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Lors d’une perquisition chez Cédric Herrou, un photographe travaillant pour "Libération" mis à terre par les gendarmes

Publie le samedi 21 janvier 2017 par Open-Publishing
2 commentaires

Mes deux cerbères me relâchent près du bas de la piste : « Voilà vous restez là, vous n’allez pas plus haut. » Je lui fais observer que je me trouve sur une propriété privée et que j’y ai été invité. « Nous, c’est pareil, mais on s’invite », me répond-il. Je prends mon mal en patience attendant que la troupe redescende.

http://www.liberation.fr/france/2017/01/21/la-roya-un-photographe-de-libe-malmene_1543020

Messages

  • que devient la Justice à Nice ?

      la quinzaine précédente, Pierre-Alain avait été relaxé par les juges mais le procureur s’acharne et fait appel, comme s’il s’agissait d’un dangereux délinquant.

    Le ministre accepte que l’esprit de la Loi soit détourné, que les moyens de la Justice, le temps de ses fonctionnaires et nos impôts soient gaspillés au détriment d’une chasse efficace aux mafieux.

      Les forces de police sont employées d’une manière particulièrement violente envers des gens paisibles qui portent secours à d’autres gens en danger ou affaiblis. Un scandale à dénoncer.

     et il y a aussi :

    BenArtCore, le 8 février au TGI de Nice

    Felix, le 16 février au TGI d’Imperia (Italie)

    Magali, le 2 mars au TGI de Nice

    Francesca, le 4 avril 2017 au TGI de Nice

    Eric, le 24 avril 2017 au TGI de Nice

    Marie-Rose, le 24 avril 2017 au TGI de Nice

    Françoise, le 16 mai 2017 au TGI de Nice

    René, le 16 mai 2017 au TGI de Nice

    Gérard, le 16 mai 2017 au TGI de Nice

    Dan, le 16 mai 2017 au TGI de Nice ...

    qui ont fait leur devoir d’assistance à personne en danger
    et qui vont être jugés comme des passeurs mafieux !

      Cédric harcelé, ainsi que sa famille et ses amis, écrit au procureur – voyez ci-dessous sa lettre :

    "vous avez fait pleurer ma mère, mon père

    vous avez arrêté mon frère, mon amie,

    Vous nous avez mis sous les verrous, traités comme des chiens, des malfrats.

    Vous avez ordonné à une trentaine de gardes mobiles, armes aux poings, d’entrer sur mes terres, prendre ces trois enfants sans parents, qui attendent chez moi, depuis plus d’un mois d’être pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance.

    Ces enfants ont connus la guerre, la torture, l’esclavagisme

    Ces enfants que je protège

    Ces enfants qui m’ont donné leurs confiances.

    Vous avez au nom de votre France, violé les droits de l’enfant !

    Ils attendaient sécurité de la part de notre pays !

    Vous me savez sensible aux personnes que j’aide, aux personnes que j’aime.

    Vous savez que ma liberté ne s’arrêtera pas aux barreaux de vos prisons et vous tapez là où ça fait mal !!!

    Sachez Monsieur le Procureur que je resterai fidèle à mes convictions, que ma France, que notre France, continuera à défendre les droits des hommes, des femmes, des enfants présents sur le sol français au nom de nos valeurs qui fondent la république française.

    Ne pensez pas que je suis seul, nous sommes des milliers, des millions !

    Chacun son métier, le mien c’est agriculteur, le votre c’est de faire respecter la loi. Loi qui protège et fait que le vivre ensemble soit la règle primordiale à notre démocratie.

    Vive notre France"