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une triste bavure de plus

Publie le dimanche 29 mai 2005 par Open-Publishing

pour le gpsr les vigiles sécuritaires du métro être pour le non vaut des coups dans la figure , des humiliations et autres exactions

Une regrettable bavure

Lydia a été menacée par 5 agents de la sureté de la RATP ( tristement connue sous le nom de gpsr ) parce qu’elle collait un autocollant du « NON à cette constitution », un des agents , une femme lui a administrée un coup de poing directement au visage.Elle s’en est sortie avec 3 points de soutures, des dents fêlés et fragilisés. la répression et les sanctions envers les « citoyens » continue d’exister. Jamais nous n’avons vu autant de bavures et de violence. Les victimes deviennent coupables ou suspectes. Toutes celles ou ceux qui veulent résister se retrouvent pris au piège.

ENSEMBLE REFUSONS CETTE SOCIETE DU CONTROLE, DE LA SANCTION ET DE LA REPRESSION.

APPEL A SOUTIEN : une regrettable bavure

Pendant la campagne menée pour le NON dans le 13è arrondissement, Lydia ZIRI , militante depuis peu s’est vue agressée à 0h 15 à la station porte Dorée. Elle revenait de la fête du NON à cette constitution organisée à la république, le 21 mai.

En effet, elle a été menacée par 5 agents de la sureté de la RATP parce qu’elle collait un autocollant du « NON à cette constitution », un des agents , une femme lui a administrée un coup de poing directement au visage.

Elle saignait abondamment, un couple de témoins ont tenté de s’interposer, ils ont alors obtenu une contravention.

Ensuite, Lydia fut embarquée et menée au commissariat de police de la RATP, gare du Nord où elle fut interrogée, humiliée pendant plus de 3 heures.

Lydia a porté plainte contre cette femme de la RATP et compte effectivement obtenir réparation. C’est ensuite qu’elle a pu aller à l’hôpital faire constater les blessures à la lèvre supérieure et les nombreux hématomes. Elle s’en est sortie avec 3 points de soutures, des dents fêlés et fragilisés.

Il est évident, qu’une cicatrice à la commissure des lèvres restera marquée, la défigurant pour le reste de sa vie.

Cet événement pourrait être un fait banal et pourtant vous pouvez en tant que militant ou non vous retrouver dans cette situation.

Depuis trois ans, la répression et les sanctions envers les « citoyens » continue d’exister. Jamais nous n’avons vu autant de bavures et de violence. les victimes deviennent coupables ou suspectes. Toutes celles ou ceux qui veulent résister se retrouvent pris au piège. C’est la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1948 qui se trouvent bafoués : Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants :. (article 5).

De plus, Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. (article 19). Nous ne pouvons pas rester indifférent.

Ce qui est arrivé à Lydia doit être connu. Il est important qu’elle soit soutenue et défendue par un avocat pour qu’elle puisse être dédommagée des traces de cette agression.

Nous devons résister à cette politique oppressive qui force les plus faibles et les plus vulnérables à se soumettre.

Nous devons construire ensemble une société solidaire et exiger que les Droits et les libertés des citoyens se trouvent respecter.

Organisons notre défense et celle de Lydia : Ensemble nous gagnerons.

PS. Je vous adresse la lettre que M. Philippe Duteil a envoyé au procureur. Il propose aussi de témoigner (en gage de solidarité).

Le 29 mai : date historique pour dire NON à cette constitution mais aussi pour dénoncer ce regrettable fait.

En allant à la Bastille ce sont nos droits de citoyens que nous voulons reconquérir.

Monsieur Le Procureur de la République

4 bd du Palais

75001 PARIS

LETTRE RAR

Paris le 24 mai 2005

Monsieur le Procureur,

Je souhaite vous faire part de l’agressivité avec laquelle j’ai été traité par des agents de la RATP, mais surtout, je souhaite porter à votre connaissance la violence physique dont à été victime une jeune personne de la part de ces cinq agents dont je ne connais pas l’identité.

Dimanche 22 mai 2005 à 00 h, sortant du métro de la station porte Dorée sur la ligne 8 côté direction Créteil, en présence d’une amie j’ai assisté à un acte d’agression de la part d’une agent de sûreté RATP envers une jeune femme.

Au moment même où nous sortions du métro, un groupe de cinq agents encerclait la jeune femme et l’un d’eux, la seule femme du groupe, a porté un coup entraînant comme conséquence un saignement abondant du visage.

Devant le déséquilibre des rapports de force et l’agression constatée, mon amie et moi sommes intervenus auprès des agents de la RATP.

L’injustice manifeste dont nous avons été témoins m’a poussé à tenter de restituer à la jeune femme ses papiers de transport et/ou d’identité obtenus dans des conditions d’intervention allant au-delà des prérogatives attribuées à la fonction d’ agents de sûreté.

Mon intervention n’a duré que quelques secondes puisque trois agents m’ont immédiatement plaqué contre la paroi du quai, et deux d’entre eux m’ont entraîné de force, poignets retournés, vers le niveau intermédiaire de la billetterie.

Sont ensuite intervenu des agents de Police pour constater les faits, demander des explications et assister un agent RATP dans la rédaction du procès verbal qui m’était destiné.

Pendant ce temps là, mon amie, encadrée par des agents, était maintenue au niveau du quai pendant qu’on lui rédigeait également un procès verbal.

Avant de quitter la station, j’ai demandé ses coordonnés à la personne agressée.

Il s’agit de Madame Lydia ZIRI demeurant au 137 Boulevard de l’Hospital à Paris.

Je tiens à préciser qu’au moment où nous avons quitté la station de métro, Madame ZIRI se trouvait assise par terre en train de pleurer.

Je vous prie de croire, Monsieur le Procureur, en l’assurance de ma considération respectueuse.

Philippe Pouradier Duteil

A bientôt

Cordialement

Marie-Claude Bonneville du NCC 13è.