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Service minimum : les syndicats de la RATP confirment leur "refus de s’associer" au texte de la direction

Publie le jeudi 26 mai 2005 par Open-Publishing

Les principales organisations syndicales de la RATP ont confirmé mercredi leur "refus de s’associer" à l’engagement de la direction d’assurer le maintien d’au moins 50% des bus, métros et tramways en cas de grève.

Dans un communiqué, les syndicats adressent également un message au gouvernement, lui demandant de ne pas "passer en force" sur cette question vis-à-vis des élus locaux.

L’avenant prévoyant ce "service garanti" était présenté mercredi matin "pour information" aux syndicats de la RATP lors d’un comité d’entreprise. Consultés le 14 avril dernier, les syndicats avaient déjà refusé de s’associer à ce texte pour ne pas se "lier les mains" sur le droit de grève.

L’avenant doit faire l’objet d’un vote le 17 juin lors d’un conseil d’administration du Syndicat des transports d’Ile-de-France (STIF, qui coordonne les transports à Paris et en Ile-de-France), qui doit passer à partir du 1er juillet sous la responsabilité de la région Ile-de-France présidée par le socialiste Jean-Paul Huchon.

Les syndicats "ont refusé de s’associer à ce texte qui n’engage que la responsabilité de la direction de la RATP" écrivent la CGT, FO, la CFDT, la CFTC et l’UNSA dans leur communiqué commun diffusé mercredi.

Les cinq syndicats réaffirment "leur opposition à tout interdit ou limitation pour chaque salarié de la possibilité d’utiliser le droit constitutionnel de grève".
Ils "considèrent que le protocole sur le dialogue social est un levier suffisant pour assurer la qualité du service que les Franciliens sont en droit d’attendre d’une entreprise de transports publics".

Les organisations syndicales exigent en outre de l’Etat (actuellement majoritaire au conseil d’administration du STIF) qu’il ne passe pas "en force" sur ce dossier vis-à-vis des élus régionaux, jugeant "indispensable que ceux-ci puissent clairement se prononcer, et sur le respect des droits des salariés et sur le maintien et le développement du service public RATP en Ile-de-France". PARIS (AP)