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L’IMPERIALISME sanctionne économiquement tous les pays du refus à se mettre à ses genoux

par JO

Publie le mercredi 1er juin 2016 par JO - Open-Publishing
2 commentaires

VENEZUELA : LE VENEZUELA SUBIT UN EMBARGO FINANCIER
Publié le 19 Mai 2016 par Bolivar Infos
Catégories : #embargo financier, #Venezuela-Etats-Unis, #économie
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Caracas, 18 mai AVN.- La Chancelière de la République Delcy Rodríguez a dénoncé ce mercredi le fait que le Venezuela subit un embargo financier orchestré par les centres de l’empire.

Du siège de la chancellerie où elle a rencontré son homologue palestinien Riad Al Malki pour renforcer les relations bilatérales, Rodríguez a averti que des ordres ont été émis par les centres de l’empire « de ne pas accorder un seul dollar au Venezuela ».

Elle a assuré qu’il existe une « conflagration » des différents pouvoirs de certains centres diplomatiques, de la droite mondiale et des médias « contre le Venezuela et contre ses autorités légitimes ».

Rodríguez a indiqué que le Gouvernement national est engagé dans le développement de l’indépendance et de la paix et elle a affirmé qu’ils feront valoir l’état de droit dans le pays et dans la communauté internationale.

D’autre part, Rodríguez a apprécié la conférence de presse donnée hier par le président de la République Nicolás Maduro qui a été diffusée dans certaines ambassades du monde pour « rompre le siège médiatique ».

« Dans nos ambassades sont venus des journalistes, des intelelctuels, des mouvements de solidarité dans le seul but de rompre le siège médiatique des pouvoirs factuels, de rompre le harcèlement médiatique des grands pouvoirs de la communication », a-t-elle soutenu.

Rodríguez a dénoncé l’élaboration d’un nouveau Plan Cóndor pour l’Amérique Latine et les Caraïbes qui « a pour but de renverser les gouvernements de gauche et les gouvernements progressistes ».

« C’est l’héritage d’ Obama, il a dit qu’il allait s’occuper de l’Amérique Latine et c’est ce qu’il fait pour satisfaire les intérêts de l’empire », a-t-elle affirmé.

Messages

  • L’état socialiste bolivarien du Vénézuela, affronte des problèmes dont il n’est pas responsable et qui remontent à la soumission traditionnelle des bourgeoisies locales des pays du continent sud-américain à l’Empire.
    A commencer par le pillage "traditionnel" des ressources naturelles par les multinationales nord américaines entraînant la formation d’une bourgeoisie dite :" compradore"(acheteuse) et des couches moyennes liées exclusivement au développement et aux mirages de la "société" de consommation comme en "Occident".
    Cela a entraîné pour le Vénézuela une grande dépendance économique de soumission au Marché qui va de pair avec l’absence programmée de tout développement industriel et agricole productif, tout ce qui pourrait rappeler de près ou de loin une nation indépendante doté d’une véritable souveraineté.
    L’accélération de la lutte des classes là-bas comme ici nous met en état de guerre sociale face à un ennemi sans scrupules prêt à nous entraîner dans de nouvelles boucheries.
    Nous nous devons de soutenir activement l’effort des forces progressistes de ces pays qui luttent pour la justice, pour l’égalité, contre la misère et contre le chômage, pour leur indépendance (Vénézuela, Brésil, Bolivie, Uruguay, Chili, Argentine...)
    On le voit l’Internationalisme dépasse les frontières de l’UE prison des Peuples européens.
    En prévision de la signature du Traité Transatlantique avec les USA, le "TAFTA", négocié dans notre dos, comme dans les années 80 en Amérique Latine, notre pays se débarrasse de ses forces productives, renonce à sa créativité et à ses industrie. Le commerce et son développement ne correspondent plus à nos capacités industrielles, "on" échange, on vend de moins en moins à l’export.
    Nous sommes dans un flux contraire facteur de soumission à l’Empire, on tend vers la tiers-mondialisation de nos populations.
    A chacun son adversaire, le nôtre s’appelle le Capital, ses grandes fortunes, ses porte drapeau et ses sicaires : Hollande, Valls, la Droite et l’extrême-Droite (FN et consorts.)
    La loi Travail est dans la logique de cette soumission. Nous devons en empêcher l’adoption anti démocratique.
    Notre solidarité de classe avec le Vénézuela passe par là.