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Ok, nous y sommes allé-es ...

Publie le samedi 21 mai 2005 par Open-Publishing
3 commentaires

de Eïnte

Bon, c’est juste un petit commentaire pour raconter ...

Mon amie et moi sommes allé-es au rassemblement Place de la République à 14h30 environ. Beaucoup de monde était déjà présent. Une réussite !!!! Et ce n’était que le début !!!!!!!!

Les groupes se succédaient sur scène, nous parvenions à peine à bouger tant ellil y avait du monde !!! Aller d’un stand à l’autre relevait de l’exploit !!!

C’était vraiment super !

Mon amie et moi avons pris plein de tracts, d’autocollants, d’affiches, etc ... nous avons aussi acheté un T-shirt, un DVD à un prix modique (1 €) (DVD de Regards - excellent au passage) qui donne la parole à des pro - NON :

Mouloud Aounit, Ariane Ascaride, Clémentine Autain, Francine Bavay, Christian Beneditti, Olivier Besancenot, José Bové, Marie-George Buffet, Magyd Cherfi, Emmanuelle Cosse, Isabelle Lorand, Roger Martelli, Gustave Massiah, Jacques Nikonoff, Jack Ralite, Yves Salesse, Claire Villers, Arnaud Viviant, François Wurtz, Malika Zediri,

qui comprend des fichiers texte en bonus (textes souvent inédits car publiés uniquement dans le journal Regards), ce DVD en plus nous dit

"CE CD A POUR VOCATION LA DIFFUSION LA PLUS LARGE POSSIBLE :

COPIEZ-LE, GRAVEZ-LE, OFFREZ-LE

Vous pouvez aussi le commander à Regards, à l’unité, en petit nombre pour vos proches, en grand nombre pour vos connaissances. En très grand nombre si votre association, votre organisation décide de le distribuer ... comme un tract. Son prix le permet.

Si vous voulez le lire sur votre télé ou organiser une projection, il vous faut la version DVD.

Regards ne réalise aucun bénéfice sur ce CD. Nous le vendons au prix de fabrication.

Si vous le pouvez, aidez nous à amortir le coût de sa conception. Vos dons sont les bienvenus."

Je vais d’ailleurs faire une copie des textes qu’on y trouve ici.

Nous avons été grignoté un hot dog (pas terrible, au passage) et bu une boisson.

Ce rassemblement festif est vraiment très sympa ! Pour les personnes qui sont encore devant leur ordi et qui hésitent encore, allez-y ! ;o)

Voili voilou ;o)

Messages

  • Par "qu’on y trouve ici", je voulais dire "qu’on trouve sur le DVD" ... Ceux de Bellaciao, je les diffuse déjà depuis des semaines

  • J-6 Les réunions publiques organisées, séparément, par les « collectifs unitaires » de gauche et par le MPF ont connu une très forte affluence Le non de gauche fait recette à Paris

    Rodolphe Geisler le figaro
    [23 mai 2005]

    Étrange démonstration de force « unitaire » que celle du non de gauche, samedi après-midi, place de la République à Paris. Dans une ambiance familiale, au milieu des fumées de merguez et de brochettes, qui pouvait rappeler l’ambiance d’une Fête de l’Huma, une foule très hétéroclite de plusieurs milliers de personnes (3 500 pour la police, 10 000 pour les organisateurs), avait répondu présent à l’invitation des collectifs unitaires pour le non. L’occasion, pour ce public, entre deux discours de personnalités politiques, de reprendre en choeur les paroles d’une chanson du groupe Jolie Môme - « au milieu du troupeau qui bêle, le mouton noir se rebelle... » -, tout en
    déambulant au milieu de la trentaine de stands tenus par Attac, Solidarité Palestine, SUD, etc. Ou encore de signer la pétition des Femmes iraniennes ou... des Maoïstes français contre la Constitution !

    Entouré de deux gardes du corps, le jeune leader de la Ligue communiste révolutionnaire, Olivier Besancenot, pour qui le meeting de Toulouse, le 12 mai dernier, a fait « basculer l’ambiance de cette campagne unitaire », prend un bain de foule. « La mayonnaise a bien pris », répète-t-il, tout sourire. Pour lui, un non sans ambiguïté prouverait à nos voisins européens que « la France a trouvé un moyen de dire merde au libéralisme ». Mais, surtout, « après le 29 mai, pas question que cette mobilisation unitaire cesse ».

    Peu avant de monter à la tribune, le socialiste Jean-Luc Mélenchon, qui était la veille à Montpellier, se confie à quelques journalistes : « J’en peux plus, je suis vraiment crevé, mais je crois que ça vaut le coup, car il y a quelque chose dans l’air, comme une lame de fond... » Et d’ajouter :
    « Nous, les partisans du non, il faut que nous soyons responsables pour deux. Car les états-majors du oui ont vraiment pété les plombs ! »

    Sur la scène, l’écologiste Francine Bavay, contre l’avis de son parti, appelle à « un non d’espoir » en opposition à « ce oui du laisser-faire ». A côté d’elle, Éric Coquerel, pour les Alternatifs, s’exclame : « En nous voyant ainsi 10 000 aujourd’hui, je me dis : quel ramdam ils font pour 2 000 personnes avec Jospin ! » Patron de la fédération PS du Nord, Marc Dolez plaide « contre la dictature du capitalisme ».

    Sous les cris de « Bové président », José Bové, vêtu d’un tee-shirt blanc orné d’un « non » enfilé par-dessus sa chemise à carreaux, brandit sa pipe encore fumante : « Ce non n’est pas un combat contre l’Europe, mais contre une Constitution qui veut nous imposer une prison libérale ! Eh bien, deux cents ans après la Bastille, le peuple de gauche va aujourd’hui briser cette Constitution », lance-t-il à une foule acquise. Et le syndicaliste paysan d’inviter chacun à réex pédier, sous pli, le texte de la Constitution à Jacques Chirac « après la victoire du non », qui ne fait plus de doute à ses
    yeux.

    Pour Olivier Besancenot, encore, « la colère ne peut plus attendre ». Si le non l’emporte, « cela voudra dire aussi que nous ne voulons pas attendre 2007 pour remercier Chirac ». Également très applaudie, Marie-George Buffet, la patronne du PCF, estime que « nous allons gagner parce que nous sommes tous ensemble ». Interrompue par la foule, qui scande spontanément « Tous ensemble, tous ensemble... », elle reprend : « Si nous avons vécu ce deuil démocratique
    du 21 avril 2002, c’est parce que la gauche avait renoncé. Nous ne voulons plus de cela... »

    Le Parti des travailleurs (PT) a préféré faire bande à part, quelques heures plus tôt, place Gambetta, dans le XXe. Devant plusieurs centaines de participants (2 500 selon le PT), Daniel Gluckstein a fait un parallèle entre le dernier combat des communards le 29 mai 1871 et... le référendum du 29 mai.

    De son côté, Laurent Fabius, qui avait boudé samedi le rassemblement de la place de la République, a avoué craindre, hier soir sur France 2, « une semaine d’intimidation » de la part des tenants du oui. Mais « la France est faite de gens courageux », a ajouté l’ancien premier ministre. « Moi, mon effort, et je suis dans la ligne de François Mitterrand, est de rassembler les socialistes, la gauche et les Français », a-t-il dit

    • Le PT fait toujours "bande à part", depuis 1938... mais bon on s’en fout... Dernière ligne droite, la NON va l’emporter. Ce matin dans Libé, Daniel Soulez-Larivière (brillantissime avocat des "faux époux Turenge" - remember Auckland !) n’hésite pas : "Nous vivons dans un climat de guerre civile"... Bigre ! "Les agitateurs professionnels règnent sur tous les fronts, sans autre Komintern que de pacotille, afin de rendre plus furieux encore les mécontentements catégoriels et d’encourager les voies de fait" dixit "saouler la rivière" (des diamants de Bokassa-Giscard). Les bolchos, selon ce monsieur, même de pacotille, sont de retour ! Il faut dire que notre avocat de la DGSE est pour le OUI, selon l’imparable et phénoménal argument : "Car en politique comme en aviation, existe un point de non retour. Avant la ligne on peut encore freiner. Après il faut décoller", et ladite "dead line" aurait déjà été franchi, donc pas de discussion, on est embarqué, on décolle et on y va, de toute façon on a pas de parachutes ! C’est avec ce type de mâle métaphore de parachutiste, que notre distingué juriste semble aborder (au sens de "à l’abordage") la chose politique et sociale !
      En tout état de cause , la grève des raffineries de TOTAL fût magnifique. Puissance toujours intacte de la classe ouvrière ! Vive la classe ouvrière européenne ! Vive la classe ouvrière mondiale. Le OUI des capitalistes sera défait le 29 mai prochain ! Hourra Hourra de l’ Oural aux raffineries de Gonfreville sur l’atlantique, la classe ouvrière est de retour ! avec son Komintern de pacotille (mais qu’est-ce qui marche heute ? si ce n’est les paillettes et la pacotille ?!)