Accueil > l’anpe toujours plus de repression et de pressions contre les chomeurs et (...)

l’anpe toujours plus de repression et de pressions contre les chomeurs et précaires

Publie le lundi 23 mai 2005 par Open-Publishing

Et toujours l’autisme et le refus de tout dialogues de cet organisme encore " public " mais pour combien de temps encore avec les principaux(pales) concerné(es) c’est a dire les chômeur(ses) et les précaire

l’ANPE expulse les chômeurs !Après 2h d’occupation, les responsables de la direction départementale de l’ANPE, 123 rue Oberkampf, qui ont refusé de répondre par écrit à nos questions, ont donné l’autorisation d’évacuer.

Prochains rendez-vous de la semaine d’action contre le contrôle des chômeurs :

Mercredi à 18h30, Place du Châtelet, pour une action culture gratuite pour les précaires Vendredi à 10h, Place du Châtelet, pour la ballade des chômeurs et précaires, en terminant par un pique-nique gratuit ; puis nouveau rendez-vous à 14h30 (toujours Châtelet), pour une action anti patronat.

AC ! Air libre (airlibre@laposte.net)

Les occupants de la direction départementale de l’ANPE, 123 rue Oberkampf à Paris, ont été expulsés par les forces de l’ordre après 2h d’occupation.

Dans le cadre de la semaine nationale d’action contre le contrôle des chômeurs organisée par AC !, nous étions une quarantaine à interpeller l’ANPE sur plusieurs points : refus d’inscrire comme demandeurs d’emploi les ressortissants des pays de l’est ayant adhéré à l’Union Européenne il y a un an, collaboration renforcée entre l’ANPE et le département de Paris concernant les Rmistes... Nous souhaitions aussi obtenir des informations précises sur le nombre de RMA et de contrats d’avenir signés dans la région, sur les entreprises qui travaillent en partenariat avec l’ANPE.

La directrice déléguée a refusé, non seulement de nous laisser avoir accès à un ordinateur, mais de répondre par écrit à nos questions. L’ANPE a reconnu qu’elle développait des « services » ( ? ?) pour les Rmistes dans le cadre du plan départemental d’insertion de la Ville de Paris, et que les travailleurs de l’ANPE délégués dans les espaces insertion ou autres sont payés par le budget insertion de la Ville. Grâce à ce dispositif, les conseillers imposent plus facilement l’inscription à l’ANPE aux Rmistes qui sont convoqués : il suffit de les envoyer dans le bureau d’à côté !

Concernant l’inscription des ressortissants des nouveaux pays adhérents à l’Union Européenne, nous n’avons obtenu aucun texte justifiant les refus. Nous avons simplement appris que dès janvier 2004, le préfet de région avait sorti une note rappelant que pendant 6 ans, les Polonais, Lituaniens et compagnie seraient soumis à l’obligation de détenir une carte de séjour avec autorisation de travailler pour exercer un emploi en France.

Avant l’entrée en force de la police dans la salle où nous tenions notre AG (ils ont à moitié cassé la porte), nous avons eu le temps de faire des photocopies de nos tracts. Devant l’entrée de l’immeuble, les flics bloquaient la sortie car ils voulaient que nous sortions par groupe de trois. Le temps de gueuler quelques slogans et de lire notre tract, et la police nous a finalement laissés passer tous ensemble. Nous avons donc rejoints le métro en distribuant des tracts et avec nos slogans.

Prochains rendez-vous de la semaine d’action :

Mercredi à 18h30, Place du Châtelet, pour une action culture gratuite pour les précaires Vendredi à 10h, Place du Châtelet, pour la ballade des chômeurs et précaires, en terminant par un pique-nique gratuit ; puis nouveau rendez-vous à 14h30 (toujours Châtelet), pour une action anti patronat.

AC ! Air libre (airlibre@laposte.net)