nous manifesterons le 21 mai pour la défense de la démocratie pour la victoire du vote non

A l’appel du comité national pour la victoire du vote non
nous manifesterons le 21 mai pour la défense de la démocratie
RASSEMBLEMENT A 11 HEURES PLACE GAMBETTA (20e)

POUR LA VICTOIRE DU VOTE NON
POUR LA DEMOCRATIE
POUR LA SOLIDARITE ENTRE LES PEUPLES
CONTRE L’EUROPE DU CAPITAL
POUR LA SOUVERAINETE NATIONALE
POUR LA DEMOCRATIE POLITIQUE

SAMEDI 21 MAI
NOUS SERONS PRESENTS AU MUR DES FEDERES

Le 29 mai, nous voterons non à la « Constitution » européenne.
Le 21 mai, nous rendrons hommage aux victimes de la « semaine sanglante » au cours de laquelle, en 1871, a été exterminée la Commune de Paris, « gouvernement du peuple par le peuple », première tentative du prolétariat parisien d’ouvrir aux travailleurs français, aux peuples du monde entier, les voies du socialisme.

Il y a 144 ans, du 18 mars au 28 mai 1871, à Paris, le peuple ouvrier a pris son sort entre ses mains. Il a installé la Commune : pendant 72 jours, l’Assemblée des délégués du peuple, élus et révocables par le peuple, a pris des mesures politiques et sociales répondant aux besoins de l’immense majorité. Impardonnable, aux yeux de la bourgeoisie réactionnaire de toute l’Europe, qui a organisé contre le peuple ouvrier de Paris un véritable massacre, au cours de la semaine sanglante, du 21 au 28 mai 1871. Devant le mur des Fédérés étaient fusillés les derniers combattants de la Commune.

Il y a 144 ans, en guerre contre la France, Bismarck, chancelier de l’Empereur d’Allemagne, accordait toutes les facilités à l’état-major français resté fidèle à Napoléon III - celui qui, en 1851 avait, par un coup d’Etat, liquidé la démocratie politique en France.

Il y a 144 ans, Marx, Engels, et toutes les tendances représentées dans la Ire Internationale ouvrière se sont prononcés contre l’annexion de l’Alsace-Lorraine à la Prusse, se sont prononcés pour l’unité du pays, pour le rétablissement de la souveraineté, pour la démocratie politique, pour les conquêtes sociales arrachées par la lutte de classe.

« Elus », « mandat », « responsables » : des mots inconnus dans la « Constitution européenne ».
« Les conséquences que votre voix peut avoir pour des millions de travailleurs d’Europe »

L’Entente internationale des travailleurs communique

une lettre d’une travailleuse tchèque
« Les travailleurs de la République tchèque sont confrontés aux mêmes problèmes et ont les mêmes souhaits et désirs que vous, ils veulent vivre en paix, travailler pour un salaire décent et élever leurs enfants en sécurité.
(...) Cette Constitution européenne comprend, entre autres, le protocole n°9, dans lequel sont énumérées les entreprises tchèques qui doivent réduire ou arrêter leur production. (Pages 134 à 136 du document envoyé à tous les électeurs français.)

Cela signifie de nouveaux licenciements ! Chacune de ces entreprises ainsi désavantagées se trouve dans une région déjà sinistrée par les restructurations de l’industrie minière. En 1990, 90 000 mineurs travaillaient dans ces entreprises, aujourd’hui ils ne sont plus que 20 000. Actuellement, le chômage atteint 17,29% dans la région de Moravoslezsko ; si, en conséquence des directives européennes, de nouveaux travailleurs sont licenciés, cela aura des retombées très graves sur l’économie de la région.

Pour tout cela, je voudrais vous dire seulement que votre voix, au référendum, aura un effet non seulement sur votre futur, mais aussi sur le futur des travailleurs de l’Europe "unie". »

A l’appel du comité national pour la victoire du vote non
nous manifesterons le 21 mai pour la défense de la démocratie
RASSEMBLEMENT A 11 HEURES PLACE GAMBETTA (20e)

Prendront la parole :
Jean-Maurice Dehousse, ancien vice président du groupe socialiste au Parlement européen

Gérard Schivardi, maire de Mailhac (Aude), membre du Comité national pour la victoire du non

Daniel Gluckstein, secrétaire national du Parti des travailleurs