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VENEZUELA : NORMAL : Le régime capitaliste ne peut pas aimer "Une Constituante" !

par JO

Publie le mardi 1er août 2017 par JO - Open-Publishing
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NDLR : Qui abolit les privilèges pour qu’ils ne puissent plus se reconstituer parce que le Peuple aura écrit : Plus jamais ça !

VENEZUELA : DÉCLARATION DES ACCOMPAGNANTS INTERNATIONAUX AUX ÉLECTIONS À L’ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUANTE
Publié le 1 Août 2017 par Bolivar Infos

Catégories : #Venezuela, #assemblée nationale constituante, #élections au Venezuela

Nous, les accompagnants internationaux sous-signé, provenant de diverses latitudes du monde, qui avons assisté aux élections à l’Assemblée Nationale Constituante invités par le Conseil National Electoral, appelons à respecter la décision souveraine et le droit à l’autodétermination du peuple vénézuélien exprimés dans l’élection de l’Assemblée Nationale Constituante et déclarons :

L’élection de l’Assemblée Nationale Constituante a été convoquée le 1° mai 2017 de façon légale et légitime par le Président de la République Bolivarienne du Venezuela, Nicolás Maduro Moros, conformément aux attributions que lui confère la Constitution dans son article 348. En conséquence, ces élections sont essentiellement basées sur l’ordre juridique vénézuélien qui réaffirme le principe universel de l’exercice de la souveraineté des peuples et de la conformité envers la Charte des Nations Unies.

Les Vénézuéliens, dans l’exercice de leur droit constitutionnel à la participation politique stipulé par l’article 62 de la Constitution a – civiquement et pacifiquement – exercé son droit de vote dans des élections libres, universelles, directes et secrètes comme le stipule l’article 63 de la Constitution Bolivarienne.

Rappelons que cet acte démocratique par lequel a été élue l’Assemblée Nationale Constituante est un exercice de souveraineté nationale indiscutable et inaliénable.

A ces élections de l’Assemblée Nationale Constituante, grâce à un processus d’inclusion transparent seront élus 545 représentants en tant qu’expression de l’exercice du pouvoir d’origine du Venezuela qui élaboreront une nouvelle Constitution qui sera soumise à referendum.

Nous, les accompagnants Internationaux, certifions que les institutions compétentes de l’Etat ont garanti que les électeurs ont disposé de bureaux de vote sur toute l’étendue du territoire vénézuélien pour exercer leur légitime droit de vote.

Le Conseil National Electoral, organe directeur et autonome du Pouvoir Electoral vénézuélien a accordé – légitimement et dans la transparence – les pleines garanties à la population concernant l’exercice du vote, le secret du vote et la fiabilité du processus de transmission et de vérification des données grâce à son système électoral contrôlable dans toutes ses étapes dont la transparence a été prouvée lors des 20 élections nationales précédentes.

Nous avons eu connaissance du fait que des secteurs anti-démocratiques ont déchaîné avant les élections à l’Assemblée Nationale Constituante des violences et des actes terroristes. Pendant les élections du 30 juillet, ces regrettables actions se sont également déroulées bien que dans peu d’endroits du pays pour intimider et terroriser la population et essayer de saboter les élections. Des actions qui sont de toute évidence condamnables.

Nous, les accompagnants Internationaux, constatons l’importante participation des Vénézuéliens à ces élections à l’Assemblée Nationale Constituante, ce qui rend compte sans équivoque de leur esprit démocratique et pacifique.

La gigantesque et déformante campagne médiatique internationale déchaînée contre la démocratie vénézuélienne qui cherche à créer les conditions pour mettre en place des mécanismes d’intervention étrangère, y compris militaire, est condamnable.

Nous considérons que l’Assemblée Nationale Constituante sera un espace pour fomenter une nouvelle rencontre de tous les Vénézuéliens sans distinction d’affiliation politique, sur la base d’un dialogue inclusif qui dirige définitivement le Venezuela vers le bien-être collectif dans une ambiance de paix et dans le plein exercice du droit à l’autodétermination des peuples.

Nous, les accompagnants Internationaux, appelons les peuples et les Gouvernements du monde à respecter les résultats de ces élections à l’Assemblée Nationale Constituante en tant que manifestation de l’autodétermination du peuple vénézuélien.

Caracas, 30 juillet 2017.

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

source en espagnol :

http://www.resumenlatinoamericano.org/2017/07/31/venezuela-declaracion-de-acompanantes-internacionales-de-la-eleccion-a-la-asamblea-nacional-constituyente/

VENEZUELA : MADURO RÉAGIT AUX SANCTIONS DES ETATS-UNIS
Publié le 1 Août 2017 par Bolivar Infos

Catégories : #Venezuela-Etats-Unis, #ingérence, #Donald Trump, #Nicolas Maduro,#assemblée nationale constituante, #élections au Venezuela

Le président vénézuélien Nicolás Maduro a expliqué que les sanctions que les Etats-Unis ont appliqué lundi contre lui concernent sa qualité de président d’une Nation libre qui n’obéit pas aux ordres de l’étranger et encore moins de l’Empire. « qu’ils prennent des sanctions qui leur chante parce qu’elles n’expriment que l’impuissance, le désespoir et la haine du magnat empereur des Etats-Unis (Donald Trump) qui voit l’Amérique Latine comme un petit chien qui bouge la queue et dit oui, » a-t-il dénoncé.

Il a rappelé que l’argument du Département du Trésor pour imposer des sanctions a été la réalisation, ce dimanche, des élections pour choisir les candidats à l’Assemblée Nationale Constituante à laquelle ont participé plus de 8 millions de citoyens. « Ils donnent des ordres et croient qu’ils doivent être obéis par leurs sujets en Amérique Latine et dans les Caraïbes, » a-t-il ajouté.

Du Conseil National Electoral (CNE) où il a reçu le premier rapport avec les résultats du vote de dimanche, Maduro a rappelé que sous la présidence de George W. Bush, on a envisagé et réalisé l’invasion de l’Irak avec le regrettable soutien de certains présidents. « Où sont aujourd’hui José María Aznar et Tony Blair ? Qui les ont soutenus ? Ils sont rejetés et oubliés par le monde entier. C’est ce qui arrivera avec ceux qui aujourd’hui soutiennent Donald Trump en Amérique Latine contre le Venezuela, » a-t-il assuré.

Il a réaffirmé que c’est une époque de vaillants et que le Venezuela ne se taira pas. « On me sanctionne parce que je suis capable de dire la vérité sur la persécution des Etats-Unis contre les peuples latino-américains. Personne ne va tordre la direction souveraine et indépendante de notre patrie, » a-t-il dit.

Il a remercié pour les manifestations de solidarité reçues de la part de groupes sociaux et politiques qui ont soutenu la décision souveraine du pays de réaliser ses propres élections sans ingérence. « Ou on est avec Trump, ou avec le Venezuela et la démocratie. On soutient Trump ou le monde libre. »

Il n’est pas sans importance que la décision du Bureau de Contrôle des Actifs Etrangers (OFAC) d’imposer des sanctions au président Maduro ait immédiatement provoqué de la peur et des réactions négatives sur les marchés internationaux. Cependant, il faut préciser que les désignations de l’OFAC constituent une décision administrative qui n’a été vérifiée ou avalisée par aucun juge.

Déjà en février 2017, l’OFAC a informé qu’elle avait désigné le vice-président du Venezuela, Tareck El Aissami pour être l’objet de sanctions. Auparavant, en 2008, sous le Gouvernement de George W. Bush, la même chose avait été faite contre Henry Rangel Silva (à cette époque directeur de la DISIP), Hugo Carvajal (à cette époque directeur de la direction du Renseignement Militaire) et l’ex-ministre Ramón Rodríguez Chacín.

En 2015, le président de l’époque Barack Obama, sur la base d’une loi différente approuvée par le Congrès états-unien, sanctionnait 4 fonctionnaires des Forces Armées (de directeur de l’époque de la Police Nationale Bolivarienne, l’ex-directeur du SEBIN et une procureure du Ministère Public).

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Messages

  • Les journaux d’Europe et des Etats-Unis publient une photo de l’explosion d’une bombe dans le centre de Caracas lors d’un énième attentat de la droite contre les forces de l’ordre pour illustrer… « la répression de Maduro pendant l’élection de la Constituante » !

    The « Economist », « La libre Belgique », « Libération », « The New York Times », « El Pais » portent la responsabilité d’avoir transformé en « combattants de la liberté » des terroristes d’extrême droite qui ont déjà lynché et brûlé vifs près de vingt personnes, incendié des écoles, des maternités, des médias communautaires, des centres de vote et qui sont responsables de la majorité des morts.