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Pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité Marée populaire le samedi 26 mai

Publie le jeudi 17 mai 2018 par Open-Publishing
3 commentaires

Parcours paris : Départ 14h30 Gare de l’Est, en direction de Bastille
Gare de l’Est > République > Bastille

Un constat s’impose, Emmanuel Macron, son gouvernement et le Medef sont décidés à imposer coûte que coûte une restructuration en profondeur de la société française : politique d’austérité, destruction des droits des salarié.es, introduction de la sélection à l’entrée de l’université, casse des services publics, aggravation du sort des sans emplois, réorganisation aggravant les inégalités en matière d’accès à la justice, réforme fiscale favorable aux plus riches, loi répressive contre les migrant.es, priorité donnée au secret des affaires contre le droit à l’information, introduction de l’état d’urgence dans le droit commun, répression des mouvements sociaux et des jeunes des quartiers populaires, utilisation de l’égalité femmes-hommes comme simple outil de communication, sans moyens financiers, alors que les femmes sont les premières concernées par les régressions sociales… sans oublier une politique militariste au niveau international. La multiplication des mesures prises avec brutalité sur tous les fronts a un objectif, celui de créer un effet de sidération et espérer ainsi empêcher toute riposte. Le patronat profite de la situation pour multiplier les restructurations et rester sourd aux revendications du monde du travail. En s’en prenant aux personnels à statut, en particulier aux cheminot.es, Emmanuel Macron espère, s’il l’emporte, casser tout esprit de résistance.

Ce coup de force peut échouer, car les mobilisations se multiplient dans le pays, chacune avec sa spécificité : journée nationale d’action, grèves, occupation d’universités, manifestations… Il appartient évidemment aux organisations syndicales de décider, avec les personnels concernés, de leurs formes d’action. Chacune d’entre elles a, a priori, des ressorts différents, mais au-delà de tel ou tel aspect, ce dont il est question concerne la nature même de la société dans laquelle nous voulons vivre. Voulons-nous vivre dans une société où les droits sociaux seraient réduits à néant, où les services publics et la sécurité sociale auraient disparu, où l’inégalité de traitement des territoires serait la règle, où l’accès à l’université serait de plus en plus réduit, où les lanceuses et lanceurs d’alerte et journalistes seraient bâillonnés, où les défis écologiques seraient soumis aux intérêts de la finance, où le logement, les HLM et les locataires seraient marchandises, où la lutte contre les discriminations se réduit à des discours ? Ou, au contraire, voulons-nous une société plus juste, plus solidaire, plus démocratique, plus égalitaire avec un meilleur partage des richesses ? Tel est l’enjeu.

Le gouvernement espère que ces mobilisations sectorielles restent isolées et qu’il pourra les défaire les unes après les autres en tenant bon, en les laissant s’épuiser ou en les réprimant. Affichant sa détermination, il espère ainsi nous décourager. Il se trompe, comme le montre la multiplication des collectifs citoyens en lien avec les salarié.es, les retraité.es et les étudiant.es ainsi que le succès de la solidarité aux grévistes, notamment à ceux de la SNCF. Il s’agit maintenant d’aller plus loin et, toutes et tous ensemble, d’affirmer dans la rue que des alternatives existent, que nous ne nous résignons pas au sort que nous promet ce gouvernement. Il fait la sourde oreille, il faut le forcer à nous entendre et à retirer ses projets.

Dans le respect de nos champs d’interventions respectifs, nous voulons aller au-delà de toutes les mobilisations positives qui existent déjà et rassembler toutes les forces sociales, syndicales, associatives, politiques pour construire et réussir ensemble un grand rendez-vous citoyen. Partout en France organisons le samedi 26 mai une marée populaire pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité.

https://mareepopulaire.fr/

Messages

  • D’accord mais à cette journée pour la justice sociale et la solidarité doivent succéder des semaines, des mois de grèves - avec paiement des journées chômées à la fin de la grève et durant celle-ci, exigence de solidarité pour ceux qui peuvent aider leurs camarades- . Il faut donc déclancher la GREVE GENERALE et faire plier ce gouvernement félon.

    • Les quartiers populaires veulent participer sans faire silence sur ce qui fâche : racisme, police, etc -
      lire Comité Adama : « On va se battre ensemble »

    • et il y a beaucoup à dire sur la police et le racisme, qui étendent leur venin des quartiers populaires aux universités, des ZAD aux frontières pour arrêter les migrants, en laissant faire des milices d’extrême droite comme au Col de l’Echelle tout en invoquant "l’ordre républicain" quant il s’agit, pour ce gouvernement, de réprimer la jeunesse, notre jeunesse qui est en nous quel que soit notre âge,
      mais notre jeunesse veut un autre monde, où le partage des richesses reprenne ses droits face à l’individualisme de plus en plus obcène dans le quel voudraient nous pousser les millardaires, notre jeunesse veut un autre monde qui respecte la nature dont nous faisons, nous, êtres humains, partie,
      nous voulons émettre ensemble, nous le peuple, des propositions pour un nouveau monde, comme la jeunesse l’avait fait en 1944 avec "les jours heureux" du Conseil National de la Résistance. Mais, il ne suffira pas de réécrire de belles pages, de même que les Résistants avaient pris le maquis entre 1940 et 1945, il nous faudra au minimum une grève générale, et aussi la désobéissance civique
      d’ores et déjà, boycottons les grandes entreprises qui nous exploitent, faisons la grève de la consommation, créons et élargissons les échanges gratuits, les récups de fin de marché, les annonces comme au Bon Coin, les semis dans tous les mètres carrés de terre que nous rencontrons pour échanger gratuitement fruits et légumes, tout en achetant quand nous pouvons, aux paysans proches de chez nous, récupérons les meubles abandonnés,
      inventons d’autres formes de désobéissance comme les opérations péages gratuits avec les cheminottes, cheminots, etc...
      Résistance, résistance, résistance !!!