une politique economique qui contitutionalise des politiques néolibérales.
    (Rien de tel à la surface du globe depuis, dans son genre, le soviétisme)
    – par son principe majeur qui est une « économie ouverte où la concurrence libre et non faussée »
    (dès l’Article I-3 et maintes fois répétée dans la partie III)
    – par l’assujettissement des droits sociaux à la compétitivité de l’économie
    – par les missions attribuées à la Banque Centrale européenne,
    en pârticulier l’objectif de la stabilité des prix au détriment de la croissance et de l’emploi :
    c’est le choix des rentiers
    – par la stricte orthodoxie monétariste
    Ce traité organise une régression sociale manifeste.
    – par la porte ouverte aux délocalisations industrielles et au dumping fiscal et social
    (en raison de l’interdiction apportée à toute restriction à la liberté d’établissement des entreprises
    , de la liberté de circulation des capitaux sans le moindre contrôle,
    de l’impossibilité de procéder à une harmonisation fiscale ou sociale)
     ce qui engendre une fâcheuse manie à la reconversion des Français : quel foutoir
    – par la disparition du « droit au travail » qui devient un simple « droit de travailler » !!! (Article II 75)
     par la non adhesion du traité à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (1948)
    qui reconnaît les droits sociaux collectifs.(Droit au travail, le droit à un revenu minimum,
    le droit à un salaire minimum, le droit à une allocation de chômage, le droit à une pension de retraite,
    le droit à la couverture des soins de santé, à un logement décent sont garantis.
    – par l’adoption, pour les questions sociales, de la règle de l’unanimité, source de blocages
    – par la soumission totale des droits sociaux au principe du marché et de la concurrence.
    – par la réduction de la plupart des services publics (hors justice, école, santé d’urgence, et encore)
    à des « services d’intérêt économique général » (SIEG) totalement soumis aux règles de la concurrence
    et de la rentabilité comme n’importe quelle entreprise capitaliste (Article III-166 alinéas 1 et 2)
    (article III-148 "Les etats membres doivent s’efforcer de proceder a la liberalisation des services
    au dela de la mesure qui est obligatoire")
    – par l’assimilation des aides publiques à des distorsions au dogme de la « concurrence libre et non faussée »
    (Article III-167 alinéa 1)
     Par une charte des droit sociaux (partieII), non contraignante contrairement a une partie III economique
    elle qui est tout a fait contraignante.
     Ce traité impose l’augmentation des dépenses militaires sous la dépendance de l’OTAN
    – parce que la politique de sécurité et de défense commune de l’Union est soumise
    aux obligations découlant du traité de l’Atlantique Nord et doit être compatible
    avec celle de l’OTAN (Article I-41 alinéa 2)
    – parce que l’OTAN reste le fondement de la défense collective de l’Europe et l’instance de sa mise en oeuvre
    (Article I-41 alinéa 7)
    – parce que les pays doivent s’engager « à améliorer progressivement leurs capacités militaires »
    (Article I-41 alinéa 3).

    Ce traité ignore ou contourne la laïcité
    – par « l’oubli » de la référence à la laïcité ou à la séparation de l’État et des Églises
    dans l’article I-2 consacré aux « valeurs de l’Union »
    – par l’obligation constitutionnelle de maintenir un « dialogue » permanent avec les Églises
    (Article I-52 alinéa 3)
    – par la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement,
    en public ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites
    (Article II-70 alinéa 1 qui consacre la fin de la neutralité de la sphère publique) : à quand les chapelles,
    mosquées et synagogues dans les écoles publiques ?
    Ceux qui disent que l’on va voter « pour ou contre l’Europe » mentent ! On va voter pour une manière
    de faire l’Europe : au service des citoyens ou au service du marché ? Dire non à ce traité constitutionnel
    est indispensable pour construire l’Europe sociale et démocratique.

    Pierre Mendès-France à l’Assemblée nationale le 18 janvier 1957 :

    « Le projet du marché commun, tel qu’il nous est présenté, est basé sur le libéralisme classique du XIXe siècle,
    selon lequel la concurrence pure et simple règle tous les problèmes. [...] L’abdication d’une démocratie
    peut prendre deux formes, soit elle recourt à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs
    à un homme providentiel, soit à la délégation de ses pouvoirs à une autorité extérieure laquelle au nom de la
    technique exercera en réalité la puissance politique, car au nom d’une saine économie on en vient aisément
    à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement une politique, au sens le plus large du mot,
    nationale et international