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COMMUNIQUE

par Ministère des Affaires Etrangères de la République Bolivarienne du Venezuela

Publie le samedi 12 août 2017 par Ministère des Affaires Etrangères de la République Bolivarienne du Venezuela - Open-Publishing

Le Ministère des Affaires Etrangères de la République
Bolivarienne du Venezuela rejet les déclarations de la
Haute Représentante et Vice-Présidente de l’Union
Européenne, Federica Mogherini
Le Ministère du Pouvoir Populaire des Affaires Etrangères de la
République Bolivarienne du Venezuela rejet les nouvelles
déclarations du porte-parole de la Haute Représentante et
Vice-présidente de l’Union Européenne, Federica Mogherini,
exprimées ce 7 août au nom des Etats membres de l’Union
Européenne, qui démontrent encore une fois la partialité
marquée de cet organisme vers un secteur minoritaire de
l’opposition
politique
vénézuélienne,
ainsi
qu’une
méconnaissance totale de l’expression des grandes majorités
qui continuent à décider le destin de notre pays d’une manière
pacifique et démocratique.
L’Union européenne prétend fait croire que les décisions prises
par la souveraine Assemblée Nationale Constituante, installée
et pleinement autorisée à prendre le rôle constitutionnel
correspondant et qui a été confié par une majorité historique del’héroïque peuple vénézuélien, vont réduire les possibilités d’un
« retour pacifique de l’ordre démocratique », alors qu’en réalité,
et il est de notoriété publique, l’effet de ces décisions a été
incontestablement le contraire de cette néfaste prédiction.
L’Union européenne parle contradictoirement du respect aux
institutions légitimes de notre pays et d’autre part omet et rend
invisible la tentative de subversion terroriste et assaut, qui s’est
produit dans les derniers heures à la Caserne Paramacay situé
dans l’état de Carabobo, qui a été contrôlé par la Force Armée
Nationale Bolivarienne de manière immédiate, ainsi que
d’autres actes terroristes qui pourraient trouver justification suite
aux déclarations comme celles de l’Union européenne que, loin
de contribuer à la paix, finissent par encourager et haranguer
les facteurs les plus extrêmes de l’opposition et justifier, par
acte ou omission, les actes les plus violents des derniers mois.
Nous demandons à l’Union européenne et à ses dirigeants à
s’informer objectivement sur la situation au Venezuela et
reconnaître qu’une grande partie de l’opposition vénézuélienne
s’est rendu pour inscrire leurs candidats aux prochaines
élections régionales prévues par le Pouvoir Electoral,
s’éloignant des positions extrémistes qui n’ont contribué en rien
vers une sortie rapide de notre situation interne.
Face aux différences qui peuvent exister dans l’exercice de
notre démocratie, la Constitution de la République Bolivarienne
du Venezuela prévoit les mécanismes les plus avancés pour la
résolution pacifique des conflits, en plus de spécifier la
proposition ferme du Gouvernement vénézuélien qui, même
dans les moments les plus difficiles, insiste sur le dialogue
comme le seul moyen d’avancer et surmonter les différences.
Nous réitérons le strict respect des principes de la démocratie
participative et protagonique, le respect des droits de l’homme
et la volonté de résoudre quelconque différence en appelant
une nouvelle fois aux acteurs politiques au dialogue national.
Caracas, le 7 août 2017