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Ces gens-là du "service dit public" se comportent de façon indigne...

Publie le lundi 30 mai 2005 par Open-Publishing
15 commentaires

de Gérard Filoche

Quelle belle victoire, et quelle joie après tant de combat : un “non” de gauche écrasant, un “non socialiste” majoritaire !
Bravo le salariat français ! C’est le même vote le 21 avril 2002, la grande grève 2003, le 28 mars 2004, le 13 juin 2004, le 29 mai 2005, ce peuple rejette inlassablement le libéralisme et la gauche qui lui fait des concessions, et il veut une gauche à sa hauteur !

Un tout petit détail ce soir, dont j’ai été victime a contrario de ma joie...
Récit : J’étais invité à France 2...

Voilà ce qui s’est passé, presque une semaine à l’avance, Gilles Leclerc m’appelle et me laisse un message, pour le joindre, puis me rappelle et me propose de venir à France 2 le dimanche soir sur un plateau à 23 h 30
J’accepte,

Une de ses collaboratrices (SB) me rappellera deux fois pour avoir le numéro de la voiture qui m’amènera afin de la communiquer à l’entrée, je n’ai pas de voiture, j’informe que je viendrais en taxi, on me précise le lieu d’arrivée,
Je quitte mes enfants et mes amis en pleine fête de la victoire du “non”, à Confluences, vers 22 h 45, M° Alexandre Dumas, je trouve un taxi qui m’amène vers 23 h, on m’accueille, on me maquille, et j’attends, d’abord un peu, puis de plus en plus, j’attends, on me rassure à plusieurs reprises, “il y a du retard, mais vous passerez, donc restez”, nous sommes plusieurs à attendre en effet, Patrick Braouzec, Alain Bocquet, Jacques Nikonoff, Georges Sarre, Vincent Peillon, Christian Paul, quand on se parle, on constate qu’on est tous en retard mais moi plus que d’autres car selon le planning, on m’avait dit que je passerais avant eux, et puis on fait passer devant nous, qui sommes debout à l’entrée du studio, Mme Boutin, et d’autres ouiistes, Hortefeux, Coppé, surtout, et enfin JM Ayrault rentre, me serre la main, mais... contrairement à ce qu’on m’a dit, ce n’est pas mon tour.

Tous les ouiiistes passent, les derniers arrivés passent entre nous, devant nous, selon une mystérieuse sélection, les responsables s’écartent, se font insaisissables, j’entends des gens qui travaillent qui disent “mais la rédaction est partagée comme toutes les rédactions”, d’autres qui me font bonne mine, et s’informent de la tournée du “trio” du non socialiste, on voit Julien Dray passer, puis Arlette Laguillier, tout ordre semble bousculé, mais finalement on me dit, "dans un quart d’heure, c’est bon, c’est sûr", et un quart d’heure après, que j’ai attendu, avec une attachée de presse, qui me fait patienter courtoisement, on me fait rentrer dans le studio, je m’approche de la table ronde ou Krivine et Donnedieu de Vabres parlent, mais la même attachée de presse qui m’a fait rentrer, après avoir parlé avec Arlette Chabot, me fait signe et me fait ressortir et me dit qu’il n’y a plus de temps, plus de place, et que je ne parlerais pas ce soir... que c’était impossible,

Il est 1 h du matin... J’ai pris deux heures et demi, gâché ma soirée, je suis fatigué, après 86 meetings dans 20 régions, en dix semaines, je suis resté debout une heure et demie, dans une "queue" de notabilités, je n’avais pas demandé à être là, et à aucun moment on ne m’a dit, devant mes questions, et mon indignation croissante "c’est vrai il y a un problème", non, on m’a assuré que j’allais "passer de façon imminente", m’empêchant même de partir, quand j’en manifestais l’intention... On m’a finalement dit en répondant à ma question que la responsable qui avait décidé cela était Arlette Chabot, or celle-ci qui m’a cotoyé à maintes reprises, toute la soirée, ne m’a pas adressé la parole, ni même dit bonjour, et elle ne m’a donné aucune explication alors que c’est elle dont on m’a dit qu’elle avait décidé de m’éliminer après tout cela.

Je le dis, ces gens-là, du "service public" se comportent de façon indigne,
Selon une expression consacrée, "comme des chiens" : ils croient peut-être que l’on peut insulter comme cela des militants, des responsables, des humains...
Pendant des semaines, ces rédac’ chefs de tous poils, ils nous ont pourri la vie, insulté sur tous les tons, interdit de parole, d’arguments, avant que le peuple ne résiste et ne leur dise massivement et admirablement "non" en dépit de 90 % de matraquage quotidien, mais cela ne leur suffit pas, ils n’entendent pas, ils donnent la parole encore à ceux qui ont perdu, et traitent ceux qui ont gagné, qui ont mouillé leur chemise, comme des chiens, de façon non digne, ils espèrent peut-être encore que l’on va se taire et se laisser humilier, sans doute ? Je diffuse cette lettre publiquement, parce que ce genre d’humiliation, demande l’heure d’une certaine revanche, parce que des sectaires qui dirigent notre télé publique et se comportent comme cela, ça doit se savoir, et ne pas rester confidentiel, normalement l’heure du changement en profondeur devrait sonner et j’utilise des termes modérés vous l’aurez compris...

Lundi, 30 mai,

Victoire, lendemain du jour où 56 % de notre peuple, le peuple de gauche a rejeté victorieusement cette constitution libérale, nous allons écrire l’histoire de cette bataille et son ampleur, nous sommes allés chercher les voix socialistes une à une, et nous avons connu une belle dynamique, un élan de gauche fantastique, et cela nous promet de beaux lendemains, les mots d’ordre sont “constituante européenne”, et “dehors Chirac” et “le Ps doit écouter le peuple de gauche” , c’est ce que j’aurais dit si j’avais pu parler à France 2, et j’aurais essayé d’ajouter : “unité”, unité à gauche, unité des socialistes, unité de la gauche des socialistes...

PS : vous avez la primeur, ce mel est envoyé à 300 journalistes, à 6000 abonnés du site, et en copie, dés que j’ai ses coordonnées à Arlette Chabot...

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