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Plusieurs cadres du Parti communiste signent une tribune pour réaffirmer leur soutien à Jean-Luc Mélenchon

par Collectif Bellaciao

Publie le mercredi 15 février 2017 par Collectif Bellaciao - Open-Publishing
7 commentaires

Signez cette pétition : https://www.change.org/p/communistes-nous-soutenons-jean-luc-m%C3%A9lenchon-pour-2017

A trois mois des élections présidentielles tout indique que Jean-Luc Mélenchon est le seul candidat qui porte les espoirs de celles et ceux qui veulent rompre avec le "système" et les politiques suivies depuis dix ans.

Le programme "l’avenir en commun" répond à la crise dans laquelle s’enfonce notre pays. Il propose de mettre fin aux diktats des logiques financières au profit de l’humain. Il place l’éducation comme un enjeu prioritaire assurant à chacun et chacune les moyens de son émancipation. Il s’appuie sur les évolutions sans précédents de l’innovation et du savoir pour dynamiser un développement créateur d’emplois et respectueux de notre planète.

« Le programme "l’avenir en commun" répond à la crise dans laquelle s’enfonce notre pays »

Ses priorités sont claires. L’urgence écologique nécessite une planification exigeante de nos efforts pour changer notre mode de production et de consommation. La création d’emplois nouveaux, la réduction du temps de travail, la retraite à 60 ans, la gratuité des soins et des médicaments, la baisse du coût du logement et des transports, le développement des services publics… constituent ensemble le préalable à l’égalité. Le projet culturel est indissociable d’une conception de l’identité française fondée sur des valeurs universelles, sur la création, dans le respect des autres et de leurs différences avec la certitude que celles-ci enrichissent notre culture commune. La volonté de sortir de toutes les discriminations et notamment de cette société patriarcale qui inhibe tant d’énergies positives et empêche le plein épanouissement des femmes. La certitude que l’accomplissement de toutes ces mesures ne peut se faire dans le cadre des traités européens qu’il faut renégocier ou ne pas respecter. La volonté d’une France non alignée, sortie de l’OTAN, porteuse d’objectifs de paix, de désarmement et de soutien aux peuples sans territoire, sans reconnaissance, à tous les réfugiés économiques, politiques ou victimes des dérèglements climatiques.

« Les élections présidentielles sont l’occasion de juger des projets et des objectifs de chaque candidat. »

Pour nous ce contenu est essentiel car la raison d’être de notre engagement c’est de changer l’ordre des choses. En politique aujourd’hui il y a les représentants de la "caste" qui veulent maintenir l’ordre actuel et celles et ceux – le plus grand nombre - qui veulent changer cet ordre injuste, immoral et tout simplement impossible à vivre.

Et bien nous ne sommes pas des résignés. Nous sommes du côté de la révolution citoyenne. Nous ne pouvons pas vivre heureux dans une société qui génère tant de malheurs. Pour nous l’horizon de ce capitalisme dans sa forme la plus absolue, ultra-libérale, n’est pas indépassable.

Les élections présidentielles sont l’occasion de juger des projets et des objectifs de chaque candidat. François Fillon est le représentant le plus réactionnaire de la droite libérale. Mais sa faillite morale créé des conditions nouvelles d’accès au deuxième tour. Emmanuel Macron tarde toujours à présenter un projet global. Mais son activité de ministre dessine assez bien ce que sera son programme.

« Benoit Hamon sait qu’il ne peut être le président élu en 2017 »

Benoit Hamon sait qu’il ne peut être le président élu en 2017 à cause du bilan calamiteux des gouvernements socialistes, de François Hollande et des incohérences du rassemblement autour de lui. Son objectif n’est pas de gagner la présidentielle mais de s’imposer dans le futur congrès du parti socialiste qui suivra la débâcle de 2017.

D’autres partis enfin, qui n’ont pas de candidat, essayent de négocier des postes de parlementaires dans des alliances à l’ancienne sans se soucier du résultat de la présidentielle.

Des objectifs dans lesquels l’intérêt général est absent. Les citoyen-ne-s en ont pourtant assez de toutes ces politicailleries centrées sur le seul intérêt de leur parti et d’eux-mêmes.

« La France insoumise n’est pas un parti de plus. C’est un mouvement »

La France insoumise ne porte pas seulement un programme elle porte une ambition. Ce n’est pas un parti de plus. C’est un mouvement. Et notre présence dans ce mouvement avec d’autres, témoigne de sa diversité tout comme les 53 % de candidat-e-s qu’il a investi et qui ne sont pas membres d’un parti politique. La France insoumise est une réponse à la crise de la politique, à la crise des partis, en mettant en place une force Transpartis largement ouverte à la société civile.

Nous souhaitons que Jean-Luc Mélenchon soit président de la République. Nous ferons tout pour cela. Mais aucune personne providentielle ne peut changer à elle seule l’ordre existant. Le mouvement populaire dans sa mobilisation et son action sera décisif pour mettre en œuvre les propositions de "l’avenir en commun". C’est pour cela que "La France insoumise" est constituée de 2500 "groupes d’appui" citoyens, décentralisés et largement ouverts qui sont des outils indispensables à la victoire populaire et à la transformation de notre société.

C’est pour cela, comme communiste, que nous avons décidé d’en être et que nous appelons toutes et tous les communistes quel qu’ait pu être leur position auparavant à faire de même.

Les signataires : 

Christian AUDOIN, rédacteur en chef de l’Echo du Centre 

Bernard BANDELIER, Professeur des universités

Brigitte DIONET, ancienne membre du conseil national du PCF

Francis PARNY, démissionnaire de l’exécutif national du PCF

David PELLICER, ancien secrétaire départemental de la fédération du Tarn-et-Garonne du PCF

Françoise QUAINQUARD, co-animatrice d’assemblée citoyenne du FDG en Région Parisienne

http://www.lejdd.fr/Politique/TRIBUNE-Les-communistes-qui-soutiennent-Melenchon-se-mobilisent-847682

Portfolio

Messages

  • Libres à vous d’adhérer au projet quelque peu mégalomaniaque de Mélenchon. Moi je préfère l’appel "Sortons de l’immobilisme".
    Serait-je une nouvelle fois censuré ?

    • C’est une opinion ! Mais peut-on affirmer que manifester contre la loi travail, pour ne citer que cela, soit de l’immobilisme ? À quoi pourrait ressembler celui qui affirmerait cela ? Quelles valeurs défendrait-il ? Vous même, quelles valeurs défendez-vous ? (De quoi le"moi je.." est-il révélateur ?). Prenez le temps d’y penser.
      Très cordialement,
      Gilles

    • Bonjour Gilles. Je suis un militant communiste et le plus simple pour vous répondre c’est de vous communiquer le texte de l’appel que j’ai signé. Bien fraternellement.
      Appel PCF : SORTONS DE L’IMMOBILISME
      En choisissant de ne pas présenter de candidat(e) issu(e) de ses rangs à l’élection présidentielle, le
      PCF a, dans le même temps, décidé par une résolution adoptée à 94% « de continuer d’agir
      jusqu’au bout pour parvenir à une telle candidature commune et empêcher la victoire de la
      droite et de l’extrême droite. » Les communistes ont mandaté « la direction nationale et le
      secrétaire national du PCF pour poursuivre ces efforts… », et ont décidé que le choix « de
      s’engager sans attendre autour d’une candidature » (en l’occurrence celle de
      JL.Mélenchon) « [n’était] pas le terme de [leurs] efforts de rassemblement. »
      Deux événements politiques considérables, le discrédit de la candidature Fillon et, surtout, le
      résultat de la primaire socialiste avec la défaite de Valls et le succès de Benoît Hamon, créent une
      situation tout à fait nouvelle. Cela relance le défi et la possibilité d’un rassemblement de la gauche
      et des écologistes pour battre la droite et l’extrême-droite, rompre avec le social-libéralisme et sortir
      de l’austérité avec une candidature commune à la présidentielle, un contrat majoritaire pour les
      législatives et une dynamique de luttes populaires.
      Lâcher l’exigence d’une candidature commune pour la présidentielle rendrait impossible un succès
      de la gauche pour cette échéance et donc peu crédible l’idée de majorité de gauche pour les
      législatives.
      Ne pas relever ce défi serait prendre la responsabilité de laisser la voie libre à la droite et à
      l’extrême-droite. Face à une situation aussi lourde de conséquences, l’immobilisme n’est plus de
      mise.
      Il faut sortir du blocage actuel à gauche et cesser d’opposer réalisme, efficacité et radicalité, de
      privilégier les éléments de division au détriment des possibilités de convergence.
      Le Parti Communiste peut beaucoup y aider : il avance en effet des propositions précises fortes
      d’une cohérence associant l’énoncé d’objectifs sociaux audacieux à la conquête de pouvoirs par les
      salariés et les citoyens sur l’utilisation de l’argent des entreprises, des banques, de l’État et même de
      l’Union européenne.
      Il est encore temps de prendre une initiative marquante. Pour cela le PCF doit sortir de l’attentisme.
      Nous demandons que Pierre Laurent et le Comité Exécutif National réunissent d’urgence le Conseil
      national du PCF. Celui-ci pourrait décider d’appeler à une rencontre des candidats et des forces
      politiques de la gauche anti-austérité, et lancer une pétition nationale unitaire pour que soit
      construite, autour de quelques grands axes, une plate-forme commune pour lutter contre les marchés
      financiers et répondre aux attentes populaires. Cela concernerait particulièrement l’emploi, le
      travail, les salaires, l’écologie, la protection sociale et les services publics, la démocratie,
      l’entreprise, les banques et l’Europe.
      Les 430 premiers signataires (contact pour signer : choixclair@gmail.com) :

    • Vous auriez pu prendre un peu plus de temps pour vous interroger sur ces questions des valeurs !
      Pour commencer, je trouve cette démarche malheureuse : ne donne-t-elle pas à penser que le vote des camarad-e-s en novembre n’a aucune valeur dès lors qu’il ne va pas dans le sens du CN.
      D’autre part, en quoi, l’élection de Hamon crée-t-elle une situation nouvelle ?
      Certes elle fournit l’occasion aux quelques "camarades" qui ont des intérêts tous personnels à vouloir rester sous la tutelle du grand frère PS. d’espérer sauver leurs mandats, mais ne met-elle pas en danger l’unité du parti ? Qui peut imaginer que les camarad-e-s qui ont lutté contre la loi travail vont se rapprocher de ceux qui nous l’ont imposée de manière si peu démocratique ?
      Qu’ont fait les Hamon, Chassaigne, et autres pour empêcher cette forfaiture ?
      L’immobilisme n’est-il pas dans la répétition de ces erreurs ?
      Les camarad-e-s doivent se battre pour un projet, pas pour les quelques "têtes" qui veulent les manipuler.
      Toujours cordialement,
      Gilles

    • Bonjour Gilles.
      Vous n’avez pas lu le texte car sinon vous sauriez que 94% des communistes ont voté, tout en se prononçant pour un soutien autonome à la candidature de Mélenchon, pour poursuivre la bataille pour une candidature de rassemblement à gauche. Pour ma part je ne confonds vraiment pas Chassaigne et Hamon mais tous deux ont signé et voté une motion de censure contre le gouvernement Valls sur la loi travail.
      Par ailleurs dire que cet appel vise à sauver des intérêts personnels est ridicule et aussi insultant pour les plus de 600 militants qui l’avaient signé hier.

    • Bonsoir Marc, je ne vous ai pas oublié. Juste trop peu de temps ce soir.
      Très cordialement,
      Gilles

    • Pas de rassemblement possible donc Hamon- Mélenchon.
      Que fera le Parti ?
       Suivra-t-il le choix des camarad-e-s, exprimé clairement fin novembre ?
       S’abimera-t-il dans de nouvelles contorsions afin de satisfaire un CN à la dérive ?
      On connaît la réponse, il suffit de suivre Dartigolles : ce sera Hamon !
      Les législatives coûteront cher au Ps... Je vous laisse poursuivre sachant qu’il n’y aura aucune raison d’abandonner le seul projet/programme de gauche qui sera présent/prêt à ce moment là.
      Êtes-vous prêt à accepter la loi travail et le reste (un accord avec Macron n’est pas exclu) ?
      Bon courage, je serai en face,
      PS plus jamais.
      Gilles