PAS DE CULTURE POUR LES PRECAIRES

L’industrie culturelle prétend à travers la télé et la radio éduquer et amuser le peuple. En fait, les groupes industriels qui dirigent les médias inculque aux téléspectateurs et aux auditeurs les valeurs de la propagande commerciale qui nous rabaissent tous à la conditions de minables consommateurs.
Ces entreprises tendent à nous faire confondre culture et consommation.

Mais pour échapper à cette merde, il vaut mieux gagner plusieurs fois le smic qu’être précaire. Parce que si la culture existe, si les lieux pour aller aux spectacles ou voir une expo ne manque pas, le prix d’accès élimine d’emblée tous les précaires.
L’industrie et les institutions culturelles considère que la culture peut s’épanouir or du regard et de la vue des pauvres, quand on voit le prix d’une place de théâtre, de cinéma, le prix d’un cd, d’un bouquin ou d’une bande dessinée.
Dans leur petit monde, le pauvre n’est pas le bienvenu, car la culture n’est pas un droit mais reste le privilège des plus puissants.

Nous chômeurs, rmistes, précaires, revendiquons la gratuité de la culture qui ne doit pas être un marché verrouillé mais un espace de liberté ou chacun quelque soit son revenu peut accéder ou s’y exprimer.

Nous appelons à un rendez vous mercredi 25 mai à 18h place du châtelet pour un départ Action Culture.
Collectif RTO et AC Paris air libre.